Petit album sur le sida, Renaître et déchirer nous met dans les pas de Marco, un jeune homme un peu voyou. Il perd peu à peu les pédales, d'autant plus qu'il se croit pourchassé par des agents de l'Atlantide...
C'est dommage, l'auteur a mis trop de choses dans son histoire pour qu'elle tienne la route. On commence avec l'histoire d'un gars un peu paumé, qui fait un peu de paranoïa, et brusquement, dans les deux dernières pages, ça bascule dans le thriller un peu mystique, pour s'arrêter brusquement, comme si l'auteur avait été interrompu par la pagination limitée, ou comme s'il avait voulu faire une suite... Suite qui n'a jamais vu le jour à ma connaissance.
Le dessin de Blaise est intéressant, même s'il manque de maturité. Je ne suis pas trop amateur de ce style, mais il y avait matière à faire des BDs intéressantes, dommage que Blaise ait arrêté...
Ce Vlad m’a légèrement ennuyé…
Le début de l’histoire, le concept, m’a plutôt bien alléché, mais je trouve finalement l’histoire pas très efficace, longue et parfois inutile.
La faute incombe bien sûr au héros, très peu charismatique … Je ne suis pas contre une grosse brute caricaturale de temps en temps, mais là ça ne passe pas vraiment…
Ensuite je trouve que le scénario s’enlise à plusieurs reprises, multiplication des péripéties pour finalement pas grand chose.
Cette série, assez récente, m’est apparu vraiment « vieillote », bien plus que d’autres séries plus anciennes, sans que je ne sache réellement pourquoi…
Le dessin par contre est très agréable, assez réaliste, le découpage des scènes d’actions n’est peut-être pas optimum, mais ce dessin est assez agréable.
Bref une série d’anticipation, bourrée d’action qui n’a vraiment pas réussi à me convaincre.
(7/20)
Cette bande dessinée donne la drôle d'impression d'être constituée de deux récits indépendants. Certes, comme on s'y attend, on découvre bien un lien entre les deux récits en fin de compte, mais il est tellement ténu qu'on voit mal l'intérêt d'imbriquer ainsi leurs narrations.
Le premier récit se déroule en 1928 et met en scène un jeune médecin qui tombe amoureux d'une gitane. Le dessin est en teinte de gris, le trait un peu approximatif mais acceptable.
Le second récit se déroule en 1971 et met en scène un jeune homme embarqué dans une sale combine. Le dessin est très maladroitement colorisé, je n'ai vraiment pas apprécié, et les imperfections du dessin sautent encore plus aux yeux du coup. Le rendu est tout simplement amateur à mes yeux.
Quant au scénario, les transitions abruptes d'une époque à l'autre le rendent peu agréable à suivre, parfois confus. Même sans cela, je dois dire que ni l'un ni l'autre des deux récits ne m'aurait paru très captivant. Et quand vient la conclusion, ma déception fut confirmée. D'autant plus que j'ai trouvé les choses très peu claires, notamment le destin de la gitane et de son médecin après les évènements de 1928 et le pourquoi du comportement de ce José des décennies plus tard.
Une lecture que j'oublierai probablement très vite.
Ce bouquin est une sorte d'OVNI.
Neil Gaiman, un conteur hors pair, capable de mettre une poésie troublante dans les sujets les plus surprenants. John Bolton, lui, est un peintre et illustrateur incroyable, dont le talent est à découvrir d'urgence. Il y a une dizaine d'années ils ont travaillé ensemble sur cet album hors normes, où des personnages de la Commedia dell'arte prennent vie, s'aiment (ou pas) et unissent leurs destinées. C'est assez étonnant, parfois nébuleux si l'on ne connaît pas le genre (heureusement une annexe vient nous rappeler les principes de la Commedia dell' arte et ses principaux personnages).
Gaiman y est donc fidèle à ses habitudes, emmenant le lecteur sur des sentiers non balisés, inhabituels. Bolton, dans un style photoréaliste parfois troublant, propose des planches assez étonnantes, mais qui semblent hélas déjà très datées. C'est plus un illustrateur qu'un dessinateur...
Je me suis carrément ennuyé à cette lecture. je ne saurais dire pourquoi, c'est assez diffus, mais c'est une lecture à réserver -à mon avis- aux amateurs des deux auteurs...
Pour ceux qui ont lu 1984, de George Orwell, cet album -paru en 1984- rappellera forcément des souvenirs, ne serait-ce qu'au travers du leader de cette société totalitaire, Thor Gibber, dont le nom est l'anagramme de Big Brother...
Chantal Montellier, infatigable pamphlétaire, propose là encore une critique féroce de la société, construisant son récit comme une suite d'illustrations des articles de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, forcément retravaillés pour coller à la société totalitaire. Un exemple ? "Tous les êtres humains naissent et demeurent esclaves et inégaux en droit."
La contestataire phylactérine y développe, quoique sommairement, ses thèmes de prédilection : déni de liberté, soumission sexuelle des femmes, etc.
On reconnaît la patte de Montellier dans le dessin également, avec des hommes à l'aspect très froid, lisse, au regard vide. Il y a aussi un jeu sur la mise en scène, avec des images éclatées sur chaque tête de chapitre, et une omniprésence de Thor Gibber dans les images. Une façon d'exprimer à plusieurs niveaux ce que l'on veut dire.
Je n'ai pas été enchanté par ma lecture. D'abord parce que le style de Montellier n'est pas trop ma tasse de thé, même si son côté désincarné colle ici pas mal au propos. Ensuite au niveau de ce propos justement. Malgré l'actualité renouvelée de certains des travers que Montellier dénonce, je n'ai pas senti un réel intérêt là-dedans. Peut-être par la façon dont c'est présenté ? Je ne sais pas. Cet album, un peu oublié, a cependant pu plaire à toute une vague contestataire à l'époque.
Je n'ai pas pris beaucoup de plaisir en lisant ces enquêtes. Les points de départs sont intéressants, mais leur développement est des plus banals. Les personnages sont sans intérêt, les péripéties m'ont semblé être du déjà-vu et l'humour est lourd (surtout le running gag avec Ludovic qui doit repousser la tentation de faire des cochonneries avec Alys) et gâche le peu d'intérêt que j'avais en lisant les trois tomes.
Ce n'est pas vraiment mauvais, ça fait passer le temps quand on n'a rien à faire, mais ce n'est clairement pas un indispensable.
Bof, bof... et pourtant ça ne partait pas si mal que ça !
Le récit commence en noir et blanc à la fin des années 30. Un jeune homme, fils de bonne famille, doit abandonner ses rêves pour endosser le rôle de médecin de campagne, comme son père. Toutes les convenances ne seront pas faciles à respecter en ces lieux et à cette époque. Cette première partie du récit était plutôt pas mal : un dessin assez joli, à la limite de l'esquisse, avec une agréable mise en "couleurs" en dégradé de gris. L'histoire de ce jeune homme en lutte contre les traditions et les on-dit se suivait bien, sans réelle surprise, mais sans déplaisir.
Et puis d'un coup on bascule dans les années 70 et on passe à la … couleur… et la transition est rude ! Je ne sais pas si c'est le contraste qui fait mal aux yeux mais pour le coup, le dessin devient presque insupportable à regarder. Son côté un peu approximatif était vivable en noir et blanc mais là... c'est épouvantable (enfin, je trouve)...
L'histoire semble ne rien avoir à voir avec ce qu'on a lu précédemment mais le doute n'est pas permis, on ne va pas tarder à nous donner le lien, ce qui ne manque pas d'arriver. Le problème c'est que c'est plat, ça n'a rien de surprenant, rien de passionnant : cette espèce de combine montée par de petits escrocs sur fond de vengeance, d'intolérance et de jalousie m'a laissée complètement froide. J'ai vaguement été intéressée jusqu'à ce que je trouve le lien entre les deux époques, et ensuite plus rien.
A oublier.
2.5
Je gardais un bon souvenir d'enfance de cette série et je voulais savoir avec mes yeux d'adulte si c'était vraiment aussi nul que les autres posteurs l'écrivaient. J'ai donc emprunté quelques albums à la bibliothèque sans grande conviction.
Surprise, en lisant un album j'ai commencé à sourire et j'ai ri à quelques gags. Je pensais donc que j'avais trouvé une série humoristique sympathique. Malheureusement, j'ai commencé à de plus en plus m'ennuyer aux tomes suivants. L'univers des CRS devient vite lassant car il est tout de même très limité. Les personnages sont stéréotypés et je n'aime pas quand un manifestant s'en prend à Eugène lorsqu'il est en civil. Il ne peut pas avoir un peu de repos ?
Empruntez un tome de temps à autres si vous en avez envie, mais ce n'est clairement pas une lecture indispensable.
"L'Ultime Défi de Sherlock Holmes" m'aura déçu dans son ensemble.
Le scénario a de bonnes idées mais leur organisation manque de liant et de subtilité.
Il y a des décrochages étranges et une seconde moitié moins maitrisée.
L'histoire reste correcte mais sans plus.
Le dessin m'a encore plus déçu : l'effet vieux papier passe bien mais l'espèce de filtre rendant flou le dessin est franchement raté. Il dénature le travail en offrant une sorte de pixellisation.
Trop d'effets nuit à la lisibilité et donc à l'intérêt de l'oeuvre.
Cette BD ne fera pas dans le détail pour l'appréciation des BDphiles, ce sera globalement du pour ou contre. Elle reste donc à lire pour définir dans quel camp vous vous trouvez.
Je me suis lancé dans la découverte des aventures de Théodore Poussin, grâce à la superbe intégrale des éditions Dupuis parue en juin 2010, bien que ma libraire ait envisagé la possibilité que ça ne me plairait pas vraiment.
C'était il y a 3 jours. Et je suis revenu l'échanger ce matin, en lui disant qu'elle était la libraire la plus formidable au monde car... elle avait raison.
Ces aventures sont (très) molles, (très) décousues et finalement peu intéressantes, à cause notamment du phénoménal charisme du héros (à peine plus développé que celui d'un gastéropode).
Peut-être l'histoire évolue-t-elle dans le bon sens passés les 4 premiers volumes, mais je ne le saurai vraisemblablement jamais. C'est pas grave !
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Renaître et déchirer
Petit album sur le sida, Renaître et déchirer nous met dans les pas de Marco, un jeune homme un peu voyou. Il perd peu à peu les pédales, d'autant plus qu'il se croit pourchassé par des agents de l'Atlantide... C'est dommage, l'auteur a mis trop de choses dans son histoire pour qu'elle tienne la route. On commence avec l'histoire d'un gars un peu paumé, qui fait un peu de paranoïa, et brusquement, dans les deux dernières pages, ça bascule dans le thriller un peu mystique, pour s'arrêter brusquement, comme si l'auteur avait été interrompu par la pagination limitée, ou comme s'il avait voulu faire une suite... Suite qui n'a jamais vu le jour à ma connaissance. Le dessin de Blaise est intéressant, même s'il manque de maturité. Je ne suis pas trop amateur de ce style, mais il y avait matière à faire des BDs intéressantes, dommage que Blaise ait arrêté...
Vlad
Ce Vlad m’a légèrement ennuyé… Le début de l’histoire, le concept, m’a plutôt bien alléché, mais je trouve finalement l’histoire pas très efficace, longue et parfois inutile. La faute incombe bien sûr au héros, très peu charismatique … Je ne suis pas contre une grosse brute caricaturale de temps en temps, mais là ça ne passe pas vraiment… Ensuite je trouve que le scénario s’enlise à plusieurs reprises, multiplication des péripéties pour finalement pas grand chose. Cette série, assez récente, m’est apparu vraiment « vieillote », bien plus que d’autres séries plus anciennes, sans que je ne sache réellement pourquoi… Le dessin par contre est très agréable, assez réaliste, le découpage des scènes d’actions n’est peut-être pas optimum, mais ce dessin est assez agréable. Bref une série d’anticipation, bourrée d’action qui n’a vraiment pas réussi à me convaincre. (7/20)
Les Mauvais Coups
Cette bande dessinée donne la drôle d'impression d'être constituée de deux récits indépendants. Certes, comme on s'y attend, on découvre bien un lien entre les deux récits en fin de compte, mais il est tellement ténu qu'on voit mal l'intérêt d'imbriquer ainsi leurs narrations. Le premier récit se déroule en 1928 et met en scène un jeune médecin qui tombe amoureux d'une gitane. Le dessin est en teinte de gris, le trait un peu approximatif mais acceptable. Le second récit se déroule en 1971 et met en scène un jeune homme embarqué dans une sale combine. Le dessin est très maladroitement colorisé, je n'ai vraiment pas apprécié, et les imperfections du dessin sautent encore plus aux yeux du coup. Le rendu est tout simplement amateur à mes yeux. Quant au scénario, les transitions abruptes d'une époque à l'autre le rendent peu agréable à suivre, parfois confus. Même sans cela, je dois dire que ni l'un ni l'autre des deux récits ne m'aurait paru très captivant. Et quand vient la conclusion, ma déception fut confirmée. D'autant plus que j'ai trouvé les choses très peu claires, notamment le destin de la gitane et de son médecin après les évènements de 1928 et le pourquoi du comportement de ce José des décennies plus tard. Une lecture que j'oublierai probablement très vite.
Harlequin Valentine
Ce bouquin est une sorte d'OVNI. Neil Gaiman, un conteur hors pair, capable de mettre une poésie troublante dans les sujets les plus surprenants. John Bolton, lui, est un peintre et illustrateur incroyable, dont le talent est à découvrir d'urgence. Il y a une dizaine d'années ils ont travaillé ensemble sur cet album hors normes, où des personnages de la Commedia dell'arte prennent vie, s'aiment (ou pas) et unissent leurs destinées. C'est assez étonnant, parfois nébuleux si l'on ne connaît pas le genre (heureusement une annexe vient nous rappeler les principes de la Commedia dell' arte et ses principaux personnages). Gaiman y est donc fidèle à ses habitudes, emmenant le lecteur sur des sentiers non balisés, inhabituels. Bolton, dans un style photoréaliste parfois troublant, propose des planches assez étonnantes, mais qui semblent hélas déjà très datées. C'est plus un illustrateur qu'un dessinateur... Je me suis carrément ennuyé à cette lecture. je ne saurais dire pourquoi, c'est assez diffus, mais c'est une lecture à réserver -à mon avis- aux amateurs des deux auteurs...
L'Esclavage c'est la liberté
Pour ceux qui ont lu 1984, de George Orwell, cet album -paru en 1984- rappellera forcément des souvenirs, ne serait-ce qu'au travers du leader de cette société totalitaire, Thor Gibber, dont le nom est l'anagramme de Big Brother... Chantal Montellier, infatigable pamphlétaire, propose là encore une critique féroce de la société, construisant son récit comme une suite d'illustrations des articles de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, forcément retravaillés pour coller à la société totalitaire. Un exemple ? "Tous les êtres humains naissent et demeurent esclaves et inégaux en droit." La contestataire phylactérine y développe, quoique sommairement, ses thèmes de prédilection : déni de liberté, soumission sexuelle des femmes, etc. On reconnaît la patte de Montellier dans le dessin également, avec des hommes à l'aspect très froid, lisse, au regard vide. Il y a aussi un jeu sur la mise en scène, avec des images éclatées sur chaque tête de chapitre, et une omniprésence de Thor Gibber dans les images. Une façon d'exprimer à plusieurs niveaux ce que l'on veut dire. Je n'ai pas été enchanté par ma lecture. D'abord parce que le style de Montellier n'est pas trop ma tasse de thé, même si son côté désincarné colle ici pas mal au propos. Ensuite au niveau de ce propos justement. Malgré l'actualité renouvelée de certains des travers que Montellier dénonce, je n'ai pas senti un réel intérêt là-dedans. Peut-être par la façon dont c'est présenté ? Je ne sais pas. Cet album, un peu oublié, a cependant pu plaire à toute une vague contestataire à l'époque.
Les Enquêtes Scapola
Je n'ai pas pris beaucoup de plaisir en lisant ces enquêtes. Les points de départs sont intéressants, mais leur développement est des plus banals. Les personnages sont sans intérêt, les péripéties m'ont semblé être du déjà-vu et l'humour est lourd (surtout le running gag avec Ludovic qui doit repousser la tentation de faire des cochonneries avec Alys) et gâche le peu d'intérêt que j'avais en lisant les trois tomes. Ce n'est pas vraiment mauvais, ça fait passer le temps quand on n'a rien à faire, mais ce n'est clairement pas un indispensable.
Les Mauvais Coups
Bof, bof... et pourtant ça ne partait pas si mal que ça ! Le récit commence en noir et blanc à la fin des années 30. Un jeune homme, fils de bonne famille, doit abandonner ses rêves pour endosser le rôle de médecin de campagne, comme son père. Toutes les convenances ne seront pas faciles à respecter en ces lieux et à cette époque. Cette première partie du récit était plutôt pas mal : un dessin assez joli, à la limite de l'esquisse, avec une agréable mise en "couleurs" en dégradé de gris. L'histoire de ce jeune homme en lutte contre les traditions et les on-dit se suivait bien, sans réelle surprise, mais sans déplaisir. Et puis d'un coup on bascule dans les années 70 et on passe à la … couleur… et la transition est rude ! Je ne sais pas si c'est le contraste qui fait mal aux yeux mais pour le coup, le dessin devient presque insupportable à regarder. Son côté un peu approximatif était vivable en noir et blanc mais là... c'est épouvantable (enfin, je trouve)... L'histoire semble ne rien avoir à voir avec ce qu'on a lu précédemment mais le doute n'est pas permis, on ne va pas tarder à nous donner le lien, ce qui ne manque pas d'arriver. Le problème c'est que c'est plat, ça n'a rien de surprenant, rien de passionnant : cette espèce de combine montée par de petits escrocs sur fond de vengeance, d'intolérance et de jalousie m'a laissée complètement froide. J'ai vaguement été intéressée jusqu'à ce que je trouve le lien entre les deux époques, et ensuite plus rien. A oublier.
CRS = Détresse
2.5 Je gardais un bon souvenir d'enfance de cette série et je voulais savoir avec mes yeux d'adulte si c'était vraiment aussi nul que les autres posteurs l'écrivaient. J'ai donc emprunté quelques albums à la bibliothèque sans grande conviction. Surprise, en lisant un album j'ai commencé à sourire et j'ai ri à quelques gags. Je pensais donc que j'avais trouvé une série humoristique sympathique. Malheureusement, j'ai commencé à de plus en plus m'ennuyer aux tomes suivants. L'univers des CRS devient vite lassant car il est tout de même très limité. Les personnages sont stéréotypés et je n'aime pas quand un manifestant s'en prend à Eugène lorsqu'il est en civil. Il ne peut pas avoir un peu de repos ? Empruntez un tome de temps à autres si vous en avez envie, mais ce n'est clairement pas une lecture indispensable.
L'Ultime Défi de Sherlock Holmes
"L'Ultime Défi de Sherlock Holmes" m'aura déçu dans son ensemble. Le scénario a de bonnes idées mais leur organisation manque de liant et de subtilité. Il y a des décrochages étranges et une seconde moitié moins maitrisée. L'histoire reste correcte mais sans plus. Le dessin m'a encore plus déçu : l'effet vieux papier passe bien mais l'espèce de filtre rendant flou le dessin est franchement raté. Il dénature le travail en offrant une sorte de pixellisation. Trop d'effets nuit à la lisibilité et donc à l'intérêt de l'oeuvre. Cette BD ne fera pas dans le détail pour l'appréciation des BDphiles, ce sera globalement du pour ou contre. Elle reste donc à lire pour définir dans quel camp vous vous trouvez.
Théodore Poussin
Je me suis lancé dans la découverte des aventures de Théodore Poussin, grâce à la superbe intégrale des éditions Dupuis parue en juin 2010, bien que ma libraire ait envisagé la possibilité que ça ne me plairait pas vraiment. C'était il y a 3 jours. Et je suis revenu l'échanger ce matin, en lui disant qu'elle était la libraire la plus formidable au monde car... elle avait raison. Ces aventures sont (très) molles, (très) décousues et finalement peu intéressantes, à cause notamment du phénoménal charisme du héros (à peine plus développé que celui d'un gastéropode). Peut-être l'histoire évolue-t-elle dans le bon sens passés les 4 premiers volumes, mais je ne le saurai vraisemblablement jamais. C'est pas grave !