Les derniers avis (38942 avis)

Par cac
Note: 4/5
Couverture de la série Houppeland
Houppeland

J'ai lu l'intégrale des 2 tomes parus. D'ailleurs, on ne voit même pas la séparation entre les 2 tomes originaux. C'est vraiment une histoire délirante même si pas complètement nouvelle avec cette idée de société dictatoriale. Elle n'est même pas nouvelle car "La semaine des 7 Noël" exploite exactement la même idée de dictature des Pères Noël, mais je ne sais pas qui a eu la primeur de l'idée, toujours est-il que les 2 auteurs ne sont pas en bons termes. J'ai pourtant eu l'impression de trouver plus d'idées dans Houppeland même si certaines sont communes : le ballon pour la bonne humeur, le tirage du président à la galette des rois :), le jeu du chat et de la souris avec la police etc. Même si on sent la fin venir de loin, j'ai vraiment bien aimé cet album. J'aime bien également le dessin de Tronchet assez rond, et les couleurs sont très biens faites. Une série à acheter, profitez de l'intégrale.

09/08/2004 (modifier)
Par Nix
Note: 4/5
Couverture de la série Ring Circus
Ring Circus

Cette série m'a vraiment emballée ! "Terrible !", me suis-je dit. Exactement ce qu'il me faut ! Le dessin est original, les couleurs sont à mon goût, les perso sont sympas, la trame est chouettos ! Il y a du mystère, de l'action, de l'humour, de l'amour... En bref, ça dégage quelque chose !! Enfin, tout ça jusqu'au tome 4. Parce qu'alors-là, pardon ! Mais la déception était de taille : l'histoire se politise (et où reste l'univers du cirque ??? ). Les couleurs sont vraiment mal foutues (les trois premiers tomes étaient nickels), et on, pardon, je me suis presque ennuyé !! AAA, ça m'énerve de finir des séries comme ça... Achetez les trois premiers tomes : cultes !! Et évitez le dernier...

08/08/2004 (modifier)
Couverture de la série Chroniques d'un pigeon parisien
Chroniques d'un pigeon parisien

Un regard sur Paris, une bouffée d'air frais chargée de clins d'oeils sur l'art urbain. Cette bd m'a tout d'abord frappé de par ses graphismes bien pensés, une mise en place des cases qui apporte au récit; ensuite c'est le charisme du personnage qui prend le relais : un petit pigeon avec un bérêt, seul et perdu dans Paris. Différent des autres pigeons, il se retrouve livré à lui-même et se cherche des amis : les oeuvres d'art urbain justement, sur le podium : l'homme blanc et l'homme noir, le chat jaune et les mystérieux SpaceInvaders... Une histoire très actuelle sur la recherche de l'identité. Une histoire qu'on relit avec plaisir.

08/08/2004 (modifier)
Par Switch
Note: 4/5
Couverture de la série Cartland
Cartland

Cartland est, à mon humble avis, une série trop injustement méconnue et sous-évaluée. Certes d'aucuns diront que ce n'est pas Blueberry, mais je crois qu'il s'agit ici d'un faux procès car les univers de ces 2 séries sont diamétralement opposés. Les comparer reviendrait à mettre sur un même plan "Rio Bravo" et "Jeremiah Johnson". Si ces 2 films appartiennent bien au même genre, il s'agit là de leur unique similitude. Et pourtant chacun d'eux peut être considéré comme un classique du Western. A ce titre, je considère Cartland comme un classique de la "Bd western". Les dessins de Blanc-Dumont sont splendides et les scénarii sont dans l'ensemble prenants et fort bien amenés. Je crois que cette série a pris le parti de l'authenticité et du réalisme, loin de l'Imagerie d'Epinal véhiculée par Blueberry, ici les personnages sont tantôts faibles, lâches ou héroïques, tout dépend des circonstances. Les auteurs, à travers les pérégrinations et le parcours initiatique de Jonathan Cartland, trappeur de son état, nous présentent avant tout une image sans concession de la vie de ces pionniers, avec l'insalubrité caractéristique de cette époque, les préjugés et le racisme anti-indien, la difficile survie au quotidien. En conclusion, si vour recherchez la grande aventure avec le héros à la gueule carrée qui flingue tout ce qui bouge, passez votre chemin ce n'est pas le but de cette série. Cependant vous rateriez quelque chose!!! A noter le réédition en intégrale (le 1er volume vient de sortir regroupant les 4 premiers tomes)

08/08/2004 (modifier)
Par laurent
Note: 4/5
Couverture de la série Le Chant des Stryges
Le Chant des Stryges

J'ai découvert cette bd par hasard en achetant le tome 1 vendu en promo un euro... Pour ma part, j'ai complètement accroché sur le scénario et sur les personnages de Nivek et de l'Ombre... Cette bd, que je trouvais distrayante au début, est devenue essentielle dès la fin du tome 2. Le travail des couleurs par ordinateur correspond parfaitement à l'esprit de la série et me surprend tellement le résultat est réaliste et me met même quelquefois mal à l'aise. Concernant les critiques sur les détails "oubliés" ou "non conformes" de Guérineau, je vous conseille la bd Tramp si vous souhaitez passer à la loupe les moindre détails. Voilà, pour résumer, je suis un fan absolu du Chant des Stryges ! (Avis aux auteurs : pourquoi pas un récit sur l'enfance ou l'adolescence de Debrah Faith ?).

08/08/2004 (modifier)
Par bab
Note: 4/5
Couverture de la série Sky-Doll
Sky-Doll

Vraiment très sympa cette bd, les dessins sont très beaux, très agréables à regarder. On découvre un univers où semble régner une grande part d'anarchie, gouvernée par une papesse mégalo et le tout dans une multitude de couleurs et de rondeurs... Le concept de la "machine" intelligente cherchant sa place dans une société qui n'est pas faite pour elle, n'est effectivement pas nouveau (Blade Runner et surtout la nouvelle dont il est tiré), mais ça fonctionne bien ici, et on s'attache à Noha très rapidement (dès la première page en fait!). Le scénario laisse parfois une impression un peu confuse, et il faut un peu se creuser la tête pour ne pas se perdre. (mais en même temps, on n’est pas des huîtres et réfléchir un peu ne fait de mal à personne...) Bref, on se laisse entraîner dans cette aventure avec beaucoup de plaisir et j'attends avec impatience le troisième tome.

06/08/2004 (modifier)
Par Don Lope
Note: 5/5
Couverture de la série Vagues à l'âme
Vagues à l'âme

Quel premier album! "Vague à l'âme" est une BD sublime qui, par certains côtés, me rappelle un peu les bouquins d'Isabelle Déthan, pour les côtés intimiste, familial et nostalgique. La narration est légère et subtile, en parfait accord avec le dessin: rarement le binôme dessin/scénario m'aura autant séduit. L'ensemble est extrêmement émouvant et en même temps formidablement gai: Mardon rend un vibrant hommage à son grand-père et à la vie. Superbe.

04/08/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série L'Exécution
L'Exécution

Quelle heureuse surprise que cet album méconnu. L'Exécution est une BD très intéressante sur la période de la Commune (faite pour être relatée en BD, comme dirait un de mes camarades). Contant un conflit artistique entre deux courants, un changement radical sur le plan politique, on a là une très bonne BD mêlant habilement histoire et Histoire, servie par un dessin très estompé, très pastel de Dethorey, décidément un auteur à part dans la production actuelle. J'avoue que j'ai un peu de mal avec la couverture, trop impressionniste à mon goût, mais après tout, elle se justifie pleinement à la lecture.

04/08/2004 (modifier)
Par Willeon
Note: 4/5
Couverture de la série Sky-Doll
Sky-Doll

Quoique qu'un peu réticent au départ, je me suis plongé dans cette série par la lecture du tome 3 dans un magazine de BD. Comme j'ai trouvé les dessins superbes et le scénario attirant, j'ai donc acheté les 2 premiers tomes. Quelle bonne idée j'ai eu là! Cette série est vraiment géniale! Elle innove en mélangeant de la fantasy, du fantastique, de l'humour et même la religion, tout ça associé à un graphisme d'une qualité irréprochable (proche du manga). Le scénario démarre très bien et annonce une formidable série qui je pense, deviendra culte.

03/08/2004 (modifier)
Par Bert
Note: 5/5
Couverture de la série Tom Strong
Tom Strong

En tant que « Moore-maniac » je ne suis peut-être pas le plus indiqué pour critiquer avec objectivité une œuvre du « maître », mais je ne peux décemment pas ne pas réagir aux avis négatifs qui sont ici (et laisser une série moorienne sans une moyenne minimum de 4 / 5, c’est, aaaargh, sacrilège !!). Pourquoi Tom Strong, série qui peut paraître futile et déplacée dans l’œuvre du grand Alan, mérite la considération la plus soutenue de tout bédéphile qui se respecte ? Au premier degré, Tom Strong relate les aventures palpitantes d’une sorte de super-héros confronté aux aventures les plus diverses. Sous le trait élégant et très abouti de Chris Sprouse, les péripéties narrées sont un régal pour l’imaginaire : - affrontement d’ennemis les plus variés comme l’homme modulaire ou des conquérants aztèques venus d’une réalité parallèle où ceux sont eux qui ont colonisé la planète, - voyages dans des contrées incroyables, tel ce séjour sur la pangée, ce continent unique et initial - inventions les plus diverses (appareils à traverser les murs, etc…) - et plein d’autres friandises à se mettre sous la dent Rien que l’originalité et le traitement parfait (comme toujours chez Alan Moore) de ces histoires suffisent à séduire. Mais Tom Strong, c’est plus que ça. Car il y un réel soucis de second degré permanent chez Alan Moore. Tom Strong est une parodie : une parodie des pulps d’aventures des années 30-40, en particulier, pour les connaisseurs, ceux de Doc Savage – L’homme de bronze (pour la forme on peut préciser que Doc Savage a été adapté au cinéma dans un film considéré par les spécialistes comme le nanar absolu, à voir absolument). Son héros centenaire permet à Moore de jouer non seulement avec les époques, mais aussi avec le style de narration propre à chacune (ou même différents dessinateurs interviennent). Et c’est un bonheur à chaque fois. Mais le style léger de la parodie peut aussi se révéler grave, car quand Alan Moore fait intervenir Ingrid Weiss et ses « svastika girls », émanations eugéniques tout de cuir vêtues de l’Allemagne Nazi, ce n’est pas sans dessein. A travers son héros et les dérives que peut représenter l’image d’un « être supérieur », ce n’est ni plus ni moins au mythe du « sur-homme » (et la façon dont il été mal digéré par les dignitaires nazis) qu’il s’attaque… (bon, un jour j’écrirais un article entier sur l’intervention du fascisme et le nazisme dans l’œuvre d’Alan Moore, mais aujourd’hui, j’vais vous laisser tranquille) Bref, lisez Tom Strong, et laisser vous guider par le génie de son auteur qui encore une fois ne nous déçoit pas.

03/08/2004 (modifier)