Les derniers avis (38577 avis)

Par A.bomba
Note: 4/5
Couverture de la série Myrtil Fauvette
Myrtil Fauvette

Un mot : excellent ! Comme à mon habitude, je trouve l'inspiration et les BD dans les brocantes ou magasins d'occases! on a parfois bien des surprises pour 20f de l'époque (et en euro ça fait combien?), "Le myrtil fauvette" est très chouette! Le plus marrant c'est qu'il y a une dédicace dedans! pour Robert! (j'ai pas l'air bête à m'appeler Robert maintenant moi!) Le scénario est vraiment original, situé dans un futur fort probable, où le classique mais néanmoins indispensable détective pochtron défiant la loi nous emmène dans une enquête rebondissante! Du début à la fin, le récit est plein de surprises et d'étonnements. Et surtout, les personnages sont bien plantés dans un monde surréaliste! Le trait quant à lui est bien élancé, typique belge de l'époque 1990. Y'a du mouvement, de la profondeur et des plans de toutes les tailles. Vraiment sympa ! Les couleurs sont utilisées aves simplicité mais elles sont très variées et s'adaptent aux différentes scènes. Moi j'ai vraiment aprécié cette BD, on y trouve plein de clins d'oeil sur notre manière d'évoluer. Elle vaut l'achat si on la trouve. Pour l'instant j'ai le t1 et le t3. Mais je cherche, je cherche...

12/09/2003 (modifier)
Par Niko128
Note: 4/5
Couverture de la série Sillage
Sillage

J'ai acheté le tome 6 tout récemment, et perso j'ai adoré. La couverture est magnifique, l'univers inspiré des tranchées très réussis, les personnages crédibles. Le scénario n'est, il est vrai, ni orginal ni développé, pour la simple raison qu'il n'est pas du tout l'intérêt de la BD : tout tourne autour de la "personnalité" de l'IA (très intéressant à lire) et de l'univers apocalyptique, très bien mis en scène (mention spécial au parcours en moto de Nävis avec bersqx pour se rendre à la base, très silencieux, très bien fait). Au passage, on a droit à un plaidoyer contre la situation des femmes dans un certain pays (qui, contrairement à ce que j'ai pu lire, est parfaitement crédible - c'est normal que dans un univers apocalyptique les hommes soldats protègent les femmes et les enfants incapables de se battre), maintenant il est vrai que la pseudo révolte des femmes passe plus ou moins bien. En définitive, le tome 6 - "Artifices" - est un très bon album qui ressemble beaucoup à "Engrenage" sauf qu'il mise sur autre chose que le scénario et qu'on plus cette désagréable impression que tout va trop vite.

12/09/2003 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série La Porte Ecarlate
La Porte Ecarlate

Pour ma part, j'ai réellement craqué pour cette BD. Je remarque que peu de personnes apprécient, toutefois je trouve l'histoire bien faite, le dessin séduisant. Reste que cette histoire, sans suite et sans fin nous laisse sur notre faim. Je m'en vais de ce pas trouver le mail de l'auteur et lui dire ce que je pense de cette manière de procéder: quid du respect du lecteur !! Oui, nous ne sommes pas que des sacs d'euros sautant sur la première BD. Alors Mr LEDROIT, on prend sa petite planche à dessin avec ses petites mains, un bon café, on branche le cerveau et on finit cette histoire. Merci pour vos lecteurs qui vous remercient d'avance.

11/09/2003 (modifier)
Couverture de la série Edward John Trelawnay
Edward John Trelawnay

Pour l'aspect stéréotypé de l'histoire: c'est normal. Il s'agit d'une libre adaptation (on met l'histoire dans le futur et on remplace les "sauvages" de Madagascar par des monstres) d'un roman du 19 è siècle qui serait les mémoires véritables de Edward John Trelawney. Dumas aimait tellement ce texte qu'il se l'appropria comme étant de lui et le mis dans l'anthologie de son oeuvre. Trelawney, d'après ses dires était réellement un corsaire. Sa vie fut passionnante. Beaucoup se demandait si il s'agissait d'un affabulateur. Je conseille énormément la lecture de ce roman. On le trouve dans le rayon roman historique à la FNAC. Ce roman, un classique de la littérature anglaise, explique certainement que beaucoup trouve cette bd classique. Cette histoire a inspiré beaucoup d'autres livres et même des films. Ceci explique que l'adaptation de ce livre donne une impression de déjà vu. Mais il ne faut jamais cracher sur l'original. Conspuez plutôt les copies. Sinon l'adaptation faite par Dieter est bonne. Il y a certes de coupes. L'histoire se termine plus tôt que celle du roman. Ma critique vient du dessin. Il n'est pas mauvais mais le style évolue trop d'un album à l'autre. Pour le tome3, Herenguel travaillait déjà sur Kran et cela se sent. Son dessin est moins précis, moins réaliste. Enfin, c'est mon avis. Sinon je m'emporte quand on dit qu'il s'agit d'une bd traditionnelle. Déjà une série en 3 tomes, on applaudit. On a une histoire qui finit. Et le final... Vous le trouvez classique.... Attention Spoiler. Pas d'happy-end ici. C'est rarissime. Bravo !

11/09/2003 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série Le Dessin
Le Dessin

Les gens qui sont convaincus que les adultes aimant de la bd sont des enfants attardés n'ont qu’à bien se tenir car Le Dessin remet en cause toutes leurs stupides convictions. L'approche scénaristique de cet album mérite franchement un regard digne de notre part. Grâce à ce genre d’oeuvre, le neuvième art peut franchement recevoir ses lettres de noblesse. Le scénario est très attrayant et ne manque pas d'originalité. On nous raconte, ici, le parcours artistique d'un peintre qui doit sa réussite à un tableau énigmatique qu'un ami décédé lui a légué. Cette histoire, très bien écrite, nous fait découvrir un thème peu développé en bd : le milieu artistique et plus précisément la peinture. Le ton est juste, la narration est efficace. Au premier abord, on se demande vraiment où va nous conduire cette histoire mais on se rassure vite car le récit prend une tournure séduisante jusqu'a sa conclusion qui est, elle, assez surprenante. Résultat : on suit le destin de ce peintre avec beaucoup d'intérêt. Le trait de Marc-Antoine Mathieu est fidèle au récit. Celui-ci fait bloc avec l'histoire. Ce qui m'a séduit, c'est avant tout les ombrages qui accentuent encore plus le coté singulier de l'album. Bon c'est vrai que les personnages ne dégagent pas beaucoup d’émotion. Les traits de ceux-ci sont assez figés mais cela est compensé par les ambiances particulières que seul Marc-Antoine Mathieu peut restituer. Et je dois dire que la vision générale du récit est très convaincante. Voici donc un album en noir et blanc de toute beauté. Il émane de celui-ci beaucoup de subtilité et son coté surréaliste lui confère un aspect innovant digne d'intérêt. A lire absolument !!!

11/09/2003 (modifier)
Par okilebo
Note: 4/5
Couverture de la série W.E.S.T
W.E.S.T

W.E.S.T. est une bd qui est un peu à l'image de la première page du récit où l'on y voit un train qui roule à toute vitesse. Celui-ci fonce vers son destin sans que rien puisse l'arrêter. Cette comparaison me semble justifiée car il est clair que cette bd a bénéficié d'une publicité conséquente appuyée par le fait que c'est Dorison qui est à la base du scénario. Tout cela a permis de mettre en place une mécanique bien huilée. La question est : est-ce que le résultat est à la hauteur des espérances ? Et bien, je dirais que oui. Le scénario de Xavier Dorison est cohérent, efficace, intéressant et sans faille. J'ai envie de dire : comme d'habitude chez ce scénariste. Le récit, en lui-même, commence comme une banale enquête policière mais celle-ci prend vite des tournures plus fantastiques. Evidemment, on est proche de l'esprit de la série X-files qui est devenue une référence incontournable. Mais bon, il ne faut pas non plus systématiquement comparer touts les scénarios de bd fantastiques avec cette série-tv car il existait déjà des histoires comme celle-là bien avant que les aventures de Mulder et Scully voient le jour. Ceci dit, la sauce prend très bien. Beaucoup d'éléments viennent se greffer au fil du récit et les personnages ont un passé qui, certes, n'est peut-être pas encore bien étoffé mais qui réserve, je pense, quelques surprises. Le dessin de Christian Rossi (Tirésias) est assez particulier mais il ne manque pas de personnalité. Son trait très fin me fait parfois penser à celui de Giraud. Les personnages féminins sont pleins de charme et les décors sont très réussis. Au niveau des couleurs, l'auteur aime visiblement les jeux d'ombres et de lumières. Ce point est très caractéristique de son travail. Cette manière de procéder donne parfois un côté déconcertant à certaines cases mais n'entache en rien la lecture de cette histoire. Cet album sorti en grande pompe reste malgré tout une réussite à tout les niveaux. Alors pourquoi bouder son plaisir ?

11/09/2003 (modifier)
Par hipopom
Note: 4/5
Couverture de la série Mildiou
Mildiou

On reconnaît le talent de Trondheim dans cette petite histoire de lâcheté et de bagarre !! La finesse est toujours là, les dialogues sont savoureux et l'humour si caractéristique de l'auteur bien présent aussi. Ce goût du décalé est très agréable et le dessin, à la fois brouillon et réellement génial, vif et innocent s'accorde parfaitement au scénario. On pourrait penser se lasser, car ça fait plus de 100p mais pas du tout, on rigole du début à la fin ! Cependant ça reste du Trondheim et si on n’aime pas ou qu'on en fait une indigestion, l'auteur reste dans son style...

10/09/2003 (modifier)
Par Fabteam
Note: 4/5
Couverture de la série Eternal Midnight
Eternal Midnight

Le choc quand on ouvre la BD c'est sans conteste le dessin qui vous pète aux yeux tellement c'est beau. LudoLullabi est sans aucun doute un grand espoir du dessin "franco-manga" et remplit toutes ses planches de petits détails. C'est vraiment magnifique. L'ambiance de la bande dessinée est volontairement sombre mais c'est dommage on voit moins les détails. Côté scénar, un mélange de Stars Wars, avec des alliances, des bestioles et des vaisseaux. Avec un peu de Starship Troopers pour donner un coté "moderne" et "cyber-branché" au récit. Une belle BD de science fiction, sans être révolutionnaire. A suivre dans le tome 2

10/09/2003 (modifier)
Par Thorn
Note: 4/5
Couverture de la série Journal d'un album
Journal d'un album

Aimant beaucoup Monsieur Jean, je me suis arrêtée sur ce récit... et ça valait le coup ! Les deux auteurs racontent, chacun à leur tour, comment ils ont vécus la réalisation du quatrième album de la série. Enfin, ça c'est la théorie, parce que comme dans tout journal, ils dérivent pour se mettre à parler de leur passé, de leurs démons, ou de petites anecdotes. C'est très intimiste, surtout pour la partie de Berbérian où l'on se sent parfois gêné de rentrer à ce point dans sa vie privée. Mais c'est surtout un récit très agréable à lire, proche finalement de leur série de fiction, puisque ça reste des impressions contemporaines sur la vie de tous les jours. Par rapport à Approximativement (le même exercice réalisé par Trondheim), c'est moins construit, plus intime. Même en se disant qu'ils ont peut-être tout reconstruit pour écrire cet album, on a envie de croire qu'ils ont vraiment joué le jeu et nous ont livrés directement leurs impressions. On peut aussi penser à L'Artiste de la Famille (Larcenet), mais ici, c'est une vraie BD, avec des personnages, beaucoup d'humour, etc.

10/09/2003 (modifier)
Par Piehr
Note: 4/5
Couverture de la série La Légende de Robin des Bois
La Légende de Robin des Bois

Du Larcenet très "Fluide Glacial", a n'en pas douter. Ben, oui, c'est tout de même dans ce journal que les différentes planches de ce génial album sont nées ! Alors bien sûr, chez poisson pilote, ca choque un peu... disons que ce n'est pas l'humour que l'on a l'habitude de lire dans cette collection. Et encore, après relecture de mes vieux "fluide", je constate que la censure est passée par là concernant certains dialogues, rendant l'ensemble... un peu moins cru ! En tout cas, Larcenet frappe très fort, ici. Certes, n'essayez même pas de trouver un message dans cet album : ici, c'est déconne à plein tube, et dieu sait si Larcenet se débrouille bien dans ce genre de cas ! (Bill Baroud is my hero). Le dessin, minimaliste comme je l'aime chez cet auteur (tellement différent de Soyons fou tome 1, par exemple, style avec lequel j'avais plus de mal), est brillament mis en couleur par Patrice Larcenet. Comme toujours, Larcenet arrive simplement à faire passer de fortes émotions par son trait, l'expression de ses personnages, et le pouvoir narratif de son dessin. Alors, oui, moi qui ne fait que fumer des pétards de drogue et voler des CD à la fnac, je préfère des oeuvres plus fortes comme Presque, le combat ordinaire... mais avec cet album, Larcenet fait fort. Très fort !

10/09/2003 (modifier)