Voici selon moi le meilleur manga du genre !
Bien que servit par un dessin plutôt moyen, le scénario est superbe !
En fait, ce n'est pas vraiment l'histoire,les évènements qui font la force de ce manga mais belle et bien la description des sentiments. En effet; les scenes où l'héroïne se fait emmerder par les filles de sa classe parce qu'elle traine avec le plus beau mec du bahut c'est du rereredéjà vu ! (dans Fruit Basket et Peach girl par exemple). En revanche les sentiments des personnages sont analysés avec une rare profondeur ce qui confère à la lecture une intensité exceptionelle; on est absorbé dans l'univers de l'héroïne, on frissonne, on frémit, on pleure et on est transporté de bonheur tout au long de ce chef d'oeuvre! Et n'est ce pas là le but de tout auteur de ce genre d'histoire ?
Un petit bémol cependant pour les dessins ainsi que je l'ai dit plus haut : les yeux des persos notamment sont horribles! Ils "tombent" de chaque côté du visage ! Et puis l'héroïne est trop laide!
Par contre les expressions du visage sont superbement retranscrites et pour moi c'est l'essentiel (car cela fait aussi partie de la description des sentiments). De plus l'auteure réussi à merveille les moments où les héros s'embrassent ! je peux sctocher dessus un bon moment tellement c'est beau !
Vous l'aurez compris si vous aimez les histoires d'amour, courez acheter cette petite merveille!
Bonne lecture!!!
Bonne intrigue, bon suspense. C'est une course entre le Vatican et les Franc-maçons pour la découverte du tombeau du Christ, le héros étant un archéologue pour amener, au début du moins, la touche "scientifique". C'est très agréable à suivre. Malheureusement, comme beaucoup dans ce forum, je trouve que la qualité du dessin est très loin de celle du scénario. C'est pourquoi je mets 4 étoiles et non 5.
Les aventures de ce Bouffe Doublon sont assez jouissives, bien qu'elles ne soient pas révolutionnaires (Iles aux trésor, batailles navales, femmes en détresse, etc...). Tout au long des 3 albums les personnages oscillent entre bons sentiments et interventions plus...discutables (Ce brave Trique-tout est bien marrant) Cela procure une originalité indéniable au scénario de cette série. Les dessins vont en s'améliorant tout au long de l'album, par contre les couleurs sont un peu spéciales...
A ranger entre la cassette du film "Pirate" et vos plus belles bouteilles de Rhum.
Recueil de 13 histoires parues dans divers magazines (Psikopat, le Martien, Le Dernier Neurone et My Way), l'humour est ici omniprésent, et le ton très, très spécial. Histoires courtes, souvent percutantes, toujours complètement déjantées et originales, elles commencent parfois de façon très anodine, mais on est bien vite complètement déstabilisé par l'humour grinçant et assez noir mis en oeuvre.
Certaines histoires sont quelque peu étranges, mais le ton de cet album est vraiment savoureux.
En plus de ça, le dessin de Besseron, lui aussi bien particulier, est d'une maîtrise parfaite (si si, regardez bien, tout est en parfaite harmonie et on est proche du zéro défaut dans son style), et je le trouve vraiment superbe : ces têtes de zombis-beaufs qu'il donne à ses personnages, j'adore ! :)
Enfin, certaines histoires sont en noir et blanc, mais d'autres sont faites en niveaux de gris (encre de chine ?), et celles-là sont vraiment très belles.
Bref, une très bonne petite surprise. :)
Alors que je n'ai été que très moyennement convaincu par le chant des stryges (j'ai même peur de mettre deux étoiles si je les relis un jour tant l'intrigue s'enlise progressivement), j'ai été très séduit par cette autre histoire se déroulant dans l'univers des Stryges.
Je n'ai pour ainsi dire quasiment jamais pratiqué le jeu de rôles (et encore moins "grandeur nature") mais je suis parfaitement rentré dans cet univers. Le scénario de Corbeyran est vraiment bien ficelé et oppressant; s'il dévoile ici aussi les fils de l'intrigue relativement lentement, on ne ressent jamais cette impression de surplace comme dans la série mère. On y voit même assez clair dans le tome 3 qui a le défaut cependant de reposer sur un canevas un peu plus bancal. Cette histoire de rôliste cherchant à se venger et décidant suite à deux phrases d'un gamin paraplégique de partir à la recherche de monstres dont il n'a jamais entendu parler me parait totalement irréelle. C'est dommage parce que l'atmosphère n'a jamais été aussi claustrophobique et terrifiante que dans les catacombes explorées dans ce troisième tome.
Le dessin est vraiment spécial et me rebutait quelque peu: les personnages notamment, d'inspiration manga, qui je trouvais cadraient mal avec la noirceur du scénario. Mais je ne sais par quel miracle, j'ai été très rapidement séduit par ce dessin qui a peu d'équivalent (on est très loin du trait très "classique" d'un Guérineau) et qui rajoute une touche personnelle et originale à une intrigue qui ne l'est pas moins. Un mariage très réussi malgré quelques maladresses dans les proportions et les faciès (rien de dommageable cependant).
Bref, j'ai été vraiment emballé malgré quelques petites choses que je n'arrive pas à comprendre: comment les rôlistes étaient-ils censés trouvé le manuscrit au cours de leur partie (le principe de la partie qu'il devait mener m'échappe, si quelqu'un veut m'expliquer...), pourquoi le gamin rêve t-il de Stryges, ... ? Un très bon 4 étoiles au final, en espérant que le cycle suivant qui a très bien commencé garde la même intensité et que Corbeyran plie tout ça en 6 tomes (marre des séries à ralonge où on n'apprend plus rien).
Une très bonne surprise... J'ai vraiment bien aimé cette histoire très originale et hors du commun. Le mélange des deux époques et des deux genres ne me gène pas du tout au contraire, en séparant ces deux moitiés le résultat aurait été, à mon sens, beaucoup moins intéressant. C'est vrai que le passage un peu abrupt d'une période à l'autre est un peu perturbant, mais tout est perturbant dans cette BD et c'est justement ce qui me plait. Les dessins sont très sombres, très noirs, presque malsains parfois (la scène de l'interrogatoire de l'aubergiste est atroce, eurk, le coup de la langue, il fallait oser quand meme...). Mais ils créent admirablement une ambiance oppressante et étouffante qui correspond tout à fait au personnage d'Eymerich, inquisiteur jeune et quelque peu arriviste ainsi qu'à l'année 1352 où tout est sale, ravagé par la peste noire, où de maléfiques découvertes viennent boulverser la communauté... Que sont ces images dans le ciel, et qui sont ces femmes qui pratiquent un culte étrange aux conséquences "diaboliques" ? Le style graphique est aussi bien adapté à la période futuriste, très froid, comme le métal du grand vaisseau qui lui aussi dissimule son lot de mystères et d'horreurs, conduisant un équipage entier dans un voyage dans le temps, à la recherche de quoi exactement ? Ou plutôt de qui ?
Vraiment, un moment de lecture très agréable, des pages magnifiques mais dans un style si particulier que cela ne plaira pas à tout le monde, pour ma part, j'ai hate de lire la suite...
Excellentissime dans le dérisoire et l'illogique, cette série, tout simplement !
Mandryka nous offre ici l'oeuvre la plus tordue de l'ensemble de sa biographie, dans un contexte post-soixante-huitard qui est clairement ressenti durant l'intégralité de la lecture de cette série. (un peu l'atmosphère que l'on retrouve parfois à la lecture du génie des alpages, par exemple... mais la comparaison s'arrete là : ici, tout est déjanté et baigne dans une logique flou, pour notre plus grand bonheur !).
Mandryka is my hero. C'est surement à cause de son petit cucurbitacé que je m'exprime n'importe comment, que je sors des "atoutaleur", "bonapéti" et compagnie... parceque c'est la marque de cette série, clairement.
Etonné, donc, que ce monument ne soit toujours pas sur BDTEK ! mais c'est maintenant chose faite :)
Attention, pour apprécier cette série à son juste titre, il ne faut pas craindre l'absurde, vous l'aurez compris ! On est bien loin de l'humour "classique" de l'époque, justement, et la finesse des jeux de mot rend la lecture vraiment agréable. On comprendra pourquoi Mandryka a travaillé avec Gotlib ! Même style... mais coup de patte très personnel tout de même.
Le dessin, très basique, rempli bien son office. De toute façon, ce n'est pas sur ce genre de critère qu'une série comme Le concombre masqué s'apprécie et se considère. Les couleurs sur certains albums ont vraiment mal vieillies, par contre... dommage !
Une grande série, donc, que vous pourrez peut être encore trouver en broc', en occaze... uniquement, hélas.
Cette série possède tout le charme et l'innocence d'un conte et toute la pureté d'un poème... L'histoire est remplie d'une sensibilité étonnante malgré son agréable simplicité. C'est une histoire d'amour qui n'a rien d'ordinaire celle de Jam, un automate raté, qui ne possède pas l'Oeil-Fée, comme tous les autres robots et automates humanoïdes conçus par Mister Sir Crumpett's. L'inventeur consacre sa vie à chercher cette lueur qui fait renaitre le merveilleux dans une époque troublée d'où il a completement disparu de la vie des hommes. C'est Jam qui rencontrera l'Oeil-Fée, le reconnaissant dès la première seconde où ses yeux se posent sur Elle, une fée inachevée, remisée au milieu de tant d'autres et pourtant tellement différente...différente ? oui, elle est unique et par elle l'oublié va renaitre, simplement parce que Jam l'a redécouverte et ramené à la vie d'un simple regard...
Malheureusement, encore une fois, les hommes vont modifier le cours de leur histoire, inconscients des troubles qu'ils vont causer, de la souffrance qu'ils vont répendre dans le lieu magique et hors du temps qui constituait le refuge du dernier souffle de la poésie... "Tranche le fil de ma vie..." c'est le cri de tous ces automates à leur créateur qui, sachant qu'ils vont "mourir" ne veulent pas que ce soit par la folie humaine...
Les automates sont immortels et Jam pendant près d'un siècle voit le monde changer et s'enfoncer dans la noirceur, alors qu'il ne pense qu'à retrouver sa fée, celle qu'il n'a jamais oublié, celle qui est tout pour lui... Dans ce monde qui n'est pas le sien, encore une fois les hommes vont se dresser contre lui, cherchant eux-aussi La Fée pour ses vertus miraculeuses....
C'est un récit d'une grande beauté et qui entraine la pensée du lecteur sur de nombreux chemins...l'amour, la haine, le genre humain, le merveilleux, illustré divinement. Les illustrations sont magnifiques, que ce soit dans les mises en scènes des automates, dans l'évocation troublante d'un amour si étrange ou encore dans la violence ou le quotidien des hommes et des femmes (trop) ordinaires... Un vrai régal à tous points de vue, une quête commencée depuis la nuit des temps qui n'a jamais trouvé d'aboutissement, pourquoi avons nous besoin du merveilleux dans nos vies ? Peut-être parce qu'il est la source de tous les plus beaux rêves...
(un petit bémol...le changement de dessinateur pour le troisième tome nuit un peu à la cohérence de l'ensemble, et le travail de Béatrice Tillier reste inégalable, à mon avis)
Franchement j'adore les persos sont geniaux, super attachants tout mignons tout gentils, les histoires sont un peu simples mais c'est normal pour une BD jeunesse
Les dessins et les couleurs sont superbes rien à dire, sauf vivement la suite et le Donjon T6 :):):)
Dilbert, à petite dose (difficile de s'enfiler un seul album en entier, c'est très monothématique), c'est assez hilarant. C'est une belle satire du monde du travail, sans complaisance, ni facilité. En lisant ces albums, on sent toute la différence qu'il existe entre cette série et la série télé "Camera-café", alors que la série télé se contente d'utiliser le monde du travail comme simple toile de fond pour faire rire (avec une certaine réussite, par ailleurs) Dilbert va beaucoup plus loin, certains gags, très mordants sont le signe d'un véritable esprit critique. A sa manière Adams met en scène la cruauté ordinaire : l'arrivisme, la méchanceté, le gaspillage, l'abus de pouvoir, la fatuité, la passivité, la complaisance... Qui a dit que le vie de bureau n'était pas gaie?
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Mars
Voici selon moi le meilleur manga du genre ! Bien que servit par un dessin plutôt moyen, le scénario est superbe ! En fait, ce n'est pas vraiment l'histoire,les évènements qui font la force de ce manga mais belle et bien la description des sentiments. En effet; les scenes où l'héroïne se fait emmerder par les filles de sa classe parce qu'elle traine avec le plus beau mec du bahut c'est du rereredéjà vu ! (dans Fruit Basket et Peach girl par exemple). En revanche les sentiments des personnages sont analysés avec une rare profondeur ce qui confère à la lecture une intensité exceptionelle; on est absorbé dans l'univers de l'héroïne, on frissonne, on frémit, on pleure et on est transporté de bonheur tout au long de ce chef d'oeuvre! Et n'est ce pas là le but de tout auteur de ce genre d'histoire ? Un petit bémol cependant pour les dessins ainsi que je l'ai dit plus haut : les yeux des persos notamment sont horribles! Ils "tombent" de chaque côté du visage ! Et puis l'héroïne est trop laide! Par contre les expressions du visage sont superbement retranscrites et pour moi c'est l'essentiel (car cela fait aussi partie de la description des sentiments). De plus l'auteure réussi à merveille les moments où les héros s'embrassent ! je peux sctocher dessus un bon moment tellement c'est beau ! Vous l'aurez compris si vous aimez les histoires d'amour, courez acheter cette petite merveille! Bonne lecture!!!
Le Triangle Secret
Bonne intrigue, bon suspense. C'est une course entre le Vatican et les Franc-maçons pour la découverte du tombeau du Christ, le héros étant un archéologue pour amener, au début du moins, la touche "scientifique". C'est très agréable à suivre. Malheureusement, comme beaucoup dans ce forum, je trouve que la qualité du dessin est très loin de celle du scénario. C'est pourquoi je mets 4 étoiles et non 5.
Bouffe-Doublon
Les aventures de ce Bouffe Doublon sont assez jouissives, bien qu'elles ne soient pas révolutionnaires (Iles aux trésor, batailles navales, femmes en détresse, etc...). Tout au long des 3 albums les personnages oscillent entre bons sentiments et interventions plus...discutables (Ce brave Trique-tout est bien marrant) Cela procure une originalité indéniable au scénario de cette série. Les dessins vont en s'améliorant tout au long de l'album, par contre les couleurs sont un peu spéciales... A ranger entre la cassette du film "Pirate" et vos plus belles bouteilles de Rhum.
De véritables contes de fées
Recueil de 13 histoires parues dans divers magazines (Psikopat, le Martien, Le Dernier Neurone et My Way), l'humour est ici omniprésent, et le ton très, très spécial. Histoires courtes, souvent percutantes, toujours complètement déjantées et originales, elles commencent parfois de façon très anodine, mais on est bien vite complètement déstabilisé par l'humour grinçant et assez noir mis en oeuvre. Certaines histoires sont quelque peu étranges, mais le ton de cet album est vraiment savoureux. En plus de ça, le dessin de Besseron, lui aussi bien particulier, est d'une maîtrise parfaite (si si, regardez bien, tout est en parfaite harmonie et on est proche du zéro défaut dans son style), et je le trouve vraiment superbe : ces têtes de zombis-beaufs qu'il donne à ses personnages, j'adore ! :) Enfin, certaines histoires sont en noir et blanc, mais d'autres sont faites en niveaux de gris (encre de chine ?), et celles-là sont vraiment très belles. Bref, une très bonne petite surprise. :)
Le Maître de Jeu
Alors que je n'ai été que très moyennement convaincu par le chant des stryges (j'ai même peur de mettre deux étoiles si je les relis un jour tant l'intrigue s'enlise progressivement), j'ai été très séduit par cette autre histoire se déroulant dans l'univers des Stryges. Je n'ai pour ainsi dire quasiment jamais pratiqué le jeu de rôles (et encore moins "grandeur nature") mais je suis parfaitement rentré dans cet univers. Le scénario de Corbeyran est vraiment bien ficelé et oppressant; s'il dévoile ici aussi les fils de l'intrigue relativement lentement, on ne ressent jamais cette impression de surplace comme dans la série mère. On y voit même assez clair dans le tome 3 qui a le défaut cependant de reposer sur un canevas un peu plus bancal. Cette histoire de rôliste cherchant à se venger et décidant suite à deux phrases d'un gamin paraplégique de partir à la recherche de monstres dont il n'a jamais entendu parler me parait totalement irréelle. C'est dommage parce que l'atmosphère n'a jamais été aussi claustrophobique et terrifiante que dans les catacombes explorées dans ce troisième tome. Le dessin est vraiment spécial et me rebutait quelque peu: les personnages notamment, d'inspiration manga, qui je trouvais cadraient mal avec la noirceur du scénario. Mais je ne sais par quel miracle, j'ai été très rapidement séduit par ce dessin qui a peu d'équivalent (on est très loin du trait très "classique" d'un Guérineau) et qui rajoute une touche personnelle et originale à une intrigue qui ne l'est pas moins. Un mariage très réussi malgré quelques maladresses dans les proportions et les faciès (rien de dommageable cependant). Bref, j'ai été vraiment emballé malgré quelques petites choses que je n'arrive pas à comprendre: comment les rôlistes étaient-ils censés trouvé le manuscrit au cours de leur partie (le principe de la partie qu'il devait mener m'échappe, si quelqu'un veut m'expliquer...), pourquoi le gamin rêve t-il de Stryges, ... ? Un très bon 4 étoiles au final, en espérant que le cycle suivant qui a très bien commencé garde la même intensité et que Corbeyran plie tout ça en 6 tomes (marre des séries à ralonge où on n'apprend plus rien).
Nicolas Eymerich Inquisiteur
Une très bonne surprise... J'ai vraiment bien aimé cette histoire très originale et hors du commun. Le mélange des deux époques et des deux genres ne me gène pas du tout au contraire, en séparant ces deux moitiés le résultat aurait été, à mon sens, beaucoup moins intéressant. C'est vrai que le passage un peu abrupt d'une période à l'autre est un peu perturbant, mais tout est perturbant dans cette BD et c'est justement ce qui me plait. Les dessins sont très sombres, très noirs, presque malsains parfois (la scène de l'interrogatoire de l'aubergiste est atroce, eurk, le coup de la langue, il fallait oser quand meme...). Mais ils créent admirablement une ambiance oppressante et étouffante qui correspond tout à fait au personnage d'Eymerich, inquisiteur jeune et quelque peu arriviste ainsi qu'à l'année 1352 où tout est sale, ravagé par la peste noire, où de maléfiques découvertes viennent boulverser la communauté... Que sont ces images dans le ciel, et qui sont ces femmes qui pratiquent un culte étrange aux conséquences "diaboliques" ? Le style graphique est aussi bien adapté à la période futuriste, très froid, comme le métal du grand vaisseau qui lui aussi dissimule son lot de mystères et d'horreurs, conduisant un équipage entier dans un voyage dans le temps, à la recherche de quoi exactement ? Ou plutôt de qui ? Vraiment, un moment de lecture très agréable, des pages magnifiques mais dans un style si particulier que cela ne plaira pas à tout le monde, pour ma part, j'ai hate de lire la suite...
Le Concombre Masqué
Excellentissime dans le dérisoire et l'illogique, cette série, tout simplement ! Mandryka nous offre ici l'oeuvre la plus tordue de l'ensemble de sa biographie, dans un contexte post-soixante-huitard qui est clairement ressenti durant l'intégralité de la lecture de cette série. (un peu l'atmosphère que l'on retrouve parfois à la lecture du génie des alpages, par exemple... mais la comparaison s'arrete là : ici, tout est déjanté et baigne dans une logique flou, pour notre plus grand bonheur !). Mandryka is my hero. C'est surement à cause de son petit cucurbitacé que je m'exprime n'importe comment, que je sors des "atoutaleur", "bonapéti" et compagnie... parceque c'est la marque de cette série, clairement. Etonné, donc, que ce monument ne soit toujours pas sur BDTEK ! mais c'est maintenant chose faite :) Attention, pour apprécier cette série à son juste titre, il ne faut pas craindre l'absurde, vous l'aurez compris ! On est bien loin de l'humour "classique" de l'époque, justement, et la finesse des jeux de mot rend la lecture vraiment agréable. On comprendra pourquoi Mandryka a travaillé avec Gotlib ! Même style... mais coup de patte très personnel tout de même. Le dessin, très basique, rempli bien son office. De toute façon, ce n'est pas sur ce genre de critère qu'une série comme Le concombre masqué s'apprécie et se considère. Les couleurs sur certains albums ont vraiment mal vieillies, par contre... dommage ! Une grande série, donc, que vous pourrez peut être encore trouver en broc', en occaze... uniquement, hélas.
Fée et tendres Automates
Cette série possède tout le charme et l'innocence d'un conte et toute la pureté d'un poème... L'histoire est remplie d'une sensibilité étonnante malgré son agréable simplicité. C'est une histoire d'amour qui n'a rien d'ordinaire celle de Jam, un automate raté, qui ne possède pas l'Oeil-Fée, comme tous les autres robots et automates humanoïdes conçus par Mister Sir Crumpett's. L'inventeur consacre sa vie à chercher cette lueur qui fait renaitre le merveilleux dans une époque troublée d'où il a completement disparu de la vie des hommes. C'est Jam qui rencontrera l'Oeil-Fée, le reconnaissant dès la première seconde où ses yeux se posent sur Elle, une fée inachevée, remisée au milieu de tant d'autres et pourtant tellement différente...différente ? oui, elle est unique et par elle l'oublié va renaitre, simplement parce que Jam l'a redécouverte et ramené à la vie d'un simple regard... Malheureusement, encore une fois, les hommes vont modifier le cours de leur histoire, inconscients des troubles qu'ils vont causer, de la souffrance qu'ils vont répendre dans le lieu magique et hors du temps qui constituait le refuge du dernier souffle de la poésie... "Tranche le fil de ma vie..." c'est le cri de tous ces automates à leur créateur qui, sachant qu'ils vont "mourir" ne veulent pas que ce soit par la folie humaine... Les automates sont immortels et Jam pendant près d'un siècle voit le monde changer et s'enfoncer dans la noirceur, alors qu'il ne pense qu'à retrouver sa fée, celle qu'il n'a jamais oublié, celle qui est tout pour lui... Dans ce monde qui n'est pas le sien, encore une fois les hommes vont se dresser contre lui, cherchant eux-aussi La Fée pour ses vertus miraculeuses.... C'est un récit d'une grande beauté et qui entraine la pensée du lecteur sur de nombreux chemins...l'amour, la haine, le genre humain, le merveilleux, illustré divinement. Les illustrations sont magnifiques, que ce soit dans les mises en scènes des automates, dans l'évocation troublante d'un amour si étrange ou encore dans la violence ou le quotidien des hommes et des femmes (trop) ordinaires... Un vrai régal à tous points de vue, une quête commencée depuis la nuit des temps qui n'a jamais trouvé d'aboutissement, pourquoi avons nous besoin du merveilleux dans nos vies ? Peut-être parce qu'il est la source de tous les plus beaux rêves... (un petit bémol...le changement de dessinateur pour le troisième tome nuit un peu à la cohérence de l'ensemble, et le travail de Béatrice Tillier reste inégalable, à mon avis)
Toto l'ornithorynque
Franchement j'adore les persos sont geniaux, super attachants tout mignons tout gentils, les histoires sont un peu simples mais c'est normal pour une BD jeunesse Les dessins et les couleurs sont superbes rien à dire, sauf vivement la suite et le Donjon T6 :):):)
Dilbert
Dilbert, à petite dose (difficile de s'enfiler un seul album en entier, c'est très monothématique), c'est assez hilarant. C'est une belle satire du monde du travail, sans complaisance, ni facilité. En lisant ces albums, on sent toute la différence qu'il existe entre cette série et la série télé "Camera-café", alors que la série télé se contente d'utiliser le monde du travail comme simple toile de fond pour faire rire (avec une certaine réussite, par ailleurs) Dilbert va beaucoup plus loin, certains gags, très mordants sont le signe d'un véritable esprit critique. A sa manière Adams met en scène la cruauté ordinaire : l'arrivisme, la méchanceté, le gaspillage, l'abus de pouvoir, la fatuité, la passivité, la complaisance... Qui a dit que le vie de bureau n'était pas gaie?