S'il y a bien une BD pour laquelle je me devais de poster un avis, c'est "De Cape et de crocs"!!
Tome 1 : Le Secret du janissaire
Au détour des rayons d'une bibliothèque
une couverture bleutée, aussitôt m'a conquise ;
j'ai plongé dans la nuit étoilée de Venise
puis largué les amarres d'une superbe chébèque.
Des dialogues plein de verve, de nombreuses références
à d'illustres aînés, brillamment égalés ;
un dessin somptueux, les couleurs raffinées
d'une riche palette ; on côtoie l'excellence.
Don Lope l'Andalou, sombre et fier hidalgo
Armand de Maupertuis, baronnet d'Arudy
Hermine et Sélêné, l'adorable Eusebio,
Kader le janissaire, Cénile et Andreo,
ce sont les personnages de cette comédie
qu'eussent approuvée en choeur, Molière et Cyrano.
En un mot comme en cent, vous seriez bien incultes
si d'aventure vous négligiez cet album culte.
Tome 2 : Pavillon noir !
Je m'en vais vous conter la puissante impression
que produisit sur moi, le récit palpitant
des fort divertissantes pérégrinations
de nos compères capés et du vil capitan.
Après une folle poursuite en guise de hors-d'oeuvre,
je me suis délectée d'un fabuleux festin
composé de pirates, de vestiges sous-marins
et d'un vaisseau fantôme, guidé par une pieuvre.
Si, comme moi, vous aimez, les histoires d'aventure
de trésors, de mystères, et d'amours contrariées
cet album vous sera d'une plaisante lecture.
Moi qui goûte aussi l'art du verbe et de l'épée
et qui aime l'humour, subtil et malicieux
à vous je puis l'avouer : j'ai été transportée.
Et c'est ainsi, que sous vos yeux, je catapulte
ce volume exceptionnel, au rang d'album culte.
Tome 3 : L'Archipel du danger
L'humour atteint ici, toute sa quintessence
le dessin les couleurs, sont toujours prodigieux,
décidément, Ayroles et Masbou sont des dieux
pour avoir su créer une telle magnificence.
Leur génie saute aux yeux, dans les moindres détails,
que ce soit du dessin ou bien du scénario,
nul autre artiste ne leur arrive à la taille,
là tout n'est que finesse, élégance et brio.
Paysages de mer, nocturnes et tourmentés,
monstres marins, chasse au trésor et savant fou
tout cela enchaîné, afin de nous combler,
l'archipel du danger, recèle bien des surprises,
offre sa luxuriance et porte bien son nom ;
ainsi une fois encore, cette histoire m'a conquise.
Alors mes yeux pétillent, et mon coeur, même, exulte
puisque sur BDthèque, j'évoque cet album culte.
Tome 4 : Le Mystère de l'île étrange
Nous voici à présent, sur une île mystérieuse
et les coups de théâtre, au sens propre du mot
confèrent à cette histoire, ô combien merveilleuse
l'atmosphère incongrue d'un lever de rideau.
Comme toujours, avec nos deux auteurs bien-aimés,
l'humour va se nicher dans les moindres recoins
ainsi chaque vignette est à bien observer
car elle est dessinée avec le plus grand soin.
Les premiers d'entre nous qui ont acquis ce tome
ont eu le privilège d'y lire un impromptu
qui retrace la rencontre de nos deux gentilshommes.
Merci monsieur Ayroles, pour ce petit bonus
qui lève un peu le voile sur Armand et Lope
et prouve que vous n'êtes jamais à cours d'astuce.
Il faut que ce soit dit, que personne n'occulte
la rumeur qui affirme que cet album est culte.
tome 5 : Jean Sans Lune
L'aventure, maintenant, prend un tour scientifique
et c'est par le pouvoir d'un simple aérolithe,
objet tant convoité par Jean, le Sélénite,
que les auteurs nous offrent une histoire fantastique.
Mais avant d'entreprendre cet insensé voyage
qui promet à son tour d'être fort pittoresque,
nous faisons connaissance avec des personnages
dont le raffinement le dispute au grotesque.
Sur le raïs Kader, on en sait davantage
d'autres questions surgissent ; tout cela distillé
avec parcimonie, en un savant dosage.
Vous parlerai-je encore du dessin flamboyant
dont l'égale qualité, au fil des épisodes
est la source d'un immuable émerveillement.
Cet album est un souffle au milieu du tumulte,
des Lanfeust et consorts ; il n'en est pas moins culte.
tome 6 : Luna incognita
Cette histoire, encore une fois, nous fait naviguer,
et pour nous éblouir, nous décroche la lune.
L'univers sélénite, qui nous est proposé,
est pour moi d'une beauté à nulle autre commune.
Ayroles nous gratifie de ces précieux clins d'oeil
d'érudit plein d'humour, dont nous sommes si friands,
c'est avec facétie, qu'il évite l'écueil
de la répétition ou des atermoiements.
Voyager en ces pages est des plus enchanteur
tant, à manier leur art, les auteurs sont habiles.
La finesse des dialogues, la hardiesse des couleurs,
d'ingénieuses trouvailles, comme cette ville mobile,
des détails cocasses, tout est de même valeur
et me fait m'exclamer : "Mais jusqu'où iront-ils ?"
Devant toi cher lecteur, qui surfes et consultes
mon avis sur ce tome, je le proclame culte.
tome 7 : Chasseurs de chimères
C'est avec émotion, que dis-je, avec ferveur
que j'ai ouvert ce tome, si longtemps désiré ;
sa couverture, déjà, promettant le bonheur
que ses pages, sans nul doute, allaient me prodiguer.
Hé bien, je reste sous le charme de ma lecture.
La ville nocturne est belle, les chimères, elles, fascinent,
et l'intrigue, enfin, prend une savoureuse tournure,
piquant rebondissement, foi de Doña Hermine !
Masbou - je me répète, je le sais mais qu'importe !-
Est un génie dans l'art de la mise en couleur,
chaque planche est un choc, et l'impression est forte !
Ayroles, quant à lui, promène ses personnages
et cisèle ses dialogues, avec la gourmandise
de celui qui maîtrise, quand les autres surnagent.
Votre bibliothèque prendrait pour une insulte
que sur ses étagères, ne trône cet album culte.
Une dernière chose : c'est la SEULE série que je qualifie de culte (vous pouvez vérifier mes stats ! ;) )
Exceptionnelle qualité de l'histoire ! Van Hamme sait à merveille alterner les périodes trépidantes avec des moments plus calmes, dans un crescendo jusqu'au clash final. Un modèle du genre qui méritait bien sa place dans la collection Aire Libre.
C'est aussi le meilleur album que j'ai lu d'Hermann. Seul reproche quand même, sa tendance à dessiner des personnages un peu trop ressemblants les uns des autres !
Dessins somptueux, personnages attachants, dans la digne trajectoire du Sursis, avec une héroïne encore plus belle. Somptueux...malgré quelques faiblesses quand même: d'abord, la 2ème moitié de l'album se perd un peu sur un faux rythme, ça n'avance plus trop, et c'est pourquoi je suis resté un peu sur ma faim à la première lecture. Ensuite, l'héroïne en résistante communiste qui cache des flingues chez elle, ça ne colle vraiment pas à sa personnalité, elle qui sermonne son acolyte de cambrioler les "honnêtes gens"... Enfin, j'ai relevé des tas de petites erreurs dans les décors. Question à ce propos: le début de l'histoire commence-t-il un soir ou un matin ? Amusez-vous à observer les ombres...
Qu'importe, je suis bien obligé malgré tout de qualifier cet album d'indispensable, l'ayant relu plusieurs fois pour le plaisir du graphisme exceptionnel et des dialogues savoureux. Il faut simplement que l'histoire ne se perde pas en route, mais je fais confiance à Gibrat. Vite la suite...
Ce double album est à mon avis l'un des meilleurs de Cosey, plus encore que "Voyage en Italie". C'est un auteur qui a vraiment un style graphique et narratif très personnel. J'adore ses couleurs, à dominante jaune-bleu, c'est vraiment fabuleux... dès qu'on a le déclic ! Et puis, cette aptitude à raconter des histoires sans vraiment de méchants est assez rare en BD pour être signalée.
Ici, il est question d'un glacier qui menace de submerger un village suisse, l'atmosphère devient dramatique dans un crescendo très bien mené, quelques personnages vaquant à leurs occupations respectives en sachant que le temps est compté...
Si la littérature existe en BD, il faut commencer par lire les albums de Cosey, et ceux-là en particulier. Dès que vous accrochez, un seul mot s'impose: chef-d'oeuvre.
Un très bel album. Tout a presque déjà été dit, si ce n'est que l'univers à quelque chose de lynchien (zones d'ombres non-dévoilées, personnages atypiques et souvent flippants...). L'atmosphère carcérale est très bien retranscrite.
Le dessin est facile d'accès sans être non plus typé Tintin et Milou. Le scénar a de quoi tenir en haleine à chaque page. Les pistes sont brouillées sans qu'on n'y capte plus rien.
En bref, Hard Time (dont je ne connais ni les prédécesseurs ni d'autres oeuvres des auteurs) se révèle une véritable perle noire que je conseille à quiconque recherche un bon thriller que l'on n'oublie pas de si tôt.
Bonne lecture.
C'est de la BD réalité ça madame...
Rien que les titres des albums vous donnent un aperçu de ce qui vous attend, futurs parents! (rire sarcastique)
J'ai pris pour principe de l'offrir aux jeunes ou presque parents histoire de leur rappeler premièrement qu'ils ont été enfant et d'autre part ce qui les attend: le gamin cauchemard mais tellement attendrissant.
Tout y est sympa, les histoires, les dialogues, les trombines des personnages et l'humour cocasse. Ce môme fait preuve d'un imaginaire terrible.
J'adore voir Calvin torse nu devant la glace dire à Hobbes:
"Made in god's own image, yes sir!"
et Hobbes de répondre:
"God must have a goofy sense of humor!"
Vous trouvez pas que ça résume toute l'humanité ça? ;)
Que ce soit en version française ou original c'est top.
A dévorer sans bornes.
Détail marrant, c'est un motif de tatouage que l'on retrouve souvent demandé!
Délirant ! Génial ! Absurde ! A mourir de rire !
Midam et Clarke, qu'on a connu plus sages... Ah, on me fait signe que non... Midam a déjà commis Kid Paddle, gosse trash passionné de morve, et Clarke, quelques broutilles comme Thérapies en vrac et P38 et bas nylon, bien délirantes elles aussi...
Ces deux lascars se sont associés pour notre plus grand plaisir et passent au crible quelques phénomènes de société (gardien de musée, voyantes, chercheur...) avec des gags récurrents mais toujours bons.
Là on atteint la perfection, sombre, violent, dérangeant (une petite fille toute mimi qui tue un type avec un sourire aux lèvres puis une petite larme à l'oeil lorsqu'elle regarde le héros, splendide), le vide des grands espaces qui bien que clos vous semblent infinis (en plus ils le sont presque) et d'autres très étroits qui vous filent direct une claustro. Pas trop de dialogue, là du pour et du contre, le pour c'est l'ambiance assurée, la solitude, la peur, le contre ça va TROP vite à lire bon sang !!!!!!
Attention à lire aussi Noise qui est similaire à Blame et qui......
Des couleurs superbes (Frank au sommet de son art), aux tons sépia, donnent une impression d'intimité à cet album qui se déroule surtout dans le zoo. Lieu clos, à la manière d'un cocon plutôt que d'une prison. Le terme de cocon est d'autant plus approprié que c'est là que naissent et se développent les personnages : Manon, la femme-enfant, Buggy, l'artiste torturé, Anna, qui doit dépasser sa souffrance...
Zoo est une histoire émouvante, forte et poignante, que l'on retrouve rarement en bande dessinée.
Je pourrais me damner pour cette série.
A la fois très éveillée et très naïve, elle aborde l'écologie, l'émerveillement de l'enfant, l'amour, avec tellement de simplicité qu'on ne peut qu'aimer.
Les dessins sont superbes, Frank sait si bien rendre un décor et son atmosphère. Une série à la fois ancrée dans la réalité et dans les rêves.
Cet échalas maladroit fait du quotidien un doux songe, et on se dit qu'on peu de poésie dans notre vie ne fait jamais de mal.
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De Cape et de Crocs
S'il y a bien une BD pour laquelle je me devais de poster un avis, c'est "De Cape et de crocs"!! Tome 1 : Le Secret du janissaire Au détour des rayons d'une bibliothèque une couverture bleutée, aussitôt m'a conquise ; j'ai plongé dans la nuit étoilée de Venise puis largué les amarres d'une superbe chébèque. Des dialogues plein de verve, de nombreuses références à d'illustres aînés, brillamment égalés ; un dessin somptueux, les couleurs raffinées d'une riche palette ; on côtoie l'excellence. Don Lope l'Andalou, sombre et fier hidalgo Armand de Maupertuis, baronnet d'Arudy Hermine et Sélêné, l'adorable Eusebio, Kader le janissaire, Cénile et Andreo, ce sont les personnages de cette comédie qu'eussent approuvée en choeur, Molière et Cyrano. En un mot comme en cent, vous seriez bien incultes si d'aventure vous négligiez cet album culte. Tome 2 : Pavillon noir ! Je m'en vais vous conter la puissante impression que produisit sur moi, le récit palpitant des fort divertissantes pérégrinations de nos compères capés et du vil capitan. Après une folle poursuite en guise de hors-d'oeuvre, je me suis délectée d'un fabuleux festin composé de pirates, de vestiges sous-marins et d'un vaisseau fantôme, guidé par une pieuvre. Si, comme moi, vous aimez, les histoires d'aventure de trésors, de mystères, et d'amours contrariées cet album vous sera d'une plaisante lecture. Moi qui goûte aussi l'art du verbe et de l'épée et qui aime l'humour, subtil et malicieux à vous je puis l'avouer : j'ai été transportée. Et c'est ainsi, que sous vos yeux, je catapulte ce volume exceptionnel, au rang d'album culte. Tome 3 : L'Archipel du danger L'humour atteint ici, toute sa quintessence le dessin les couleurs, sont toujours prodigieux, décidément, Ayroles et Masbou sont des dieux pour avoir su créer une telle magnificence. Leur génie saute aux yeux, dans les moindres détails, que ce soit du dessin ou bien du scénario, nul autre artiste ne leur arrive à la taille, là tout n'est que finesse, élégance et brio. Paysages de mer, nocturnes et tourmentés, monstres marins, chasse au trésor et savant fou tout cela enchaîné, afin de nous combler, l'archipel du danger, recèle bien des surprises, offre sa luxuriance et porte bien son nom ; ainsi une fois encore, cette histoire m'a conquise. Alors mes yeux pétillent, et mon coeur, même, exulte puisque sur BDthèque, j'évoque cet album culte. Tome 4 : Le Mystère de l'île étrange Nous voici à présent, sur une île mystérieuse et les coups de théâtre, au sens propre du mot confèrent à cette histoire, ô combien merveilleuse l'atmosphère incongrue d'un lever de rideau. Comme toujours, avec nos deux auteurs bien-aimés, l'humour va se nicher dans les moindres recoins ainsi chaque vignette est à bien observer car elle est dessinée avec le plus grand soin. Les premiers d'entre nous qui ont acquis ce tome ont eu le privilège d'y lire un impromptu qui retrace la rencontre de nos deux gentilshommes. Merci monsieur Ayroles, pour ce petit bonus qui lève un peu le voile sur Armand et Lope et prouve que vous n'êtes jamais à cours d'astuce. Il faut que ce soit dit, que personne n'occulte la rumeur qui affirme que cet album est culte. tome 5 : Jean Sans Lune L'aventure, maintenant, prend un tour scientifique et c'est par le pouvoir d'un simple aérolithe, objet tant convoité par Jean, le Sélénite, que les auteurs nous offrent une histoire fantastique. Mais avant d'entreprendre cet insensé voyage qui promet à son tour d'être fort pittoresque, nous faisons connaissance avec des personnages dont le raffinement le dispute au grotesque. Sur le raïs Kader, on en sait davantage d'autres questions surgissent ; tout cela distillé avec parcimonie, en un savant dosage. Vous parlerai-je encore du dessin flamboyant dont l'égale qualité, au fil des épisodes est la source d'un immuable émerveillement. Cet album est un souffle au milieu du tumulte, des Lanfeust et consorts ; il n'en est pas moins culte. tome 6 : Luna incognita Cette histoire, encore une fois, nous fait naviguer, et pour nous éblouir, nous décroche la lune. L'univers sélénite, qui nous est proposé, est pour moi d'une beauté à nulle autre commune. Ayroles nous gratifie de ces précieux clins d'oeil d'érudit plein d'humour, dont nous sommes si friands, c'est avec facétie, qu'il évite l'écueil de la répétition ou des atermoiements. Voyager en ces pages est des plus enchanteur tant, à manier leur art, les auteurs sont habiles. La finesse des dialogues, la hardiesse des couleurs, d'ingénieuses trouvailles, comme cette ville mobile, des détails cocasses, tout est de même valeur et me fait m'exclamer : "Mais jusqu'où iront-ils ?" Devant toi cher lecteur, qui surfes et consultes mon avis sur ce tome, je le proclame culte. tome 7 : Chasseurs de chimères C'est avec émotion, que dis-je, avec ferveur que j'ai ouvert ce tome, si longtemps désiré ; sa couverture, déjà, promettant le bonheur que ses pages, sans nul doute, allaient me prodiguer. Hé bien, je reste sous le charme de ma lecture. La ville nocturne est belle, les chimères, elles, fascinent, et l'intrigue, enfin, prend une savoureuse tournure, piquant rebondissement, foi de Doña Hermine ! Masbou - je me répète, je le sais mais qu'importe !- Est un génie dans l'art de la mise en couleur, chaque planche est un choc, et l'impression est forte ! Ayroles, quant à lui, promène ses personnages et cisèle ses dialogues, avec la gourmandise de celui qui maîtrise, quand les autres surnagent. Votre bibliothèque prendrait pour une insulte que sur ses étagères, ne trône cet album culte. Une dernière chose : c'est la SEULE série que je qualifie de culte (vous pouvez vérifier mes stats ! ;) )
Lune de guerre
Exceptionnelle qualité de l'histoire ! Van Hamme sait à merveille alterner les périodes trépidantes avec des moments plus calmes, dans un crescendo jusqu'au clash final. Un modèle du genre qui méritait bien sa place dans la collection Aire Libre. C'est aussi le meilleur album que j'ai lu d'Hermann. Seul reproche quand même, sa tendance à dessiner des personnages un peu trop ressemblants les uns des autres !
Le Vol du Corbeau
Dessins somptueux, personnages attachants, dans la digne trajectoire du Sursis, avec une héroïne encore plus belle. Somptueux...malgré quelques faiblesses quand même: d'abord, la 2ème moitié de l'album se perd un peu sur un faux rythme, ça n'avance plus trop, et c'est pourquoi je suis resté un peu sur ma faim à la première lecture. Ensuite, l'héroïne en résistante communiste qui cache des flingues chez elle, ça ne colle vraiment pas à sa personnalité, elle qui sermonne son acolyte de cambrioler les "honnêtes gens"... Enfin, j'ai relevé des tas de petites erreurs dans les décors. Question à ce propos: le début de l'histoire commence-t-il un soir ou un matin ? Amusez-vous à observer les ombres... Qu'importe, je suis bien obligé malgré tout de qualifier cet album d'indispensable, l'ayant relu plusieurs fois pour le plaisir du graphisme exceptionnel et des dialogues savoureux. Il faut simplement que l'histoire ne se perde pas en route, mais je fais confiance à Gibrat. Vite la suite...
A la recherche de Peter Pan
Ce double album est à mon avis l'un des meilleurs de Cosey, plus encore que "Voyage en Italie". C'est un auteur qui a vraiment un style graphique et narratif très personnel. J'adore ses couleurs, à dominante jaune-bleu, c'est vraiment fabuleux... dès qu'on a le déclic ! Et puis, cette aptitude à raconter des histoires sans vraiment de méchants est assez rare en BD pour être signalée. Ici, il est question d'un glacier qui menace de submerger un village suisse, l'atmosphère devient dramatique dans un crescendo très bien mené, quelques personnages vaquant à leurs occupations respectives en sachant que le temps est compté... Si la littérature existe en BD, il faut commencer par lire les albums de Cosey, et ceux-là en particulier. Dès que vous accrochez, un seul mot s'impose: chef-d'oeuvre.
Brian Azzarello présente Hellblazer
Un très bel album. Tout a presque déjà été dit, si ce n'est que l'univers à quelque chose de lynchien (zones d'ombres non-dévoilées, personnages atypiques et souvent flippants...). L'atmosphère carcérale est très bien retranscrite. Le dessin est facile d'accès sans être non plus typé Tintin et Milou. Le scénar a de quoi tenir en haleine à chaque page. Les pistes sont brouillées sans qu'on n'y capte plus rien. En bref, Hard Time (dont je ne connais ni les prédécesseurs ni d'autres oeuvres des auteurs) se révèle une véritable perle noire que je conseille à quiconque recherche un bon thriller que l'on n'oublie pas de si tôt. Bonne lecture.
Calvin et Hobbes
C'est de la BD réalité ça madame... Rien que les titres des albums vous donnent un aperçu de ce qui vous attend, futurs parents! (rire sarcastique) J'ai pris pour principe de l'offrir aux jeunes ou presque parents histoire de leur rappeler premièrement qu'ils ont été enfant et d'autre part ce qui les attend: le gamin cauchemard mais tellement attendrissant. Tout y est sympa, les histoires, les dialogues, les trombines des personnages et l'humour cocasse. Ce môme fait preuve d'un imaginaire terrible. J'adore voir Calvin torse nu devant la glace dire à Hobbes: "Made in god's own image, yes sir!" et Hobbes de répondre: "God must have a goofy sense of humor!" Vous trouvez pas que ça résume toute l'humanité ça? ;) Que ce soit en version française ou original c'est top. A dévorer sans bornes. Détail marrant, c'est un motif de tatouage que l'on retrouve souvent demandé!
Histoires à lunettes (Durant les travaux, l'exposition continue...)
Délirant ! Génial ! Absurde ! A mourir de rire ! Midam et Clarke, qu'on a connu plus sages... Ah, on me fait signe que non... Midam a déjà commis Kid Paddle, gosse trash passionné de morve, et Clarke, quelques broutilles comme Thérapies en vrac et P38 et bas nylon, bien délirantes elles aussi... Ces deux lascars se sont associés pour notre plus grand plaisir et passent au crible quelques phénomènes de société (gardien de musée, voyantes, chercheur...) avec des gags récurrents mais toujours bons.
Blame !
Là on atteint la perfection, sombre, violent, dérangeant (une petite fille toute mimi qui tue un type avec un sourire aux lèvres puis une petite larme à l'oeil lorsqu'elle regarde le héros, splendide), le vide des grands espaces qui bien que clos vous semblent infinis (en plus ils le sont presque) et d'autres très étroits qui vous filent direct une claustro. Pas trop de dialogue, là du pour et du contre, le pour c'est l'ambiance assurée, la solitude, la peur, le contre ça va TROP vite à lire bon sang !!!!!! Attention à lire aussi Noise qui est similaire à Blame et qui......
Zoo
Des couleurs superbes (Frank au sommet de son art), aux tons sépia, donnent une impression d'intimité à cet album qui se déroule surtout dans le zoo. Lieu clos, à la manière d'un cocon plutôt que d'une prison. Le terme de cocon est d'autant plus approprié que c'est là que naissent et se développent les personnages : Manon, la femme-enfant, Buggy, l'artiste torturé, Anna, qui doit dépasser sa souffrance... Zoo est une histoire émouvante, forte et poignante, que l'on retrouve rarement en bande dessinée.
Broussaille
Je pourrais me damner pour cette série. A la fois très éveillée et très naïve, elle aborde l'écologie, l'émerveillement de l'enfant, l'amour, avec tellement de simplicité qu'on ne peut qu'aimer. Les dessins sont superbes, Frank sait si bien rendre un décor et son atmosphère. Une série à la fois ancrée dans la réalité et dans les rêves. Cet échalas maladroit fait du quotidien un doux songe, et on se dit qu'on peu de poésie dans notre vie ne fait jamais de mal.