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Couverture de la série Les Sortilèges de Zora
Les Sortilèges de Zora

"Les Sortilèges de Zora", c'est une énième série jeunesse reprenant la figure de la sorcière pour représenter les figures féminines paria (ici pour représenter la nouvelle de l'école un peu bizarre mise de côté par ses camarades) et promet en toile de fond une histoire qui se veut grande mais qui distribue ses révélations de manière assez mécanique et artificielle. Suis-je trop dure avec cette série ? Sans doute. En vrai, je reconnais que l'histoire, bien qu'extrêmement simple et à la narration parfois fainéante, n'est pas désagréable à lire. Les personnages ne cassent pas trois pattes à un canard mais la fougue et la petite bouille de Zora attendrissent et les jolis dessins d'Ariane Delrieu illustrent joliment les cases. J'aime également l'envie simple et sincère de raconter une histoire de différence et d'acceptation, mise en parallèle avec une situation de réfugié politique (oui oui), le tout dans une ambiance et un monde un peu décalé où l'on mange des cafards au miel. Je me plaindrais un peu plus loin de comment cette histoire nous est racontée, mais j'insiste sur le fait que j'aime beaucoup l'idée de base et que je ne trouve pas ça bête d'utiliser ce genre d'histoire pour communiquer le besoin de communauté et la nécessité de ne pas subir de harcèlement scolaire auprès des jeunes lecteur-ice-s. En fait, justement, je crois que les qualités de cette série (son idée fantasque, son histoire profonde et intéressante, ses dessins adorables, ...) ne me font voir les défauts que plus gros. Les défauts, du coup, quels sont-ils ? Il y a tout d'abord la narration, qui nous balance des informations sur le passé de l'héroïne au compte goutte et de manière vraiment très ridicule. Visualisez donc : notre héroïne demande à sa grand-mère de lui en raconter plus sur son passé, sa grand-mère refuse d'abord, puis accepte et commence à lui raconter... puis s'arrête brusquement en lui disant qu'elle aura la suite plus tard. Comme ça, sans raison. Et ce n'est pas pour continuer le lendemain parce qu'elle est trop fatiguée ou parce qu'une quelconque raison scénaristique l'en empêche (tout du moins aucune révélée jusque là ou même suggérée), non, c'est vraiment juste parce que la scénariste ne voulait pas trop en révéler aux lecteur-ice-s. Mais l'astuce quand on écrit ce genre d'histoire avec de lourds secrets à cacher qui sont censés nous donner envie d'en savoir plus, c'est qu'il faut aussi créer une raison intra-diégétique expliquant pourquoi nous apprenons ces infos dans l'ordre qui nous est donné, mais surtout (encore plus important) que l'on donne une raison à pourquoi le personnage (protagoniste même) ne les apprend que maintenant. Parce que la phrase "je t'expliquerais plus tard" balancée à la volée à chaque album, ça ne dure qu'un temps. Et je ne vous parle même pas de la fumée bleue, personnage étrange qui réapparait aléatoirement pour dévoiler des morceaux de backstory, comme ça, à la volée. Ensuite, il y a le fait que les histoires ne m'ont pas parus très palpitantes. Tout du long j'ai eu l'impression de lire (ou surtout relire) des histoires que j'avais déjà lues/vues/entendues. Je ne dis même pas ça d'un regard d'adulte, même enfant j'avais déjà lu plein d'histoires du genre, et le fait qu'ici rien (mis à part le dessin) ne fait vraiment sortir cette série du lot m'aurait sans doute frappée même enfant. En fait, tout comme pour l'histoire de fond sur la situation des sorcières devant fuir et se cacher, les petites histoires de chaque album sont sympathiques et intéressantes sur le papier. Les histoires d'enfants désobéissantes, bravant les interdits des figures parentales et cherchant avant tout à être acceptée et à se faire des ami-e-s (avec en prime une petite amourette de cour d'école), c'est classique mais si bien fait peut sincèrement rester prenant à tout âge. Le problème ici c'est que cela ne m'a pas paru si prenant que ça. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'est parce que c'est mal fait, je pense surtout que cela pêche au niveau du rythme. Ces petites histoires auraient méritée de prendre un peu plus leur temps, de laisser les personnages se poser, pourquoi pas une ou deux cases pour plus établir le cadre. En tout cas j'ai ressenti un manque d'un petit je ne sais quoi. Encore une fois, je suis sans doute trop dure. La série n'est pas mauvaise, juste trop classique dans le fond (même pour un public jeunesse), mais elle parvient tout de même à créer un récit charmant et légèrement fantasque qui plaira sans doute à de jeunes enfants. Pour un public adulte ou adolescent, même amateur de récits jeunesse, sans doute moins d'attrait. (Note réelle 2,5)

05/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Nobody - saison 1
Nobody - saison 1

No Body : une BD du français Christian de Metter qui s'était fait connaître en adaptant des romans à succès (Shutter Island, Au revoir là-haut, ...). Avec No Body, le dessinateur crée son propre récit : la saison 1 comporte 4 albums qui nous plongent dans une ambiance rappelant la série Mindhunter. Une psy se rend en prison pour tenter de percer la personnalité d'un tueur en série qui se déclare lui-même coupable. [...]- Je sais ce que j'ai fait. Je m'en souviens parfaitement. Je mérite la peine de mort. Point. Chaque album est l'occasion de découvrir un pan de l'histoire du prisonnier, une vue de son passé. Un passé de biker, un passé d'agent infiltré du FBI, ... des histoires qui font revivre les années troubles des US, sixties et seventies. Peu de mots échangés mais un sens aigu de la mise en scène avec un découpage très 'série télé'. Un dessin sombre et inquiétant, une aquarelle aux eaux glauques, qui ne montre que ce que De Metter veut bien nous dévoiler avant les révélations finales. [...] Quand tu mens, sers-toi le plus possible de la vérité et transforme quelques éléments. Juste ce qu’il faut pour convaincre. Une saison 2 est également sortie qui ira explorer l'Italie des années de plomb.

05/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Balles perdues (Walter Hill)
Balles perdues (Walter Hill)

On avait découvert le trio aux commandes de cet album avec une autre BD (excellente, elle aussi) : c'était Corps et âme en 2016. En 2015, l'album Balles perdues était le premier de leur collaboration et l'on y retrouve donc Walter Hill, le producteur et réalisateur US, le scénariste Matz (aka Alexis Nolent) celui de la série fleuve Le tueur et Jef (aka Jean-François Martinez) aux pinceaux. Les dessins de Jef sont superbes, de véritables aquarelles. L'histoire de Walter Hill est digne d'un bon vieux film de gangsters, on ne s'attendait pas à autre chose et l'adaptation BD de Matz fait mouche. Bref, le trio marquait déjà quelques très bons points avant de récidiver avec Corps et âme l'année suivante. Pour citer une petite interview de Walter Hill à la fin de l'album, voici : de l'argent, des flingues, des femmes, des flics et des corrompus. Un tueur de sang-froid lancé sur les traces d'un amour perdu.

05/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Sangoma - Les Damnés de Cape Town
Sangoma - Les Damnés de Cape Town

Après Zulu Caryl Férey nous invite à nouveau en Afrique du Sud post-apartheid. La nation construite dans la douleur peine encore à trouver ses couleurs "arc-en-ciel" pour sortir de l'antagonisme noir & blanc et pas sûr qu'un remède de Sangoma (un guérisseur, un sorcier) suffise à lui redonner des couleurs. Férey et son dessinateur, Corentin Rouge, nous plongent au cœur des discussions sur la redistribution des terres accaparées. Pendant les débats houleux au parlement, un meurtre est commis dans une exploitation vinicole. C'est un flic blanc qui va mener l'enquête : Shane Shepperd traîne son look de Bob Morane entre les townships et une trop jolie maîtresse black. Tout cela nous vaut de belles pages sur les vignobles du Cap ou ses townships. [...] Personne ne veut faire un pas vers l'autre, comme si les positions s'étaient figées du temps de l'apartheid. [...] C'est plus l'apartheid, mais on s'échine pareil pour gagner de moins en moins. La ferme est une exploitation, oui, et c'est nous qu'on exploite. La réforme agraire va changer les choses, je vous le promets ! [...] Le meurtre de cet ouvrier agricole est repris en boucle sur les réseaux sociaux pour raviver de vieux conflits. Comme on pouvait s'en douter avec Férey, le texte est très explicatif mais l'album réussit à condenser dans ses quelques 150 pages, une intrigue complexe où tous les personnages sont reliés les uns aux autres : Bob Morane (!) aura bien du mal à démêler les mensonges, ceux d'aujourd'hui comme ceux du passé.

05/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Trio Bonaventure
Le Trio Bonaventure

Une série clairement à réserver à un jeune public (c’est à cette aune que je les note). Mais les deux premiers albums que j’ai eu sous la main (les seuls possédés par ma médiathèque) se laissent lire plutôt agréablement. C’est de l’aventure sympathique, dans laquelle nos trois gamins (qui font vivre une sorte de société secrète) se jettent éperdument, en lâchant la bride à leur imagination. Que ce soit dans un jardin public dans le premier tome, ou dans leur immeuble dans le suivant, les trois gamins ne se laissent pas de limites, et nous embarquent dans des aventures pleines de naïveté et d’une certaine poésie. Comme les histoires que l’on se racontait entre copains, ou que l’on mettait en scène quand on avait leur âge (je suis d’une génération qui jouait dehors et non sur écrans étant gamin). Alors, certes, il faut accepter naïveté et facilités scénaristiques. Mais pour le lectorat visé, c’est quand même une série sympathique. Et vite lue (une trentaine de pages peu denses à chaque fois).

05/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Mortel Imprévu
Mortel Imprévu

Un western qui se laisse lire, mais qui m’a un peu déçu dans sa seconde moitié. Toute la première partie est intéressante et un peu originale, avec la constitution de ce couple, puis de ce groupe de chercheurs d'or, jusqu’au coup de folie de l’un d’eux, et cette forte montée de tension entre le couple survivant, enfermé dans l’immensité hivernale, enfermé dans un dilemme qui va briser peu à peu les liens qui les avaient auparavant soudés. Ce huis-clos presque étouffant est ensuite rompu par leur fuite. Mais hélas, ce qui jusque là maintenait l’ambiance électrique, se transforme peu à peu en longueurs, avec une fuite devant une meute de loups qui aurait dû être écourtée – surtout que l’attitude stratégique quasi humaine de la louve cheffe de meute manque de crédibilité. La dernière partie est plus convenue, et j’ai presque eu l’impression que la conclusion avait été expédiée. Bon, cela dit, ça se laisse quand même lire agréablement (la première moitié surtout), et le dessin et la colorisation sont plutôt réussis.

05/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Léna (Le Long Voyage de Léna)
Léna (Le Long Voyage de Léna)

Le scénariste Pierre Christin (celui de Valerian) et le dessinateur André Juillard sont aux commandes de cette petite série de 3 albums qui relatent Le long voyage de Léna. Les deux premiers sont parus en 2006 et 2009 mais il a fallu attendre 2019 pour le troisième épisode. ?? On aime le talent de Juillard pour retracer en quelques images l'ambiance d'une ville : ceux qui sont allés à Berlin ou Budapest retrouveront en deux ou trois images les clichés typiques de ces villes. On aime le personnage de Léna, femme mystérieuse au passé douloureux, vêtue de sa petite robe noire. Heureusement pour les lecteurs, il fait chaud et Léna aime bien la baignade. On aime charme tranquille de cette BD qui aborde pourtant des sujets sous haute tension : le personnage de Léna est bien loin des cow-boys qui hantent habituellement les coulisses des services de renseignement. L'après communisme, le terrorisme islamique, la poudrière du Moyen Orient. La géopolitique de notre monde moderne. Même s'il s'agit globalement d'une histoire d'espionnage, c'est surtout un beau portrait de femme : celui de la mystérieuse Léna qui parcourt le monde en délivrant des messages pour le moins ambigus et des cadeaux pour le moins piégés. Qui est-elle, pour qui travaille-t-elle et quel est son lourd passé mystérieux ? Il faudra attendre la fin du premier album pour en savoir un peu plus. [...] - Quel dommage que vous n'ayez pas le temps de visiter notre ville. - Mon départ s'annonce-t-il aussi lent et compliqué que mon arrivée ? - Lent oui, puisqu'il va se faire par voie maritime, mais c'est justement le prix à payer pour qu'il ne soit pas compliqué et que nul ne garde trace de vos mouvements. L'épisode suivant entraînera Léna au cœur de la préparation d'un attentat islamiste, peut-être l'histoire la moins réussie car il est bien difficile de sortir des clichés habituels. Le dernier épisode remet Léna au centre d'une conférence diplomatique sous haute surveillance et une surprise attendra finalement le lecteur ...

05/03/2025 (modifier)
Couverture de la série L'Etranger
L'Etranger

Jacques Fernandez est né à Alger quelques temps avant le décès d'Albert Camus. Son album est paru en 2013 pour le centenaire de la naissance de Camus. L'étranger est une fidèle adaptation du bouquin éponyme. On aime les dessins gorgés de soleil de l'auteur et son adaptation fidèle du roman qui permet de ressentir l'ennui, l'indifférence du jeune Meursault (qui emprunte quelques traits à Camus lui-même !) face à un destin absurde où le hasard a peu de place, où seuls s'enchaînent les actes, ses actes, comme s'il avait pu, par son crime, enfin pu choisir sa destinée et sa fin programmée donner un sens à sa vie. Tout comme le roman, l'album est divisé en deux parties : d'abord les jours ensoleillés que passe le jeune Meursault auprès de sa fiancée mais où déjà pointent son indifférence et son insensibilité. [...] - Tu voudrais te marier avec moi ? - Ça m'est égal, mais on pourrait, si tu veux ... - Tu m'aimes ? - Ça ne signifie rien, mais je ne t'aime sans doute pas. - Pourquoi m'épouser alors ? - Cela n'a aucune importance, mais si tu le désires nous pouvons nous marier. D'ailleurs, c'est toi qui le demandes. Cette première partie se termine sur la plage lorsque Meursault sort un revolver et abat un "arabe" (nous sommes en 1942) au cours d'une vaine querelle sans grande importance. Le second temps sera celui du procès bâclé et de la condamnation à mort de Meursault avec le célèbre : le condamné à mort aura la tête tranchée. La personnalité de Meursault ne lui laisse aucune chance. [...] - On vous dépeint comme étant d'un caractère taciturne et renfermé. Qu'en pensez-vous ? - C'est que je n'ai jamais grand chose à dire, alors je me tais. [...] - Plutôt que du regret véritable, j'éprouve un certain ennui. Il n'était pas facile de mettre en images le texte de Camus, de donner corps au jeune Meursault indifférent au monde qui l'entoure mais cet album est une excellente occasion de se replonger dans la philosophie de Camus et d'approcher un peu l'absurdité de la condition humaine.

05/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Old Pa Anderson
Old Pa Anderson

Les belges Hermann Huppen et Yves H. travaillent en famille : papa est au dessin et le fiston au scénario pour nous raconter la triste et sombre histoire d'Old Pa Anderson. Nous voici plongés, en 1952, dans l'état du Mississipi. L'esclavage a été officiellement aboli mais remplacé dans les États du Sud par la ségrégation. Ce n'est plus le Ku Klux Klan qui fait la loi comme autrefois mais pour autant, les noirs ne sont toujours pas chez eux et le racisme continue d'irriguer profondément la société étasunienne. ?? Dans la famille Huppen, je voudrais le père dont on aime le dessin sombre et poisseux qui convient particulièrement à ce roman noir, une sale histoire dans les états racistes du sud. ?? Dans la famille Huppen, je voudrais le fils dont on aime le scénario qui sait rester concentré sur l'essentiel : un drame sordide du passé et une vengeance tardive, tout cela ne peut que très mal se terminer, on est dans le Mississipi et ce sont encore les années 50. Ce sont les années de la génération de nos parents, comment imaginer qu'aujourd'hui ce pays soit dégagé d'un passé si terrible et si récent ? Le grand-père Old Pa Anderson est toujours rongé par la disparition de sa petite-fille, huit ans plus tôt et plus grand chose ne retient le vieux noir à la vie : sa chère Old Ma vient de s'éteindre dans leur lit, minée par le chagrin. - Si j'avais fait quelque chose pour la p'tite, peut-être que l'Bon Dieu me l'aurait laissée encore un peu. - Faire quoi ? ... Tu te serais surtout fait lyncher avant d'avoir parcouru la largeur d'un trottoir. Et Old Ma avec. On n'est juste que des nègres du Mississipi. Une révélation bien tardive va lancer Old Pa Anderson sur le sombre chemin de la vengeance. Et si [le Mississippi règle ses affaires à sa façon], le vieux noir veut lui aussi régler ses comptes avec le passé.

05/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Dieu-Fauve
Le Dieu-Fauve

On avait déjà apprécié Roger le dessinateur espagnol : c'était un polar, Jazz Maynard, assez violent, au dessin très moderne. Des caractéristiques que l'on retrouve dans cet album Le Dieu-Fauve avec un scénario de Fabien Vehlmann. • On apprécie le dessin très moderne (habituellement on n'est pas trop fan) rehaussé d'une mise en page très dynamique, presque agressive, et tout cela convient parfaitement à cette histoire. • On aime bien le scénario de Vehlmann qui nous plonge dans des temps inconnus où quelques clans survivent sur Terre avant qu'un cataclysme ne vienne rebattre les cartes. Le montage est assez original en plusieurs chapitres : chacun d'eux se focalise sur l'un des personnages de l'histoire pour une conclusion assez inattendue, avant le chapitre suivant. Chaque partie nous dévoile un peu plus des dessous cachés de l'intrigue et remet en cause les apparences des volets précédents. • De cet album exsudent violence et chagrin. Le chagrin des soumis qui attendent que sonne l'heure de leur vengeance, quand la violence sera la leur et non plus seulement celle de leurs maîtres. Dans des temps inconnus, quelques clans survivent sur Terre avant qu'un cataclysme ne vienne rebattre les cartes et bouleverser les hiérarchies établies jusqu'ici entre maîtres et esclaves. Dans ce monde, il est d'usage de dresser des singes pour en faire de redoutables combattants. Sans-Voix est l'un d'eux. Il est appelé à devenir un Dieu-Fauve. [...] Je l'ai dressé à devenir une arme divine, Altesse. Et il m'a fallu pour cela faire grandir en lui une colère et une souffrance qu'il vous serait difficile d'imaginer... [...] L’élève qui dépasse le maître... Voilà qui est dans l’ordre des choses. C’est une bonne mort. [...] La coutume affirme en effet que parmi ces prédateurs se cache parfois un Dieu-Fauve : l'incarnation sur Terre du seigneur de la violence. La coqueluche des arènes apportant à son propriétaire honneur, gloire et fortune. Parfois même un retour en grâce au sein de l'Empire.

05/03/2025 (modifier)