Ma série culte, tout simplement. Ayant découvert les quatre premiers tomes dans l'armoire à BDs de mon foyer estudiantin, je me hâtai de commander le reste de la série chez mon libraire préféré...
C'est bien, c'est très sympa au niveau dessin (et Thorn est vraiment jolie !) et les Bone sont tout à fait sympathiques (mis à part Phoney Bone, mais là c'est scénaristique). Je me suis très attaché aux différents personnages et je suis tout à fait rentré dans l'histoire, sur laquelle je ne révèlerai rien pour ne pas gâcher votre plaisir de lecture.
Un incontournable de la BD américaine "hors-comics" (soit dit sans aucun sens péjoratif). Mon coup de coeur de l'année, décidément (c'est vrai, quoi, on investit pas à la légère dans une série de 11 tomes !). Largement une de mes séries préférées.
A ce qu'il paraîtrait, un film d'animation serait prévu, supervisé par l'auteur himself. Sinon, pour ceux qui aiment ça, signalons l'existence de jeux vidéos d'aventure téléchargeables sur internet (contre rétribution, hélas !). A surveiller, quand même.
Ah, oui, ma nouvelle phrase-culte :
"Stupides, stupides rats-garous !"
La lande des aviateurs nous décrit un univers aérien aux accents maritime. Je m’explique : la lande est constituée d’îles qui dérivent dans les airs dans un ciel sans limites. Entre ces îles se déplacent de courageux aviateurs. Il n’y a pas de frontière à cet horizon illimité, il n’y a pas d’en-bas où se poser. Certains ne reviennent jamais, ils flottent à jamais dans leur cercueil d’acier dans un ciel infini. Dans les airs, les aviateurs pêcheurs déploient leurs filets pour attraper les oiseaux, ils se laissent guider par les phares disposés sur les îles… Cet univers hautement poétique est très bien décrit dans ce premier tome très alléchant. J’attends la suite avec impatience car ma note pourrait très vite évoluer vers 4 ou même 5 étoiles… C’est juste que pour l’instant, cet album est un peu court, aucune intrigue générale ne s’est encore dessinée, l’album se consacre surtout à la présentation de cet univers particulier et de quelques personnages et à leur passé. Allez hop, en attendant, un petit coup de cœur pour l’originalité et la poésie de ce petit monde aérien.
Georges Frog a des petits airs de Betty Blues, une petite grenouille qui veut faire carrière dans le jazz et qui tombe amoureuse d’une belle chatte, je ne sais pas vous, mais moi, ça m’évoque directement le travail de Dilliès. D’autant que le ton est le même : personnages mignons, sentiments amoureux adolescents… Ressemblance volontaire ou purement fortuite ? Je vous avoue que si j’apprenais que cette ressemblance était volontaire, ça enlèverait bien du charme à cet album. Il n’y a aucune gloire à copier une œuvre comme on suit une « recette ». On a déjà tellement de clones de Largo Winch et consort… ce serait vraiment triste de constater à quel point le moindre succès (ne fut-ce plus d’estime que réellement commercial) doive irrémédiablement devenir une recette que d’autres suivraient à la lettre. Accordons aux auteurs le bénéfice du doute, parce que si on regarde le premier opus de Georges Frog en face, tout en laissant de côté d’éventuelles similitudes, on a affaire à un très bel album. Le personnage principal est extrêmement attachant, le dessin mignon comme tout, et la fin nous laisse sur un délicieux moment de mélancolie bien jazzy. Et puis surtout, l’album est parsemé d’anecdotes qui sentent un délicieux parfum de vérité (j’adore la scène où Georges se bourre la gueule)…
Une très bonne bédé, qui plonge le lecteur dans un univers fort original, celui des maisons de tolérance du début du siècle... On sent une extrême maîtrise dans le scénario, riche en rebondissements et en surprises. La manière dont le scénariste ménage les suspenses de fin de page m'a beaucoup plu. En outre, le dessin est franchement pas mal dans son genre. Bref, un joli coup de coeur ! En plus, ô joie, le second tome est aussi excellent que le premier, et clôture magistralement ce diptyque. Bref, encore une excellente série de chez Poisson Pilote.
Superbe BD, le scénario est super, complexe et rempli de rebondissements.
Les dessins sont agréables, ils le deviennent encore plus à partir de la saison 2 (les dessins informatique ajoutent au réalisme, même si sur certaines planches c'est un peu exagéré, c'est une bonne amélioration).
Apparemment l'histoire va se poursuivre jusqu'à 18 tomes, c'est plutôt une bonne nouvelle...
L'histoire est haletante jusqu'au tome 5. Par contre, j'ai été un peu déçu par la fin du tome 6, la révélation sur les Stryges casse un peu l'aspect fascinant de ces créatures.
Idem pour le tome 7, autant j'avais été convaincu par la première saison, autant la seconde commençait mal. Mais j'ai malgré tout continué à acheter les volumes, et je n'ai pas été déçu, le tome 8 est pas mal, et le 9 devient carrément génial, ça donne envie de lire la suite.
Le personnage de l'Ombre est fascinant dès le départ, mais je crois que c'est de mieux en mieux.
En plus, l'ajout du personnage de Jill ne gâche rien. Seule ombre au tableau, l'idée des auteurs de lui raser la tête, subitement, fin du tome 7, un beau gâchis...
A lire absolument. Bien sûr, il y a quelques aspects un peu décevants, mais la série en vaut la peine...
C'est une des meilleures BD que j'ai lues.
A conseiller pour les amateurs de polar fantastique, et d'ésotérique...
Je trouve que les commentaires sont injustes. Il faut prendre cette série pour ce qu'elle est : un immense crescendo. Il est rare de trouver une BD aussi cohérente dans sa progression. Je ne puis rester insensible devant ce mythe que nous propose Froideval.
Alors bien sûr, on peut trouver que la psycho est un peu réduite. Mais est-ce que l'on approfondit la psychologie d'un héros dans une légende ? Les personnages sont entiers, comme dans toute légende. Ici, point de questions métaphysiques (voir pour cela le chat du rabbin ;-). Et c'est un réel plaisir de voir un pan d'histoire se construire (rien à voir avec Lanfeust qui court après les cafards en comparaison).
Comme défauts, on peut citer un temps de creux sur le dessin avec Pontet, mais il s'est très bien rattrapé depuis. Il y a également cet humour parfois un peu lourd de Froideval, mais je lui pardonne bien volontiers.
Connaissez-vous une série qui consacre un tome à une bataille ? Et bien vous avez trouvé maintenant (T10). Cet exemple illustre très bien l'esprit de la Lune Noire : une série au caractère entier, grandiose. On aime ou on n'aime pas (cf. la répartition des notes).
Je connaissais Spawn de nom, j'avais acheté les deux premières saisons de la série TV. Mais cette édition intégrale (enfin presque, vu l'absence de deux épisodes) a vraiment été pour moi une réelle bonne surprise. Dessin de bonne qualité, reliure solide (comme toujours chez Delcourt). L'histoire est sombre à souhait, le personnage est torturé par ses sentiments et son pacte...
Bref un super moment de lecture. Vivement le tome 2.
Tout comme mes 2 prédécesseurs, je mettrai presque un 5/5. Rabaté délivre ici une histoire gorgée de cynisme. A travers 3 histoires chronologiques, on suit les (més)aventures d'une petite famille où tous les coups tordus sont bons pour améliorer le confort, récupérer de l'argent, une baraque etc. quitte à écraser tous les gêneurs autour. En fait on a l'impression que le monde entier est prêt aux pires bassesses en lisant cette bd.
Je regrette que l'auteur pense tant que ça aux parties de fesses par contre, ça rajoute à la farce mais décrédibilise certains côtés où il ne doit pas être loin de la réalité.
Dessin en noir et blanc plutôt agréable et dynamique. Bref à lire.
A signaler qu'il y a une intégrale des 3 récits, c'est ainsi que je l'ai lu et je ne savais d'ailleurs pas que la publication avait été coupée en 3 volumes lors de la première édition.
Franchement génial. Noir et absurde à souhait, un humour que ne renierait pas Goossens. Une dose de vulgarité, de sexe, juste ce qu'il faut. Par exemple "Le drame du présentéisme inactif" est excellent :
- Ils arrivent très tôt le matin et restent très tard le soir, que font-ils entre temps ?
- Rien
Et d'enchaîner avec le père Noël, un des patrons confronté à ce problème.
Le dessin ne sera pas du goût de tous, très encré, mais je l'aime :)
Je l'ai lu en bibliothèque et c'est bien le genre de choses que j'achèterai à l'occasion.
Voies off est un thriller composé de 10 nouvelles sans lien les unes avec les autres, si ce n’est leurs qualités. Le graphisme de la couverture a tout de suite attiré mon attention. A l’intérieur je trouve les dessins originaux et très réussis, avec une mention particulière pour la première et la dernière page de chaque histoire superbement illustrée en pleine page.
Pothier signe ici une œuvre atypique et très plaisante à lire. 10 petits polars qui tournent autour de 10 thèmes différents. Une seule constante : une fin originale. Ce n’est pas évident de finir un polar de manière surprenante et le moins que l’on puisse dire ici c’est que l’auteur a plutôt bien réussi cet exercice. On va de surprise en en fin inattendue à chaque nouvelle.
Je pense que certaines histoires sont meilleures que d’autres, mais dans l’ensemble c’est une BD de qualité, avec une pointe d’humour noir. En fait une BD vivement conseillée car très agréable à lire !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Bone
Ma série culte, tout simplement. Ayant découvert les quatre premiers tomes dans l'armoire à BDs de mon foyer estudiantin, je me hâtai de commander le reste de la série chez mon libraire préféré... C'est bien, c'est très sympa au niveau dessin (et Thorn est vraiment jolie !) et les Bone sont tout à fait sympathiques (mis à part Phoney Bone, mais là c'est scénaristique). Je me suis très attaché aux différents personnages et je suis tout à fait rentré dans l'histoire, sur laquelle je ne révèlerai rien pour ne pas gâcher votre plaisir de lecture. Un incontournable de la BD américaine "hors-comics" (soit dit sans aucun sens péjoratif). Mon coup de coeur de l'année, décidément (c'est vrai, quoi, on investit pas à la légère dans une série de 11 tomes !). Largement une de mes séries préférées. A ce qu'il paraîtrait, un film d'animation serait prévu, supervisé par l'auteur himself. Sinon, pour ceux qui aiment ça, signalons l'existence de jeux vidéos d'aventure téléchargeables sur internet (contre rétribution, hélas !). A surveiller, quand même. Ah, oui, ma nouvelle phrase-culte : "Stupides, stupides rats-garous !"
La Lande des aviateurs
La lande des aviateurs nous décrit un univers aérien aux accents maritime. Je m’explique : la lande est constituée d’îles qui dérivent dans les airs dans un ciel sans limites. Entre ces îles se déplacent de courageux aviateurs. Il n’y a pas de frontière à cet horizon illimité, il n’y a pas d’en-bas où se poser. Certains ne reviennent jamais, ils flottent à jamais dans leur cercueil d’acier dans un ciel infini. Dans les airs, les aviateurs pêcheurs déploient leurs filets pour attraper les oiseaux, ils se laissent guider par les phares disposés sur les îles… Cet univers hautement poétique est très bien décrit dans ce premier tome très alléchant. J’attends la suite avec impatience car ma note pourrait très vite évoluer vers 4 ou même 5 étoiles… C’est juste que pour l’instant, cet album est un peu court, aucune intrigue générale ne s’est encore dessinée, l’album se consacre surtout à la présentation de cet univers particulier et de quelques personnages et à leur passé. Allez hop, en attendant, un petit coup de cœur pour l’originalité et la poésie de ce petit monde aérien.
Georges Frog
Georges Frog a des petits airs de Betty Blues, une petite grenouille qui veut faire carrière dans le jazz et qui tombe amoureuse d’une belle chatte, je ne sais pas vous, mais moi, ça m’évoque directement le travail de Dilliès. D’autant que le ton est le même : personnages mignons, sentiments amoureux adolescents… Ressemblance volontaire ou purement fortuite ? Je vous avoue que si j’apprenais que cette ressemblance était volontaire, ça enlèverait bien du charme à cet album. Il n’y a aucune gloire à copier une œuvre comme on suit une « recette ». On a déjà tellement de clones de Largo Winch et consort… ce serait vraiment triste de constater à quel point le moindre succès (ne fut-ce plus d’estime que réellement commercial) doive irrémédiablement devenir une recette que d’autres suivraient à la lettre. Accordons aux auteurs le bénéfice du doute, parce que si on regarde le premier opus de Georges Frog en face, tout en laissant de côté d’éventuelles similitudes, on a affaire à un très bel album. Le personnage principal est extrêmement attachant, le dessin mignon comme tout, et la fin nous laisse sur un délicieux moment de mélancolie bien jazzy. Et puis surtout, l’album est parsemé d’anecdotes qui sentent un délicieux parfum de vérité (j’adore la scène où Georges se bourre la gueule)…
Miss Pas Touche
Une très bonne bédé, qui plonge le lecteur dans un univers fort original, celui des maisons de tolérance du début du siècle... On sent une extrême maîtrise dans le scénario, riche en rebondissements et en surprises. La manière dont le scénariste ménage les suspenses de fin de page m'a beaucoup plu. En outre, le dessin est franchement pas mal dans son genre. Bref, un joli coup de coeur ! En plus, ô joie, le second tome est aussi excellent que le premier, et clôture magistralement ce diptyque. Bref, encore une excellente série de chez Poisson Pilote.
Le Chant des Stryges
Superbe BD, le scénario est super, complexe et rempli de rebondissements. Les dessins sont agréables, ils le deviennent encore plus à partir de la saison 2 (les dessins informatique ajoutent au réalisme, même si sur certaines planches c'est un peu exagéré, c'est une bonne amélioration). Apparemment l'histoire va se poursuivre jusqu'à 18 tomes, c'est plutôt une bonne nouvelle... L'histoire est haletante jusqu'au tome 5. Par contre, j'ai été un peu déçu par la fin du tome 6, la révélation sur les Stryges casse un peu l'aspect fascinant de ces créatures. Idem pour le tome 7, autant j'avais été convaincu par la première saison, autant la seconde commençait mal. Mais j'ai malgré tout continué à acheter les volumes, et je n'ai pas été déçu, le tome 8 est pas mal, et le 9 devient carrément génial, ça donne envie de lire la suite. Le personnage de l'Ombre est fascinant dès le départ, mais je crois que c'est de mieux en mieux. En plus, l'ajout du personnage de Jill ne gâche rien. Seule ombre au tableau, l'idée des auteurs de lui raser la tête, subitement, fin du tome 7, un beau gâchis... A lire absolument. Bien sûr, il y a quelques aspects un peu décevants, mais la série en vaut la peine... C'est une des meilleures BD que j'ai lues. A conseiller pour les amateurs de polar fantastique, et d'ésotérique...
Chroniques de la lune noire
Je trouve que les commentaires sont injustes. Il faut prendre cette série pour ce qu'elle est : un immense crescendo. Il est rare de trouver une BD aussi cohérente dans sa progression. Je ne puis rester insensible devant ce mythe que nous propose Froideval. Alors bien sûr, on peut trouver que la psycho est un peu réduite. Mais est-ce que l'on approfondit la psychologie d'un héros dans une légende ? Les personnages sont entiers, comme dans toute légende. Ici, point de questions métaphysiques (voir pour cela le chat du rabbin ;-). Et c'est un réel plaisir de voir un pan d'histoire se construire (rien à voir avec Lanfeust qui court après les cafards en comparaison). Comme défauts, on peut citer un temps de creux sur le dessin avec Pontet, mais il s'est très bien rattrapé depuis. Il y a également cet humour parfois un peu lourd de Froideval, mais je lui pardonne bien volontiers. Connaissez-vous une série qui consacre un tome à une bataille ? Et bien vous avez trouvé maintenant (T10). Cet exemple illustre très bien l'esprit de la Lune Noire : une série au caractère entier, grandiose. On aime ou on n'aime pas (cf. la répartition des notes).
Spawn
Je connaissais Spawn de nom, j'avais acheté les deux premières saisons de la série TV. Mais cette édition intégrale (enfin presque, vu l'absence de deux épisodes) a vraiment été pour moi une réelle bonne surprise. Dessin de bonne qualité, reliure solide (comme toujours chez Delcourt). L'histoire est sombre à souhait, le personnage est torturé par ses sentiments et son pacte... Bref un super moment de lecture. Vivement le tome 2.
Les Pieds dedans
Tout comme mes 2 prédécesseurs, je mettrai presque un 5/5. Rabaté délivre ici une histoire gorgée de cynisme. A travers 3 histoires chronologiques, on suit les (més)aventures d'une petite famille où tous les coups tordus sont bons pour améliorer le confort, récupérer de l'argent, une baraque etc. quitte à écraser tous les gêneurs autour. En fait on a l'impression que le monde entier est prêt aux pires bassesses en lisant cette bd. Je regrette que l'auteur pense tant que ça aux parties de fesses par contre, ça rajoute à la farce mais décrédibilise certains côtés où il ne doit pas être loin de la réalité. Dessin en noir et blanc plutôt agréable et dynamique. Bref à lire. A signaler qu'il y a une intégrale des 3 récits, c'est ainsi que je l'ai lu et je ne savais d'ailleurs pas que la publication avait été coupée en 3 volumes lors de la première édition.
Combustion spontanée
Franchement génial. Noir et absurde à souhait, un humour que ne renierait pas Goossens. Une dose de vulgarité, de sexe, juste ce qu'il faut. Par exemple "Le drame du présentéisme inactif" est excellent : - Ils arrivent très tôt le matin et restent très tard le soir, que font-ils entre temps ? - Rien Et d'enchaîner avec le père Noël, un des patrons confronté à ce problème. Le dessin ne sera pas du goût de tous, très encré, mais je l'aime :) Je l'ai lu en bibliothèque et c'est bien le genre de choses que j'achèterai à l'occasion.
Voies off
Voies off est un thriller composé de 10 nouvelles sans lien les unes avec les autres, si ce n’est leurs qualités. Le graphisme de la couverture a tout de suite attiré mon attention. A l’intérieur je trouve les dessins originaux et très réussis, avec une mention particulière pour la première et la dernière page de chaque histoire superbement illustrée en pleine page. Pothier signe ici une œuvre atypique et très plaisante à lire. 10 petits polars qui tournent autour de 10 thèmes différents. Une seule constante : une fin originale. Ce n’est pas évident de finir un polar de manière surprenante et le moins que l’on puisse dire ici c’est que l’auteur a plutôt bien réussi cet exercice. On va de surprise en en fin inattendue à chaque nouvelle. Je pense que certaines histoires sont meilleures que d’autres, mais dans l’ensemble c’est une BD de qualité, avec une pointe d’humour noir. En fait une BD vivement conseillée car très agréable à lire !