Voilà l’une des oeuvres qui tiennent le plus à coeur à Alfred. Adapté d’un recueil de nouvelles du célèbre écrivain, Alfred en a fait une seule histoire, liant les épisodes par un narrateur imaginaire. Naviguant sur plusieurs styles, jusqu’au photo-montage, l’auteur montre –encore une fois- une forte propension à l’imaginaire, plaquant sa technique et ses talents de conteur sur des historiettes pleines de fraîcheur, des anecdotes originales.
On retrouve tout de même quelques motifs propres à Alfred : des oiseaux surgis de nulle part, des « gueules » improbables (bien que plus humaines que dans ses albums précédents), au service d’un récit haut en couleurs, aux couleurs d’ailleurs très chaudes. On passe un bon moment. Un seul regret : c’est bien trop court…
Pour moi, la série Kogaratsu se scinde en deux "époques" : les premiers tomes relatent une longue histoire suivie, pleine de rebondissements, de combats, d'épique, etc... tandis qu'ensuite on retrouve notre héros Kogaratsu dans des histoires courtes bien plus personnelles.
La première époque est très intéressante, pleine d'informations sur le Japon et son histoire, assez prenante aussi sur le scénario et les aventures que vivent Kogaratsu et d'autres samouraïs.
Mais j'ai une préférence encore pour la seconde époque, bien plus axée sur la vie au Japon il y a quelques siècles, sur la philosophie, l'ambiance, etc... En outre, les histoires sont en elles-mêmes très intéressantes et plaisantes à lire.
Et puis j'aime bien le dessin de Michetz aussi et trouve qu'il colle parfaitement avec son sujet.
Une série non seulement plaisante mais aussi instructive.
Le tome 6 vient clore un épisode intriguant et riche en rebondissements qui font que la série prend toute sa saveur. Malgré le dessin de Vranken qui a perdu en qualité, Desberg signe un scénario complexe mais de plus en plus intéressant.
Nous voulons en savoir plus sur cet agent du fisc, Larry B. Max. Et Desberg, comme pour le Scorpion, travaille énormément sur la psychologie de son héros et nous donne envie d'en savoir plus.
Mary la noire, une très bonne BD de pirates mélangeant fantastique, batailles et romantisme...
En tout cas, les 2 tomes se lisent avec une facilité déconcertante, l'histoire est vraiment prenante, les thèmes abordés sont vraiment bien exploités.
Bon, après c'est quand même une histoire de pirates, il faut aimer, moi je suis pas un grand fan habituellement mais là, ça passe tout seul...
Le dessin de Magnin est vraiment magnifique ! C'est complètement maîtrisé ! Quand à la couleur directe, c'est vraiment la classe quand même quand c'est fait comme ça. :)
Enfin bref, une très bonne BD à lire. :)
Mon album préféré: Louve. Une superbe série jusqu'à Arachnéa exclue. A partir de cet album, aïe aïe aïe, le syndrome Van Hamme se met en marche: histoires convenues, commerciales, à n'en plus finir. C'est à se demander d'ailleurs si ça vient de l'épuisement thématique de la série elle-même, ou bien du fait que le scénariste est débordé face à tous ses succès (XIII, Largo Winch...).
Le dessin de Rosinki, j'adore, c'est très bien adapté. On ne peut pas parler de BD historique bien que la série soit ancrée dans l'époque de l'an mille, on devine plus les pays et les peuplades qu'on ne les découvre...
Thorgal est un type sympa, Aaricia est attachante et Kriss de Valnor aussi...par moments ! Les enfants sont adorables. Ces personnages ne sont pas pour rien dans l'attrait de la série. La thématique est en général: Thorgal et sa famille n'aspirent qu'à la tranquillité et au bonheur, mais sont constamment confrontés à la cruauté des hommes et des dieux. Souvent manichéen, mais quel bon divertissement !
Quand ça paraissait dans le journal de Tintin il y a 20 ans, je trouvais ça vraiment quelconque. Il faut dire que 1) c'était franchement décalé par rapport aux autres séries, avec parfois 1 bulle en 2 planches; 2) il valait mieux avoir suivi l'histoire dès le début pour comprendre; 3) les albums de Cosey méritent un beau papier, de beaux albums, tant le graphisme est important. Donc ce n'est pas dans "Tintin" que l'on pouvait le mieux percevoir la qualité de "Jonathan".
Aujourd'hui, j'adore Cosey, c'est un auteur merveilleux, excellent graphiste, coloriste, qui sait transmettre des histoires pleines d'émotion, sans sombrer dans le pur sentimentalisme car mine de rien, les intrigues sont bien là. Il alterne les Jonathan et les "One Shot" dans la collection Aire Libre avec un égal bonheur.
Les premiers Jonathan recèlent beaucoup de petites imperfections, mais la série se bonifie ensuite. Merci et bravo à cet auteur de faire des oeuvres aussi belles et originales.
Certaines oeuvres de Manara sont loin de m'avoir convaincu, mais j'adore les 2 premiers Giuseppe Bergman ; il y a un charme qui transcende l'histoire. C'est complètement décousu, les scènes sont parfois réalistes avec des petits bouts d'histoires "d'aventure", pour d'autres l'onirisme prend le dessus. C'est que le héros aspire à l'aventure, l'évasion, mais se retrouve en général confronté à la médiocrité des situations ordinaires. Thème ambitieux, mais Manara devait aussi pas mal fumer à l'époque, ça en désorientera plus d'un. Mais personnellement, j'adore, le dessin est superbe, j'ai l'impression parfois de le lire en couleurs alors qu'il ne l'est pas. Excellent.
Benoît Brisefer: une série superbe pour l'enfant que j'étais. Peyo est un fabuleux narrateur et le fantasme du garçon super fort est très bien exploité.
Comme souvent, ça se dégrade au bout de quelques albums, quand le créateur n'y est plus vraiment ou plus du tout: à partir de "Lady Dolphine" inclus, évitez. Mais les premiers sont vraiment bien.
On n'attendait pas spécialement Mardon dans ce registre. Il dresse ici une galerie de personnages dont les destins se croisent au fil du hasard (façon "Magnolia", le côté baroque en moins, la simplicité en plus). Un récit multiple constitué par autant d'historiettes que de personnages. Parfois un peu attendus, par moments beaucoup plus pertinents, les caractères dressés par Mardon sont attachants et crédibles, l’auteur semble disposer d’un vrai talent pour mettre en scène avec finesse les attitudes, les expressions. Une belle réussite.
C'est une BD remarquable, qui était peut-être "d'anticipation" quand elle a été réalisée il y a une petite vingtaine d'années, mais dont les thèmes sont malheureusement très actuels: les citoyens de seconde zone en situation irrégulière; les employés de bureau faisant un travail complêtement débile et inutile, mais qui s'en foutent du moment qu'ils sont payés; la carte-qui-fait-tout: carte bleue, carte vitale, carte d'identité, etc, au détriment de la confidentialité; les vacances obligées si vous ne voulez pas passer pour un demeuré...
On peut juste reprocher qu'avec la densité de chacun de ces thèmes, il n'y ait que des histoires un peu courtes.
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Café Panique
Voilà l’une des oeuvres qui tiennent le plus à coeur à Alfred. Adapté d’un recueil de nouvelles du célèbre écrivain, Alfred en a fait une seule histoire, liant les épisodes par un narrateur imaginaire. Naviguant sur plusieurs styles, jusqu’au photo-montage, l’auteur montre –encore une fois- une forte propension à l’imaginaire, plaquant sa technique et ses talents de conteur sur des historiettes pleines de fraîcheur, des anecdotes originales. On retrouve tout de même quelques motifs propres à Alfred : des oiseaux surgis de nulle part, des « gueules » improbables (bien que plus humaines que dans ses albums précédents), au service d’un récit haut en couleurs, aux couleurs d’ailleurs très chaudes. On passe un bon moment. Un seul regret : c’est bien trop court…
Kogaratsu
Pour moi, la série Kogaratsu se scinde en deux "époques" : les premiers tomes relatent une longue histoire suivie, pleine de rebondissements, de combats, d'épique, etc... tandis qu'ensuite on retrouve notre héros Kogaratsu dans des histoires courtes bien plus personnelles. La première époque est très intéressante, pleine d'informations sur le Japon et son histoire, assez prenante aussi sur le scénario et les aventures que vivent Kogaratsu et d'autres samouraïs. Mais j'ai une préférence encore pour la seconde époque, bien plus axée sur la vie au Japon il y a quelques siècles, sur la philosophie, l'ambiance, etc... En outre, les histoires sont en elles-mêmes très intéressantes et plaisantes à lire. Et puis j'aime bien le dessin de Michetz aussi et trouve qu'il colle parfaitement avec son sujet. Une série non seulement plaisante mais aussi instructive.
I.R.$.
Le tome 6 vient clore un épisode intriguant et riche en rebondissements qui font que la série prend toute sa saveur. Malgré le dessin de Vranken qui a perdu en qualité, Desberg signe un scénario complexe mais de plus en plus intéressant. Nous voulons en savoir plus sur cet agent du fisc, Larry B. Max. Et Desberg, comme pour le Scorpion, travaille énormément sur la psychologie de son héros et nous donne envie d'en savoir plus.
Mary la Noire
Mary la noire, une très bonne BD de pirates mélangeant fantastique, batailles et romantisme... En tout cas, les 2 tomes se lisent avec une facilité déconcertante, l'histoire est vraiment prenante, les thèmes abordés sont vraiment bien exploités. Bon, après c'est quand même une histoire de pirates, il faut aimer, moi je suis pas un grand fan habituellement mais là, ça passe tout seul... Le dessin de Magnin est vraiment magnifique ! C'est complètement maîtrisé ! Quand à la couleur directe, c'est vraiment la classe quand même quand c'est fait comme ça. :) Enfin bref, une très bonne BD à lire. :)
Thorgal
Mon album préféré: Louve. Une superbe série jusqu'à Arachnéa exclue. A partir de cet album, aïe aïe aïe, le syndrome Van Hamme se met en marche: histoires convenues, commerciales, à n'en plus finir. C'est à se demander d'ailleurs si ça vient de l'épuisement thématique de la série elle-même, ou bien du fait que le scénariste est débordé face à tous ses succès (XIII, Largo Winch...). Le dessin de Rosinki, j'adore, c'est très bien adapté. On ne peut pas parler de BD historique bien que la série soit ancrée dans l'époque de l'an mille, on devine plus les pays et les peuplades qu'on ne les découvre... Thorgal est un type sympa, Aaricia est attachante et Kriss de Valnor aussi...par moments ! Les enfants sont adorables. Ces personnages ne sont pas pour rien dans l'attrait de la série. La thématique est en général: Thorgal et sa famille n'aspirent qu'à la tranquillité et au bonheur, mais sont constamment confrontés à la cruauté des hommes et des dieux. Souvent manichéen, mais quel bon divertissement !
Jonathan
Quand ça paraissait dans le journal de Tintin il y a 20 ans, je trouvais ça vraiment quelconque. Il faut dire que 1) c'était franchement décalé par rapport aux autres séries, avec parfois 1 bulle en 2 planches; 2) il valait mieux avoir suivi l'histoire dès le début pour comprendre; 3) les albums de Cosey méritent un beau papier, de beaux albums, tant le graphisme est important. Donc ce n'est pas dans "Tintin" que l'on pouvait le mieux percevoir la qualité de "Jonathan". Aujourd'hui, j'adore Cosey, c'est un auteur merveilleux, excellent graphiste, coloriste, qui sait transmettre des histoires pleines d'émotion, sans sombrer dans le pur sentimentalisme car mine de rien, les intrigues sont bien là. Il alterne les Jonathan et les "One Shot" dans la collection Aire Libre avec un égal bonheur. Les premiers Jonathan recèlent beaucoup de petites imperfections, mais la série se bonifie ensuite. Merci et bravo à cet auteur de faire des oeuvres aussi belles et originales.
Giuseppe Bergman
Certaines oeuvres de Manara sont loin de m'avoir convaincu, mais j'adore les 2 premiers Giuseppe Bergman ; il y a un charme qui transcende l'histoire. C'est complètement décousu, les scènes sont parfois réalistes avec des petits bouts d'histoires "d'aventure", pour d'autres l'onirisme prend le dessus. C'est que le héros aspire à l'aventure, l'évasion, mais se retrouve en général confronté à la médiocrité des situations ordinaires. Thème ambitieux, mais Manara devait aussi pas mal fumer à l'époque, ça en désorientera plus d'un. Mais personnellement, j'adore, le dessin est superbe, j'ai l'impression parfois de le lire en couleurs alors qu'il ne l'est pas. Excellent.
Benoit Brisefer
Benoît Brisefer: une série superbe pour l'enfant que j'étais. Peyo est un fabuleux narrateur et le fantasme du garçon super fort est très bien exploité. Comme souvent, ça se dégrade au bout de quelques albums, quand le créateur n'y est plus vraiment ou plus du tout: à partir de "Lady Dolphine" inclus, évitez. Mais les premiers sont vraiment bien.
Corps à corps (Aire Libre)
On n'attendait pas spécialement Mardon dans ce registre. Il dresse ici une galerie de personnages dont les destins se croisent au fil du hasard (façon "Magnolia", le côté baroque en moins, la simplicité en plus). Un récit multiple constitué par autant d'historiettes que de personnages. Parfois un peu attendus, par moments beaucoup plus pertinents, les caractères dressés par Mardon sont attachants et crédibles, l’auteur semble disposer d’un vrai talent pour mettre en scène avec finesse les attitudes, les expressions. Une belle réussite.
S.O.S. Bonheur
C'est une BD remarquable, qui était peut-être "d'anticipation" quand elle a été réalisée il y a une petite vingtaine d'années, mais dont les thèmes sont malheureusement très actuels: les citoyens de seconde zone en situation irrégulière; les employés de bureau faisant un travail complêtement débile et inutile, mais qui s'en foutent du moment qu'ils sont payés; la carte-qui-fait-tout: carte bleue, carte vitale, carte d'identité, etc, au détriment de la confidentialité; les vacances obligées si vous ne voulez pas passer pour un demeuré... On peut juste reprocher qu'avec la densité de chacun de ces thèmes, il n'y ait que des histoires un peu courtes.