Les derniers avis (19161 avis)

Par Niko
Note: 2/5
Couverture de la série Monica
Monica

Je découvre cet auteur et son univers bien à lui. Attiré par le prix du meilleur album à Angoulême 2024 on est forcément tenté de découvrir. Je ne peux pas parler de déception car je n’avais pas d’attentes mais j’avoue ne pas comprendre un tel prix. Certes le graphisme est bien typique des BD américaines et ça change et vous plonge des années en arrière mais quant au récit… vous êtes perdu dans des souvenirs étranges et sous acides, et je n’ai pas forcément compris le lien compliqué entres les différentes histoires. Beaucoup beaucoup trop inaccessible à mon goût, je me suis demandé tout au long de ma lecture où Mr Clowes voulait nous amener... Bref comprendra qui voudra cette BD mais certainement pas mon univers.

07/02/2024 (modifier)
Couverture de la série Les Vacances de Donald
Les Vacances de Donald

C'est l'un des opus de la collection Mickey/Glénat que j'ai le moins aimé malgré un graphisme de très haute qualité. Seulement j'ai trouvé le scénario de Brrémaud vraiment trop plat. Peut-être le récit vise-t-il des très jeunes lecteurs qui se sentiront à l'aise au milieu des animaux de la forêt dans une ambiance un peu à la Bambi. Pour ma part j'ai trouvé que les petites péripéties du camping de Donald manquaient de rebondissement et de drôlerie pour me plaire. De plus je ne retrouve pas l'esprit un brin caustique de Brrémaud même dans ses séries jeunesses. L'esprit trop sage de l'univers de Mickey n'est peut-être pas pour lui. Pas de texte mais un visuel à couper le souffle dans le dessin et dans la mise en couleur. C'est expressif et dynamique ce qui masque très bien l'absence de texte. Dans une collection que j'apprécie et que je note généreusement d'habitude je reste à 2 à cause du déséquilibre trop important entre le visuel et le récit. Pour compléter ma collection.

06/02/2024 (modifier)
Couverture de la série Loranne
Loranne

Mouais. Voilà une série qui ne m’a pas convaincu. Elle se laisse lire, mais jamais elle ne m’a réellement captivé. Dès le départ, on sent les clichés, sur l’Amérique profonde, mais aussi sur tous les personnages peuplant le bled d’où part l’intrigue (tout le premier tome donc : la jeune rebelle qui s’emmerde – Loranne donc – fille du magnat local, avec un sheriff obtus n’aimant pas les « étrangers », et le gars frimeur passant par-là qui va emballer Loranne). Les clichés vont rester présent par la suite, qui se transforme en road movie dans le tome suivant (Dieter case tout ce qui est possible autour des hippies, sans que cela n’ait un intérêt pour le scénario). Ce tome m’a d’ailleurs fait décrocher, tant cela se dilue, dans des longueurs – il ne se passe rien je trouve. La suite à San Francisco m’a laissé froid, la « résolution » de l’intrigue n’apportant pas vraiment les surprises qui auraient pu la faire remonter dans mon appréciation. Le dessin de Nicaise n’est pas désagréable. Mais j’ai trouvé qu’à partir du deuxième tome il devient moins précis, ou alors que la colorisation lisse davantage, j’ai alors moins aimé le rendu. Une série dispensable en tout cas.

06/02/2024 (modifier)
Couverture de la série Hana et Taru
Hana et Taru

Utiliser un univers de fantasy pour parler aux jeunes lecteurs de problèmes liés à l’environnement n’est pas nouveau. Aborder par ce biais d’autres sujets comme la tolérance, le respect ou la nécessité de s’émanciper est également un grand classique. Aussi, pour réussir à sortir du lot, faut-il d’une part parfaitement maitriser son récit (notamment en créant des personnages marquants auxquels les lecteurs pourront s’identifier ou au moins s’attacher) et, d’autre part, réussir à apporter quelque chose en plus (un univers profondément intrigant, un suspense insoutenable, des scènes d’action plaisantes à lire). Et c’est à ce niveau que la série pêche à mes yeux. Rien n’est mal fait mais rien ne permet à cet album de s’inscrire profondément dans mon cœur. Déjà, je ne suis pas trop fan du dessin, que je trouve souvent trop approximatif, tant pour les physionomies des personnages que pour les décors de forêt luxuriante. Surtout, les animaux fantastiques qui sont au centre de ce livre me sont apparus peu convaincants, graphiquement parlant. Ensuite, j’ai trouvé les personnages peu charismatiques. Je les trouve trop lisses, trop fades et surtout trop prévisibles. Enfin, si les auteurs abordent des thématiques qui me plaisent, là encore j’ai trouvé que c’était finalement très superficiellement. Les thématiques liées à l’environnement (montée des eaux, réchauffement de la forêt) semblent finalement plus anecdotiques qu’autre chose. Les liens familiaux d’une des deux héroïnes sont vraiment trop classiques à mon goût. Seul reste la leçon de tolérance et d’écoute, qui permet aux deux héroïnes d’apporter une solution pacifique à un problème source de violence. Enfin, j’aurais vraiment aimé une mise en page plus dynamique, plus explosive. Les scènes d’action manquent régulièrement de clarté selon moi, et même lorsqu’elles n’en manquent pas, ça n’explose pas. Si ce récit est présenté comme un one-shot, sa fin ainsi que le sous-titre donné à ce tome laissent penser qu’une suite est envisagée. J’espère pour les auteurs que ce sera le cas. Un deuxième tome leur permettra sans doute de mieux affiner leur projet, d’y apporter plus de profondeur et plus de précision (tant au niveau de la pertinence des thématiques abordées qu’au niveau du dessin et de la mise en page), mais sur base de ce seul premier tome, je trouve la série trop faible pour en conseiller l’achat. PS : malgré la forte pagination, la lecture de ce tome est très rapide et donc parfaitement adaptée à un jeune public. La cible me semble d’ailleurs être les 12-14 ans.

06/02/2024 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
Couverture de la série La Rhapsodie du ciel
La Rhapsodie du ciel

Voila une série que je ne suivrai sans doute pas. J'ai pu lire le premier tome gratuitement et il est certain que sans l'idée d'en faire la critique, je ne l'aurais sans doute pas finie. Ce n'est pas une mauvaise BD en soi, c'est juste que je l'ai trouvé carrément insipide. La faute en incombe à plusieurs problèmes visibles. Tout d'abord, le scénario m'a paru bien trop classique. Une jeune femme contre les idées de son époque (encore …) qui se rebelle contre sa famille et veut s'émanciper en pilotant des avions, un oncle bougon à la campagne vivant en marge du monde, des personnes amicales directement avec la jeune fille (elle collectionne les amis en un seul tome), etc … C'est un cadre classique, mais beaucoup trop classique. Je n'ai aucune surprise dans la lecture et a la fin du premier tome, j'ai une assez bonne idée de la suite du récit (notamment l'identité du coupable). Un autre souci que j'ai eu tout au long de ma lecture est dans le dessin. L'auteure exagère volontairement les expressions tout au long des pages et c'est franchement lassant à regarder. D'autant que les mimiques sont renforcées par des traits d'expressions : formes colorées, vaguelettes, trait hachurés autour du visage etc … Toutes ces marques d'hyper-expressivités me semblent toujours de trop, comme si l'auteure avait peur que l'on ne comprenne pas son dessin et ce qu'on doit en tirer. De mon point de vue, c'est trop agaçant pour un effet quasi inexistant. Enfin, je soulignerais que le scénario fait très -trop- tourné vers les jeunes et que certains codes sont beaucoup trop évidents. Les personnages rencontrés sont tous exclusivement gentils et font des cadeaux à une jeune fille qu'ils n'ont jamais vu, en devenant ami après une seule journée. L'oncle bougon cache un lourd secret qu'on va découvrir, le père s'oppose à sa fille mais finalement la laisse tranquille pendant un petit temps … C'est trop convenu et facile, je trouve qu'on tombe dans les clichés du genre et ça ne me donne pas du tout envie de voir la suite. Les textes sont d'ailleurs trop présent à mon gout, insistant sur des détails qu'on a déjà vu ou qu'on a compris sans le texte. Cette redondance donne un sentiment d'une histoire adressée avant tout au plus jeune avec l'idée d'être parfaitement clair. Et moi, ça me barbe. Donc voila, je ne pense pas que ce soit mauvais mais c'est bien trop simple et facile à mon gout. Je n'ai pas aimé le dessin, je n'ai pas été intéressé par l'histoire et je pense que je vais oublier cette série définitivement. Mais franchement, je ne recommande pas.

06/02/2024 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Gourh le Ba-Lourh
Gourh le Ba-Lourh

J'avais lu des récits dans les quelques Achille Talon Magazine que je possède et cela ne m'avait pas laissé un grand souvenir et en lisant l'album je me rends compte pourquoi. Le dessin n'est pas mauvais, mais je le trouve très moyen. Il faut dire que ça paraissait dans un magazine qui avait un très petit format alors j'imagine que ça a du être une galère à remonter les planches en album. Quant au scénario, cela se passe dans la préhistoire avec des personnages et des situations basiques. Les récits me font penser à certains cartoons pas très marrants et sans imagination comme il en sortait à la chaine des studios américains à une époque. Je me suis vite ennuyé en lisant l'album. Pour les vieux nostalgiques seulement.

05/02/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
Couverture de la série Les Guerres de Zeus
Les Guerres de Zeus

J'aime la collection La Sagesse des Mythes car elle sait mettre à plat et en belles images des portions de la mythologie grecque qui me passionne. J'aime découvrir ou approfondir des mythes sur lesquels j'aime mettre une image et dont j'apprécie de les voir racontées avec soin plutôt que de me contenter des bribes de souvenirs que j'en garde des fois où on me les a racontées ou dont j'en ai entendu parler. Le dessin est toujours d'aussi bonne qualité dans cet album. Qu'il s'agisse de la version jeune des dieux ou des créatures qu'ils affrontent, le rendu visuel est très réussi. Mais je dois avouer que les histoires ici racontées sont vraiment loin d'être passionnantes. Il ne s'agit pas vraiment de légendes avec un début et une fin comme l'Illiade ou les travaux d'Hercule. Celles-ci font partie de la toile de fond de l'univers mythologique mais elles se racontent d'ordinaire en deux ou trois phrases, indiquant que les dieux ont vaincu Chronos et enfermé les titans, puis que leurs frères, les géants envoyés par leur mère Gaïa, ont vainement tenté de les venger en attaquant l'Olympe, et enfin le plus puissant de tous les titans, Typhon, est venu affronter directement Zeus. A cela s'ajoutent quelques anecdotes comme le fait qu'il a fallu l'aide d'Herakles, mi-homme mi-divin, pour tuer les géants, que l'un d'entre eux devait absolument être jeté loin de sa terre natale pour devenir vulnérable, ou encore que deux de ces titans se sont retrouvés ensevelis sous une montagne lancée sur eux par Athéna et par Zeus, et que de leur rage emprisonnée sous la roche sont nés des volcans, dont l'Etna en particulier. Mais raconter cela en un album de 48 pages tombe à plat. Le combat contre les titans n'est qu'évoqué puisque déjà raconté dans La Naissance des Dieux et celui contre les géants occupe les deux tiers de l'album. C'est de l'action mouvementée et très désordonnée, sans grande logique tant les géants effraient les dieux au début et finalement ces derniers les massacrent les uns après les autres sans réelle difficulté, même s'il faut le plus souvent une flèche d'Herakles pour achever l'adversaire. Puis arrive Typhon dont on se demande pourquoi il n'arrive que si tard, comme les Golgoths dans Goldorak qui se succèdent un par un sans jamais penser à attaquer tous ensemble, on le voit s'emparer de Zeus, et ensuite on ne voit rien du combat de celui-ci contre le titan puisqu'on nous raconte juste qu'il s'est finalement échappé et a vaincu son adversaire sans qu'on en soit témoin. Bof bof...

04/02/2024 (modifier)
Par Alix
Note: 2/5
Couverture de la série Dune - L'adaptation officielle du film
Dune - L'adaptation officielle du film

Quelle drôle d’idée de proposer une deuxième adaptation de Dune en comics, parallèlement à celle de Brian Herbert et Kevin J.Anderson (voir Dune - Le roman graphique). Financée sur Kickstarter, il s’agit cette fois-ci de l’adaptation officielle du film, et non du roman, et donc d’une transposition directe du storyboard, plan par plan. L’annonce vidéo (voir site officiel) s’amuse d’ailleurs à superposer les deux, pour démontrer la fidélité de l’exercice. Les visages des acteurs sont eux aussi repris. Si la version de Herbert et J.Anderson avait souffert de coupures et dilué l’intrigue complexe du roman, elle restait toutefois lisible et compréhensible pour les néophytes de Dune. Or, je trouve que cette nouvelle adaptation se plante complètement sur ce point. La pagination est beaucoup trop réduite – 106 pages pour l’intégralité du premier film, alors que la première adaptation consacrait 170 pages à la première partie du roman/film uniquement (jusqu’au passage où Paul et Jessica se retrouvent dans la tente). L’histoire est donc expédiée, certaines scènes mythiques sont résumées en 2-3 cases, et je pense vraiment qu’il est impossible de suivre l’intrigue sans avoir vu le film ou lu le roman… quel intérêt ? La mise en image est soignée, le style semi-réaliste est lisible mais finalement assez froid et figé. Cette série est prévue en 4 tomes, mais la suite se fera sans moi.

04/02/2024 (modifier)
Couverture de la série Golgotha
Golgotha

Mouais. Cet album, qui inaugure une nouvelle série, ne m’a vraiment pas convaincu, et la suite se fera sans doute sans moi. L’intrigue n’est pas des plus originales. Et, si le monde des gladiateurs de la Rome antique vous intéresse, je vous recommande plutôt – pour rester sur les séries récentes – de vous pencher sur Thrace (voire Thrace (Tabou) si vous voulez une version plus torride), car scénario et dessin y sont bien meilleurs. Ici, le dessin est globalement très lisible, mais le style essentiellement réaliste est un peu plus caricatural pour certains traits du visage – visages que je n’ai pas trop aimés, en particulier pour les femmes, cela fait un peu trop « profil grec » et pas assez naturel. C’est aussi le cas pour le gladiateur numide. Et les scènes de combats de gladiateurs ne sont pas très faciles à suivre. L’histoire est, elle, assez classique (trop sans doute). Un gladiateur de Pompéi, déchu, suite à une trahison, ayant perdu bras et renommée, recommence une nouvelle vie, rencontrant à la fin de ce premier tome l’enfant qu’il a eu avec la fille de celui qui l’a trahi. Il ne connait pas son existence, et leur rencontre à Rome, quinze ans plus tard, relève quand même d’une grosse ficelle scénaristique. L’histoire se laisse lire, mais pour le moment elle n’a rien de particulièrement accrocheur. Le héros étant originaire de Pompéi, et la fin du premier tome se déroulant en 79, on peut imaginer qu’il va y revenir au moment de l’éruption du Vésuve, qui j’imagine est censé dynamiser l’intrigue ? Pure supputation. En l’état, ce tome inaugural m’a plutôt déçu. Enfin, cette série est placée par Soleil dans une collection « Fantastique », car en parallèle du récit d’aventures historiques classiques, nous suivons les malheurs d’un Hébreu, immortel malgré ce que les Romains lui font endurer (après une crucifixion !), personnage qui, plusieurs décennies après la mort du Christ, semble en être la réincarnation – sans que pour le moment j’aie pu comprendre le rôle qu’il jouera dans cette histoire. Note réelle 2,5/5.

04/02/2024 (modifier)
Couverture de la série Mickey All Stars
Mickey All Stars

Je suis rarement fan des collectifs en BD, et cet album ne déroge pas à la règle. Le plus gros problème à mon sens est la contrainte imposée : chaque auteur devait réaliser une planche, chacune d'elle commençant par Mickey qui entre par une porte, et se terminant par Mickey qui ressort pas une autre. Malheureusement, cette contrainte ne suffit pas à créer un fil conducteur sur l'ensemble de l'album. Les planches s'enchainent sans aucune cohérence (je ne crois pas qu'on trouve dans une seule planche une référence à une planche précédente, ou alors cela m'a complètement échappé), on aurait tout à fait pu les disposer dans un autre ordre. Si chaque planche avait réussi à développer une petite histoire se suffisant à elle-même ou un gag drôle, ce problème d'incohérence n'aurait pas été un problème. Mais ce n'est pas vraiment le cas : j'ai trouvé la plupart des planches sans aucun intérêt narratif, même si l'une ou l'autre sortent un peu du lot, sans réussir à sauver l'ensemble. On a en revanche droit à un beau panel d'auteurs, et c'est plutôt sympathique de voir comment chacun se réapproprie graphiquement le personnage de Mickey dans son propre style. Au final, cet album me semble dispensable.

03/02/2024 (modifier)