Que voilà un album étrange... Déjà, son look, qui rappelle à la fois McKean pour les décors et surtout, pour les personnages, "The Dark Eye" (un vieux jeu méconnu sur PC, inspiré des textes d'Edgar Poe) ou encore le clip "Sober" de Tool (bref, c'est vous dire si c'est gai et mignon), peut en rebuter plus d'un. Mais surtout, il m'a fallu la lire deux fois avant d'avoir l'impression de comprendre à peu près ce que ça racontait... c'est-à-dire pas grand chose. Or, moi, je suis sans doute vieux jeu, mais j'aime bien quand il y a une histoire, même basique, dans une BD, et pas seulement une succession de textes abscons. Là, à force de jouer la carte du mystère, du non-dit, l'auteur donne finalement l'impression qu'il n'avait rien à raconter. Alors, c'est pas que son bouquin soit inintéressant ; le mélange dessin+photos de figurines en pâte à modeler en fait une curiosité sur laquelle il vaut le coup de jeter un oeil, mais honnêtement, je n'ai pas du tout, du tout accroché.
Signalons que le bouquin est fourni avec un CD-Rom de "making of" réalisé par La Berlue. La présentation est sobre mais élégante ; le contenu est un peu décevant (il n'y a aucune vidéo, pas d'interview des auteurs, que des photos et des dessins). La piste audio du CD, signée Tez und Jonaz Bering, est un morceau genre techno-indus assez naze.
Rien à redire sur le dessin de Pellejero, même si je le préfère en couleurs, son noir et blanc est beau, intense, sensuel et généreux. Les ambiances nocturnes sont très réussies.
Mais le scénario de cet album m’a franchement laissé sur ma faim. Sur cet album, Zentner a manqué un peu d’ambition je trouve. Son histoire de meurtres en série démarre sur les clichés du genre et se termine d’une manière assez peu passionnante. Tout au long de l’album, l’intrigue se perd dans des digressions assez peu intéressantes qui alourdissent l’histoire plutôt qu’elles ne l’enrichissent : la vie conjugale de l’inspecteur, par exemple. L’enquête se résout presque d’elle-même sans grand suspens. Le scénariste a visiblement voulu s’écarter de tous les schémas narratifs classiques. Pourquoi pas, je suis le premier à souhaiter la redécouverte d’autres styles narratifs, mais ici, je vois mal ce qu’on y gagne, cela manque un peu d’émotion et de propos, tout simplement.
C'est bizarre, ma première lecture, il y a trois ans d'ici, avait été plus enthousiaste, comme en témoigne l'avis que j'avais posté sur Bd paradisio, mais aujourd'hui, à la relecture, je trouve l'album assez faible.
P.S. : Un mauvais point pour l'éditeur, si la traduction s'avère à la hauteur, on ne peut pas en dire autant du lettrage, souvent mal centré dans les phylactères (de quoi défigurer les belles planches de Pellejero) et d'autres erreurs assez génantes : les paroles d'un personnage atribuées à un autre, par exemple.
Cette collec patte de mouche m'intrigue toujours autant.
Là encore, on trouve un album assez différent de ce qu'on peut lire d'habitude, mais qui n'est pas du tout creusé, comme si l'auteur jetait ses idée sans vouloir les exploiter.
C’est dommage, parce que l'idée de départ aurait mérité d'être fouillée beaucoup plus.
Même le dessin semble assez léger, sans forcer.
Bref, vu le prix, le temps de lecture, et le plaisir apporté, je trouve cet album assez ridicule.
Tome 1 : 0.5 /5.
Y'a vraiment rien d'intéressant dans le T1. A la limite ce serait du 3° degré, ça aurait pu être marrant mais là même pas. L'histoire est complètement grotesque, le personnage de Placido ne sert à rien du tout (il ne dit rien pendant toute la BD !), le personnage de Hiram n'est guère mieux. Le scénario semble avoir été écrit un soir de fête juste avant d'aller se coucher et les persos sont baclés. Le dessin est vraiment très très moyen, pour ne pas dire pire. Bref : a oublier.
Tome 2 : 2/5.
Je sais c'est pas bon comme note mais comme le T1 valait à peine 1/5, le T2 semble être un chef d'oeuvre à côté! Le dessin est largement meilleur, Placido parle (si si, 1 fois!). Et pourtant ! Y'a encore des ficelles énormes même si le scénario n'est pas du 100% n'importe quoi comme dans le T1. Là on se doute de quelques trucs, on n'est jamais surpris en fait. Mais bon, "Les ogres", ce tome 2, tout en restant une BD vraiment moyenne, est bien au dessus du T1!
Au final, une série à réserver aux fans inconditionnels de David B. ou de C. Blain (voir des 2) parce que franchement, moi ça m'a plutôt fait suer :(
J'ai recopié les infos présentes sur le site de l'éditeur car cette BD ne m'a pas bien inspiré tellement elle n'est pas géniale.
Le scénario, de facture simpliste, est bancal et les dessins ne cassent pas des briques. C'est un mélange de Dune, Lanfeust, pour la super épée, et pour la tête du vilain on dirait un costume pas beau de la série Sankukaï.
... J'avais lu du bien de ce manga récemment publié par Delcourt. Comme cette maison publie également Tajikarao qui est vraiment sympa, j'ai tout logiquement voulu essayer Togari, dont le sujet a tout de même l'air intéressant (vous je ne sais pas, mais moi le résumé ci-dessus me mettait un peu l'eau à la bouche...).
Eh bien après lecture du tome 1, je suis très mitigé... Si la lecture elle-même se fait sans difficulté, si le dessin est franchement sympa, avec des regards complètement hallucinés de la part de Tôbé, si le "Making Of" en fin d'album est bienvenu et si on ne s'ennuie pas un instant, en revanche il me reste un arrière-goût de trop peu, et plus j'y pense, plus il s'accentue.
En effet, l'histoire elle-même s'apparente pour l'instant à des bastons successives, au cours desquelles Tôbé découvre les limites qui lui sont imposées; ça en devient vite lassant. Ensuite, les personnages -- en-dehors du héros -- sont mal posés : ainsi le seigneur Emma et le surveillant-démon Ossé ne sont à mon avis pas du tout crédibles, que ce soit dans leur représentation ou leur caractère.
De plus l'histoire semble être "à la chevalier du zodiaque", où on explique en cours de route des éléments que l'on vient d'inventer afin de créer un effet qui se veut dramatique; pour ma part je trouve ça lourd.
Alors bon, voilà, je suis loin, très loin, d'être convaincu... La seule chose qui me retient de mettre un 2, c'est le résumé alléchant déjà cité. Il faudra revoir ça après lecture du deuxième tome, mais j'avouerai n'avoir pas trop d'espoir... :(
Bon, après lecture du tome 2, effectivement ça ne s'améliore pas beaucoup... En fait Tôbé poursuit ses combats avec le leitmotiv "donne-moi tous tes crimes", bon ben voilà quoi, rien de nouveau. Et puis l'ensemble est très lourd : absolument rien n'est suggéré, tout est dit, redit et expliqué en long en large et en travers.
Bof, je ne vais pas la continuer, cette série, surtout que ça risque de durer : 11 crimes en 2 tomes, et il doit en récolter 108...
Apparemment Cosey en a décontenancé plus d’un avec son « Zeke raconte … » . Plus de la moitié de l’album est rempli d’images de diapositives, qui arrivent dans le désordre, se répètent, images à partir desquelles Zeke raconte une histoire. Cosey explore d’une autre manière le rapport texte / Image, et je dois dire c’est la partie la plus intéressante de l’album. J’aime d’ailleurs bien cette histoire d’amour extra-terrestre…
Ce qui me plait moins, c’est la partie « normale » de l’album… On y retrouve tous les thèmes chers à Cosey : la famille recomposée, la recherche de la sérénité, la fuite, le voyage initiatique… on pourrait même dire que cet album synthétise toutes les préoccupations majeures de son œuvre. Seulement voilà, du concentré de Cosey, c’est parfois un peu « trop », trop de bons sentiments, trop d’invraisemblances, trop de leçons de vies à digérer… Faire un album sur un thème aussi casse-gueule que la paternité et le mystère de la vie, c’est bien joli, il faut l’oser, mais le résultat ici, est un peu trop boursouflé, Cosey tend vers une mystique une peu new age et bon marché, que malheureusement, je n’arrive pas à partager entièrement… d'autres y arriveront peut-être...
J’avais pourtant envie de bien coter cette bd réalisée par Isa qui vient grossir les rangs trop clairsemés des “filles qui font de la BD”. Mais voilà, j’accroche pas ! Non pas que cette série soit mauvaise, mais je ne fais tout simplement pas partie du public visé.
En fait, cette série, de par son graphisme et ses gags, est clairement destinée aux petits bouts hauts comme trois pommes. En effet, les dessins sont sobres et très enfantins et les gags plutôt gentillets dans un univers doux-dingue (assez doux et dingue mais pas trop).
Bon alors je précise d’abord que je n’ai lu que les 2 premiers tomes.
C’est donc ça le fameux manga dont tout le monde parle ? Ben mince alors, quelle déception !
Le sujet même me paraissait pourtant intéressant. Une ville hantée par une force mystérieuse, la spirale, qui rend les gens fous. Mais alors la façon dont c’est traité ne m’a pas du tout plu !
D’abord les réactions des habitants de cette ville sont complètement aberrantes ! Cassidy le mentionne déjà plus bas, mais apparemment ça ne l’a pas trop dérangé… Ils sont témoins de choses atroces et complètement inexplicables, mais n’ont pas l’air de s’affoler pour autant. Ils poussent un petit « oh mon Dieu ! », partent en courant, et rentrent chez eux comme si de rien n’était… Un camarade de classe se transforme en escargot sous vos yeux ? Bah, tant pis hein, mettons-le dans une cage et allons le voir à la récréation, ça lui fera plaisir hein… Ce manque de réalisme dans les comportements m’a empêché de rentrer dans l’histoire, tout simplement.
Autre chose : ils ont vraiment la mémoire courte les gens de cette ville ! Chapitre 1, untel est bizarre, délire avec des spirales, le héros dit « ralala il est hanté par la spirale », et la copine du héros de répondre « ah non hein, tu vas pas recommencer avec ces histoires de spirale, c’est des bêtises. ». Le chapitre se termine sur une horreur complètement paranormale, et tous les témoins sont sur le cul.
Deuxième chapitre, on repart à zéro ! Les même gens ont apparemment tout oublié du chapitre précédent, et nous refont le coup du « ah non, pas encore cette histoire de spirale, c’est des sornettes », p***** MAIS ELLE EST BETE OU QUOI ??? Et pis alors ça recommence à tous les chapitres hein… certains me diront « Maiiis Alix, c’est fait exprès, c’est de l’humour, c’est au second degré, t’as pas capté ». Ah ben oui, si c’est sensé être du 2ème degré, j’ai effectivement raté un truc…
Pour finir, ça devient vraiment répétitif, ce n’est pas vraiment une histoire complète, mais une collection de courts chapitres ayant un thème en commun. On n’avance pas vraiment, chaque nouveau chapitre n’apportant pas grand chose par rapport au précédent. On a plus l’impression que ça répète la même chose, avec des personnages différents dans un contexte différent. A noter aussi que je trouve certains passages ridicules, comme la bataille de cheveux du premier tome (il faut le voir, ça ne se raconte pas) ou l’incroyable efficacité d’une bombe anti-moustique dans l’hôpital !
Voilà, vraiment déçu, pour résumer, je trouve ce manga ridicule, décevant et rébarbatif. J’ai vraiment du rater quelque chose. Il y a certes de la créativité, de l’originalité et plein de bonnes idées gores. Mais ce manque de crédibilité au niveau psycho m’a complètement bloqué, et j’ai passé ma lecture à me dire « ralala il est trop bête lui » ou « non mais c’est n’importe quoi ce truc ». Vraiment dommage.
Je lirai le tome 3 quand même, des fois que tout s’éclaire soudainement et que tout y trouve une explication. Je mets quand même 2/5 parce que j’ai tout lu sans trop me forcer, et que les dessins sont très bien faits.
Voilà, bon apparemment je suis une exception, tout le monde aime, donc achetez quand même hein...
J'ai lu cette série...euh..3 tomes car il y avait Serpieri et un scénario d'un genre que j'affectionne la SF. A la sortie du troisième tome, très vite lu, ainsi que les deux précédents,j'étais quelque peu énervé...argh!!! 3 tomes à revendre...C'est nul, le scénario est très faible et les dessins de Serpieri très baclés. Comme BD érotico / SF...elle est dans la catégorie de celles qui tuent l'amour... Une grosse déception car Serpieri est un dessinateur extra mais pas en BD.
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Hôtel Noir
Que voilà un album étrange... Déjà, son look, qui rappelle à la fois McKean pour les décors et surtout, pour les personnages, "The Dark Eye" (un vieux jeu méconnu sur PC, inspiré des textes d'Edgar Poe) ou encore le clip "Sober" de Tool (bref, c'est vous dire si c'est gai et mignon), peut en rebuter plus d'un. Mais surtout, il m'a fallu la lire deux fois avant d'avoir l'impression de comprendre à peu près ce que ça racontait... c'est-à-dire pas grand chose. Or, moi, je suis sans doute vieux jeu, mais j'aime bien quand il y a une histoire, même basique, dans une BD, et pas seulement une succession de textes abscons. Là, à force de jouer la carte du mystère, du non-dit, l'auteur donne finalement l'impression qu'il n'avait rien à raconter. Alors, c'est pas que son bouquin soit inintéressant ; le mélange dessin+photos de figurines en pâte à modeler en fait une curiosité sur laquelle il vaut le coup de jeter un oeil, mais honnêtement, je n'ai pas du tout, du tout accroché. Signalons que le bouquin est fourni avec un CD-Rom de "making of" réalisé par La Berlue. La présentation est sobre mais élégante ; le contenu est un peu décevant (il n'y a aucune vidéo, pas d'interview des auteurs, que des photos et des dessins). La piste audio du CD, signée Tez und Jonaz Bering, est un morceau genre techno-indus assez naze.
Tabou
Rien à redire sur le dessin de Pellejero, même si je le préfère en couleurs, son noir et blanc est beau, intense, sensuel et généreux. Les ambiances nocturnes sont très réussies. Mais le scénario de cet album m’a franchement laissé sur ma faim. Sur cet album, Zentner a manqué un peu d’ambition je trouve. Son histoire de meurtres en série démarre sur les clichés du genre et se termine d’une manière assez peu passionnante. Tout au long de l’album, l’intrigue se perd dans des digressions assez peu intéressantes qui alourdissent l’histoire plutôt qu’elles ne l’enrichissent : la vie conjugale de l’inspecteur, par exemple. L’enquête se résout presque d’elle-même sans grand suspens. Le scénariste a visiblement voulu s’écarter de tous les schémas narratifs classiques. Pourquoi pas, je suis le premier à souhaiter la redécouverte d’autres styles narratifs, mais ici, je vois mal ce qu’on y gagne, cela manque un peu d’émotion et de propos, tout simplement. C'est bizarre, ma première lecture, il y a trois ans d'ici, avait été plus enthousiaste, comme en témoigne l'avis que j'avais posté sur Bd paradisio, mais aujourd'hui, à la relecture, je trouve l'album assez faible. P.S. : Un mauvais point pour l'éditeur, si la traduction s'avère à la hauteur, on ne peut pas en dire autant du lettrage, souvent mal centré dans les phylactères (de quoi défigurer les belles planches de Pellejero) et d'autres erreurs assez génantes : les paroles d'un personnage atribuées à un autre, par exemple.
Le coeur des ombres
Cette collec patte de mouche m'intrigue toujours autant. Là encore, on trouve un album assez différent de ce qu'on peut lire d'habitude, mais qui n'est pas du tout creusé, comme si l'auteur jetait ses idée sans vouloir les exploiter. C’est dommage, parce que l'idée de départ aurait mérité d'être fouillée beaucoup plus. Même le dessin semble assez léger, sans forcer. Bref, vu le prix, le temps de lecture, et le plaisir apporté, je trouve cet album assez ridicule.
Hiram Lowatt & Placido
Tome 1 : 0.5 /5. Y'a vraiment rien d'intéressant dans le T1. A la limite ce serait du 3° degré, ça aurait pu être marrant mais là même pas. L'histoire est complètement grotesque, le personnage de Placido ne sert à rien du tout (il ne dit rien pendant toute la BD !), le personnage de Hiram n'est guère mieux. Le scénario semble avoir été écrit un soir de fête juste avant d'aller se coucher et les persos sont baclés. Le dessin est vraiment très très moyen, pour ne pas dire pire. Bref : a oublier. Tome 2 : 2/5. Je sais c'est pas bon comme note mais comme le T1 valait à peine 1/5, le T2 semble être un chef d'oeuvre à côté! Le dessin est largement meilleur, Placido parle (si si, 1 fois!). Et pourtant ! Y'a encore des ficelles énormes même si le scénario n'est pas du 100% n'importe quoi comme dans le T1. Là on se doute de quelques trucs, on n'est jamais surpris en fait. Mais bon, "Les ogres", ce tome 2, tout en restant une BD vraiment moyenne, est bien au dessus du T1! Au final, une série à réserver aux fans inconditionnels de David B. ou de C. Blain (voir des 2) parce que franchement, moi ça m'a plutôt fait suer :(
Ynfinis
J'ai recopié les infos présentes sur le site de l'éditeur car cette BD ne m'a pas bien inspiré tellement elle n'est pas géniale. Le scénario, de facture simpliste, est bancal et les dessins ne cassent pas des briques. C'est un mélange de Dune, Lanfeust, pour la super épée, et pour la tête du vilain on dirait un costume pas beau de la série Sankukaï.
Togari - L'épée de justice
... J'avais lu du bien de ce manga récemment publié par Delcourt. Comme cette maison publie également Tajikarao qui est vraiment sympa, j'ai tout logiquement voulu essayer Togari, dont le sujet a tout de même l'air intéressant (vous je ne sais pas, mais moi le résumé ci-dessus me mettait un peu l'eau à la bouche...). Eh bien après lecture du tome 1, je suis très mitigé... Si la lecture elle-même se fait sans difficulté, si le dessin est franchement sympa, avec des regards complètement hallucinés de la part de Tôbé, si le "Making Of" en fin d'album est bienvenu et si on ne s'ennuie pas un instant, en revanche il me reste un arrière-goût de trop peu, et plus j'y pense, plus il s'accentue. En effet, l'histoire elle-même s'apparente pour l'instant à des bastons successives, au cours desquelles Tôbé découvre les limites qui lui sont imposées; ça en devient vite lassant. Ensuite, les personnages -- en-dehors du héros -- sont mal posés : ainsi le seigneur Emma et le surveillant-démon Ossé ne sont à mon avis pas du tout crédibles, que ce soit dans leur représentation ou leur caractère. De plus l'histoire semble être "à la chevalier du zodiaque", où on explique en cours de route des éléments que l'on vient d'inventer afin de créer un effet qui se veut dramatique; pour ma part je trouve ça lourd. Alors bon, voilà, je suis loin, très loin, d'être convaincu... La seule chose qui me retient de mettre un 2, c'est le résumé alléchant déjà cité. Il faudra revoir ça après lecture du deuxième tome, mais j'avouerai n'avoir pas trop d'espoir... :( Bon, après lecture du tome 2, effectivement ça ne s'améliore pas beaucoup... En fait Tôbé poursuit ses combats avec le leitmotiv "donne-moi tous tes crimes", bon ben voilà quoi, rien de nouveau. Et puis l'ensemble est très lourd : absolument rien n'est suggéré, tout est dit, redit et expliqué en long en large et en travers. Bof, je ne vais pas la continuer, cette série, surtout que ça risque de durer : 11 crimes en 2 tomes, et il doit en récolter 108...
Zeke raconte des histoires
Apparemment Cosey en a décontenancé plus d’un avec son « Zeke raconte … » . Plus de la moitié de l’album est rempli d’images de diapositives, qui arrivent dans le désordre, se répètent, images à partir desquelles Zeke raconte une histoire. Cosey explore d’une autre manière le rapport texte / Image, et je dois dire c’est la partie la plus intéressante de l’album. J’aime d’ailleurs bien cette histoire d’amour extra-terrestre… Ce qui me plait moins, c’est la partie « normale » de l’album… On y retrouve tous les thèmes chers à Cosey : la famille recomposée, la recherche de la sérénité, la fuite, le voyage initiatique… on pourrait même dire que cet album synthétise toutes les préoccupations majeures de son œuvre. Seulement voilà, du concentré de Cosey, c’est parfois un peu « trop », trop de bons sentiments, trop d’invraisemblances, trop de leçons de vies à digérer… Faire un album sur un thème aussi casse-gueule que la paternité et le mystère de la vie, c’est bien joli, il faut l’oser, mais le résultat ici, est un peu trop boursouflé, Cosey tend vers une mystique une peu new age et bon marché, que malheureusement, je n’arrive pas à partager entièrement… d'autres y arriveront peut-être...
Puddingham Palace
J’avais pourtant envie de bien coter cette bd réalisée par Isa qui vient grossir les rangs trop clairsemés des “filles qui font de la BD”. Mais voilà, j’accroche pas ! Non pas que cette série soit mauvaise, mais je ne fais tout simplement pas partie du public visé. En fait, cette série, de par son graphisme et ses gags, est clairement destinée aux petits bouts hauts comme trois pommes. En effet, les dessins sont sobres et très enfantins et les gags plutôt gentillets dans un univers doux-dingue (assez doux et dingue mais pas trop).
Spirale
Bon alors je précise d’abord que je n’ai lu que les 2 premiers tomes. C’est donc ça le fameux manga dont tout le monde parle ? Ben mince alors, quelle déception ! Le sujet même me paraissait pourtant intéressant. Une ville hantée par une force mystérieuse, la spirale, qui rend les gens fous. Mais alors la façon dont c’est traité ne m’a pas du tout plu ! D’abord les réactions des habitants de cette ville sont complètement aberrantes ! Cassidy le mentionne déjà plus bas, mais apparemment ça ne l’a pas trop dérangé… Ils sont témoins de choses atroces et complètement inexplicables, mais n’ont pas l’air de s’affoler pour autant. Ils poussent un petit « oh mon Dieu ! », partent en courant, et rentrent chez eux comme si de rien n’était… Un camarade de classe se transforme en escargot sous vos yeux ? Bah, tant pis hein, mettons-le dans une cage et allons le voir à la récréation, ça lui fera plaisir hein… Ce manque de réalisme dans les comportements m’a empêché de rentrer dans l’histoire, tout simplement. Autre chose : ils ont vraiment la mémoire courte les gens de cette ville ! Chapitre 1, untel est bizarre, délire avec des spirales, le héros dit « ralala il est hanté par la spirale », et la copine du héros de répondre « ah non hein, tu vas pas recommencer avec ces histoires de spirale, c’est des bêtises. ». Le chapitre se termine sur une horreur complètement paranormale, et tous les témoins sont sur le cul. Deuxième chapitre, on repart à zéro ! Les même gens ont apparemment tout oublié du chapitre précédent, et nous refont le coup du « ah non, pas encore cette histoire de spirale, c’est des sornettes », p***** MAIS ELLE EST BETE OU QUOI ??? Et pis alors ça recommence à tous les chapitres hein… certains me diront « Maiiis Alix, c’est fait exprès, c’est de l’humour, c’est au second degré, t’as pas capté ». Ah ben oui, si c’est sensé être du 2ème degré, j’ai effectivement raté un truc… Pour finir, ça devient vraiment répétitif, ce n’est pas vraiment une histoire complète, mais une collection de courts chapitres ayant un thème en commun. On n’avance pas vraiment, chaque nouveau chapitre n’apportant pas grand chose par rapport au précédent. On a plus l’impression que ça répète la même chose, avec des personnages différents dans un contexte différent. A noter aussi que je trouve certains passages ridicules, comme la bataille de cheveux du premier tome (il faut le voir, ça ne se raconte pas) ou l’incroyable efficacité d’une bombe anti-moustique dans l’hôpital ! Voilà, vraiment déçu, pour résumer, je trouve ce manga ridicule, décevant et rébarbatif. J’ai vraiment du rater quelque chose. Il y a certes de la créativité, de l’originalité et plein de bonnes idées gores. Mais ce manque de crédibilité au niveau psycho m’a complètement bloqué, et j’ai passé ma lecture à me dire « ralala il est trop bête lui » ou « non mais c’est n’importe quoi ce truc ». Vraiment dommage. Je lirai le tome 3 quand même, des fois que tout s’éclaire soudainement et que tout y trouve une explication. Je mets quand même 2/5 parce que j’ai tout lu sans trop me forcer, et que les dessins sont très bien faits. Voilà, bon apparemment je suis une exception, tout le monde aime, donc achetez quand même hein...
Druuna
J'ai lu cette série...euh..3 tomes car il y avait Serpieri et un scénario d'un genre que j'affectionne la SF. A la sortie du troisième tome, très vite lu, ainsi que les deux précédents,j'étais quelque peu énervé...argh!!! 3 tomes à revendre...C'est nul, le scénario est très faible et les dessins de Serpieri très baclés. Comme BD érotico / SF...elle est dans la catégorie de celles qui tuent l'amour... Une grosse déception car Serpieri est un dessinateur extra mais pas en BD.