Petite Voleuse (Shoplifter)

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Les interrogations existentielles d'une jeune fille célibataire qui met un peu de fantaisie dans sa vie monotone en volant de temps en temps un magazine à la boutique du coin.


Bichromie Femmes d'aujourd'hui

Corrina Park a beaucoup de projets. Diplômée de littérature anglaise, elle veut écrire l'histoire d'un romancier à succès. Mais cinq ans plus tard, désenchantée, subissant un emploi qui lui déplaît, une vie amoureuse désastreuse et un échec littéraire, la jeune femme trouve dans le vol le seul réconfort qui justifie son existence. Jusqu'à ce qu'un événement apparemment anodin n'y donne un autre sens...

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Septembre 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Petite Voleuse © Delcourt 2014
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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09/10/2014 | pol
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Par Erik
Note: 2/5
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Je n'ai pas été plus enthousiasmé que cela au sortir de ma lecture concernant cette kleptomane coincée dans son boulot de publicitaire et vivant seule avec son chat. Il y en a qui tueraient pour avoir sa place à une époque où le chômage frôle les millions de demandeurs. Et non, elle n'est pas contente et manifeste sa frustration en dérobant des magazines dans des supermarchés. Si ce n'est pas pathétique ! Je n'arrive pas à avoir un peu de compassion pour cette maladie de riche qui lui permet de se rendre vivante. Mais bon, à la fin, la morale sera quand même sauve.

02/05/2015 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 3/5
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Présenté comme le jeune prodige de la BD américaine, Michael Cho signe ici une fable subtile sur la quête de bonheur d’une jeune femme se débattant dans l’immensité déshumanisante de la mégapole new-yorkaise, à la recherche d’une porte de sortie. De son trait très graphique empreint de la tradition Comics US, l’auteur dresse également un portrait intimiste de Big Apple, avec des pleines pages saisissant parfaitement le paradoxe d’une ville toute en angles implacables mais qui sait se faire accueillante quand on s’y sent à sa place… Le choix d’une bichromie rouge et noire correspond plutôt bien aux codes de sobriété du roman graphique. A travers la solitude et le mal-être de Corrina, Michael Cho délivre une critique douce-amère de notre monde moderne vampirisé par la publicité. Mais ce qu’il veut surtout raconter, c’est le passage à l’âge adulte d’une jeune femme qui, par manque de confiance, hésite à réaliser son rêve de devenir écrivain. Le déclic arrivera de façon tout à fait inattendue, sous la forme d’une rencontre fortuite et en trompe l’œil du « prince charmant ». Une fois le livre refermé, ce récit simple et fluide continue à faire résonner en nous sa petite musique, celle que chacun a entendue ou entendra au moins une fois au cours de sa vie : l’impérieuse nécessité de dépasser ses propres limites pour enfin conquérir sa liberté.

02/11/2014 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
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Ce roman graphique met en scène une jeune femme de 25 / 30 ans suffisamment banale pour que la plupart des jeunes femmes puissent s’identifier au personnage. Il est question de son boulot qui ne lui plait pas, de sa vie qui l’ennuie d’une manière générale ou encore de sa vie sentimentale désespérément calme. Si certains romans graphiques permettent au lecteur de s’interroger sur leur propre vie, le résultat est un peu quelconque ici. C’est trop superficiel, rien n’est abordé en profondeur ou avec un regard original. Elle s’engueule avec son boss, elle parle à son chat et le nourri avec des croquettes qui coutent cher, elle sort boire un verre après le travail, elle n’a pas de mec… Bref toute une suite de situations qui sont trop communes. On passe de l’une à l’autre sans partager ses états d’âmes, sans qu’on ait envie de les analyser ni de se poser nous-même des questions. Le seul élément qui sort des sentiers battus est sa tendance à la cleptomanie pour la sortir de la monotonie de son quotidien. Mais là encore c’est trop léger, trop succin. Cela apporte tout juste un peu de piment sur la fin, mais ça ressemble uniquement à une porte de sortie qui permet de conclure cette histoire. Le graphisme est simple mais intéressant. Par exemple les visages sont expressifs sans être surchargés et la bichromie est utilisée à bon escient. Au final on obtient un album pas déplaisant à lire mais pas marquant en ce qui me concerne.

09/10/2014 (modifier)