La préface d'Adrian Tomine propose un lien entre cet album et son oeuvre. Plus précisément, la lecture rappellera probablement "Les yeux à vifs", ensemble de petits morceaux de vie, sans fin véritable, assez étrange à lire mais intéressant.
Ici en revanche, ma lecture a été très désintéressée... Les histoires montrent des situations sombres, glauques, où l'espoir n'a pas de place, mais elles proposent une "chute" qui n'en est pas une. L'auteur ne veut en venir nulle part, juste montrer, mettre en scène un court moment de vie où un personnage se débat, et je suis ressorti de chacune de ces histoires avec un sentiment de vide, un "Ah" très dépassionné.
Plus que le dessin, que je trouve exagéré, mais bon, c'est un style, c'est l'ambiance générale qui ne me plaît pas. Ca fait bd comics qui se prend au sérieux, et la mayonnaise ne prend pas. J'ai longtemps pensé que le scénario allait déboucher sur quelque chose d'original, mais je m'arrête définitivement au tome six, et c'est déjà une performance pour moi que d'être arrivé jusque là.
Je mets 2/5, car je considère que même si je n'ai pas accroché, le travail des auteurs est quand même soigné.
Bon, je me répète mais y en a qui aiment le dessin de Reiser, mais pas moi.
Et là, il est utilisé pour illustrer des blagues de Coluche. Alors oui, ce sont des bonnes blagues, mais quand on connaît Coluche, on les connait déjà. Alors en le lisant à l'instant, j'ai trouvé UNE blague que je ne connaissais pas et qui m'a fait rire, mais tout le reste, je l'ai passé vite fait car déjà entendu.
Alors bon, payer aussi cher pour voir illuster d'une manière que je n'aime pas des blagues que je connais déjà, bof bof...
Je vois ci-dessous que beaucoup adorent Reiser et son humour. Ben... Ce n'est pas le cas de tout le monde.
Déjà, son dessin ne me plaît pas, mais bon, ce n'est pas l'idée : ce qui compte, c'est l'humour ici, c'est tout.
Et justement, cet humour ne m'intéresse pas et ne me fait pas rire. Je suis très peu accroché par l'humour en rapport avec l'actualité et la vie sociale ou générale des français. Or là, en plus, il s'agit d'une actualité que je trouve dépassée (pas toujours, ok) mais surtout traitée avec une dérision et un humour qui personnellement ne me touchent pas.
Je ne suis donc pas client, désolé.
Quand j'ai vu ce premier tome, je n'ai pas tout de suite réalisé que ce n'était pas la série 666 que je voyais là, mais une "nouvelle" série : "6666", d'où la nuance.
Alors, après Lanfeust dans les Etoiles, voilà le Père Carmody dans les Etoiles ! On prend les mêmes, on leur donne une flotte de vaisseaux spatiaux, et on recommence.
Alors, j'ai trouvé ça moins gore, car il n'y avait plus cette armée de démons, juste Lilith et sa petite escorte. Et soit je me suis habitué, soit il y aussi moins de cul (enfin légèrement moins puisque toutes les filles sont canons avec de gros seins et tout et tout, et se balladent toutes en tenue sado-maso). J'ai trouvé aussi moins d'humour que dans la première série.
Mauvais départ donc, d'autant plus que de toute manière je n'avais pas aimé la première série.
Bref, une énorme impression de déjà vu et de suite purement commerciale.
Ce manga est assez dérangeant, tout d'abord à cause de la personnalité (assez uniforme) des personnages de la série. Egoïstes, méprisants et obsédés sont les adjectifs qui les caractérisent le mieux.
Sur ce dernier point, on sent vraiment la stratégie commerciale, l'auteur sait à qu'elle public il s'adresse et les scènes de cul (témoignages des délires des persos), images érotiques entre les chapitres, ne caractérisent pas du tout l'histoire et le genre de la série, d'où leur inutilité du point de vue de la création.
D'ailleurs pour en revenir à l'histoire, l'idée est originale mais mal exploitée, on sait pratiquement toujours qui resortira vivant des missions et le manga traine sur la longueur.
Voir des scènes de combat qui s'étalent sur les 3/4 d'un tome, j'avais plus vu ça depuis "Dragon Ball Z".
Avec 6 tomes au compteur, je peux dire sans me tromper au vu de l'avancement actuel de l'histoire, qu'on n'aura au moins droit à une vingtaines de tomes. Dommage, mais il ne suffit pas d'une idée originale pour faire une bonne série.
Bonne vieille BD fantastique, au dessin et aux couleurs un peu "vieille école", mais efficace. Un instant de lecture bien agréable, qui, pour ma part, s'est un peu effondré avec un dénouement aussi absurde qu'illogique et inexpliqué.
Une autre déception en lisant une BD de Manara, pour ma part. Il n'y a pas à dire, je trouve toujours le dessin très bon (enfin essentiellement les personnages), et les couleurs aussi me plaisent bien.
Mais par contre, au niveau du scénario, c'est toujours aussi rase-moquette et ridicule. En gros, ici, on reprend le scénario du livre des Voyages de Gulliver, et à chaque épisode du livre, on le transforme pour en faire quelque chose d'érotique. Et évidemment, c'est tiré par les cheveux. Gulliveriana se laisse aller comme une nymphomane sans cervelle, sans raison apparente qui pourrait donner de la cohérence et surtout aider à "exciter" l'imagination du lecteur.
Bref, c'est de l'exhibitionnisme gratuit sans véritable touche d'érotisme susceptible de titiller le lecteur.
J'ai sur cette BD un peu le même avis que sur "Le Déclic", du même auteur. A nouveau, cette série montre à quel point Manara dessine bien les femmes et leurs corps. Et une fois de plus, l'idée de départ du scénario se rapproche d'un fantasme récurrent chez les hommes (et peut-être aussi les femmes) : profiter d'être invisible pour assouvir ses pulsions de voyeurs et plus si affinités.
Mais à nouveau les personnages de cette BD sont mièvres et ridicules. Tout est exagéré pour favoriser un érotisme facile (les filles se déshabillent comme ça pour le plaisir, l'héroïne pense aussitôt au sexe pour résoudre une situation, etc.).
Bref, à nouveau une BD érotique qui m'énerve par la bêtise de son scénario et surtout de ses personnages. Franchement dispensable.
Une BD pas déplaisante mais pas passionnante, qui a les qualités mais aussi les défauts des sympathiques documentaires touristiques comme on peut en voir certains après-midi sur La Cinquième, c’est-à-dire que c’est bien foutu, documenté, c’est dépaysant, qu’on découvre un pays lointain et méconnu, qu’on apprend des trucs, mais qu’en même temps, c’est pas non plus quelque chose de palpitant dans lequel on va se plonger avec passion (dommage que Golo n’ait pas la drôlerie du Trondheim de Carnets de bord pour raconter ses péripéties et anecdotes de voyage), ça reste un peu superficiel et ça sent le produit approuvé par l’Office du Tourisme local : à lire cette BD, on croirait que tout est beau et sympa à Taïwan (par exemple le problème de la pauvreté est évacué en 2 planches, à la fin : « Taïwan c’est l’anti-Tiers Monde, ici la pauvreté est imperceptible, ici tout est possible pour ceux qui sont prêts à bosser dur » ; et malgré le titre de l’album, Golo ne parle pas du tout des conditions de travail dans les usines d’où proviennent tous les produits « Made in Taïwan »)…
Bref, si vous êtes curieux de connaître un peu Taïwan, c’est une façon assez sympa de découvrir un peu cette île, mais sinon, c’est une lecture sur laquelle vous pouvez faire l’impasse sans regret.
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La préface d'Adrian Tomine propose un lien entre cet album et son oeuvre. Plus précisément, la lecture rappellera probablement "Les yeux à vifs", ensemble de petits morceaux de vie, sans fin véritable, assez étrange à lire mais intéressant. Ici en revanche, ma lecture a été très désintéressée... Les histoires montrent des situations sombres, glauques, où l'espoir n'a pas de place, mais elles proposent une "chute" qui n'en est pas une. L'auteur ne veut en venir nulle part, juste montrer, mettre en scène un court moment de vie où un personnage se débat, et je suis ressorti de chacune de ces histoires avec un sentiment de vide, un "Ah" très dépassionné.
Vortex
Plus que le dessin, que je trouve exagéré, mais bon, c'est un style, c'est l'ambiance générale qui ne me plaît pas. Ca fait bd comics qui se prend au sérieux, et la mayonnaise ne prend pas. J'ai longtemps pensé que le scénario allait déboucher sur quelque chose d'original, mais je m'arrête définitivement au tome six, et c'est déjà une performance pour moi que d'être arrivé jusque là. Je mets 2/5, car je considère que même si je n'ai pas accroché, le travail des auteurs est quand même soigné.
Y'en aura pour tout le monde
Bon, je me répète mais y en a qui aiment le dessin de Reiser, mais pas moi. Et là, il est utilisé pour illustrer des blagues de Coluche. Alors oui, ce sont des bonnes blagues, mais quand on connaît Coluche, on les connait déjà. Alors en le lisant à l'instant, j'ai trouvé UNE blague que je ne connaissais pas et qui m'a fait rire, mais tout le reste, je l'ai passé vite fait car déjà entendu. Alors bon, payer aussi cher pour voir illuster d'une manière que je n'aime pas des blagues que je connais déjà, bof bof...
Les Années Reiser
Je vois ci-dessous que beaucoup adorent Reiser et son humour. Ben... Ce n'est pas le cas de tout le monde. Déjà, son dessin ne me plaît pas, mais bon, ce n'est pas l'idée : ce qui compte, c'est l'humour ici, c'est tout. Et justement, cet humour ne m'intéresse pas et ne me fait pas rire. Je suis très peu accroché par l'humour en rapport avec l'actualité et la vie sociale ou générale des français. Or là, en plus, il s'agit d'une actualité que je trouve dépassée (pas toujours, ok) mais surtout traitée avec une dérision et un humour qui personnellement ne me touchent pas. Je ne suis donc pas client, désolé.
6666
Quand j'ai vu ce premier tome, je n'ai pas tout de suite réalisé que ce n'était pas la série 666 que je voyais là, mais une "nouvelle" série : "6666", d'où la nuance. Alors, après Lanfeust dans les Etoiles, voilà le Père Carmody dans les Etoiles ! On prend les mêmes, on leur donne une flotte de vaisseaux spatiaux, et on recommence. Alors, j'ai trouvé ça moins gore, car il n'y avait plus cette armée de démons, juste Lilith et sa petite escorte. Et soit je me suis habitué, soit il y aussi moins de cul (enfin légèrement moins puisque toutes les filles sont canons avec de gros seins et tout et tout, et se balladent toutes en tenue sado-maso). J'ai trouvé aussi moins d'humour que dans la première série. Mauvais départ donc, d'autant plus que de toute manière je n'avais pas aimé la première série. Bref, une énorme impression de déjà vu et de suite purement commerciale.
Gantz
Ce manga est assez dérangeant, tout d'abord à cause de la personnalité (assez uniforme) des personnages de la série. Egoïstes, méprisants et obsédés sont les adjectifs qui les caractérisent le mieux. Sur ce dernier point, on sent vraiment la stratégie commerciale, l'auteur sait à qu'elle public il s'adresse et les scènes de cul (témoignages des délires des persos), images érotiques entre les chapitres, ne caractérisent pas du tout l'histoire et le genre de la série, d'où leur inutilité du point de vue de la création. D'ailleurs pour en revenir à l'histoire, l'idée est originale mais mal exploitée, on sait pratiquement toujours qui resortira vivant des missions et le manga traine sur la longueur. Voir des scènes de combat qui s'étalent sur les 3/4 d'un tome, j'avais plus vu ça depuis "Dragon Ball Z". Avec 6 tomes au compteur, je peux dire sans me tromper au vu de l'avancement actuel de l'histoire, qu'on n'aura au moins droit à une vingtaines de tomes. Dommage, mais il ne suffit pas d'une idée originale pour faire une bonne série.
Le Bal du rat mort
Bonne vieille BD fantastique, au dessin et aux couleurs un peu "vieille école", mais efficace. Un instant de lecture bien agréable, qui, pour ma part, s'est un peu effondré avec un dénouement aussi absurde qu'illogique et inexpliqué.
Gulliveriana
Une autre déception en lisant une BD de Manara, pour ma part. Il n'y a pas à dire, je trouve toujours le dessin très bon (enfin essentiellement les personnages), et les couleurs aussi me plaisent bien. Mais par contre, au niveau du scénario, c'est toujours aussi rase-moquette et ridicule. En gros, ici, on reprend le scénario du livre des Voyages de Gulliver, et à chaque épisode du livre, on le transforme pour en faire quelque chose d'érotique. Et évidemment, c'est tiré par les cheveux. Gulliveriana se laisse aller comme une nymphomane sans cervelle, sans raison apparente qui pourrait donner de la cohérence et surtout aider à "exciter" l'imagination du lecteur. Bref, c'est de l'exhibitionnisme gratuit sans véritable touche d'érotisme susceptible de titiller le lecteur.
Le Parfum de l'Invisible
J'ai sur cette BD un peu le même avis que sur "Le Déclic", du même auteur. A nouveau, cette série montre à quel point Manara dessine bien les femmes et leurs corps. Et une fois de plus, l'idée de départ du scénario se rapproche d'un fantasme récurrent chez les hommes (et peut-être aussi les femmes) : profiter d'être invisible pour assouvir ses pulsions de voyeurs et plus si affinités. Mais à nouveau les personnages de cette BD sont mièvres et ridicules. Tout est exagéré pour favoriser un érotisme facile (les filles se déshabillent comme ça pour le plaisir, l'héroïne pense aussitôt au sexe pour résoudre une situation, etc.). Bref, à nouveau une BD érotique qui m'énerve par la bêtise de son scénario et surtout de ses personnages. Franchement dispensable.
Made in Taïwan
Une BD pas déplaisante mais pas passionnante, qui a les qualités mais aussi les défauts des sympathiques documentaires touristiques comme on peut en voir certains après-midi sur La Cinquième, c’est-à-dire que c’est bien foutu, documenté, c’est dépaysant, qu’on découvre un pays lointain et méconnu, qu’on apprend des trucs, mais qu’en même temps, c’est pas non plus quelque chose de palpitant dans lequel on va se plonger avec passion (dommage que Golo n’ait pas la drôlerie du Trondheim de Carnets de bord pour raconter ses péripéties et anecdotes de voyage), ça reste un peu superficiel et ça sent le produit approuvé par l’Office du Tourisme local : à lire cette BD, on croirait que tout est beau et sympa à Taïwan (par exemple le problème de la pauvreté est évacué en 2 planches, à la fin : « Taïwan c’est l’anti-Tiers Monde, ici la pauvreté est imperceptible, ici tout est possible pour ceux qui sont prêts à bosser dur » ; et malgré le titre de l’album, Golo ne parle pas du tout des conditions de travail dans les usines d’où proviennent tous les produits « Made in Taïwan »)… Bref, si vous êtes curieux de connaître un peu Taïwan, c’est une façon assez sympa de découvrir un peu cette île, mais sinon, c’est une lecture sur laquelle vous pouvez faire l’impasse sans regret.