Les derniers avis (277 avis)

Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série La Mécanique
La Mécanique

Après Mezkal et Convoi, revoilà notre duo d'auteurs qui se lance dans une nouvelle série plus développée (3 tomes prévus). Nous voici projetés dans un univers SF bien noir qui pourrait faire penser à Blade Runner pour le background, même si l'action se situe dans une méta-cité de Lyon qui a bien changé avec le temps. Cette mégalopole est tenue d'une main de fer par le Mayor et sa milice et différentes factions mafieuses qui se partagent le marché de la drogue du moment : le Blast, seul échappatoire illusoire d'une populace essorée. Quand arrive sur le marché une contrefaçon meilleur prix, le fragile équilibre de ces magnats commence à vaciller et la mécanique du pire se pointe en ligne de mire... Si les personnages et l'intrigue fourmillent d'emprunts et de clins d'oeils, c'est avant tout le graphisme maîtrisé de Jeff qui nous accroche. Composition, dessin et colorisation sont une franche réussite. Côté scénario, ça sent quand même le déjà vu, même si (comme moi) les amateurs du genre ils trouveront leurs petits. La trame générale reste pour le moment avec ce tome introductif un peu floue, espérons que la suite développe davantage et ouvre de nouveaux horizons. En attendant, un bon premier tome qui donne l'eau à la bouche. *** Tome 2 *** Et voici donc le second volet de cette trilogie ! Moi qui attendait de la surprise et des rebondissements, et bien j'ai été servi ! Car dans ce deuxième opus, ça ne fait pas dans la demi mesure ! On pourrait même parfois reprocher au récit de s'emballer et de frôler le parapet. Certaines scènes s'enchainent tellement vite qu'il m'a fallu reprendre certaines pages pour bien comprendre les enjeux et ce qui se passait. Mais globalement tout se tient et déroule grand train, servi par le dessin de Jef qui pose à merveille ambiances et personnages. C'est sombre et glauque à souhait, maniant un équilibre très juste entre trait, cadrages et colorisation. Le résultat est bluffant. Vivement le tome 3 !

18/01/2025 (MAJ le 17/10/2025) (modifier)
Couverture de la série Le Dernier Vol de Dan Cooper
Le Dernier Vol de Dan Cooper

En 1971, un braqueur intrépide pirate un avion US et s'enfuit en parachute avec un joli pactole. La police ne le retrouvera jamais ... Pour nous, Cornette et Garreta imaginent la suite, celle que même le FBI ne connait pas. Pour le scénario du Dernier vol de Dan Cooper, le belge Jean-Luc Cornette s'est emparé de l'histoire totalement vraie mais complètement folle d'un pirate de l'air étasunien qui en 1971 prend un avion de ligne en otage : il empoche 200.000 $, fait redécoller l'appareil et saute en parachute en plein ciel, façon Tom Cruise. Un braquage plutôt original. L'animal se faisait appeler Dan Cooper : un pseudo tiré d'une BD canadienne en vogue dans les années 50-60. Il ne sera jamais retrouvé même si le FBI n'abandonne les recherches qu'en 2016. Plusieurs imitateurs tenteront des braquages identiques au fil des années, mais tous seront attrapés ou abattus : le mystérieux Dan Cooper est le seul qui, sans doute, profita de son magot. Les dessins sont de Renaud Garreta, un garçon qui aime bien les voitures (Sébastien Loeb), les bateaux (Fastnet) et les avions (Tanguy et Laverdure) ! Le canevas et les personnages : La première partie de l'album reconstitue le braquage et le détournement de l'avion : Cornette imagine même une complice au mystérieux Dan Cooper, une jolie blonde. Après le fameux saut en parachute, le scénario invente une suite aux aventures de Dan Cooper : qu'est-il devenu ? a-t-il retrouvé sa complice ? coule-t-il des jours heureux au Mexique ? Vous le découvrirez bientôt en exclusivité, même le FBI ne le sait pas ! Le détournement d'avion de la première partie donne une histoire assez bluffante, on a du mal à réaliser qu'il s'agit d'une histoire vraie. La suite imaginée par les auteurs réservent quelques surprises, au lecteur comme à Dan Cooper, jusqu'à une fin qui laisse planer encore quelques mystères. Côté dessins, c'est peu la déception : le trait assez classique de Garreta reste dans l'esprit d'une BD comme Insiders, mais les visages nous ont semblé beaucoup moins précis, parfois grossiers en arrière-plan. Ce crayon rapide, cet aspect un peu brouillon, est peut-être là pour rappeler les anciens albums de Dan Cooper mais cela ne convient plus trop à nos grilles de lecture d'aujourd'hui.

17/10/2025 (modifier)
Par grogro
Note: 5/5
Couverture de la série Les Eaux de Mortelune
Les Eaux de Mortelune

C'est en voyant passer l'avis de Lodi que je me suis replongé avec plaisir dans mon souvenir de lecture du premier cycle des Eaux de Mortelune. A l'époque, je découvrais un peu l'univers de la BD. Disons que je sortais des Astérix, Scrameustache, Gaston et consors pour entrer dans la BD adulte. Voilà donc que le frangin m'offre le premier tome.... Bref ! Quelle claque ! Je me souviens de cet univers poisseux et décadent qui avait une texture complètement inédite. Tout était inventif à mes yeux d'ado tout neuf. J'aimais aussi le décalage entre la perversion des puissants et la poésie dont faisait preuve Nicolas. Il y avait dans ce personnage l'étincelle de vie qui parlait à ma conscience d'ado poète (pouet). Je me souviens il y a quelques mois avoir songé à cette BD en me disant qu'elle était totalement dans le ton de notre époque. Le gouvernement Attal se cassait la gueule, Bruno Le Maire en profitait alors pour se barrer en Suisse en laissant une ardoise conséquente, non sans avoir chié un roman dans lequel il faisait état de ses fantasmes beaufs et sodomites. Alors lui, me suis-je dis alors, c'est vraiment le Duc Malik ! Je chie à la gueule des pauvres et je fais mes petites affaires de quéquette à deux balles sur le dos des tondus. Sans vergogne le mec. Et quelques temps plus tard, rebelotte avec ce porc de Larcher qui, avec tant d'autres, vient gerber sur la Justice... On pourrait égrainer la liste, désormais longue comme un jour sans soleil, de ces gestes et paroles de fin d'empire, mais franchement, on dirait la galerie décadente des Eaux de Mortelune, non ? Du coup, la critique de Lodi m'a donné envie de m'attaquer au second cycle, que je n'ai encore jamais lu. J'ajoute donc ces tomes sur ma déjà très longue PAL ! Bref ! Cette BD fait pour moi figure de classique parmi les classiques, à ranger aux côtés des Passagers du vent, Thorgal (jusqu'au tome 13), Astérix (jusqu'à Astérix chez les Belges), L'Incal, Tintin, Philémon... Ce qui s'appelle un immanquable quoi !

17/10/2025 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Downlands
Downlands

Dans le sud de l'Angleterre, un adolescent nommé James tente de surmonter la mort tragique de sa sœur jumelle. Peu avant sa disparition, elle jurait avoir vu un terrible chien noir rôder autour de leur maison. En cherchant à comprendre ce qu'elle a vu, James découvre que sa petite ville et les collines environnantes sont hantées par d'anciennes légendes : un molosse qui annonce la mort, des disparitions inexpliquées, des esprits qui se manifestent à la tombée du jour. Au fil de son enquête, il comprend que le passé du village et le sien s'entremêlent peu à peu. En revisitant les classiques du folklore fantomatique anglais, Norm Konyu livre une fable fantastique moderne, à la croisée du roman graphique et de la méditation mélancolique sur le deuil et la mémoire. Son dessin impose une identité forte. Le trait, précis et anguleux, s'accompagne d'une modernité glacée. Les compositions, d'une rigueur presque architecturale, se parent de teintes douces oscillant entre brumes pastel et gris pluvieux. Par instants, cette esthétique très maîtrisée peut paraître figée, mais elle participe pleinement à l'atmosphère d'étrangeté silencieuse qui enveloppe le récit. Chaque planche respire la solitude et la mélancolie. Sur le plan narratif, Konyu mise sur la lenteur et la suggestion. Il construit son récit autour d'un fil rouge centré sur James, auquel on finit par s'attacher, entrecoupé de saynètes fantastiques retraçant les événements à l'origine des légendes locales ; équivalents britanniques de la Dame Blanche, du Barghest et d'autres récits tragiques devenus contes fantomatiques à faire frissonner au coin du feu. D'abord ancré dans un réalisme presque intimiste, le récit glisse progressivement vers le surnaturel, comme si la mémoire du lieu refaisait surface. L'histoire entretient le doute : s'agit-il vraiment de fantômes ou d'une mémoire collective refusant de s'éteindre ? Si le rythme mesuré peut désarçonner, le scénario reste limpide, et la montée émotionnelle se déploie avec une belle maîtrise. Sous l'enquête surnaturelle affleurent le deuil, la culpabilité et la transmission, jusqu'à une conclusion où l'émotion atteint pleinement le lecteur. Downlands n'est pas un récit d'épouvante, mais un poème graphique sur la perte et la survivance des âmes. Une œuvre sensible, élégante et parfois distante, mais qui touche juste par son ton feutré et son imaginaire crépusculaire. Un bel hommage aux mythes ruraux anglais, revisités avec pudeur et modernité.

17/10/2025 (modifier)
Par Lodi
Note: 5/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Les Eaux de Mortelune
Les Eaux de Mortelune

Tous les tomes, toutes les cases, tout est absolument parfait. Histoire, psychologie, dessin, couleur, dialogue, rythme. Je m'en vais défendre la seconde partie, tant incomprise ! Elle est le reflet inversé de la première, tout simplement, où l'implacable réalité cauchemardesque dévorait le reste, à commencer par le rêve. Passeur entre les deux monde, qui peut déconcerter, mais est-il de meilleur passeur ? Lovecraft, dont les créatures de rêves-cauchemar sont adaptés à l'impuissance à rêver, et surtout à rêver de façon non destructive, des personnages. Eh oui, même de Nicolas, qui ressuscite le duc Malik, soit un des méchants les plus intéressants de la fiction. Et les bons, dans tout ça ? Aux abonnés absents, mais plus intéressant, il y a un cheminement vers la bonté de certains protagonistes. Et vers le… présent. Voyage spatial et temporel sont discrètement là, et on comprend certaines images du début à la fin. L'origine de tout, par Thomas, est bien venue, l'émancipation des personnages aussi. Cruauté sans complaisance, morale sans fadaise, cauchemar sans ressassement, rêves entravés, tout pour moi célèbre les noces de la forme et du fond : perfection.

17/10/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Chroniques de l'île de l'éphémère
Chroniques de l'île de l'éphémère

2.5 Un album qui regroupe trois histoires se passant dans le même monde. Le résultat est pas trop mal, mais les scénarios m'ont laissé sur ma faim. Puis j'ai lu que ça sert de mise en place pour un film d'animation qui apparemment va se faire et ça explique tout. Les récits sont un survol d'un univers qui a le potentiel d'être très riche, d'où une certaine frustration d'en vouloir plus. Le ton est très influencé par les films de Miyazaki, avec notamment l'importance de l'environnement. Le dessin est très bon et me faisait penser à un storyboard et maintenant que j'ai appris qu'on veut faire de ce monde un film, ça explique tout. Au final, c'est pas mauvais, mais trop peu marquant ou passionnant pour que je recommande la lecture. Ça se laisse lire sans problème et comme je l'ai écrit les illustrations sont jolies, mais c'est à peu près tout.

16/10/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Léo
Léo

Une œuvre vraiment mineure de Moto Hagio. Ce sont des histoires courtes humoristiques mettant en vedette Léo, un chat qui veut faire comme les humains, sauf que chaque fois qu'il fait quelque chose (aller à l'école, faire le ménage, devenir assistant mangaka) il fait des bêtises et c'est censé être amusant. Peut-être que si j'avais lu ça très petit, j'aurais trouvé ça amusant de voir un chat se lécher le derrière en pleine salle de classe, mais je pense que j'ai passé l'âge. La série est moins ambitieuse que la plupart des séries de l'autrice traduites en français pour le moment. J'ai l'impression que c'était une récréation pour l'autrice, ce qui n'est pas nécessairement un défaut. Le problème est que ce n'est pas marrant et rien ne m'ennuie plus qu'une série humoristique qui ne me fait pas rire. La mise en scène manque un peu trop de dynamisme pour que ça fonctionne. Sinon, Hagio est fidèle à elle-même avec son dessin rétro que j'aime bien, mais certains lecteurs risquent d'y être allergiques. Un truc rigolo est que c'est une de ses séries les plus récentes, mais le dessin donne l'impression que ça date de plusieurs décennies !

16/10/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Les Nations du Soleil sanglant
Les Nations du Soleil sanglant

2.5 Akata présente ce manga comme ambitieux et pour l'instant je ne sais pas trop quoi en penser. Il faut dire que pour l'instant je n'ai lu que deux des trois tomes parus en français et que le premier tome est une très longue introduction au rythme trop lent. Ce n'est pas trop grave lorsque c'est pour expliquer ce qui est arrivé au Japon pour que la société s'effondre, mais l'histoire personnel du héros est cliché pour n'importe qui ayant lu une œuvre se passant dans un monde post-apocalyptique. Le héros essai de vivre sa vie tranquille avec sa femme sauf que ceux qui ont du pouvoir en abuse et grosse surprise sa femme finit tuer de manière injuste (bon j'avoue que j'ai été surprise qu'elle ne se fasse pas en prime violer de manière gratuite juste pour qu'on comprenne bien que la vie est pas juste). Cela le motive à vouloir changer les choses et pour l'instant sa quête ne me passionne pas trop et je ne pense pas que j'ai envie de continuer de lire la série pour voir si je vais changer d'avis. Le dessin est correct.

16/10/2025 (modifier)
Par Josq
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série Carthago
Carthago

Grand amateur de Christophe Bec, je trouve chez lui autant de séries que j’admire que de séries qui me laissent sur ma faim. Toutefois, je ne m'étais jamais attaqué à ses séries les plus longues, par crainte de m'embarquer dans une trop longue saga dont je ne saurais pas me dépêtrer. Et pourtant, j'ai toujours aimé les premiers tomes de Carthago que j'ai lus il y a maintenant quelques années. Je viens enfin de découvrir la saga au complet et malgré quelques divagations passagères, qu'est-ce que c'est bon ! Il est vrai que le long récit suivi qui va du tome 1 au tome 10 s'égare régulièrement. A force de multiplier les personnages, les créatures, les lieux, les époques, on perd parfois quelques repères. A ce titre, je regrette un peu que la série ne soit pas restée focalisée sur les mégalodons... Mais une fois accepté que le postulat réel de la série ne se limite pas à la résurgence du mégalodon, mais à quelque chose de beaucoup plus ancré dans le registre de la science-fiction, Carthago fonctionne très bien. On sent que Bec sait (à peu près) où il va, et son histoire se déroule d'une manière assez cohérente. Surtout, passé le tome 10, on sent que Bec a trouvé le moyen de recentrer son histoire et de fluidifier sa narration. Après un premier diptyque "flashback" sur le père de son héroïne, il emmène enfin à partir du tome 13 sa saga dans des eaux parfaitement inexplorées et inattendues. J'ai l'impression que beaucoup de lecteurs ont lâché la saga avant, et je les comprends un peu, mais s'ils savaient ce qu'ils ratent... En choisissant d'orienter soudain sa saga vers du post-apocalyptique, Christophe Bec lâche enfin les chiens (enfin, les requins) et nous offre un diptyque presque parfait avec les géniaux Abzu est notre seul dieu/Courbée, je me redresse ! Un monde ruiné par l'apocalypse nucléaire, des moines fanatiques qui s'affrontent sur une plateforme pétrolière abandonnée, un mégalodon devenu divinité païenne... Débarrassé de sa multiplicité de lieux et d'époque (ou presque) le récit de ces deux tomes constitue l'apothéose d'une saga qui a enfin trouvé la bonne direction, et qui n'oublie pas de répondre à plusieurs questions qu'on craignait de voir laissées en suspens (même s'il faut aussi faire un détour par le tome 6 de Carthago Adventures pour certaines réponses primordiales). Alors comment continuer Carthago après ce diptyque aussi réussi ? N'était-ce pas du suicide de lui offrir un dernier diptyque (le tome 16 étant encore à paraître) ? Non, car Christophe Bec a, là encore, trouvé la formule parfaite. On reste dans le post-apocalyptique, mais plus intime, avec un aspect survival, cette fois. Et on sait que Bec excelle dans ce registre... Il nous offre ainsi une bande dessinée de très haut vol avec Au Cœur des ténèbres (et pitié, fais revenir le zmeu dans le tome suivant !!). Ne reste plus qu'à espérer que le 16e (et normalement dernier) tome ne vienne pas briser cet état de grâce ! En tous cas, au gré des divagations de la saga, je craignais de devoir plafonner à 3 étoiles, mais quel plaisir de constater que Christophe Bec a su faire muter sa saga exactement de la bonne manière pour rendre son évolution satisfaisante et l'amener là où on ne l'attendait pas ! Sans compter qu'avec l'excellent Ennio Buffi au dessin, il laisse enfin à son dessinateur quartier libre dans les tomes 13 et 14 pour nous offrir de grandes images (parfois pleine page) qui illustrent enfin la présence des mégalodons avec toute leur puissance. Bref, voilà indéniablement une saga qui n'aura pas toujours su aller droit au but, mais qui semble achever sa carrière d'une manière presque parfaite. On croise les doigts pour la fin !

16/10/2025 (modifier)
Couverture de la série Aucune tombe assez profonde
Aucune tombe assez profonde

Mouais. J’ai été au bout sans vraiment me forcer, ça n’est pas une bouse illisible. Mais ça n’est pas vraiment ma came et, indépendamment des goûts personnels, je n’ai pas trouvé captivant cet album. C’est à la fois fouillis et trop linéaire comme intrigue – et les nombreux flash-backs n’éclairent pas tant que ça la vie et la personnalité de l’héroïne, Ryder, ça hache plutôt le récit. Pour le reste, son long voyage vers la Mort, qu’elle souhaite tuer – la métaphore sur son refus de mourir est tiré un peu trop longtemps je pense – alterne rare épisodes contemplatifs et longs moments de fusillades, Ryder se sortant toujours miraculeusement de la mitraille. Du coup le rythme donné au récit m’est apparu vain, les détails pas toujours crédibles ou lisibles (le dessin et la colorisation peuvent avoir leurs amateurs, mais ça n’est pas mon truc), et l’apport de fantastique ne fait qu’accentuer le manque de clarté de l’ensemble. Reste que ça se laisse lire, assez vite d’ailleurs (peu de textes – l’avant dernier chapitre est même muet – et une intrigue peu fouillée). Mais j’en suis sorti sur ma faim.

16/10/2025 (modifier)