Les derniers avis (9355 avis)

Couverture de la série L'Elève Ducobu
L'Elève Ducobu

C'est un BD qu'il ne faut pas rater ! Certes, de temps en temps, les blagues ne sont pas drôles. Après avoir lu 4/5 planches, on se dit que ça va être pareil. Mais c'est ça qui en fait toute sa saveur. On croit qu'on va arrêter et la planche suivante nous fait marrer. Un conseil : ne le lisez pas quand vous êtes en dépression. Car à ce moment là, vous ne trouverez pas la planche drôle et la prochaines fois vous vous rappellerez de votre dépression à ce moment-là. Mais dites-vous bien que c'est mon Coup de Coeur et qu'il faut l'acheter. P.S. : J'ai tous les albums et je l'ai aussi en bibliothèque rose.

26/01/2010 (modifier)
Par Belhou
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Yu-Gi-Oh !
Yu-Gi-Oh !

Voilà la première série manga que j'ai lue. Yu-Gi-Oh! est une véritable formule magique, et a bouleversé toute une génération ! Tout y est ! Action, magie, émotion... Ce manga est tout simplement excellent, et ne s'est jamais essoufflé, même en 38 tomes (plus un hors série). La série se compose de quatre parties: Le commencement: Yugi apprend à contrôler son double et affronte plein de brigands. Le royaume des Duellistes: Yugi, afin de libérer son grand père, se rend sur l'île des duellistes pour y affronter Pegasus, le méchant le plus légendaire de la série ! Battle City: Un grand moment de la BD manga ! Le plus long cycle de la série et le plus célèbre ! Yugi affronte Marik, possédé par sa haine. Le Roi Yugi: Un cycle exceptionnel ! Yugi se rend 5000 ans en arrière afin de retrouver le nom du Pharaon, et de vaincre le puissant Zork Nécrophédius ! Un chapitre sanglant ! Il y a également eu un dessin animé avec 6 saisons (dont deux cycles ajoutés: Le Monde Virtuel de Noah et le Sceau d'Horycacle), plus un film brillantissime sorti en salles en fin 2004. Bref, ce manga est tout simplement génial et cultissime ! Le fait d'explorer le monde des jeux est également très original ! A acheter les yeux fermés !

26/01/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Matin des suaires brûlés
Le Matin des suaires brûlés

J'étais surprise de voir Ottonegger dire dans son avis : "Un scénario à faire trembler de peur Letendre (La Quête de l'Oiseau du Temps)", j'ai pensé que peut-être dans son enthousiasme il exagérait un peu mais je suis bien d'accord avec cette remarque, sans aller jusqu'à faire trembler Letendre, je trouve ces deux séries tout aussi innovantes l'une que l'autre. Ce qui fâche un peu dans Le Matin de Suaires Brûlés c'est que le premier tome n'est pas vraiment accrocheur, il est un peu confus ou trop mystérieux et sans être repoussant il ne donne pas une furieuse envie de continuer. Mais en passant au second puis aux suivants l'intérêt grandit de façon exponentielle et l'originalité de cette histoire prend alors toute son ampleur. La fin est superbe et surtout elle est en forme d'épilogue, on saura tout sur les personnages jusqu'au bout du bout. Lukinburg a une narration parfaite dans un style presque poétique ponctué de petites pensées philosophiques, ce qui tranche avec la cruauté et la dureté de certaines scènes. Il a aussi introduit dans son récit quelques données de notre propre histoire ce qui lui donne une touche de réalisme bien agréable. Juste pour sa narration cette bd vaut déjà son pesant de cacahuètes. J'ai moins apprécié le personnage de Iannah, trop plantureuse, qui n'a rien d'original mais qu'il faut bien servir au lectorat mâle. J'ai eu un coup de cœur particulier pour Oumbaba et Piou, personnages pleins d'humour et attachants au possible. Graphiquement j'aime beaucoup de style de Tandiang malgré un tome 3 un peu inférieur aux autres et un tome 4 qui revient presque au niveau des deux premiers, cela dit cette petite baisse de régime n'enlève rien à la qualité de l'ensemble.

26/01/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Fléau
Le Fléau

Le Fléau est peut-être le meilleur roman de Stephen King. En tous les cas l’un des plus ambitieux. L’industrie des comics américains a mis du temps pour s’y intéresser, peut-être parce que l’Horrorus Rex lui-même souhaitait une adaptation de qualité. Parfois ses choix sont bons, parfois moins. Ici la pioche est assez bonne. Son adaptateur, Roberto Aguirre-Sacasa, a semble-t-il (ma lecture du roman remonte à près de 20 ans tout de même) respecté beaucoup d’éléments-clés de l’histoire originale : le timing impeccable, les personnages à la fois ordinaires et inoubliables, et aussi le côté un peu cradingue de certaines scènes, un élément récurrent dans l’œuvre de King. Et déjà, dans ce premier tome, l’ombre de Randall Flagg qui plane… Le dessin est assuré par Mike Perkins, qui a travaillé sur Civil War et Captain America, entre autres, et qui n’est pas parmi l’élite de chez Marvel, juste un bon faiseur dont l’art ne se détache pas particulièrement. Ici son boulot est plus que correct, son encrage est de qualité, les personnages sont assez crédibles (c'est-à-dire pas trop difformes, comme parfois dans ce style de comic) et même si les couleurs manquent de variété et de subtilité, l’ensemble fonctionne bien. J’ai hâte de lire la suite, en espérant continuer à retrouver le plaisir de la lecture du bouquin.

25/01/2010 (modifier)
Par Geoffroy
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Banni
Le Banni

MA-GNI-FIQUE ! Tout simplement magnifique ! J'ai littéralement été captivé par la lecture de ce tome. Une claque magistrale aussi bien au niveau graphique que scénaristique et qui plus est dans un genre que j'affectionne particulièrement, l'heroïc fantasy. Enfin un scénario digne d'intérêt servi par des personnages qui ont vraiment une profondeur, un style propre qui les rend uniques et complémentaires. L'histoire est bien menée et les éléments de l'intrigue s'installent progressivement. Le premier tome introduit le personnage du Banni connu également sous le nom d'Hector Wiestal, la muraille de Myrmirrine, ancien héros banni de la nation qu'il a aidé à fonder. La trame narrative pourrait paraitre légère, mais c'est sans conter sur le talent d'Henscher qui sait asseoir très rapidement ses personnages et qui, en très peu d'éléments, arrive à créer la bonne ambiance, le bon éclairage. Alors si l'on rajoute à cela la patte de Tarumbana, on obtient un véritable petit bijou, les personnages ont de vraies gueules et les visages sont très expressifs (Le Banni me fait penser à Kris Kristofferson dans Blade). Certaines vignettes sont de véritables tableaux et l'ambiance donnée par les couleurs colle vraiment au ton de l'histoire. Le seul défaut de cet album serait d'être trop court et de devoir attendre le prochain tome, heureusement il y a un petit cahier graphique en fin d'album pour nous faire patienter et s'extasier devant le coup de crayon du dessinateur. A lire absolument.

24/01/2010 (modifier)
Couverture de la série Déogratias
Déogratias

Deogratias, jeune Rwandais pris dans la tourmente du génocide de 1994. Histoire d'une vie brisée. De vies brisées. Comment se reconstruire après avoir vécu l'horreur ? Comment ne pas sombrer dans la folie Comment vivre en paix quand on croise tous les jours ceux qui ont participé aux massacres, ceux qui vont ont entrainé dans ces tueries ? J'ai lu beaucoup de témoignages, de documents et d'analyses sur le génocide rwandais. Mais dans cette bd, très finement construite, Strassen ajoute une note de sensibilité et d'émotion. Les personnages, Déogratias en particulier, sont très attachants. Le scénario est très bien pensé : il permet de se concentrer sur les sentiments des personnages et de ne pas se focaliser sur la chronologie des événements. Cette bd n'est pas un livre historique sur le génocide. Plutôt un témoignage très fort sur la vie avant le génocide ; sur la vie après le génocide aussi. Sur la méfiance, l'hypocrisie, l'impossible reconstruction d'un jeune homme, d'un pays peut-être. A lire parce que c'est fort. Du grand art! A lire pour savoir et comprendre aussi.

24/01/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Saison des Flèches
La Saison des Flèches

"La saison des flèches" est une BD atypique où les auteurs se sont donnés à coeur-joie sans contrainte. Le postulat de départ est énorme mais ouvre des portes dans lesquelles s'engouffrent les auteurs et nous-mêmes par la même occasion. Sous le burlesque, il y a des sujets forts mis en valeur par une exagération toujours contrôlée. Le lecteur va connaître une expérience inédite avec cet ouvrage où le meilleur côtoie l'excellent. Dès la prise en main de la BD, on est rassuré, l'objet est de qualité. On est ensuite rapidement mis dans le bain. Les aventures du couple charentais cohabitant avec une famille sioux prennent des tournures surprenantes. On s'attache à ces êtres qui convergent tranquillement vers un même but. La mise en image est parfois conceptuelle en complément du dessin de base colorié en aquarelle. C'est rafraichissant de changer de style, mais le but est surtout de mettre en évidence des informations pour la compréhension du sujet. Cet album est sélectionné à Angoulême et risque de faire parler de lui. Ce mélange des genres m'a surpris malgré toutes mes lectures passées. Il y a comme un vent nouveau dans le 9ème art avec "La saison des flèches". C'est assurément mon coup de coeur de début d'année 2010.

24/01/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série De mal en pis
De mal en pis

Excellentissime !!!! Des heures de lecture mais que du bonheur. "De mal en pis" est une merveille de roman graphique. On passe du coq à l'âne mais l'ensemble retombe toujours sur ses pattes. Les personnages sont bien croqués. On s'y attache, au pire on n'en reste pas indifférent. Il y a tant de thèmes abordés, l'humour fait régulièrement des apparitions garantissant des sourires. Tout n'est pas léger, il y a des passages plus sérieux voir dramatiques. Cette BD, c'est la vie avec ses aléas. Alex Robinson arrive à faire ressentir énormément de sentiments dans ces 600 pages. Chacune d'entre elle est travaillée : le dessin est détaillé. Il est un modèle de noir et blanc. Il y a du beaucoup de texte à lire, la mise en page est souvent académique mais sait se faire expérimentale dans certaines séquences. Il faut quelques pages pour rentrer dans le récit, le reste c'est du pur plaisir. Je me suis régalé comme rarement. C'est à coup sur une BD immanquable qui a sa place dans toute bonne bibliothèque. Concernant la BD "Bonus !", j'émettrai des réserves car elle est dispensable. "De mal en pis" se suffit à lui même avec une fin bien faite. Le tome 2 n'en est pas réellement un. Il s'agit d'un recueil de petites histoires avec les personnages de la BD "De mal en pis". Ces petits récits sont inégaux et n'apportent pas grand chose au récit principal. Cette BD a quand même le mérite de continuer à faire vivre les personnages 80 pages de plus. Mais son prix est trop élevé vu son intérêt réel.

23/01/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Songe de Siwel
Le Songe de Siwel

Nous voilà devant ce que j'appelle un classique instantané. Alors bien sûr, Le Songe de Siwel n'est pas une oeuvre originale, mais multi-référentielle, et c'est ce qui fait son âme, sa vocation et sa nature profonde. A la fin de l'album les auteurs donnent d'ailleurs quelques éléments sur ces oeuvres qui les ont inspirés ouvertement. Non pas pour dire aux lecteurs "vous êtes des débiles, on va tout vous expliquer", mais plutôt pour livrer quelques clés sur leur oeuvre (et pas seulement cet album-là). Au premier rang il y a bien sûr Alice au pays des merveilles, un texte qui présente deux avantages : son aspect voyage initiatique, et l'esprit un peu absurde qui règne sur le Pays des merveilles. Des éléments tellement galvaudés depuis 150 ans que le lecteur lambda pourrait revendiquer la lassitude. Mais le génie bicéphale d'Enfin libre réside dans le fait d'y introduire d'autres mythes, et en particulier, ô surprise, une icône phylactérine, à savoir ce cher Lapinot, personnage incontournable, mais auquel personne n'avait encore songé dans le cadre d'un hommage à Lewis Carroll... Finement pensé. Et en plus, regardez bien le prénom de l'héroïne... Comme je l'ai dit, c'est multi-référencé, et j'ai eu plaisir à y retrouver LIle au trésor, pour moi la quintessence du roman d'aventure et du divertissement pur. Dans les hommages, Enfin libre a oublié le tableau absurde qui intervient à la page 68, mais dont j'ai oublié la référence. Le génie ultime, si j'ose dire, est d'intégrer à tout ça, déjà très finement amené, plusieurs dimensions dans l'histoire. Celle des origines de Siwel, qui restent mystérieuses, de nombreuses figures allégoriques, comme la traversée de l'océan, les sphinges avec leur fameuse énigme, ainsi que la nature de son rêve lui-même... Il y a des jeux de mots sur plusieurs niveaux, des mots-valises, des jeux sur les noms... On a l'impression que 128 pages ne pourraient suffire à contenir tout ça, et pourtant ils l'ont fait ! C'est d'une intelligence exceptionnelle, d'une virtuosité langagière et rhétorique surprenante. Bref, c'est un incontournable, tout simplement.

23/01/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Songe de Siwel
Le Songe de Siwel

Si aujourd'hui les œuvres fleurissent celle-ci fait assurément partie du haut du panier, elle est comme un jardin merveilleux débordant d'indices, de clins d'œil et de jeux de mots malicieux. Un conte onirique où aventures, poésie et intelligence se mêlent sans jamais faire de fausses notes. Nos deux complices d'auteurs, pourvoyeurs de bonheur sur images, nous ont concoctés un conte superbe fait de références de tous bords, piochées aussi bien dans l'Histoire, la littérature ou la chanson, allant même jusqu'à y faire jouer un rôle au célébrissime Lapinot de Lewis Trondheim. C'est un vrai plaisir que d'essayer de toutes les trouver. J'ai gardé un sourire béat tout au long de ma lecture, m'émerveillant d'un rien, d'un changement de couleurs, d'un petit détail dans le décor, d'une réplique savoureuse, de la joie de découvrir un autre clin d'œil, du passage d'une scène à une autre. Les transitions d'ailleurs sont parfaites, chaque scène est savamment liée à la précédente, ainsi le rythme n'est jamais rompu. La façon dont est représentée la lune est d'une inventivité folle et exquise, je suis tombée sous le charme instantanément. La petite Siwel est adorable, vivante et attachante, la suivre dans ses pérégrinations est un pur délice d'autant que les personnages qu'elle rencontre sont hauts en couleurs et tous dotés de caractères bien trempés. Le graphisme est presque à l'opposé de la richesse du scénario, tout en simplicité les personnages sont faits de quelques traits de crayon bien posés et recouverts de couleurs lumineuses, aussi vives qu'elles sont douces. Un visuel fait pour nous bercer et nous porter délicatement dans ce conte magique. On ne peut que refermer cette bd le cœur léger et heureux, avec peut-être un petit pincement à l'arrivée de la fin, mais avec la joie de se dire qu'on pourra s'y replonger demain… oui, pourquoi attendre ? Si encore vous doutez, si vous trouvez son coût élevé, laissez-vous tenter que diable ! Cela vaut bien quelques deniers !

23/01/2010 (modifier)