Sympa sympa... Ces petits poissons rouges me font vraiment marrer! Y'a juste un truc que je trouve dommage, c'est que l'album ne remprend pas les meilleurs gags (notamment certains parus dans la balise à cartoons), mais bon, cela reste bien rigolo quand même.
Bref, pas indispensable, mais un bon moment à passer, et une alternative intéressante à cet maître du gag en une case qu'est Geluck avec son Chat.
En tout cas, j'admire le talent imaginatif de l'auteur qui, rencontré en dédicace, invente sur place un petit gag en rapport avec la personne à qui l'album est destiné... sympa sympa!
J'ai seulement lu les deux premiers.
L'histoire est pas mal, mais très très difficile à suivre. Elle se décompose en petits épisodes qui ont ou non un rapport, qui démarrent en général sur des chapeaux de roue pour être un peu expliqués par la suite sous la forme d'allusions du chef ou de réflexions vagues des agents de la section 9. Le tout est parsemé de longues notes de l'auteur qui répondent aux questions techniques que personne ne se pose. En bref, je veux croire que l'auteur comprend, lui, ce qu'il raconte, mais pour le lecteur, cela reste du domaine de l'hypothèse.
Mais cela n'empêche pas d'aprecier l'action ou l'humour toujours présent (ma scène préférée : les robots-montures veulent asservir les humains jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que ces derniers sont déjà à leur service, toujours là pour les huiler quand il le faut), ainsi que les dessins parfois confus mais plutôt chouettes.
Pour ceux qui hésitent entre le film et la BD : le film est encore plus incompréhensible, sauf sur la fin, et les dessins sont nettement moins bien (la fille est moche).
Cette mini-série de 1995 (l'une des rares que Le Téméraire ait eu le temps de publier dans son intégralité avant de sombrer corps et âme) ressemble à une sorte de brouillon de Preacher, longue saga que le même scénariste débuterait quelques temps plus tard (avec Steve Dillon aux crayons). Comme celle de Preacher, l'histoire est riche en scènes cataclysmiques, en fusillades et en séquences gore. Comme le Jesse Custer de Preacher, Rosie Nolan est une forte tête qui ne se laisse marcher sur les pieds par personne ; elle possède un pouvoir divin, qui lui sert autant qu'il lui pèse, et va chercher à découvrir pourquoi ; elle va parcourir le monde avec ses potes, et être poursuivie par diverses factions, dont un fou furieux qui va mettre une armée entière à ses trousses, d'abord par devoir, puis par vengeance personnelle. Comme Jesse, Rosie est accompagnée d'un sidekick féminin fort et plein de ressources (la Tulip de Preacher est experte en arme à feu, la Sam de "Goddess" est pilote d'avion) et d'un sidekick masculin au caractère ambigu (le Cassidy de Preacher voudrait être un bon ami mais, par égoïsme, il finit toujours par foutre en l'air la vie de ses potes ; le Mudhawk de "Goddess" est prêt à tout pour aider Rosie et protéger la nature, mais c'est aussi un tueur sadique et sans scrupules). Bref, les ressemblances entre les deux séries ne manquent pas.
Mais Preacher sera, au final, bien différent, beaucoup plus développé et surtout, il faut bien le dire, nettement plus réussi que "Goddess" qui n'est clairement pas un chef-d'oeuvre impérissable malgré ses qualités. Les dessins de Winslade sont certes plus beaux que ceux de Dillon (mais ils ont moins de personnalité) mais le scénar, lui, est bien plus faible. Les personnages ont moins d'épaisseur (mais c'est vrai qu'en 8 épisodes seulement, il avait moins de temps pour les développer qu'en 66 épisodes), il y a presque trop d'action, le côté "fable écolo" est un peu nunuche par moments... Pour ne rien arranger, l'édition française témoigne d'un certain manque de soin : la traduction est médiocre, chaque tome a un lettrage différent et celui du tome 2 est carrément dégueulasse, il y a une faute nulle sur la quatrième de couverture du tome 1 (où l'on présente Rosie comme une "jeune berlinoise" alors que c'est une jeune dublinoise)... Alors c'est vrai qu'on ne s'ennuie pas en lisant "Goddess", qui est très rythmé ; qu'on ne voit pas souvent de BD d'action dont le personnage est une fille mais pas une bombe sexuelle à gros seins façon Lara Croft ; que les fans non-anglophones de Garth Ennis seront toujours contents de pouvoir lire, en V.F., une série complète de lui sans qu'il s'agisse d'une BD consacrée à un bourrin de Marvel (style Punisher ou Fury), mais on ne peut pas dire pour autant que "Goddess" casse des briques.
Avant d’avoir goûté à une petite ‘grillade provençale’, j’avais dégusté une ‘vodka mauresque’ qui ne m’avait plu qu’à moitié. De son côté, la grillade était plutôt bonne : à savoir, une histoire simple mais rondement menée par Léo et son tonton. Justement, en parlant du tonton à Léo, je trouve qu’il a beaucoup de points en commun avec notre ami Obélix qu’on ne présente plus . . . mêmes sujets de préoccupation et même façon de penser (l’estomac d’abord). Cela n’est pas trop étonnant puisque Arleston ne cache pas son admiration pour le travail d’Uderzo & de Goscinny !
Ne reculant devant aucun sacrifice, j'ai lu d'autres albums de cette série. L'ambiance générale qu'il s'en dégage est bon-enfant avec un dessin toujours aussi agréable, dans le style "franco-belge" (ou belgo-français?) :). Les histoires sont plaisantes à lire mais, par contre, j'ai l'impression que la finalité des enquêtes est systématiquement laissée de côté au profit de l'action et de l'humour. C'est un choix, mais que je trouve regrettable car échapper à des tueurs pendant 43 pages et terminer l'enquête à la 44e,avec des motivations qui restent floues le plus souvent . . . ca laisse un goût désagréable d'inachevé ! :(
Après une deuxième lecture, je reviens un peu sur mon premier avis au sujet de cette BD. Entre temps j'ai lu pas mal de David B. et j'ai un peu mieux appréhendé son monde, ses obstinations et ses thèmes de prédilection. Dès lors La lecture des ruines peut être lu avec un éclairage nouveau qui lui rend un peu plus honneur.
Toutefois ce n'est pas le chef d'oeuvre que certains prétendent, non non non.
En tous les cas il est une chose qui me parait à peu près acquise : ne lisez pas cet album si vous n'avez encore jamais lu de David B Ou alors si mais relisez le après vous être familiarisé avec l'auteur sur d'autres titres. Sinon, beaucoup de choses vont vous passer à 10 000 pieds au-dessus de la tête (ça avait été mon cas lors de la 1ere lecture).
Les thèmes chers à David B mais cette fois en couleur et en grand format ! Dupuis permet à ce talentueux auteur de faire quelque chose qui sort "un peu" de ses créations chez les indépendants. Quand on connaît l'intérêt que l'auteur porte à l'Histoire, et son admiration pour Jacques Tardi, on comprend mieux pourquoi il nous propose une aventure ayant pour thème la guerre des tranchées... David B greffe là-dessus son imaginaire déluré, sa magnie de la nuit et son obsession pour les rêves.
Au final on obtient une bonne BD, qui se lit bien, avec surtout une idée de base (la guerre parle) vraiment terrible! Pourtant il manque quelque chose, quelque chose qui fait basculer la note de "Pas mal" à "Franchement bien"... J'ai un peu l'impression qu'en livrant une BD à Dupuis pour sa collection Aire Libre, David B a voulu arrondir les angles, mettre un peu d'eau dans son vin, bref, faire du David B édulcoré. Rien de répréhensible en soi dans mes propos hein, il fait ce qu'il veut! Mais bon, je trouve ses personnages moins attachants, et il y a des longueurs inhabituelles chez cet auteur qui d'habitude sait toujours nous faire prendre le chemin des écoliers en nous le montrant comme le plus beau chemin possible... La couleur enfin, peut être l'élément qui m'a le plus déstabilisé à la deuxième lecture, après avoir appris à mieux connaître les autres oeuvres de David B. J'ai vraiment eu du mal, non pas que les couleurs soient laides, elles sont très vives, et les tranchées sont superbement représentées, mais pour moi toute la dimension onirique de David B, tout ce qui fait sa force et son éclat, puise sa source dans la bichromie des collections indépendantes.
Ah, le petit monde du golem... Ces histoires courtes qui datent déjà d'un petit moment (1995/1996) nous plongent dans les aventures poétiques et trucculentes de l'univers du grand Joann Sfar. Les personnages qui deviendront des stars un peu plus tard avec leurs propres séries (Vampire, Professeur Bell...) sont déjà là, et on en apprend un peu plus sur le monde imaginaire de leur prolifique auteur.
A mi-chemin entre le conte et le farfelu (je pense notamment à la scène où le trame narrative s'arrête en plein vol...) cette BD m'a procuré un bon moment de détente et, une nouvelle fois, la confirmation que j'accroche vraiment au style de Sfar.
En fait, le fléau des dieux c'est pas mal...Mais c'est pas non plus excellent et je n'arrive pas à expliquer pourquoi je n'accroche pas...
Pourtant les dessins sont superbes bien que un peu particuliers au début...l'histoire est originale et bien traitée mais manque d'un petit qqchose qui rendrait l'ensemble indispensable...
Certes il y a du suspense, de la profondeur...Mais je trouve le troisième tome un peu long pour apporter finalement peu de choses...
Donc bonne série mais sans plus...je lirai la suite à l'occasion mais comme pour les trois premiers tomes, sans l'acheter...
Plutot pas mal comme série. J'aime beaucoup les dessins, les personnages sont vraiment captivants. L'histoire en elle même par d'un sujet plutot original mais l'enquête reste toutefois banale. Mais ça reste plutot agréable à lire.
Je vous conseille l'integrale, elle est très bien réussie.
Bonne série ou l'héroïne ne croit pas, elle même, en elle. Le premier tome est agréable à lire et la barbarie n'a d'égal que celle de Carmody face aux hordes démooniaques de Desdémone.
Le scénario réserve quelques surprises et les rebondissements ne manquent pas pour faire évoluer les personnages et leur faire accomplir leur destinée.
Je passerai surement à 4 étoiles quand j'aurai lu la suite :)
la vie du dessinateur maudit... en bd. pour un lecteur, c'est toujours marrant de voir l'envers du décor. la mauvais humeur de lambil est quasi-légendaire dans l'équipe de dupuis, et voilà qu'il va jusqu'à la dessiner... le principe est très sympa, le résultat aussi.
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Le Fond du bocal
Sympa sympa... Ces petits poissons rouges me font vraiment marrer! Y'a juste un truc que je trouve dommage, c'est que l'album ne remprend pas les meilleurs gags (notamment certains parus dans la balise à cartoons), mais bon, cela reste bien rigolo quand même. Bref, pas indispensable, mais un bon moment à passer, et une alternative intéressante à cet maître du gag en une case qu'est Geluck avec son Chat. En tout cas, j'admire le talent imaginatif de l'auteur qui, rencontré en dédicace, invente sur place un petit gag en rapport avec la personne à qui l'album est destiné... sympa sympa!
The Ghost in the shell
J'ai seulement lu les deux premiers. L'histoire est pas mal, mais très très difficile à suivre. Elle se décompose en petits épisodes qui ont ou non un rapport, qui démarrent en général sur des chapeaux de roue pour être un peu expliqués par la suite sous la forme d'allusions du chef ou de réflexions vagues des agents de la section 9. Le tout est parsemé de longues notes de l'auteur qui répondent aux questions techniques que personne ne se pose. En bref, je veux croire que l'auteur comprend, lui, ce qu'il raconte, mais pour le lecteur, cela reste du domaine de l'hypothèse. Mais cela n'empêche pas d'aprecier l'action ou l'humour toujours présent (ma scène préférée : les robots-montures veulent asservir les humains jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que ces derniers sont déjà à leur service, toujours là pour les huiler quand il le faut), ainsi que les dessins parfois confus mais plutôt chouettes. Pour ceux qui hésitent entre le film et la BD : le film est encore plus incompréhensible, sauf sur la fin, et les dessins sont nettement moins bien (la fille est moche).
Goddess
Cette mini-série de 1995 (l'une des rares que Le Téméraire ait eu le temps de publier dans son intégralité avant de sombrer corps et âme) ressemble à une sorte de brouillon de Preacher, longue saga que le même scénariste débuterait quelques temps plus tard (avec Steve Dillon aux crayons). Comme celle de Preacher, l'histoire est riche en scènes cataclysmiques, en fusillades et en séquences gore. Comme le Jesse Custer de Preacher, Rosie Nolan est une forte tête qui ne se laisse marcher sur les pieds par personne ; elle possède un pouvoir divin, qui lui sert autant qu'il lui pèse, et va chercher à découvrir pourquoi ; elle va parcourir le monde avec ses potes, et être poursuivie par diverses factions, dont un fou furieux qui va mettre une armée entière à ses trousses, d'abord par devoir, puis par vengeance personnelle. Comme Jesse, Rosie est accompagnée d'un sidekick féminin fort et plein de ressources (la Tulip de Preacher est experte en arme à feu, la Sam de "Goddess" est pilote d'avion) et d'un sidekick masculin au caractère ambigu (le Cassidy de Preacher voudrait être un bon ami mais, par égoïsme, il finit toujours par foutre en l'air la vie de ses potes ; le Mudhawk de "Goddess" est prêt à tout pour aider Rosie et protéger la nature, mais c'est aussi un tueur sadique et sans scrupules). Bref, les ressemblances entre les deux séries ne manquent pas. Mais Preacher sera, au final, bien différent, beaucoup plus développé et surtout, il faut bien le dire, nettement plus réussi que "Goddess" qui n'est clairement pas un chef-d'oeuvre impérissable malgré ses qualités. Les dessins de Winslade sont certes plus beaux que ceux de Dillon (mais ils ont moins de personnalité) mais le scénar, lui, est bien plus faible. Les personnages ont moins d'épaisseur (mais c'est vrai qu'en 8 épisodes seulement, il avait moins de temps pour les développer qu'en 66 épisodes), il y a presque trop d'action, le côté "fable écolo" est un peu nunuche par moments... Pour ne rien arranger, l'édition française témoigne d'un certain manque de soin : la traduction est médiocre, chaque tome a un lettrage différent et celui du tome 2 est carrément dégueulasse, il y a une faute nulle sur la quatrième de couverture du tome 1 (où l'on présente Rosie comme une "jeune berlinoise" alors que c'est une jeune dublinoise)... Alors c'est vrai qu'on ne s'ennuie pas en lisant "Goddess", qui est très rythmé ; qu'on ne voit pas souvent de BD d'action dont le personnage est une fille mais pas une bombe sexuelle à gros seins façon Lara Croft ; que les fans non-anglophones de Garth Ennis seront toujours contents de pouvoir lire, en V.F., une série complète de lui sans qu'il s'agisse d'une BD consacrée à un bourrin de Marvel (style Punisher ou Fury), mais on ne peut pas dire pour autant que "Goddess" casse des briques.
Léo Loden
Avant d’avoir goûté à une petite ‘grillade provençale’, j’avais dégusté une ‘vodka mauresque’ qui ne m’avait plu qu’à moitié. De son côté, la grillade était plutôt bonne : à savoir, une histoire simple mais rondement menée par Léo et son tonton. Justement, en parlant du tonton à Léo, je trouve qu’il a beaucoup de points en commun avec notre ami Obélix qu’on ne présente plus . . . mêmes sujets de préoccupation et même façon de penser (l’estomac d’abord). Cela n’est pas trop étonnant puisque Arleston ne cache pas son admiration pour le travail d’Uderzo & de Goscinny ! Ne reculant devant aucun sacrifice, j'ai lu d'autres albums de cette série. L'ambiance générale qu'il s'en dégage est bon-enfant avec un dessin toujours aussi agréable, dans le style "franco-belge" (ou belgo-français?) :). Les histoires sont plaisantes à lire mais, par contre, j'ai l'impression que la finalité des enquêtes est systématiquement laissée de côté au profit de l'action et de l'humour. C'est un choix, mais que je trouve regrettable car échapper à des tueurs pendant 43 pages et terminer l'enquête à la 44e,avec des motivations qui restent floues le plus souvent . . . ca laisse un goût désagréable d'inachevé ! :(
La lecture des ruines
Après une deuxième lecture, je reviens un peu sur mon premier avis au sujet de cette BD. Entre temps j'ai lu pas mal de David B. et j'ai un peu mieux appréhendé son monde, ses obstinations et ses thèmes de prédilection. Dès lors La lecture des ruines peut être lu avec un éclairage nouveau qui lui rend un peu plus honneur. Toutefois ce n'est pas le chef d'oeuvre que certains prétendent, non non non. En tous les cas il est une chose qui me parait à peu près acquise : ne lisez pas cet album si vous n'avez encore jamais lu de David B Ou alors si mais relisez le après vous être familiarisé avec l'auteur sur d'autres titres. Sinon, beaucoup de choses vont vous passer à 10 000 pieds au-dessus de la tête (ça avait été mon cas lors de la 1ere lecture). Les thèmes chers à David B mais cette fois en couleur et en grand format ! Dupuis permet à ce talentueux auteur de faire quelque chose qui sort "un peu" de ses créations chez les indépendants. Quand on connaît l'intérêt que l'auteur porte à l'Histoire, et son admiration pour Jacques Tardi, on comprend mieux pourquoi il nous propose une aventure ayant pour thème la guerre des tranchées... David B greffe là-dessus son imaginaire déluré, sa magnie de la nuit et son obsession pour les rêves. Au final on obtient une bonne BD, qui se lit bien, avec surtout une idée de base (la guerre parle) vraiment terrible! Pourtant il manque quelque chose, quelque chose qui fait basculer la note de "Pas mal" à "Franchement bien"... J'ai un peu l'impression qu'en livrant une BD à Dupuis pour sa collection Aire Libre, David B a voulu arrondir les angles, mettre un peu d'eau dans son vin, bref, faire du David B édulcoré. Rien de répréhensible en soi dans mes propos hein, il fait ce qu'il veut! Mais bon, je trouve ses personnages moins attachants, et il y a des longueurs inhabituelles chez cet auteur qui d'habitude sait toujours nous faire prendre le chemin des écoliers en nous le montrant comme le plus beau chemin possible... La couleur enfin, peut être l'élément qui m'a le plus déstabilisé à la deuxième lecture, après avoir appris à mieux connaître les autres oeuvres de David B. J'ai vraiment eu du mal, non pas que les couleurs soient laides, elles sont très vives, et les tranchées sont superbement représentées, mais pour moi toute la dimension onirique de David B, tout ce qui fait sa force et son éclat, puise sa source dans la bichromie des collections indépendantes.
Le Petit Monde du Golem
Ah, le petit monde du golem... Ces histoires courtes qui datent déjà d'un petit moment (1995/1996) nous plongent dans les aventures poétiques et trucculentes de l'univers du grand Joann Sfar. Les personnages qui deviendront des stars un peu plus tard avec leurs propres séries (Vampire, Professeur Bell...) sont déjà là, et on en apprend un peu plus sur le monde imaginaire de leur prolifique auteur. A mi-chemin entre le conte et le farfelu (je pense notamment à la scène où le trame narrative s'arrête en plein vol...) cette BD m'a procuré un bon moment de détente et, une nouvelle fois, la confirmation que j'accroche vraiment au style de Sfar.
Le Fléau des Dieux
En fait, le fléau des dieux c'est pas mal...Mais c'est pas non plus excellent et je n'arrive pas à expliquer pourquoi je n'accroche pas... Pourtant les dessins sont superbes bien que un peu particuliers au début...l'histoire est originale et bien traitée mais manque d'un petit qqchose qui rendrait l'ensemble indispensable... Certes il y a du suspense, de la profondeur...Mais je trouve le troisième tome un peu long pour apporter finalement peu de choses... Donc bonne série mais sans plus...je lirai la suite à l'occasion mais comme pour les trois premiers tomes, sans l'acheter...
Gil St André
Plutot pas mal comme série. J'aime beaucoup les dessins, les personnages sont vraiment captivants. L'histoire en elle même par d'un sujet plutot original mais l'enquête reste toutefois banale. Mais ça reste plutot agréable à lire. Je vous conseille l'integrale, elle est très bien réussie.
Le Fléau des Dieux
Bonne série ou l'héroïne ne croit pas, elle même, en elle. Le premier tome est agréable à lire et la barbarie n'a d'égal que celle de Carmody face aux hordes démooniaques de Desdémone. Le scénario réserve quelques surprises et les rebondissements ne manquent pas pour faire évoluer les personnages et leur faire accomplir leur destinée. Je passerai surement à 4 étoiles quand j'aurai lu la suite :)
Pauvre Lampil
la vie du dessinateur maudit... en bd. pour un lecteur, c'est toujours marrant de voir l'envers du décor. la mauvais humeur de lambil est quasi-légendaire dans l'équipe de dupuis, et voilà qu'il va jusqu'à la dessiner... le principe est très sympa, le résultat aussi.