Les derniers avis (7399 avis)

Couverture de la série Calvin et Hobbes
Calvin et Hobbes

Calvin & Hobbes est ma BD culte, au tel point que pour moi il y a eu un 'avant c&h' et un 'après c&h'. J'ai eu en plus la chance de découvrir cette BD en cours d'anglais, et donc directement en VO. Je recommende vivement la version originale, car la version française a été.. on pourrait presque dire expurgée, dans le sens ou elle a été traduite de façon à correspondre à des lecteurs plus jeunes (la même chose a déjà été faite avec les Peanuts, c'est dommage). La traduction simplifie les phrases, quand elle ne les transforme pas tout à fait pour faire plus européen (le beurre de cacaouète se transforme comme par magie en nutella..) ou pour atténuer des reflexions trop pessimiste (et pourtant, c'est ainsi tout une facette de la BD qui disparait). Ceci est d'autant plus dommage que je ne suis pas persuadée que cette BD convienne bien pour des enfants. Il me semble qu'il faut avoir un certain recul pour comprendre nombre des strips. La chose qui m'a définitivement fachée avec la traduction francaise est la phrase (je dis de tête) 'i wish i was a latchkey kid' qui pourrait être traduit par 'je voudrais rentrer le premier à la maison' et qui a été traduit par 'je voudrais avoir un nounours'. Un vrai scandale! :) Enfin, il faut que j'arrête de râler. Calvin & Hobbes est une BD amusante, profonde, les dessins sont simples mais impressionnants de diversité (aaah, les mimiques de calvin!). Contrairement à ce que j'ai pu lire dans certaines critiques, je ne trouve pas que les derniers tomes soient moins bons, ils sont peut-être moins amusants, plus sombres.. Et puis les derniers strips en couleur sont formidables, magiques...

18/11/2002 (modifier)
Par Kael
Note: 5/5
Couverture de la série Mary la Noire
Mary la Noire

J'ai lu cet album sans même avoir eu le moindre avis ou conseil, persuadé que Florence Magnin ne pouvait faire que de bons albums (cf L'héritage d'Emilie ou L'Autre Monde), et je ne peux que dire que j'ai eu raison ! Ces 2 albums sont tout simplement extraordinaires. Le dessin de Florence Magnin est somptueux, du début à la fin, tout en finnesse. La couleur directe est maitrisée, aucune page n'est décevante. Et l'histoire en elle même me rappelle les romans de pirates que je lisais étant petit. Tout y est : le coté romanesque de la chose bien sur, le vaisseau fantôme, le fantastique autour de la mort et son image, les batailles, la fin sans happy end, bref, c'est un pur moment de bonheur. 2 albums indispensables pour les amateurs de pirates et d'aventure. C'est vraiment au dessus du lot.

17/11/2002 (modifier)
Par Piehr
Note: 5/5
Couverture de la série La Piste des Ombres
La Piste des Ombres

Gorn (dont le second cycle est en préparation, aux dires même de l'auteur) avait révélé Tiburce Oger comme un scénariste de talent, dont le lyrisme et le romantisme avaient donnés une originalité bien particulière à ses oeuvres. Scénariste, donc, mais doublé d'un illustrateur dont la maitrise de la couleur directe avait impressionné la plupart d'entre nous, surtout sur la fin du premier cycle. Oger nous propose donc ici un contexte radicalement différent (on quitte un monde d'Heroic Fantasy pour fouler du pied les déserts poussiereux du far-west) pour une aventure qui elle aussi, dépasse les simples duels au Colt pour nous transporter dans un lyrisme qui confirme décidemment le style de l'auteur. Et dieu sait s'il est dur de creer le romantisme sans tomber dans l'eau de rose ! Oger est ici fort, très fort, à tel point que l'on referme chacun des tomes de la série avec un petit sentiment de malaise, spécialement à la fin du second opus, vraiment très dur. Les différents personnages des séries de Tiburce Oger ont tous cette force narrative, cette empathie qui fait que l'on ce lie indubitablement à ces héros, dont le simple comportement, décrit avec tant de minutie (scénaristique ou graphique)... La perte de l'un d'entre eux n'en est donc que plus dure pour le lecteur. Bien sûr, une série comme la Piste des Ombres n'est pas à lire devant la tv, dans le dérangement, etc. Une immersion totale du lecteur est nécessaire pour que la magie des sentiments exprimés par les différents héros oppère parfaitement. Attention toutefois ! Là ou les quelques pointes d'humour de Gorn rendaient la lecture de l'ensemble beaucoup plus légère, La piste des ombres est vraiment, vraiment sombre... certaines situations peuvent tout au plus amuser, mais l'ensemble de l'oeuvre est vraiment noire... Le style graphique de l'auteur a quant à lui fait un grand bond en avant. Les couleurs sont encore plus sures, le trait encore plus affirmé qu'auparavant. Mais le plus impressionnant reste le dynamisme des scènes, tout simplement hallucinant. Les scènes à cheval sont par exemple tout simplement bluffantes, et confirment Oger comme un des plus grands illustrateurs actuels, ne serait-ce que par son sens de la mise en scène. La piste des ombres est à mon sens LE chef d'oeuvre de Tiburce Oger... carrément indispensable !!!

17/11/2002 (modifier)
Par Klostope
Note: 5/5
Couverture de la série Epopées fantastiques (Arn / Les armées du conquérant)
Epopées fantastiques (Arn / Les armées du conquérant)

Voici la première série d'héroic fantasy qui a vu le jour... bien avant les lanfeust, gorn, etc. Dessin très seventies en N/B...mais quelle claque !!...La scène de la cathédrale : MAGNIFIQUE de précision Le tome 1 : courtes histoires de quelques planches...trahison, vengance, amitiés, etc Les tomes 2 et 3 : l'aventure commence !... esprit conan le barbare...rien à voir avec l'humour et les bourre pifs des bd actuelles du même genre !! De la BD héroic fantasy pour adultes !! Très très bonne découverte !!

17/11/2002 (modifier)
Par Esmeralda
Note: 5/5
Couverture de la série Amiante
Amiante

Element chimique dont la propriété intéressante réside dans le fait de protéger du chaud, que dis-je du chaud ? du brulant celui qui s'en vêti et qui court au milieu des lacs de volcans car, n'étant pas le Christ, il ne peut marcher à sa surface et coule à fond ! D'où la nécéssité de se protéger, 1300°C ça commence à faire chaud ! Un petit élément perturbateur se fait remarquer au passage : il paraît qu'il est favorable au développement de certaines maladies ! Mais alors que prendre pour se protéger du trés chaud ? Les Kraft ont essayé et ont perdu, mon chien a eu trés mal quans je l'ai mis dans le four ... et je ne vous raconte pas toutes mes expériences ! Le problème est énorme que faire ? j'ai une idée : il faut réédité la série, cette merveilleuse série que j'idolâtre dont la pensée suffit à me faire vibrer de la tête aux pieds. AmiantePower

16/11/2002 (modifier)
Par Obélix
Note: 5/5
Couverture de la série Murena
Murena

Quelle merveille! Le scénario, le dessin, les couleurs, tout est magnifique. C'est le genre de bd avec laquelle je prends plaisir à lire et admirer très lentement chaque planche. Le quatrième tome termine en force "Le cycle de la mère" et met en place les pions pour un nouveau cycle qui promet d'être tout aussi passionnant.

16/11/2002 (modifier)
Par Mustapha
Note: 5/5
Couverture de la série Blueberry
Blueberry

LA meilleure série de BD que je connaisse. C'est elle qui m'a fait découvrir l'univers de la BD et je lui en suis éternellement reconnaissant. Tous les albums signés CHARLIER-GIRAUD sont des chefs-d'oeuvres. Mon seul regret est que ceux qui ont essayer de continuer la série ne sont pas arrivés à egaler Charlier ce qui fait que les derniers albums sont plutot mauvais (à mon avis)...

16/11/2002 (modifier)
Par garath
Note: 5/5
Couverture de la série Tonnerre Rampant
Tonnerre Rampant

J'ai longtemps hésité entre 4 et 5 (4,5 aurait été la solution idéale, mais bon...). J'ai donc mis 5 car la lecture de cette BD m'a transporté dans un autre monde: - les dessins sont magnifiques - le découpage est très bien fait - les couleurs sombres sont des plus opportunes et rendent très bien. - la narration de l'histoire est vraiment très bonne (tout en lenteur pour permettre au lecteur de se plonger dans l'atmosphère) Bien entendu, il y a quelques petits bémols: - le scénario est assez classique (mais c'est largement compensé par les dessins - et puis, sorry, mais Golden city ou le troisième testament, c'est aussi vachement classique...) - Les personnages et certains faits ne sont pas entièrement expliqués Notons que je n'ai pas eu de problèmes pour la lecture des différents dialogues: l'agencement coulait de source et je n'ai relu certaines bulles qu'une fois ou deux (mais avec ce genre de découpe, c'est impossible de guider le lecteur à 100% - même Ledroit n'y arrive pas). Une BD à acheter, sans aucun doute, pour les amateurs de maisons hantées et pour les amateurs de BDs à atmosphère... Ah si je pouvais avoir une belle dédicace dans cet album, quel homme comblé je serais...

15/11/2002 (modifier)
Couverture de la série Silence
Silence

L’histoire de Silence c’est notre histoire, c’est notre monde, notre vie avec ses joies, ses peines, ses illusions. Silence est de ces gens sans malices, profondément et naturellement gentil, il fait parti de ces gens qu’on oublie pas. « Je mapel Silence é je sui genti » voilà comment commence l’histoire et voilà comment elle se finit. Tout au long de ce conte d’une immense poésie, on suit Silence avec souffrance et tendresse, et parfois, à tort, avec compassion. Car quoiqu’on en dise, quoiqu’on en pense, non, Silence n’est pas ignorant et insensé comme notre monde voudrait bien nous le faire croire. Il est notre part d’insouciance, de bonté. Il est muet et simple d’esprit, il ignore le sens du mot haine, mais il l’apprendra, malheureusement à ses dépends, face au don que possèdent les gens à l’égard de la différence, celui de dénigrer. Silence, un véritable éloge de la différence, un combat contre l’intolérance. Il est l’innocence, la candeur que chacun a connue mais que personne n’a conservé. Triste ? Non, Silence est une ode à la vie.

15/11/2002 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5
Couverture de la série Gaston Lagaffe
Gaston Lagaffe

Plutôt que de vous vanter la qualité des dessins et de l'humour de Franquin. Choses connues de tous et dès lors assez peu intéressantes à lire. Je préfère vous faire part de ma petite réflexion sur le personnage de Gaston et son succès. On présente souvent Gaston comme le type même de l'anti-héros par excellence. Je ne suis pas tout à fait d'accord, certes Gaston n'est pas un héros traditionnel (dans le sens " héroïque "). Ce n'est ni Tintin, ni Spirou, encore moins Superman. Mais ce n'est pas un anti-héros pour autant. Pour moi l'anti-héros, c'est Samuel Spade dans Le faucon maltais. C'est à dire le loser absolu, victime du destin et qui ne fait rien pour vraiment en réchapper. Gaston est un personnage adulé par beaucoup. Son succès tient moins à sa nature d'anti-héros qu'à une aspiration fondamentale que tout le monde partage. Une véritable aspiration universelle : être libre, libre de faire ce qu'il nous plaît, quand cela nous plaît. Gaston, c'est aussi une bd sur le monde contraignant du travail, rempli de contrainte quotidienne. Monde dans lequel la fainéantise et l'oisiveté est mal vue. Et ce n'est pas les habitués du site qui préfèrent traîner sur le forum plutôt que de boulotter qui me dirons le contraire. Or Gaston vit certes dans un univers de contraintes (le fameux courrier en retard). Mais son univers comporte une " chose " vraiment irréaliste. Ce gars ne se fait jamais virer. Je ne sais pas vous, mais si j'étais patron et que j'avais dans mon service un gars, qui, non seulement ne fout rien, mais a déjà fait exploser le bureau plusieurs fois, je l'aurais viré depuis longtemps. Gaston lui, a beau faire les pires gaffes, il est toujours là. En somme dans le monde de Gaston, il ne doit jamais supporter les conséquences de ses actes. C'est cela même qui plaît. Dès lors Gaston vit sa vie sans véritable contrainte, puisque la contrainte ultime (celle de perdre son boulot), n'existe pas. C'est un imbécile, mais heureux, libre de vivre comme il l'entend, loin de s'en faire pour les contraintes de la vie en société. Et ça c'est beau, on en rêve tous. Je n'irais pas jusqu'à dire que Gaston est l'œuvre d'un anarchiste. Franquin ne fait pas de bd " politique ". Disons plutôt qu'il s'agit d'anarchie douce, poétique même. Si Gaston plaît, c'est parce qu'à travers lui, on vit un peu de cette liberté incroyable dont il jouit, une liberté qui a quelque chose de l'insouciance de l'enfance... Avoir su capter, consciemment ou inconsciemment, cette envie profonde et universelle et l'avoir incarné si bien dans un seul personnage, c'est là qu'est, selon moi, le génie de Franquin. Puisque Gaston vit d'une manière dont beaucoup d'entre nous rêvent... ce n'est pas un anti-héros, l'anti-héros fait pitié, l'anti-héros accumulent les défauts (couardise, lâcheté...)qui sont les inverses des qualités des héros (le courage, la bonté). Gaston a certes des défauts : il est paresseux, il fume, il s'habille mal... mais on l'aime avant tout pour sa qualité primordiale : il est libre. A mon sens, Gaston est donc bel et bien un héros, au sens le plus noble du terme.

15/11/2002 (modifier)