Un polar très acceptable de la collection Bulle noire de chez Glénat. Les différentes histoire (une par tome, mais suivant un fil conducteur commun), sont bien faites et bien menée, agréables à lire et à suivre. C’est pas toujours très original mais toujours plaisant à lire et intéressant. Les persos sont bien faits, attachants, humains.
Pour les dessins, rien d’extra ou de bien original, des dessins classiques mais de bonne facture, et rehaussés par une très bonne mise en couleur.
Un polar bien fait donc, qui pèche par son manque d’originalité mais qui reste très agréable à lire.
Un dessin très réaliste, et un scénario sympathique ! Beaucoup d'humour dans ce manga, et d'émotion. Il montre un regard différent sur les minorités sexuelles (travestis et transsexuels) trop souvent caricaturées et enlaidis.
Un manga pour la tolérance...
Je n’ai rien lu de Frédéric Boilet, mais quand j’ai vu la couverture de « Mariko Parade », le charme de la collection écritures a fait son effet. La maquette de ces albums est en effet d’une grande beauté, tout en sobriété et douceur. Doux au toucher et dotés d’une odeur bien particulière, ils sont vraiment séduisants.
Et en feuilletant celui-ci, le dessin de Kan Takahama m’a immédiatement plu. Il est d’une incroyable douceur, tout en rondeurs, fait ressortir à merveille les reliefs, en particulier ceux des visages… Il sait se faire naïf au niveau des expressions, utiliser des codes (des « trucs ») typiques au manga, comme certaines façons de dessiner la surprise ou la contrariété, et enfin le pire, il représente d’une manière absolument fabuleuse les émotions.
D’anciennes histoires de Boilet (donc dessinées par lui-même) sont reprises dans ce livre et intégrées dans l’histoire. Le connaisseur reconnaîtra la liste en fin d’album…
L’histoire… Bah, difficile d’en parler. Dire que Boilet et Mariko, son modèle et sa compagne partent trois jours prendre des photos sur l’île d’Enoshima n’avancera pas à grand-chose. Dire que ce livre parle d’eux et de leurs sentiments non plus…
Cependant, pour autant qu’on puisse essayer de faire partager cette chose éminemment personnelle et subjective qu’est le sentiment, les mots amour, doute, angoisse et joie sont peut-être ceux qui me paraissent les plus appropriés. En lisant ce livre, et malgré de nombreux moments amusants où l’on rit de bon cœur, on est complètement submergé par ce sentiment, les émotions sont là en permanence, d’une douceur, d’une tendresse incroyable, à la mesure de celles du dessin, mais en même temps il y a la peur et l’angoisse de la perte, jamais aussi bien exprimées.
Deux scènes en particulier : « Histoire presque sans paroles », par Boilet, où le mot « Suki » n’est plus représenté mais devient réel, et la scène finale, qui laisse la gorge nouée.
La saveur de cet album est très particulière... Jamais peut-être « roman graphique » et « doux-amer » n’auront eu autant de sens. Il y aurait beaucoup, beaucoup d’autres choses à dire, mais mieux vaut découvrir par vous-même ce chef d’œuvre.
C'est bizarre la manière dont cette série a évolué. On part d'une histoire très noire, marquée par la malédiction et la haine, par la misère et l'injustice, pour finir sur le ton sirupeux d'un mauvais conte pour enfants. J'ai vraiment été déconcerté par cette réalité, qui m'a fait penser en bouclant l'intégrale, que Kraen avait conclu son histoire, effrayé de la noirceur qu'il y avait mis.
Bref, tout ça pour dire que si les trois premiers tomes m'ont vraiment plu (au point de mériter un 4 sur 5), le dernier tome est venu casser l'ambiance (il équivaut à un 2 sur 5). C'est dommage parce que cette série partait sur d'excellentes bases.... Mais bon, depuis kraen a fait plein de trucs qui tiennent vraiment bien la route.
Mauvais. Tout simplement mauvais.
L’histoire telle qu’est reparue a été réalisée en deux fois : une centaine de planches en 83 (le chapitre 2), et une trentaine en 95 qui forment les chapitres 1 et 3.
Le dessin entre ces deux époques n’a rien à voir. Celui de 95 est pas mal du tout, apparemment réalisé sur carton ( ?). Celui de 83 par contre… est affreux. Déjà on sent beaucoup de maladresses ; et puis le style global est un peu brouillon, inachevé, et mal adapté au noir et blanc ; mais surtout les expressions des personnages sont mauvaises, et ça je ne supporte pas.
L’histoire ensuite est d’une inoriginalité et d’une lenteur (sur 100 pages il ne se passe finalement presque rien) qui destineraient l’ensemble au 1 étoile si elle n’était complètement cynique, orientée vers une impuissance et un désespoir irrémédiables. Et la surcouche de 95 est sur ce point très bien adaptée. Sinon il faut bien dire que le gars qui reste complètement impassible alors que sa nana vient de se faire (non, je ne le dirai pas), qui marque à peine une émotion, ça me reste un peu en travers de la gorge. Quand le dessin se combine au scénario pour donner un tel résultat, c’est un ratage.
En fait les défauts de cet album m’ont tout simplement énervé. Etait-ce vraiment la peine de le rééditer, même augmenté douze ans après d’une histoire mieux fichue ?
Oh et puis zut, 1.
Un climat tendu, une histoire compliquée et un héros inattendu : les ingrédients sont là pour une BD de qualité, bien que le scénario soit un peu confus...
En effet, les flash présent/passé font perdre un peu le fil de l'histoire. Les personnages sont présentés au fil de l'histoire, mais des détails manquent. Ce qui est frustrant car on fait appel à ces détails un peu plus loin dans l'histoire!
Pour les bons cotés, disons que le tome 1 pose les bases d'une intrigue très riche, avec de nombreux rebondissements possibles et une envie de connaitre la suite. Esperons que les promesses entrevues vont se confirmer dans le tome 2!!!
Les Maîtres Cartographes, une des premières séries d'Arleston, débute en 1992. Accompagné par Glaudel au dessin, Mister Scotch nous propose une série plutôt originale qui se déroule sur Dandale, ville gigantesque formée par mille royaumes, qui voit se confronter les Maîtres Cartographes au Sapientistes.
Les 2 premiers tomes peuvent être considérés comme des histoires indépendantes. Ce sont d'ailleurs les 2 meilleurs selon moi. C'est à partir du 3e opus que le cycle commence véritablement avec la "menace" des mystérieux Sapientistes qui se fait de plus en plus présente. A partir de L'éclat de Camerlot, Arleston est à bout de souffle et le scénario perd de son intérêt. Le scénario brouillon et le dessin confus des 2 derniers opus semblent indiquer qu'Arleston et Glaudel n'y prennent vraiment plus de plaisir.
Concernant le graphisme, le trait gras et uniforme de Glaudel rend les personnages trop statiques, donnant des scènes d'action "figées". Son trait évolue par la suite et devient plus "malléable". Par contre, les décors sont riches et variés au début pour devenir complètement absents dans les derniers tomes. Les couleurs de Lancot sont très réussies, évitant un côté trop flashy, caractéristique de la majorité des productions actuelles de Soleil.
La fin bâclée discrédite l'entièreté de la série... navrant !
Waooww, complètement sous le charme de ce petit album !
Pour son originalité, tout d'abord : complètement à l'opposé de ce que je redoute dans le genre comics, à savoir le mainstream super héros (même s'il existe de très bons ouvrages dans cette catégorie), Darwyn Cooke nous propose une vision du personnage de Catwoman bien différente de celle que nous connaissons bien.
A tel point que l'ouvrage américain s'appelle : "Catwoman (écrit en petit) : Selina's (écrit en énorme) Big Score".
Et oui, c'est ici une tranche de vie de Selina Kyle, passée pour morte au début de l'album, que nous suivrons, et non celle de son alter ego nocturne, Catwoman.
L'ensemble respire franchement les ambiances polars années 50, dans la narration comme dans le traitement graphique de l'ensemble.
La narration, parlons-en : ponctuée d'introspection des différents personnages (on change de narrateur régulièrement, méthode classique mais efficace), elle est de très bonne qualité car elle permet de dévoiler la psychologie travaillée des protagonistes de ce one-shot.
J'ai d'ailleurs un petit faible pour le style du privé, Slam, qui nous rappelle les pensées de Blacksad... :)
Le traitement graphique est... exceptionnel. J'adore, complètement. Tout en jeu d'ombre, super stylé milieu de XXeme siecle, le trait gras de Cooke s'accorde superbement avec les applats de couleurs qui donnent à l'ensemble une ambiance vraiment terrible !
Je n'en dirai pas plus niveau scénario... disons que les amateurs de coups fumants à la "Ocean's Eleven" risquent d'accrocher, carrément.
Catwoman, le grand braquage : c'est pas caviar, comme album ? :)
Oh ben tiens, j'avais oublié de l'aviser ce manga... Donc voili voilou. :)
Dites, messieurs et mesdames de chez Delcourt, vous n'avez pas fait des "affaires" avec les tokébiens, hein, par hasard ??? Non parce que c'est du même niveau (si vous voyez ce que je veux dire...).
Allons bon, un scénario des plus chiants qui prend la tête dès les premières pages, et ne vous inquiétez pas, les pages suivantes sont du même gabarit (voire pire) ! Les bastons sont incompréhensibles et dignes de tout ce que j'ai pu voir dans mes lectures les plus nulles. Chapô !
Beaucoup de charabia dans les dessins, ce qui ne permet pas d'encourager la lecture... Pfff, j'ai même pas envie d'en parler, c'est pour dire...
Et une merdouille de plus, une !
L'intérêt de cette bd réside essentiellement dans la découverte d'un univers étrange et décalé, un peu loufoque, à la fois lointain et proche du nôtre. Le scénario vaut ce qu'il vaut, c'est pas mal, je préfère le deuxième cycle. Le dessin n'est pas désagréable, il est honnête, dirons nous. Non vraiment, c'est le monde et l'imagination de Corbeyran qui vaut le détour.
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Frank Lincoln
Un polar très acceptable de la collection Bulle noire de chez Glénat. Les différentes histoire (une par tome, mais suivant un fil conducteur commun), sont bien faites et bien menée, agréables à lire et à suivre. C’est pas toujours très original mais toujours plaisant à lire et intéressant. Les persos sont bien faits, attachants, humains. Pour les dessins, rien d’extra ou de bien original, des dessins classiques mais de bonne facture, et rehaussés par une très bonne mise en couleur. Un polar bien fait donc, qui pèche par son manque d’originalité mais qui reste très agréable à lire.
F.Compo
Un dessin très réaliste, et un scénario sympathique ! Beaucoup d'humour dans ce manga, et d'émotion. Il montre un regard différent sur les minorités sexuelles (travestis et transsexuels) trop souvent caricaturées et enlaidis. Un manga pour la tolérance...
Mariko Parade
Je n’ai rien lu de Frédéric Boilet, mais quand j’ai vu la couverture de « Mariko Parade », le charme de la collection écritures a fait son effet. La maquette de ces albums est en effet d’une grande beauté, tout en sobriété et douceur. Doux au toucher et dotés d’une odeur bien particulière, ils sont vraiment séduisants. Et en feuilletant celui-ci, le dessin de Kan Takahama m’a immédiatement plu. Il est d’une incroyable douceur, tout en rondeurs, fait ressortir à merveille les reliefs, en particulier ceux des visages… Il sait se faire naïf au niveau des expressions, utiliser des codes (des « trucs ») typiques au manga, comme certaines façons de dessiner la surprise ou la contrariété, et enfin le pire, il représente d’une manière absolument fabuleuse les émotions. D’anciennes histoires de Boilet (donc dessinées par lui-même) sont reprises dans ce livre et intégrées dans l’histoire. Le connaisseur reconnaîtra la liste en fin d’album… L’histoire… Bah, difficile d’en parler. Dire que Boilet et Mariko, son modèle et sa compagne partent trois jours prendre des photos sur l’île d’Enoshima n’avancera pas à grand-chose. Dire que ce livre parle d’eux et de leurs sentiments non plus… Cependant, pour autant qu’on puisse essayer de faire partager cette chose éminemment personnelle et subjective qu’est le sentiment, les mots amour, doute, angoisse et joie sont peut-être ceux qui me paraissent les plus appropriés. En lisant ce livre, et malgré de nombreux moments amusants où l’on rit de bon cœur, on est complètement submergé par ce sentiment, les émotions sont là en permanence, d’une douceur, d’une tendresse incroyable, à la mesure de celles du dessin, mais en même temps il y a la peur et l’angoisse de la perte, jamais aussi bien exprimées. Deux scènes en particulier : « Histoire presque sans paroles », par Boilet, où le mot « Suki » n’est plus représenté mais devient réel, et la scène finale, qui laisse la gorge nouée. La saveur de cet album est très particulière... Jamais peut-être « roman graphique » et « doux-amer » n’auront eu autant de sens. Il y aurait beaucoup, beaucoup d’autres choses à dire, mais mieux vaut découvrir par vous-même ce chef d’œuvre.
Bout d'homme
C'est bizarre la manière dont cette série a évolué. On part d'une histoire très noire, marquée par la malédiction et la haine, par la misère et l'injustice, pour finir sur le ton sirupeux d'un mauvais conte pour enfants. J'ai vraiment été déconcerté par cette réalité, qui m'a fait penser en bouclant l'intégrale, que Kraen avait conclu son histoire, effrayé de la noirceur qu'il y avait mis. Bref, tout ça pour dire que si les trois premiers tomes m'ont vraiment plu (au point de mériter un 4 sur 5), le dernier tome est venu casser l'ambiance (il équivaut à un 2 sur 5). C'est dommage parce que cette série partait sur d'excellentes bases.... Mais bon, depuis kraen a fait plein de trucs qui tiennent vraiment bien la route.
L'Enfer du jour
Mauvais. Tout simplement mauvais. L’histoire telle qu’est reparue a été réalisée en deux fois : une centaine de planches en 83 (le chapitre 2), et une trentaine en 95 qui forment les chapitres 1 et 3. Le dessin entre ces deux époques n’a rien à voir. Celui de 95 est pas mal du tout, apparemment réalisé sur carton ( ?). Celui de 83 par contre… est affreux. Déjà on sent beaucoup de maladresses ; et puis le style global est un peu brouillon, inachevé, et mal adapté au noir et blanc ; mais surtout les expressions des personnages sont mauvaises, et ça je ne supporte pas. L’histoire ensuite est d’une inoriginalité et d’une lenteur (sur 100 pages il ne se passe finalement presque rien) qui destineraient l’ensemble au 1 étoile si elle n’était complètement cynique, orientée vers une impuissance et un désespoir irrémédiables. Et la surcouche de 95 est sur ce point très bien adaptée. Sinon il faut bien dire que le gars qui reste complètement impassible alors que sa nana vient de se faire (non, je ne le dirai pas), qui marque à peine une émotion, ça me reste un peu en travers de la gorge. Quand le dessin se combine au scénario pour donner un tel résultat, c’est un ratage. En fait les défauts de cet album m’ont tout simplement énervé. Etait-ce vraiment la peine de le rééditer, même augmenté douze ans après d’une histoire mieux fichue ? Oh et puis zut, 1.
Grain de sable
Un climat tendu, une histoire compliquée et un héros inattendu : les ingrédients sont là pour une BD de qualité, bien que le scénario soit un peu confus... En effet, les flash présent/passé font perdre un peu le fil de l'histoire. Les personnages sont présentés au fil de l'histoire, mais des détails manquent. Ce qui est frustrant car on fait appel à ces détails un peu plus loin dans l'histoire! Pour les bons cotés, disons que le tome 1 pose les bases d'une intrigue très riche, avec de nombreux rebondissements possibles et une envie de connaitre la suite. Esperons que les promesses entrevues vont se confirmer dans le tome 2!!!
Les Maîtres Cartographes
Les Maîtres Cartographes, une des premières séries d'Arleston, débute en 1992. Accompagné par Glaudel au dessin, Mister Scotch nous propose une série plutôt originale qui se déroule sur Dandale, ville gigantesque formée par mille royaumes, qui voit se confronter les Maîtres Cartographes au Sapientistes. Les 2 premiers tomes peuvent être considérés comme des histoires indépendantes. Ce sont d'ailleurs les 2 meilleurs selon moi. C'est à partir du 3e opus que le cycle commence véritablement avec la "menace" des mystérieux Sapientistes qui se fait de plus en plus présente. A partir de L'éclat de Camerlot, Arleston est à bout de souffle et le scénario perd de son intérêt. Le scénario brouillon et le dessin confus des 2 derniers opus semblent indiquer qu'Arleston et Glaudel n'y prennent vraiment plus de plaisir. Concernant le graphisme, le trait gras et uniforme de Glaudel rend les personnages trop statiques, donnant des scènes d'action "figées". Son trait évolue par la suite et devient plus "malléable". Par contre, les décors sont riches et variés au début pour devenir complètement absents dans les derniers tomes. Les couleurs de Lancot sont très réussies, évitant un côté trop flashy, caractéristique de la majorité des productions actuelles de Soleil. La fin bâclée discrédite l'entièreté de la série... navrant !
Catwoman - Le dernier braquage (Le grand braquage)
Waooww, complètement sous le charme de ce petit album ! Pour son originalité, tout d'abord : complètement à l'opposé de ce que je redoute dans le genre comics, à savoir le mainstream super héros (même s'il existe de très bons ouvrages dans cette catégorie), Darwyn Cooke nous propose une vision du personnage de Catwoman bien différente de celle que nous connaissons bien. A tel point que l'ouvrage américain s'appelle : "Catwoman (écrit en petit) : Selina's (écrit en énorme) Big Score". Et oui, c'est ici une tranche de vie de Selina Kyle, passée pour morte au début de l'album, que nous suivrons, et non celle de son alter ego nocturne, Catwoman. L'ensemble respire franchement les ambiances polars années 50, dans la narration comme dans le traitement graphique de l'ensemble. La narration, parlons-en : ponctuée d'introspection des différents personnages (on change de narrateur régulièrement, méthode classique mais efficace), elle est de très bonne qualité car elle permet de dévoiler la psychologie travaillée des protagonistes de ce one-shot. J'ai d'ailleurs un petit faible pour le style du privé, Slam, qui nous rappelle les pensées de Blacksad... :) Le traitement graphique est... exceptionnel. J'adore, complètement. Tout en jeu d'ombre, super stylé milieu de XXeme siecle, le trait gras de Cooke s'accorde superbement avec les applats de couleurs qui donnent à l'ensemble une ambiance vraiment terrible ! Je n'en dirai pas plus niveau scénario... disons que les amateurs de coups fumants à la "Ocean's Eleven" risquent d'accrocher, carrément. Catwoman, le grand braquage : c'est pas caviar, comme album ? :)
Persona
Oh ben tiens, j'avais oublié de l'aviser ce manga... Donc voili voilou. :) Dites, messieurs et mesdames de chez Delcourt, vous n'avez pas fait des "affaires" avec les tokébiens, hein, par hasard ??? Non parce que c'est du même niveau (si vous voyez ce que je veux dire...). Allons bon, un scénario des plus chiants qui prend la tête dès les premières pages, et ne vous inquiétez pas, les pages suivantes sont du même gabarit (voire pire) ! Les bastons sont incompréhensibles et dignes de tout ce que j'ai pu voir dans mes lectures les plus nulles. Chapô ! Beaucoup de charabia dans les dessins, ce qui ne permet pas d'encourager la lecture... Pfff, j'ai même pas envie d'en parler, c'est pour dire... Et une merdouille de plus, une !
Le Fond du Monde
L'intérêt de cette bd réside essentiellement dans la découverte d'un univers étrange et décalé, un peu loufoque, à la fois lointain et proche du nôtre. Le scénario vaut ce qu'il vaut, c'est pas mal, je préfère le deuxième cycle. Le dessin n'est pas désagréable, il est honnête, dirons nous. Non vraiment, c'est le monde et l'imagination de Corbeyran qui vaut le détour.