Comme à son habitude, Dorison (à la demande de Lauffray) livre un 1er tome carré où tout s'imbrique plutôt bien: même si l'on est carrément perdu en suivant les péripéties de Jack Stanton, on sent le fil invisible qui relie toutes ces scènes. A la différence de Sanctuaire, il n'hésite pas à faire apparaître la ou les "créatures", jouant ainsi un peu moins sur le non-dit et la suggestion. C'est peut-être ce qui rend ce tome moins efficace que le premier de Sanctuaire. Au dessin, Lauffray fait du bon boulot: les vues d'ensembles sur les bâtiments, que ce soit ceux de New York ou de la citée oubliée, sont impressionnantes. Je regrette cependant la mise en couleur un peu terne.
Le deuxième tome (sans Dorison) explique pas mal de trous noirs du premier tome. Malheureusement l'ensemble est un peu moins cadré et beaucoup plus classique que le début. Des mutans, des démons, le futur, j'avais l'impression d'avoir vu ça 20 fois avant. Une petite déception donc. Je lirai le 3 avant de l'acheter, va faloir innover un brin pour m'intéresser je pense même si l'ensemble est loin d'être déplaisant.
Oui, bon, le dessin est très particulier, d'une rondeur très enfantine qui m'a fait hésiter au début, mais à laquelle on se fait bien ; les couleurs sont elles aussi un peu spéciales, en particulier la couverture qui est un "chef d'oeuvre" dans le genre : elle attire immédiatement l'oeil de par ses tons roses très Barbie, et le repousse ensuite lorsque l'horreur de la chose atteint le cerveau... Lovecraft n'aurait pu inventer mieux, genre L'indicible rose ou le mythe des grands anciens roses... Hum, je m'égare (du nord, ah ah).
PAF !La régie vous prie de nous excuser de cette interruption momentanée des programmes.
Donc... Oui, donc à part ça l'histoire a quelque chose d'original, mais à vrai dire, les magiciens et la fantasy ça me gave un peu. Alors oui, il s'agit de ce courant de la fantasy qui mélange le monde réel et l'univers magique. Oui, il y a l'idée intéressante (quoique pas très développée ici) que les inventions ne marchent que grâce aux mages. Oui on trouve une (petite) réinterprétation de faits historiques. Oui encore, l'histoire se lit plutôt bien...
Mais bon, ça me laisse finalement un peu froid : ça se lit et ça s'oublie. Et puis pour l'instant je trouve ça rapide par moment... On ne perçoit pas beaucoup d'émotions là où on devrait, les sorcières sont là un peu comme ça, sans grand intérêt ni sans qu'on comprenne trop pourquoi, etc. Il y a plein de petites choses dans cet album qui font qu'il ne m'a pas passionné.
Mais sinon dans l'ensemble ça se lit bien, et ça peut facilement plaire...
Difficile de se prononcer après la lecture d'un seul tome quand 7 sont prévus, mais on va essayer.
Je dois dire que j'ai longtemps hésité avant d'acheter cette BD, tant la couverture me rebute. Ou plutôt me rebutait. Car une fois entré dans l'histoire, on se rend compte que le graphisme de Kas, jusque-là surtout connu pour avoir pris la suite de Rosinski pour Hans, est à la hauteur de l'exigence de réalisme et de coloris qu'imposent à la fois le sujet et l'époque de l'intrigue. En ce qui concerne l'intrigue principale (ou secondaire ? pas évident de donner une hiérarchie selon moi), concernant le héros hanté par le fantôme de son épouse, cela permet d'apporter une profondeur et une sensibilité à cette histoire policière somme toute plutôt classique, mais bien menée.
En ce qui concerne le point qui fait réagir tout le monde, à savoir la prédestination de la série à 7 tomes, pour moi cela ne change pas grand-chose à la perception de l'histoire ; car je n'ai pas envie de me dire "dans 3 tomes ce sera terminé". Il s'agit selon moi d'une stratégie marketing, certes originale, mais pas vraiment d'un argument de vente intéressant...
Je viens de finir le 5e tome en noir et blanc et ça confirme ce que je pensais... c'est sympa mais là, ça dure !! Et puis le noir et blanc ne met pas vraiment en valeur le dessin assez paradoxalement. Je trouve les personnages trop longilignes, ils sont tous beaux et biens foutus, même les méchants ou les vieux !! Le trait est trop filiforme... Enfin moi je n’adhère pas beaucoup, et encore moins à la houppette de Harrison !! La couleur est très bien faite en revanche, je trouve que ça s'accorde bien avec la ville de Golden City mais il aurait fallu changer pour les coins sombres, c'est toujours super clair et lumineux, trop flashy !! Faut s'adapter à l'ambiance !! Le scénario est correct, sans plus. Le suspens entretenu, parfois de façon un peu artificielle. Ca me fait penser à un blockbuster mais bon on s'accroche et je ne me suis pas emmerdé à les relire cet aprèm !!
Il s'agit là à mon goût du meilleur album que j'ai pu lire de Baladi.
L'histoire est en effet un peu ésotérique, un peu étrange, sorte de rêve éveillé et surtout le scénario est construit, les personnages sont bien présents et entiers. L'idée de base est même franchement bonne et en peu de planches, Baladi parvient à faire communiquer une ambiance réussie de mystère et d'inquiétude.
Ses héroïnes sont une sorte de condensé du côté superficiel de notre quotidien où les préoccupations primordiales sont ridicules et où derrière une apparente complicité entre deux êtres, l'isolement intérieur de l'individu n'apparaît que plus fort. Voilà le gros point fort de cette petite histoire.
En point faible je citerai un dessin qui ne me plait vraiment pas mais ceci est tout de même très subjectif et ne doit pas entacher la bonne tenue de cette patte de mouche qui m'a un peu réconcilié avec Baladi.
Dans quoi on est tombé, là ?
Dans une histoire qui mêle assez bizarrement l'humour et le drame de la mort, une histoire très dynamique, avec les rebondissements qui vont avec.
Le dessin est assez "lisse", il convient bien aux productions Spirou Magazine, mais il est agréable.
L'histoire est alléchante, la mort ressemble étrangement à Cruella, et malgré quelques caricatures (les méchants sont très méchants), l'ensemble tient la route. A suivre.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome.
Le dessin de Béhé est vraiment sympa, plein de sensibilité et d'originalité (même si je trouve que tous les personnages féminins se ressemblent un peu).
L'histoire, qui prend un tournant fantastique marqué très rapidement, est surprenante et nous tient en haleine, montrant tout le talent de Mosdi dans le maniement du suspense et des rebondissements.
Un Reiser parfois un peu inégal mais dans l'ensemble très drôle. La couleur ajoute un plus indéniable et ses dessins pleines pages, d'animaux notamment, sont drôlissimes. Du drap tacheté de merde lors de la nuit de noce au clébard s'arrachant la moitié de la tête pour sortir de sa laisse et culbuter la chienne voisine en passant par le lombric, dernier chaînon de la chaîne des animaux (lire la BD pour comprendre), les porcs et les rats, Reiser fait preuve d'une imagination sans limite (surtout si c'est gore).
Je n'ai lu pour l'instant que le tome 2, qui raconte le passé de TamnKha. Et je le trouve plutôt réussi.
D'abord j'apprécie de découvrir cette héroïne qui n'est finalement que peu mise en avant dans la série principale (par rapport au sniper qui joue un rôle équivalent, on en devine beaucoup moins sur son caractère et ses motivations... probablement parcequ'on doit les découvrir plus tard et que ça ajoute un côté mystérieux.)
Ensuite, même si l'histoire est un peu prévisible, elle est très agréable à lire : on découvre un nouveau monde, une nouvelle civilisation très différente dans sa forme de celles de l'empire (pouvoirs psychiques, hommes gardés dans des fermes, ...) même si finalement ce sont toujours les mêmes sentiments et motivations qui mènent la société.
Et puis les dessins sont très réussis, plus agréables (à mon goût) que ceux de Crisse, mais pas trop différent quand même, ce qui permet de rester dans l'ambiance (les couleurs y sont aussi pour beaucoup je pense).
Enfin, cette BD m'a donné envie de relire toute la série, et j'en arrive à la conclusion : même si c'est pour obtenir un résultat de bonne qualité, pourquoi écrire des trucs parallèles ? Vivement la suite de Kookaburra !
A priori, cette bd ne m'en dit guère qui vaille, mais avec Morvan aux commandes, on finit par y jeter un petit coup d'oeil ! Voici maintenant le premier tome de lu et donc mes premières impressions :
Morvan nous présente un univers assez incongru, mélange de technologie du fin 19e-début 20e siècle et de technologie plus futuriste dans une guerre spatiale contre des aliens. D'ailleurs les références à la grande guerre ( 14-18 ) sont légion (les gaspards en référence aux poilus ; costumes d'époque ; cinéma de propagande 'Pathé' ; vieux coucou ; architecture début 20e ; ...). Sans être un grand album, Morvan assure néanmoins l'essentiel : tenir le lecteur suffisamment captivé jusqu'à la fin !
Même si je suis pas fan et encore moins spécialiste des mangas, c'est vrai que le style de Tamizzo s'en rapproche beaucoup (cf. le dessin animé Laputa, le chateau dans le ciel de Hayao Miyazaki). En fait, la grande force de Tamiazzo réside dans ses décors minutieux et un cadrage réussi qui s'éloigne du standard européen. Color Twins, de son côté, fait du bon boulot. Même si les couleurs ont un petit côté flashy, elles correspondent finalement pas mal au style de Tamiazzo.
Un bon premier tome chaudement recommandé à la lecture. J'attends de voir comment va évoluer cette série pour en conseiller l'achat...
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Prophet
Comme à son habitude, Dorison (à la demande de Lauffray) livre un 1er tome carré où tout s'imbrique plutôt bien: même si l'on est carrément perdu en suivant les péripéties de Jack Stanton, on sent le fil invisible qui relie toutes ces scènes. A la différence de Sanctuaire, il n'hésite pas à faire apparaître la ou les "créatures", jouant ainsi un peu moins sur le non-dit et la suggestion. C'est peut-être ce qui rend ce tome moins efficace que le premier de Sanctuaire. Au dessin, Lauffray fait du bon boulot: les vues d'ensembles sur les bâtiments, que ce soit ceux de New York ou de la citée oubliée, sont impressionnantes. Je regrette cependant la mise en couleur un peu terne. Le deuxième tome (sans Dorison) explique pas mal de trous noirs du premier tome. Malheureusement l'ensemble est un peu moins cadré et beaucoup plus classique que le début. Des mutans, des démons, le futur, j'avais l'impression d'avoir vu ça 20 fois avant. Une petite déception donc. Je lirai le 3 avant de l'acheter, va faloir innover un brin pour m'intéresser je pense même si l'ensemble est loin d'être déplaisant.
Le Jour des Magiciens
Oui, bon, le dessin est très particulier, d'une rondeur très enfantine qui m'a fait hésiter au début, mais à laquelle on se fait bien ; les couleurs sont elles aussi un peu spéciales, en particulier la couverture qui est un "chef d'oeuvre" dans le genre : elle attire immédiatement l'oeil de par ses tons roses très Barbie, et le repousse ensuite lorsque l'horreur de la chose atteint le cerveau... Lovecraft n'aurait pu inventer mieux, genre L'indicible rose ou le mythe des grands anciens roses... Hum, je m'égare (du nord, ah ah). PAF ! La régie vous prie de nous excuser de cette interruption momentanée des programmes. Donc... Oui, donc à part ça l'histoire a quelque chose d'original, mais à vrai dire, les magiciens et la fantasy ça me gave un peu. Alors oui, il s'agit de ce courant de la fantasy qui mélange le monde réel et l'univers magique. Oui, il y a l'idée intéressante (quoique pas très développée ici) que les inventions ne marchent que grâce aux mages. Oui on trouve une (petite) réinterprétation de faits historiques. Oui encore, l'histoire se lit plutôt bien... Mais bon, ça me laisse finalement un peu froid : ça se lit et ça s'oublie. Et puis pour l'instant je trouve ça rapide par moment... On ne perçoit pas beaucoup d'émotions là où on devrait, les sorcières sont là un peu comme ça, sans grand intérêt ni sans qu'on comprenne trop pourquoi, etc. Il y a plein de petites choses dans cet album qui font qu'il ne m'a pas passionné. Mais sinon dans l'ensemble ça se lit bien, et ça peut facilement plaire...
Halloween Blues
Difficile de se prononcer après la lecture d'un seul tome quand 7 sont prévus, mais on va essayer. Je dois dire que j'ai longtemps hésité avant d'acheter cette BD, tant la couverture me rebute. Ou plutôt me rebutait. Car une fois entré dans l'histoire, on se rend compte que le graphisme de Kas, jusque-là surtout connu pour avoir pris la suite de Rosinski pour Hans, est à la hauteur de l'exigence de réalisme et de coloris qu'imposent à la fois le sujet et l'époque de l'intrigue. En ce qui concerne l'intrigue principale (ou secondaire ? pas évident de donner une hiérarchie selon moi), concernant le héros hanté par le fantôme de son épouse, cela permet d'apporter une profondeur et une sensibilité à cette histoire policière somme toute plutôt classique, mais bien menée. En ce qui concerne le point qui fait réagir tout le monde, à savoir la prédestination de la série à 7 tomes, pour moi cela ne change pas grand-chose à la perception de l'histoire ; car je n'ai pas envie de me dire "dans 3 tomes ce sera terminé". Il s'agit selon moi d'une stratégie marketing, certes originale, mais pas vraiment d'un argument de vente intéressant...
Golden City
Je viens de finir le 5e tome en noir et blanc et ça confirme ce que je pensais... c'est sympa mais là, ça dure !! Et puis le noir et blanc ne met pas vraiment en valeur le dessin assez paradoxalement. Je trouve les personnages trop longilignes, ils sont tous beaux et biens foutus, même les méchants ou les vieux !! Le trait est trop filiforme... Enfin moi je n’adhère pas beaucoup, et encore moins à la houppette de Harrison !! La couleur est très bien faite en revanche, je trouve que ça s'accorde bien avec la ville de Golden City mais il aurait fallu changer pour les coins sombres, c'est toujours super clair et lumineux, trop flashy !! Faut s'adapter à l'ambiance !! Le scénario est correct, sans plus. Le suspens entretenu, parfois de façon un peu artificielle. Ca me fait penser à un blockbuster mais bon on s'accroche et je ne me suis pas emmerdé à les relire cet aprèm !!
L'irrationnel & un café
Il s'agit là à mon goût du meilleur album que j'ai pu lire de Baladi. L'histoire est en effet un peu ésotérique, un peu étrange, sorte de rêve éveillé et surtout le scénario est construit, les personnages sont bien présents et entiers. L'idée de base est même franchement bonne et en peu de planches, Baladi parvient à faire communiquer une ambiance réussie de mystère et d'inquiétude. Ses héroïnes sont une sorte de condensé du côté superficiel de notre quotidien où les préoccupations primordiales sont ridicules et où derrière une apparente complicité entre deux êtres, l'isolement intérieur de l'individu n'apparaît que plus fort. Voilà le gros point fort de cette petite histoire. En point faible je citerai un dessin qui ne me plait vraiment pas mais ceci est tout de même très subjectif et ne doit pas entacher la bonne tenue de cette patte de mouche qui m'a un peu réconcilié avec Baladi.
Mèche rebelle
Dans quoi on est tombé, là ? Dans une histoire qui mêle assez bizarrement l'humour et le drame de la mort, une histoire très dynamique, avec les rebondissements qui vont avec. Le dessin est assez "lisse", il convient bien aux productions Spirou Magazine, mais il est agréable. L'histoire est alléchante, la mort ressemble étrangement à Cruella, et malgré quelques caricatures (les méchants sont très méchants), l'ensemble tient la route. A suivre.
Chimères
J'ai beaucoup aimé ce premier tome. Le dessin de Béhé est vraiment sympa, plein de sensibilité et d'originalité (même si je trouve que tous les personnages féminins se ressemblent un peu). L'histoire, qui prend un tournant fantastique marqué très rapidement, est surprenante et nous tient en haleine, montrant tout le talent de Mosdi dans le maniement du suspense et des rebondissements.
La vie des bêtes
Un Reiser parfois un peu inégal mais dans l'ensemble très drôle. La couleur ajoute un plus indéniable et ses dessins pleines pages, d'animaux notamment, sont drôlissimes. Du drap tacheté de merde lors de la nuit de noce au clébard s'arrachant la moitié de la tête pour sortir de sa laisse et culbuter la chienne voisine en passant par le lombric, dernier chaînon de la chaîne des animaux (lire la BD pour comprendre), les porcs et les rats, Reiser fait preuve d'une imagination sans limite (surtout si c'est gore).
Kookaburra Universe
Je n'ai lu pour l'instant que le tome 2, qui raconte le passé de TamnKha. Et je le trouve plutôt réussi. D'abord j'apprécie de découvrir cette héroïne qui n'est finalement que peu mise en avant dans la série principale (par rapport au sniper qui joue un rôle équivalent, on en devine beaucoup moins sur son caractère et ses motivations... probablement parcequ'on doit les découvrir plus tard et que ça ajoute un côté mystérieux.) Ensuite, même si l'histoire est un peu prévisible, elle est très agréable à lire : on découvre un nouveau monde, une nouvelle civilisation très différente dans sa forme de celles de l'empire (pouvoirs psychiques, hommes gardés dans des fermes, ...) même si finalement ce sont toujours les mêmes sentiments et motivations qui mènent la société. Et puis les dessins sont très réussis, plus agréables (à mon goût) que ceux de Crisse, mais pas trop différent quand même, ce qui permet de rester dans l'ambiance (les couleurs y sont aussi pour beaucoup je pense). Enfin, cette BD m'a donné envie de relire toute la série, et j'en arrive à la conclusion : même si c'est pour obtenir un résultat de bonne qualité, pourquoi écrire des trucs parallèles ? Vivement la suite de Kookaburra !
La Mandiguerre
A priori, cette bd ne m'en dit guère qui vaille, mais avec Morvan aux commandes, on finit par y jeter un petit coup d'oeil ! Voici maintenant le premier tome de lu et donc mes premières impressions : Morvan nous présente un univers assez incongru, mélange de technologie du fin 19e-début 20e siècle et de technologie plus futuriste dans une guerre spatiale contre des aliens. D'ailleurs les références à la grande guerre ( 14-18 ) sont légion (les gaspards en référence aux poilus ; costumes d'époque ; cinéma de propagande 'Pathé' ; vieux coucou ; architecture début 20e ; ...). Sans être un grand album, Morvan assure néanmoins l'essentiel : tenir le lecteur suffisamment captivé jusqu'à la fin ! Même si je suis pas fan et encore moins spécialiste des mangas, c'est vrai que le style de Tamizzo s'en rapproche beaucoup (cf. le dessin animé Laputa, le chateau dans le ciel de Hayao Miyazaki). En fait, la grande force de Tamiazzo réside dans ses décors minutieux et un cadrage réussi qui s'éloigne du standard européen. Color Twins, de son côté, fait du bon boulot. Même si les couleurs ont un petit côté flashy, elles correspondent finalement pas mal au style de Tamiazzo. Un bon premier tome chaudement recommandé à la lecture. J'attends de voir comment va évoluer cette série pour en conseiller l'achat...