Comme le souligne Ro, ce petit album jeunesse illustre à merveille le vieil adage "qu’à trop crier au loup . . ." avec, en filigrane, une morale implicite. Le dessin, tout en rondeur, a un petit côté cartoon. Les couleurs accentuent cet effet cartoonesque et c’est ma foi bien sympathique. Ceci dit, l’intérêt de cette bd muette pour l’adulte que nous sommes est fort limité. A réserver pour ses rejetons . . . ;)
Deuxième BD de Moynot que je lis dans cette collection (après Monsieur Khol) et même décor de la France de la fin 19e siècle, même scénario entre le conte social et le fantastique, même dessin/peinture lumineux et plaisant, et même lecture agréable et fluide. J'ai trouvé les personnages très bien dessinés, mais les décors un peu plus plats, un peu plus factices. Ceci dit, ça reste bien joli. Quant à l'histoire, elle se base sur la quête de maturité et de soi d'un jeune dessinateur timide dont la personnalité artistique prend la forme à part entière d'un homme déterminé avec lequel il discute et se dispute comme un vrai schizophrène. Et bien sûr, ensemble, ils vont s'entendre, faire des projets, se séparer, et le jeune héros passera finalement un cap initiatique.
Un récit plaisant et joli même s'il ne marquera pas plus que ça son lecteur.
Nero est un polar plutôt classique en BD. D'origine Italienne, il bénéficie d'un décor Italien assez sympathique.
Le dessin de Mutti est de très bonne qualité, notamment au niveau des couleurs. Certaines cases sont très belles. Décors et personnages sont soignés. Par contre, je lui reprocherais un manque flagrant de profondeur par moment, en particulier du fait de perspectives ratées ou applaties.
Le scénario est celui, très classique, de l'enquête d'un détective privé. Ca commence comme n'importe quel polar noir où un client vient chercher un détective, ex-flic un peu blasé. Cela se poursuit ensuite par la recherche d'un serial-killer. Le tout est plutôt basique et raconté sans fioritures. Mais l'intrigue est rondement menée et la progression de l'enquête prenante et plaisante. Seules quelques facilités scénaristiques sont à déplorer (coincidences chanceuses, erreurs idiotes de l'assassin, etc...). Mais, pour quelqu'un qui n'apprécie que très peu les polars, j'ai lu cette BD avec plaisir et interêt.
Et pourtant, il n'y a vraiment rien de marquant et d'original dans cette histoire... juste une lecture plaisante.
Je me pose un peu la question de l'interêt de ne pas s'être arrêté à un seul tome puisque l'enquête semble résolue à la fin de ce tome 1 mais que ça se termine tout de même sur un "à suivre..." dont je doute pour le moment de l'interêt. Mais attendons de voir...
Outre l’histoire, ce sont tout d’abord la couverture et les dessins de cet album qui m’ont incité à le découvrir. Paul Marcel, que je ne connaissais pas, nous gratifie d’un travail graphique assez spectaculaire. De prime abord, je dirais que sa source d’inspiration est grandement basée sur les réalisations de Marc Moreno (Le Régulateur). Le trait est soigné et très détaillé aussi bien pour les décors que pour les personnages. La mise en couleur n’est pas en reste car elle conforte au mieux l’ambiance ténébreuse et mystérieuse élaborée par Corbeyran au scénario. Mes deux seuls bémols seraient peut-être un ensemble légèrement trop sombre et des personnages pas assez expressifs à certains moments. Néanmoins, je l’avoue, il s’agit là de chipotage.
Côté histoire, disons d'emblée que le scénario élaboré par Corbeyran est bien mené. Les différentes étapes du récit s'enchaînent sans temps morts même si au final tout cela reste conventionnel et sert surtout à mettre en place cette série prévue en trois tomes. Un astucieux rebondissement à la fin du tome devrait donner aux lecteurs l'envie de découvrir la suite ...
Dès le départ, j'apprécie le graphisme de cette BD. Tout en simplicité tant au niveau du trait que des couleurs, il est très agréable à lire tout en offrant par-ci par-là quelques cases bien esthétiques.
Et je pense que c'est grâce à ce dessin que j'ai plutôt apprécié ma lecture qui, autrement, m'aurait peut-être paru sans grand interêt. Une histoire parmi les vikings avait tout pour me plaire à la base, mais je trouve qu'il se passe quand même assez peu de choses captivantes dans ce premier album. Le héros est parfois un peu amusant mais je ne le trouve guère attachant. Ses aventures et sa médiocrité sont au même niveau, pas vraiment prenantes, juste relativement plaisantes à suivre. Et la fin de ce premier tome m'a franchement laissé sur une impression de... manque d'interêt, de manque d'envie de savoir la suite.
Je ne suis donc pas vraiment passionné par cette série pour le moment, même si j'aime son graphisme et si son décor médiéval-viking peut laisser espérer une suite intéressante.
Eh ben, le moins qu’on puisse dire, c’est que ce 1er tome ne fait pas l’unanimité.
Ce qui est sur, c’est que cette histoire ne laisse pas indifférent : thèmes engagés (guerre en Irak, situation dans les territoires occupés, attentats suicides…), un peu de provoc’ facile (un juif qui couche avec une musulmane vierge), le mélange est explosif. Reste qu’il ne se passe finalement pas grand chose dans ce 1er tome, et en finissant la dernière page, j’avais un peu l’impression d’avoir lu une simple introduction (alors qu’on est sensé être à la moitié de ce diptyque quand même !).
Le mélange politiquo-fantastique est un peu bizarre, mais a le mérite d’être original. Reste que pour le moment, on ne comprend pas tout, espérons que le 2eme tome apportera son lot d’éclaircissements.
Ah oui et puis le coup d’insérer des phrases en allemand dans du français pour bien nous rappeler que les personnages parlent en allemand, ou d’écrire du français dans une police très typée arabe (et du coup illisible, voir galerie) pour nous rappeler que les personnages parlent en arabe, m’a un peu cassé les pieds. Je ne suis pas auteur, mais il doit bien exister des techniques un peu plus efficaces pour représenter différentes langues dans une BD non?
Un mot sur le dessin : il est magnifique, mais je ne suis pas friand de cette technique qui consiste à créer des cases à partir de copier-coller de morceaux d’autres cases. Je trouve ça un peu « cheap » et paresseux. Sur certaines pages, seule la 1ere case est originale… toutes les autres en sont tirées (avec des effets de zoom ou de couleur). Yslaire avait déjà (ab)usé de cette technique dans le dernier tome de Sambre.
Moi je vous conseille d’attendre le 2eme tome avant d’investir…
Surprenant ce manga !
D'une part, c'est vraiment un manga d'humour avec une planche/strip par page avec une chute en bas de page : assez rare dans le paysage manga. D'autre part, c'est de l'humour complètement absurde, complètement délirant, complètement... bizarre.
Le dessin est d'une grande simplicité. Pas toujours très joli, il révèle heureusement toute l'expressivité dont il a besoin pour compenser sa narration muette, et l'humour et l'absurde en ressortent d'autant mieux.
Les gags de ce manga sont très originaux. Ils sont tous aussi imaginatifs, abordant des sujets à chaque fois très différents où l'auteur n'hésite pas à mêler science-fiction (soucoupes volantes, robots, aliens...), fantastique et banal quotidien. C'est de l'humour absurde, presque toujours surprenant par les idées que l'auteur va chercher. Original et intéressant.
Petit reproche, outre le fait que tout le monde n'est peut-être pas aussi amateur que moi d'humour absurde et délirant, certains gags ne sont pas toujours faciles à comprendre, faisant preuve peut-être de certaines notions d'humour typiquement nippones qui m'échappent par moment.
Ceci dit, pour un album d'humour original, avec en plus une touche d'exotisme du fait de son origine japonaise, vous pouvez vous laisser tenter.
Une histoire vite lue mais qui amène le sourire et qui bénéficie d'un dessin sympathique. Outre le dessin, j'apprécie également les couleurs. Le tout est simple mais plaisant.
L'histoire est aussi bien destinée à un public jeunesse qu'à un lectorat adulte même si l'adulte comprendra vite la clé de l'intrigue. Ca se lit avec le sourire et la fin est même plutôt marrante.
Sympathique, amusant, joli : seul le prix comparé au temps de lecture peut faire réfléchir mais sur un coup de coeur, pourquoi pas ?
Une petite histoire résolument jeunesse au scénario sans surprise pour un lecteur adulte. Le dessin est tout simple, agréablement colorisé, plaisant à lire. La narration est muette, simple et réussie. Quant à l'histoire, je suis persuadé qu'elle captivera les tout jeunes lecteurs, au moins durant les deux minutes que pourrait durer la lecture. Pour un lectorat plus âgé, il ne s'agit que d'une petite histoire sans surprise mais pas désagréable à lire.
Pas mal pour les enfants donc, mais un peu cher pour une lecture aussi rapide.
Petite curiosité cette série.
Elle allie en effet deux genres : le thriller nerveux et le fantastique à la Marvel. Car en effet nombre de malfaiteurs (et aussi des justiciers) sont des humains dotés d'étranges pouvoirs. Dan Christensen s'est creusé la tête pour trouver des pouvoirs intéressants, qui ne sont pas tous, après deux albums bien déterminés.
Qu'importe ! Son polar urbain se lit plutôt bien, avec des personnages intéressants, un découpage et un dessindirectement emprunté à des comics comme Powers, ce qui place "Paranormal" sous un patronage ambitieux.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Le Cochon qui crie au loup
Comme le souligne Ro, ce petit album jeunesse illustre à merveille le vieil adage "qu’à trop crier au loup . . ." avec, en filigrane, une morale implicite. Le dessin, tout en rondeur, a un petit côté cartoon. Les couleurs accentuent cet effet cartoonesque et c’est ma foi bien sympathique. Ceci dit, l’intérêt de cette bd muette pour l’adulte que nous sommes est fort limité. A réserver pour ses rejetons . . . ;)
Oscar & Monsieur O
Deuxième BD de Moynot que je lis dans cette collection (après Monsieur Khol) et même décor de la France de la fin 19e siècle, même scénario entre le conte social et le fantastique, même dessin/peinture lumineux et plaisant, et même lecture agréable et fluide. J'ai trouvé les personnages très bien dessinés, mais les décors un peu plus plats, un peu plus factices. Ceci dit, ça reste bien joli. Quant à l'histoire, elle se base sur la quête de maturité et de soi d'un jeune dessinateur timide dont la personnalité artistique prend la forme à part entière d'un homme déterminé avec lequel il discute et se dispute comme un vrai schizophrène. Et bien sûr, ensemble, ils vont s'entendre, faire des projets, se séparer, et le jeune héros passera finalement un cap initiatique. Un récit plaisant et joli même s'il ne marquera pas plus que ça son lecteur.
Nero
Nero est un polar plutôt classique en BD. D'origine Italienne, il bénéficie d'un décor Italien assez sympathique. Le dessin de Mutti est de très bonne qualité, notamment au niveau des couleurs. Certaines cases sont très belles. Décors et personnages sont soignés. Par contre, je lui reprocherais un manque flagrant de profondeur par moment, en particulier du fait de perspectives ratées ou applaties. Le scénario est celui, très classique, de l'enquête d'un détective privé. Ca commence comme n'importe quel polar noir où un client vient chercher un détective, ex-flic un peu blasé. Cela se poursuit ensuite par la recherche d'un serial-killer. Le tout est plutôt basique et raconté sans fioritures. Mais l'intrigue est rondement menée et la progression de l'enquête prenante et plaisante. Seules quelques facilités scénaristiques sont à déplorer (coincidences chanceuses, erreurs idiotes de l'assassin, etc...). Mais, pour quelqu'un qui n'apprécie que très peu les polars, j'ai lu cette BD avec plaisir et interêt. Et pourtant, il n'y a vraiment rien de marquant et d'original dans cette histoire... juste une lecture plaisante. Je me pose un peu la question de l'interêt de ne pas s'être arrêté à un seul tome puisque l'enquête semble résolue à la fin de ce tome 1 mais que ça se termine tout de même sur un "à suivre..." dont je doute pour le moment de l'interêt. Mais attendons de voir...
Le Malvoulant
Outre l’histoire, ce sont tout d’abord la couverture et les dessins de cet album qui m’ont incité à le découvrir. Paul Marcel, que je ne connaissais pas, nous gratifie d’un travail graphique assez spectaculaire. De prime abord, je dirais que sa source d’inspiration est grandement basée sur les réalisations de Marc Moreno (Le Régulateur). Le trait est soigné et très détaillé aussi bien pour les décors que pour les personnages. La mise en couleur n’est pas en reste car elle conforte au mieux l’ambiance ténébreuse et mystérieuse élaborée par Corbeyran au scénario. Mes deux seuls bémols seraient peut-être un ensemble légèrement trop sombre et des personnages pas assez expressifs à certains moments. Néanmoins, je l’avoue, il s’agit là de chipotage. Côté histoire, disons d'emblée que le scénario élaboré par Corbeyran est bien mené. Les différentes étapes du récit s'enchaînent sans temps morts même si au final tout cela reste conventionnel et sert surtout à mettre en place cette série prévue en trois tomes. Un astucieux rebondissement à la fin du tome devrait donner aux lecteurs l'envie de découvrir la suite ...
Ingmar
Dès le départ, j'apprécie le graphisme de cette BD. Tout en simplicité tant au niveau du trait que des couleurs, il est très agréable à lire tout en offrant par-ci par-là quelques cases bien esthétiques. Et je pense que c'est grâce à ce dessin que j'ai plutôt apprécié ma lecture qui, autrement, m'aurait peut-être paru sans grand interêt. Une histoire parmi les vikings avait tout pour me plaire à la base, mais je trouve qu'il se passe quand même assez peu de choses captivantes dans ce premier album. Le héros est parfois un peu amusant mais je ne le trouve guère attachant. Ses aventures et sa médiocrité sont au même niveau, pas vraiment prenantes, juste relativement plaisantes à suivre. Et la fin de ce premier tome m'a franchement laissé sur une impression de... manque d'interêt, de manque d'envie de savoir la suite. Je ne suis donc pas vraiment passionné par cette série pour le moment, même si j'aime son graphisme et si son décor médiéval-viking peut laisser espérer une suite intéressante.
Le ciel au-dessus de Bruxelles
Eh ben, le moins qu’on puisse dire, c’est que ce 1er tome ne fait pas l’unanimité. Ce qui est sur, c’est que cette histoire ne laisse pas indifférent : thèmes engagés (guerre en Irak, situation dans les territoires occupés, attentats suicides…), un peu de provoc’ facile (un juif qui couche avec une musulmane vierge), le mélange est explosif. Reste qu’il ne se passe finalement pas grand chose dans ce 1er tome, et en finissant la dernière page, j’avais un peu l’impression d’avoir lu une simple introduction (alors qu’on est sensé être à la moitié de ce diptyque quand même !). Le mélange politiquo-fantastique est un peu bizarre, mais a le mérite d’être original. Reste que pour le moment, on ne comprend pas tout, espérons que le 2eme tome apportera son lot d’éclaircissements. Ah oui et puis le coup d’insérer des phrases en allemand dans du français pour bien nous rappeler que les personnages parlent en allemand, ou d’écrire du français dans une police très typée arabe (et du coup illisible, voir galerie) pour nous rappeler que les personnages parlent en arabe, m’a un peu cassé les pieds. Je ne suis pas auteur, mais il doit bien exister des techniques un peu plus efficaces pour représenter différentes langues dans une BD non? Un mot sur le dessin : il est magnifique, mais je ne suis pas friand de cette technique qui consiste à créer des cases à partir de copier-coller de morceaux d’autres cases. Je trouve ça un peu « cheap » et paresseux. Sur certaines pages, seule la 1ere case est originale… toutes les autres en sont tirées (avec des effets de zoom ou de couleur). Yslaire avait déjà (ab)usé de cette technique dans le dernier tome de Sambre. Moi je vous conseille d’attendre le 2eme tome avant d’investir…
Intermezzo (Miki)
Surprenant ce manga ! D'une part, c'est vraiment un manga d'humour avec une planche/strip par page avec une chute en bas de page : assez rare dans le paysage manga. D'autre part, c'est de l'humour complètement absurde, complètement délirant, complètement... bizarre. Le dessin est d'une grande simplicité. Pas toujours très joli, il révèle heureusement toute l'expressivité dont il a besoin pour compenser sa narration muette, et l'humour et l'absurde en ressortent d'autant mieux. Les gags de ce manga sont très originaux. Ils sont tous aussi imaginatifs, abordant des sujets à chaque fois très différents où l'auteur n'hésite pas à mêler science-fiction (soucoupes volantes, robots, aliens...), fantastique et banal quotidien. C'est de l'humour absurde, presque toujours surprenant par les idées que l'auteur va chercher. Original et intéressant. Petit reproche, outre le fait que tout le monde n'est peut-être pas aussi amateur que moi d'humour absurde et délirant, certains gags ne sont pas toujours faciles à comprendre, faisant preuve peut-être de certaines notions d'humour typiquement nippones qui m'échappent par moment. Ceci dit, pour un album d'humour original, avec en plus une touche d'exotisme du fait de son origine japonaise, vous pouvez vous laisser tenter.
Viking !
Une histoire vite lue mais qui amène le sourire et qui bénéficie d'un dessin sympathique. Outre le dessin, j'apprécie également les couleurs. Le tout est simple mais plaisant. L'histoire est aussi bien destinée à un public jeunesse qu'à un lectorat adulte même si l'adulte comprendra vite la clé de l'intrigue. Ca se lit avec le sourire et la fin est même plutôt marrante. Sympathique, amusant, joli : seul le prix comparé au temps de lecture peut faire réfléchir mais sur un coup de coeur, pourquoi pas ?
Les Eaux sauvages
Une petite histoire résolument jeunesse au scénario sans surprise pour un lecteur adulte. Le dessin est tout simple, agréablement colorisé, plaisant à lire. La narration est muette, simple et réussie. Quant à l'histoire, je suis persuadé qu'elle captivera les tout jeunes lecteurs, au moins durant les deux minutes que pourrait durer la lecture. Pour un lectorat plus âgé, il ne s'agit que d'une petite histoire sans surprise mais pas désagréable à lire. Pas mal pour les enfants donc, mais un peu cher pour une lecture aussi rapide.
Paranormal
Petite curiosité cette série. Elle allie en effet deux genres : le thriller nerveux et le fantastique à la Marvel. Car en effet nombre de malfaiteurs (et aussi des justiciers) sont des humains dotés d'étranges pouvoirs. Dan Christensen s'est creusé la tête pour trouver des pouvoirs intéressants, qui ne sont pas tous, après deux albums bien déterminés. Qu'importe ! Son polar urbain se lit plutôt bien, avec des personnages intéressants, un découpage et un dessindirectement emprunté à des comics comme Powers, ce qui place "Paranormal" sous un patronage ambitieux.