Jusqu'à ce que la mort nous sépare (Shi ga Futari wo Wakatsu Made)

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

Un aveugle qui se promène avec un katana en guise de canne. Une petite fille qui peut prédire l'avenir avec une précision proche du 90%. Unis jusqu'à ce que la mort les sépare...


Seinen Séries avec un unique avis Square Enix

La jeune Haruka Tôyama possède un pouvoir bien singulier : celui de prédire l'avenir avec une précision de 90%. Ce don fait d'elle une proie facile pour les organisations mafieuses et les grands groupes industriels de tout le pays qui veulent l'exploiter pour leurs propres intérêts. Mamoru Hijikata est un aveugle bien singulier : il se promène dans les rues avec une canne creuse, abritant un katana. Il porte des lunettes noires, pour cacher ses cicatrices... ou pour une autre raison, moins avouable ? Alors qu'Haruka Tôyama essaye d'échapper à ses ravisseurs, elle croise Mamoru dans la rue. Elle comprend aussitôt que cet homme est le seul à pouvoir lui sauver la vie.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 27 Mars 2008
Statut histoire Série terminée 26 tomes parus

Couverture de la série Jusqu'à ce que la mort nous sépare © Ki-oon 2008
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
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05/06/2008 | Foliana
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Par Foliana
Note: 3/5 Coups de coeur expiré

"Jusqu’à ce que la mort nous sépare" ne m’a pas tout de suite attirée. Un titre pompeux, qui sonne « romantique » et qui semblait, de loin, être une traduction vaseuse du titre originel. De plus, la couverture du tome 1, vert flash, avec cette petite fille bizarre me donnait plus envie de le cacher sous une pile de vieux livres poussiéreux plutôt que de le ramener chez moi. Pourtant… A la recherche d’une nouvelle série qui « dénotait » par rapport aux autres (aucune envie de retomber dans une série longue et commerciale), je me suis laissée quand même tenter par l’envie de feuilleter cette nouvelle acquisition de Ki-oon. Tout d’abord, le trait est déjà très bien maîtrisé dès le premier tome. Couplé à des fonds minimalistes mais tout aussi précis, on apprécie déjà ce petit détail qui fait souvent toute la différence lors des scènes de combats. Car oui, "Jusqu’à ce que la mort nous sépare" est bien un seinen. Je ne m’aventure pas à le classer dans le shônen, car certaines scènes et surtout, le personnage principal me semblent trop « sombres » pour pouvoir paraître dans des magazines destinés pour les jeunes adolescents. Ce qui n’est pas pour me déplaire. Ensuite vient l’histoire. Sur fond de « guerre de technologie » entre gangs internationaux et d’autres organisations mafieuses, on mélange un peu de science-fiction (car il faut bien avouer que toutes ces technologies semblent un peu trop poussées par certains côtés), on y ajoute des personnages aux backgrounds prometteurs et on saupoudre le tout d’un zeste d’humour à petites doses et vous obtenez un scénario assez lourd pour tenir en haleine le lecteur sur plusieurs tomes. Enfin parlons de l’adaptation. Rien à redire. Le papier est de très bonne qualité, l’encre ne bave pas et aucune coquille à l’horizon. Ki-oon fait fort, encore une fois. Seul bémol peut-être, le prix qui est fort élevé (plus de 8€ en Belgique, c’est un crève porte-monnaie). Mais s’il faut payer un ou deux euros en plus pour conserver une telle qualité, je vote pour ! Bien entendu, je n’ai pu lire que les deux premiers tomes. Je ne peux donc pas vous donner un avis très poussé, car bien que le volume d’un tome soit conséquent et qu’il s’y passe énormément de choses sans bombarder le lecteur d’informations, je pense qu’attendre encore un ou deux tomes n'est pas superflu. J’éditerai alors mon avis pour confirmer (ou infirmer il faudra voir) mon avis. Mais pour le moment un conseil : faites-vous plaisir et jetez-y un petit coup d’œil ;)

05/06/2008 (MAJ le 05/06/2008) (modifier)