Mon avis sera plus gentil que celui de Pierig.
Certe, ce n'est pas la BD de siècle ou même de l'année, mais elle se laisse lire sans problème et sans prise de tête.
Les dessins sont corrects et les anachronismes sont plaisants.
N'oublions pas que cette BD s'adresse aussi aux enfants (mon fils de 11 ans adore).
Alors, ça, c'est une curiosité de la SF en BD.
Le style de scénario et de dessin est ultra-vieillot (le style Eddy Paape un peu pour les personnages). Ca commence par la fuite d'un peuple extra-terrestre de sa planète natale vouée à la disparition. On va suivre ensuite leurs pérégrinations spatiales, à bord de leur titanesque vaisseau-lune, tandis qu'ils vont être confrontés à une guerre civile, ou à des envahisseurs "extrazoriens", à des flottes de vaisseaux encore plus puissants qu'eux, à des entités titanesques...
C'est du space-opera et de la SF sans limite, sans contrainte, comme issue d'une époque où on avait pas peur du ridicule quand on écrivait un scénario SF. C'est presque un gigantesque nanar, sauf que pour un jeune fan de SF, on lit ça avec interêt, avec le sourire et on grapille par-ci par-là quelques idées.
Sincèrement, au niveau qualité de la BD, je devrais la noter 2/5, mais elle m'a marqué et m'a impressionné par la dimension que prenait l'aventure sur la fin.
Lu le deuxième tome, « le silence des fossiles ». Cet album ne propose rien de bien neuf à l’aube de la préhistoire. Revendiquant une filiation non dissimulée avec les Flintstones, Foerster use et abuse des anachronismes en tout genre sans surprise, aucune. L’enquête, tirée par les cheveux, est un peu confuse et se perd dans une galerie de personnages hétéroclites pour s’élucider dans les dernières pages. La lourdeur de la narration, qui se perd sans cesse dans des futilités, freine la lecture. Les dessins sont acceptables, pas franchement bon, juste acceptable. Toutefois, les mollets de Rex Raw sont trop boudinés à mon avis.
Lourdeur narrative, lourdeur des personnages, cet album m’a été trop pesant que pour l’apprécier ou plus simplement le digérer. Quant à l’humour noir et grinçant tel que décrit par l'éditeur, je le cherche toujours . . .
Cette série est pas mal du tout. Tanatha est une tueuse, ou plutôt un régulateur de démographie, dans un monde vérolé par un virus ravageur – ce qui fait fortement penser au SIDA, mais qui n’est jamais dit explicitement, pour peut-être garder l’intemporalité de l’œuvre. On prend goût à cette société dans laquelle les riches ont tous les pouvoirs y compris sur le climat, et reste la petite minorité qui vit bien face à la populace parquée dans de misérables bidonvilles. On ressent un peu des thèmes semblables aux "Eaux de Mortelune", du même scénariste.
Les dessins sont corrects, au mieux de leur forme dans le tome 3 je trouve. Je n’ai pas encore le tome 4, mais je vais essayer de me le procurer.
Samedi et Dimanche? C'est excellent!
J'aime cet humour, j'aime ces petites réflexions ou situations dans lesquels nous pouvons tous nous reconnaître (les questions existentielles qu'on se pose, les relations amoureuses, la recherche d'un emploi,...).
Le dessin, assez simple, convient bien à ce genre d'histoires et les couleurs vives donnent de la gaieté à l'ensemble.
Certes, ce n'est pas la BD du siècle, mais ça se laisse lire avec plaisir!
Mmm... J'ai lu cette série y a longtemps, et elle ne m'avait franchement pas marquée à l'époque.
Disons que le scénario n'est pas super original (la méchante au service du système qui n'est pas méchante au fond surtout quand elle se rend compte que le système est pourri, et puis l'univers post-apocalyptique partagé entre les riches décadents qui ont le pouvoir et les exclus à la rue). Et même si l'histoire est correctement traitée au début, il me semble qu'elle perdait de plus en plus son intérêt.
Pour les dessins, ben ils sont corrects, sans plus.
Bon, j'ai pas dit que c'était nul, disons que je l'ai lu parce que ça m'était tombée dans les mains, mais que je l'ai oublié tout de suite après.
Encore une BD sur les religions, encore une BD qui traite d'un possible mensonge vieux, très vieux... environ 2000 ans, c'est comme ça qu'on dit.
Mais alors pourquoi 4/5.
Parce que j'aime bien, et que ceux qui aiment ce genre de BD aimeront sans problème (dans le style du "triangle secret").
Point. Au suivant.
Franchement une série SF que j'avais trouvé pas mal à la lecture, voire bien. Il y a de l'action, des mystères, un complot. On y retrouve une Terre post-apocalyptique, sauf qu'ici, l'apocalypse est dûe à un virus (sans doute le Sida), et dirigée de manière fasciste. Une rébellion combat le Pouvoir en place, et Tanatha, tout d'abord tueuse pour le Pouvoir, va se retrouver impliquée dans un complot et découvrir des choses qui lui feront changer de camp et vivre ensuite des aventures à plus grande échelle.
Le dessin est plutôt bon. Seules les couleurs sont moyennes et ont un peu vieilli.
Côté scénario, on retrouve quelques thèmes chers à Cothias (notamment les dirigeants décadents). La base du scénario sur les ravages potentiels du Sida est un peu dépassée de nos jours, mais la trame globale de cette BD est sympa.
Je suis d'ailleurs surpris qu'aucune réédition n'ait encore eu lieu.
Album qui complémente "L'ascension du Haut-Mal", "Babel" adopte aussi (quelques) couleurs. Le dessin magnifique de David B. y gagne à la fois beaucoup (2ème et 3ème de couverture) et peu (le contenu de l'album aurait sûrement été aussi beau en noir et blanc).
L'auteur y parle de ses rêves "fondateurs", nécessairement de ses souvenirs, sur le ton qu'on lui connaît... quoique peut-être un peu plus léger ici.
Je dois dire avoir beaucoup aimé cet album, sans cependant trop pouvoir expliquer pourquoi. Peut-être me paraît-il plus "clair" que ses autres oeuvres... En tout cas les liaisons qui se font avec les autres albums en question sont intéressantes, et rendent sans aucun doute "Babel" indispensable. :)
Un bon premier tome plein de rebondisements, servi par un coup de crayon dont on ne se lasse pas. Le mystérieux saxon connaît bien des choses sur la fin du monde et les origines des créatures de Satan : les goules.
Cet album est le champ de bataille du bien contre le mal sur fond d'intrigue royale et de révolution latente. La mèche qui va à la poudrière est allumée, mais de quelle longueur est-elle ? Et l'église, pour qui est-elle ? Quel jeu joue-t'elle ? Quelles sont ses motivations ?
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Silex Files
Mon avis sera plus gentil que celui de Pierig. Certe, ce n'est pas la BD de siècle ou même de l'année, mais elle se laisse lire sans problème et sans prise de tête. Les dessins sont corrects et les anachronismes sont plaisants. N'oublions pas que cette BD s'adresse aussi aux enfants (mon fils de 11 ans adore).
Les Êtres de Lumière
Alors, ça, c'est une curiosité de la SF en BD. Le style de scénario et de dessin est ultra-vieillot (le style Eddy Paape un peu pour les personnages). Ca commence par la fuite d'un peuple extra-terrestre de sa planète natale vouée à la disparition. On va suivre ensuite leurs pérégrinations spatiales, à bord de leur titanesque vaisseau-lune, tandis qu'ils vont être confrontés à une guerre civile, ou à des envahisseurs "extrazoriens", à des flottes de vaisseaux encore plus puissants qu'eux, à des entités titanesques... C'est du space-opera et de la SF sans limite, sans contrainte, comme issue d'une époque où on avait pas peur du ridicule quand on écrivait un scénario SF. C'est presque un gigantesque nanar, sauf que pour un jeune fan de SF, on lit ça avec interêt, avec le sourire et on grapille par-ci par-là quelques idées. Sincèrement, au niveau qualité de la BD, je devrais la noter 2/5, mais elle m'a marqué et m'a impressionné par la dimension que prenait l'aventure sur la fin.
Silex Files
Lu le deuxième tome, « le silence des fossiles ». Cet album ne propose rien de bien neuf à l’aube de la préhistoire. Revendiquant une filiation non dissimulée avec les Flintstones, Foerster use et abuse des anachronismes en tout genre sans surprise, aucune. L’enquête, tirée par les cheveux, est un peu confuse et se perd dans une galerie de personnages hétéroclites pour s’élucider dans les dernières pages. La lourdeur de la narration, qui se perd sans cesse dans des futilités, freine la lecture. Les dessins sont acceptables, pas franchement bon, juste acceptable. Toutefois, les mollets de Rex Raw sont trop boudinés à mon avis. Lourdeur narrative, lourdeur des personnages, cet album m’a été trop pesant que pour l’apprécier ou plus simplement le digérer. Quant à l’humour noir et grinçant tel que décrit par l'éditeur, je le cherche toujours . . .
Tanatha
Cette série est pas mal du tout. Tanatha est une tueuse, ou plutôt un régulateur de démographie, dans un monde vérolé par un virus ravageur – ce qui fait fortement penser au SIDA, mais qui n’est jamais dit explicitement, pour peut-être garder l’intemporalité de l’œuvre. On prend goût à cette société dans laquelle les riches ont tous les pouvoirs y compris sur le climat, et reste la petite minorité qui vit bien face à la populace parquée dans de misérables bidonvilles. On ressent un peu des thèmes semblables aux "Eaux de Mortelune", du même scénariste. Les dessins sont corrects, au mieux de leur forme dans le tome 3 je trouve. Je n’ai pas encore le tome 4, mais je vais essayer de me le procurer.
Samedi et Dimanche
Samedi et Dimanche? C'est excellent! J'aime cet humour, j'aime ces petites réflexions ou situations dans lesquels nous pouvons tous nous reconnaître (les questions existentielles qu'on se pose, les relations amoureuses, la recherche d'un emploi,...). Le dessin, assez simple, convient bien à ce genre d'histoires et les couleurs vives donnent de la gaieté à l'ensemble. Certes, ce n'est pas la BD du siècle, mais ça se laisse lire avec plaisir!
Tanatha
Mmm... J'ai lu cette série y a longtemps, et elle ne m'avait franchement pas marquée à l'époque. Disons que le scénario n'est pas super original (la méchante au service du système qui n'est pas méchante au fond surtout quand elle se rend compte que le système est pourri, et puis l'univers post-apocalyptique partagé entre les riches décadents qui ont le pouvoir et les exclus à la rue). Et même si l'histoire est correctement traitée au début, il me semble qu'elle perdait de plus en plus son intérêt. Pour les dessins, ben ils sont corrects, sans plus. Bon, j'ai pas dit que c'était nul, disons que je l'ai lu parce que ça m'était tombée dans les mains, mais que je l'ai oublié tout de suite après.
Le Messager
Encore une BD sur les religions, encore une BD qui traite d'un possible mensonge vieux, très vieux... environ 2000 ans, c'est comme ça qu'on dit. Mais alors pourquoi 4/5. Parce que j'aime bien, et que ceux qui aiment ce genre de BD aimeront sans problème (dans le style du "triangle secret"). Point. Au suivant.
Tanatha
Franchement une série SF que j'avais trouvé pas mal à la lecture, voire bien. Il y a de l'action, des mystères, un complot. On y retrouve une Terre post-apocalyptique, sauf qu'ici, l'apocalypse est dûe à un virus (sans doute le Sida), et dirigée de manière fasciste. Une rébellion combat le Pouvoir en place, et Tanatha, tout d'abord tueuse pour le Pouvoir, va se retrouver impliquée dans un complot et découvrir des choses qui lui feront changer de camp et vivre ensuite des aventures à plus grande échelle. Le dessin est plutôt bon. Seules les couleurs sont moyennes et ont un peu vieilli. Côté scénario, on retrouve quelques thèmes chers à Cothias (notamment les dirigeants décadents). La base du scénario sur les ravages potentiels du Sida est un peu dépassée de nos jours, mais la trame globale de cette BD est sympa. Je suis d'ailleurs surpris qu'aucune réédition n'ait encore eu lieu.
Babel (Vertige Graphic)
Album qui complémente "L'ascension du Haut-Mal", "Babel" adopte aussi (quelques) couleurs. Le dessin magnifique de David B. y gagne à la fois beaucoup (2ème et 3ème de couverture) et peu (le contenu de l'album aurait sûrement été aussi beau en noir et blanc). L'auteur y parle de ses rêves "fondateurs", nécessairement de ses souvenirs, sur le ton qu'on lui connaît... quoique peut-être un peu plus léger ici. Je dois dire avoir beaucoup aimé cet album, sans cependant trop pouvoir expliquer pourquoi. Peut-être me paraît-il plus "clair" que ses autres oeuvres... En tout cas les liaisons qui se font avec les autres albums en question sont intéressantes, et rendent sans aucun doute "Babel" indispensable. :)
Millénaire
Un bon premier tome plein de rebondisements, servi par un coup de crayon dont on ne se lasse pas. Le mystérieux saxon connaît bien des choses sur la fin du monde et les origines des créatures de Satan : les goules. Cet album est le champ de bataille du bien contre le mal sur fond d'intrigue royale et de révolution latente. La mèche qui va à la poudrière est allumée, mais de quelle longueur est-elle ? Et l'église, pour qui est-elle ? Quel jeu joue-t'elle ? Quelles sont ses motivations ?