Je suis tout à fait de l'avis de Pol.
J'aimais beaucoup les précédents ouvrages de Fabien Toulmé, mais là c'est la déception.
C'est long, trop bisounours, le professeur qui vient sur son nuage fait trop penser au nounours de Bonne nuit les petits... sans intérêt.
Dommage car les sujets étaient intéressants et auraient mérité un traitement plus dynamique.
Mais là pour moi, la sauce n'a pas pris...
J’ai emprunté la série au vu du pitch de départ, qui me laissait supposer une histoire proche de celles que propose Junji Ito, mais en plus long. D’ailleurs je l’ai lue dans la dernière version en 8 tomes, bizarrement appelée « éditions originales » (pourtant pas la première édition publiée en France – la première l’ayant été avec 2 tomes de plus !?).
Le début ressemble effectivement à du Ito, avec un fantastique un peu gore et déstabilisant, lorsque les organismes parasites s’emparent d’humains, et que les « boucheries » se multiplient. Cet aspect peine à se renouveler par la suite, et je n’ai pas accroché aux nombreuses scènes durant lesquelles se combattent ces organismes intrusifs.
Les réflexions de Shinichi (seul à survivre et à cohabiter avec son parasite, qu’il a bloqué au niveau de son bras) sont un peu plus intéressantes. Tel David Vincent, il doit prévenir un monde incrédule de l’existence d’envahisseurs. Mais comment le faire ? Comment repérer ces envahisseurs (en cela son parasite se transforme souvent en allié, détectant les autres êtres – humains ou animaux – infectés, l’aidant dans les combats contre ceux-ci, etc.). Shinichi et son parasite ayant chacun besoin de l’autre pour survivre, deviennent complémentaires – malgré quelques tensions – et se pose alors la possible cohabitation entre les deux espèces, même si Shinichi représente une exception (la professeure elle aussi infestée étant l’autre cas sortant de l’ordinaire prédateur et mortifère de l’entrisme des parasites dans les corps qu’ils infestent).
S’invitent aussi d’autres réflexions, comme la place des humains sur Terre, une certaine forme d’écologie.
Reste que cette lecture ne m’a pas plus passionné que ça, et je suis arrivé au bout en m’ennuyant un peu parfois. Le dessin d’Iwaaki – très lisible au demeurant – est assez basique, fait en tout cas son âge, et je préfère celui d’Ito ou surtout de Maruo, pour citer d’autres mangakas aimant les histoires plus ou moins horrifiques.
Ce cargo est le théâtre d'un huis-clos mettant en scène une galerie de personnages tous plus paumés les uns que les autres. Nous sommes en présence d'une belle brochette de losers et de paumés qui vont se croiser au rythme des vagues et des escales de notre embarcation. Au début, ils ne sont que quelques uns présents à bord. Les différentes péripéties vont apporter leur lot de nouveaux personnages et de surprises.
Ce qui est très réussi dans la construction du récit et dans la narration, c'est l'entrée en matière de chacun de ces protagonistes. A chaque fois qu'on va croiser un nouveau personnage, un flash back va nous conduire de plus en plus en arrière dans le passé (2 jours plus tôt, une semaine plus tôt, 10 jours etc...). Ce saut dans le temps va nous permettre de faire connaissance avec le nouveau personnage, de comprendre que même si on ne l'a pas encore vu, il est déjà présent à bord depuis un certain temps, et on va découvrir comment il a embarqué. Le mécanisme est plutôt amusant et c'est ainsi qu'on va découvrir un passager clandestin, un duo de réfugiés, un naufragé repêché. Ce mécanisme va aussi mettre en lumière que certaines personnes ne sont pas qui qu'elles prétendent.
Ca fonctionne vraiment très bien et ça donne une dimension amusante et décalé au récit. Le petit lot de surprises qui accompagnent ces découvertes est bien sympa. Par contre, une fois tous les personnages présents à bord, le rythme retombe un peu et les petits twist amusants disparaissent. Il y a un peu moins d'inspiration niveau scénario à partir de ce moment là. Entre ceux qui s'engueulent et essayent de s'entretuer sur le pont supérieur, et les prisonniers qui s'ennuient dans la cale, on a beaucoup moins envie de sourire sur le dernier tiers du récit. Ca tourne un peu en rond et ça ne raconte plus grand chose d'interessant ou de rigolo.
Au final un album original et sympa, mais la seconde moitié du développement n'est pas à la hauteur du début, qui avait pourtant ouvert la voie de belle manière.
Les personnages féminins qui incarnent le Mal absolu ne sont pas légion dans la littérature. Serena est rentrée dans un club très fermé au côté de Lady Mac Beth et de Médée. Je n'ai pas lu le roman de Ron Rash mais on sent que l'auteur s'est inspiré avec doigté de la personnalité des illustres ancêtres de Serena. Toute la maîtrise d'Anne-Caroline Pandolfo est de ne pas trahir le personnage dans sa complexité. Comme ces rudes bucherons des Appalaches le lecteur passe de la surprise amusée, à un étonnement respectueux pour finir à la détestation horrifiée devant cette quête du pouvoir absolu. Aucun ours n'est assez sauvage, aucune pente assez abrupte ou aucun homme assez fort pour empêcher cette Médée moderne d'atteindre son but. Pandolfo a très bien su rendre cette ambiance de tragédie théâtrale orchestrée par un cercle restreint de personnages et commentée par le chœur des bucherons. Contrairement au mythe de Médée, Rash déplace le climax de sa tragédie du fils vers le père. C'est probablement le seul souffle de légèreté dans ce récit aride.
Même si la personnalité de Serena écrase l'histoire, le récit est riche de nombreuses autres thématiques modernes (la déforestation, le conflit entre un travail vital pour le bucheron et la sauvegarde de l'environnement pour les générations futures, les conditions de travail et leurs risques, la crise économique et sociale).
Le graphisme de Risbjerg peut détourner certains lecteurs par son âpreté et son aridité. Pourtant l'essentiel est là et je me suis très vite approprié cette raideur du trait qui rend merveilleusement bien la dureté du caractère de Serena et les innombrables rudesses des conditions de vie des travailleurs. Cela fait même plaisir de rencontrer de tels graphismes avec une patte qui sort du classicisme habituel.
Une très belle lecture qui m'a vraiment séduit par la justesse de son traitement.
Je n'ai pas été convaincu par cette série malgré un graphisme et une mise en couleur que j'apprécie. J'ai péniblement réussi à lire les huit tomes malgré trois premiers tomes séduisants. Ensuite j'ai eu l'impression de lire plusieurs fois le même tome avec une surenchère de dramatisation factice avec les trois personnages principaux ( Gaëlle, Erwan et Pauline) de plus en plus fades et insipides. Tous les clichés contemporains y passent: mondialisation, chômage, épidémie, migration, théorie du complot. C'est vu au ras du sol sans l'ombre d'une réflexion sur le régalien ou d'une possibilité d'organisation. C'est parfois incohérent comme le traitement du bon violeur (Macare) qui agit pour la Cause et du vilain violeur qui a droit à une balle dans la tête. Enfin je n'ai pas du tout adhérer à la "philosophie" de la prêtresse/prêtre Macare qui fait tuer presque tout le monde comme pour une justice immanente afin de créer un monde nouveau utopique comme pour punir l'hybris d'une humanité qui a rompu l'harmonie cosmique. Le tome 8 est sur ce point assez surprenant dans un discours écolo-druido-chamano-cosmologique où tout est bien dans le meilleur des mondes avec une Blanche devenue mamie gâteau après avoir noyé des gamins qui voulaient jouer avec ses lunettes (où est l'hybris et la justice ?). Ce type de raisonnement porté par le/la "sage" Macare me rappelle tellement de propagandes meurtrières du XXème siècle que je ne peux avoir que d'immenses réserves sur cet ouvrage. En face les auteurs nous proposent un Erwan bien sympa qui se vide au fil des tomes pour en devenir insignifiant face à une Blanche ( "Tuer c'est mal!" houlà quelle puissance!) aux pouvoirs surnaturels ( encore de l'immanence?) démesurés mais qui ne sait pas ouvrir un paquet de gâteau ou faire cuire un œuf.
Enfin ce type de pouvoir permet toutes les facilités scénaristiques en terme de fausse dramatisation puisque cela permet de guérir en un clin d'œil les cas les plus désespérés ( dans l'ordre Gaëlle, Erwan et enfin Pauline ouf j'ai presqu'eu peur pour eux!) toujours avec le même schéma.
Pas pour moi.
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Les Reflets du Monde
Je suis tout à fait de l'avis de Pol. J'aimais beaucoup les précédents ouvrages de Fabien Toulmé, mais là c'est la déception. C'est long, trop bisounours, le professeur qui vient sur son nuage fait trop penser au nounours de Bonne nuit les petits... sans intérêt. Dommage car les sujets étaient intéressants et auraient mérité un traitement plus dynamique. Mais là pour moi, la sauce n'a pas pris...
Parasite
J’ai emprunté la série au vu du pitch de départ, qui me laissait supposer une histoire proche de celles que propose Junji Ito, mais en plus long. D’ailleurs je l’ai lue dans la dernière version en 8 tomes, bizarrement appelée « éditions originales » (pourtant pas la première édition publiée en France – la première l’ayant été avec 2 tomes de plus !?). Le début ressemble effectivement à du Ito, avec un fantastique un peu gore et déstabilisant, lorsque les organismes parasites s’emparent d’humains, et que les « boucheries » se multiplient. Cet aspect peine à se renouveler par la suite, et je n’ai pas accroché aux nombreuses scènes durant lesquelles se combattent ces organismes intrusifs. Les réflexions de Shinichi (seul à survivre et à cohabiter avec son parasite, qu’il a bloqué au niveau de son bras) sont un peu plus intéressantes. Tel David Vincent, il doit prévenir un monde incrédule de l’existence d’envahisseurs. Mais comment le faire ? Comment repérer ces envahisseurs (en cela son parasite se transforme souvent en allié, détectant les autres êtres – humains ou animaux – infectés, l’aidant dans les combats contre ceux-ci, etc.). Shinichi et son parasite ayant chacun besoin de l’autre pour survivre, deviennent complémentaires – malgré quelques tensions – et se pose alors la possible cohabitation entre les deux espèces, même si Shinichi représente une exception (la professeure elle aussi infestée étant l’autre cas sortant de l’ordinaire prédateur et mortifère de l’entrisme des parasites dans les corps qu’ils infestent). S’invitent aussi d’autres réflexions, comme la place des humains sur Terre, une certaine forme d’écologie. Reste que cette lecture ne m’a pas plus passionné que ça, et je suis arrivé au bout en m’ennuyant un peu parfois. Le dessin d’Iwaaki – très lisible au demeurant – est assez basique, fait en tout cas son âge, et je préfère celui d’Ito ou surtout de Maruo, pour citer d’autres mangakas aimant les histoires plus ou moins horrifiques.
Cargo - Pavillon Barbare
Ce cargo est le théâtre d'un huis-clos mettant en scène une galerie de personnages tous plus paumés les uns que les autres. Nous sommes en présence d'une belle brochette de losers et de paumés qui vont se croiser au rythme des vagues et des escales de notre embarcation. Au début, ils ne sont que quelques uns présents à bord. Les différentes péripéties vont apporter leur lot de nouveaux personnages et de surprises. Ce qui est très réussi dans la construction du récit et dans la narration, c'est l'entrée en matière de chacun de ces protagonistes. A chaque fois qu'on va croiser un nouveau personnage, un flash back va nous conduire de plus en plus en arrière dans le passé (2 jours plus tôt, une semaine plus tôt, 10 jours etc...). Ce saut dans le temps va nous permettre de faire connaissance avec le nouveau personnage, de comprendre que même si on ne l'a pas encore vu, il est déjà présent à bord depuis un certain temps, et on va découvrir comment il a embarqué. Le mécanisme est plutôt amusant et c'est ainsi qu'on va découvrir un passager clandestin, un duo de réfugiés, un naufragé repêché. Ce mécanisme va aussi mettre en lumière que certaines personnes ne sont pas qui qu'elles prétendent. Ca fonctionne vraiment très bien et ça donne une dimension amusante et décalé au récit. Le petit lot de surprises qui accompagnent ces découvertes est bien sympa. Par contre, une fois tous les personnages présents à bord, le rythme retombe un peu et les petits twist amusants disparaissent. Il y a un peu moins d'inspiration niveau scénario à partir de ce moment là. Entre ceux qui s'engueulent et essayent de s'entretuer sur le pont supérieur, et les prisonniers qui s'ennuient dans la cale, on a beaucoup moins envie de sourire sur le dernier tiers du récit. Ca tourne un peu en rond et ça ne raconte plus grand chose d'interessant ou de rigolo. Au final un album original et sympa, mais la seconde moitié du développement n'est pas à la hauteur du début, qui avait pourtant ouvert la voie de belle manière.
Serena
Les personnages féminins qui incarnent le Mal absolu ne sont pas légion dans la littérature. Serena est rentrée dans un club très fermé au côté de Lady Mac Beth et de Médée. Je n'ai pas lu le roman de Ron Rash mais on sent que l'auteur s'est inspiré avec doigté de la personnalité des illustres ancêtres de Serena. Toute la maîtrise d'Anne-Caroline Pandolfo est de ne pas trahir le personnage dans sa complexité. Comme ces rudes bucherons des Appalaches le lecteur passe de la surprise amusée, à un étonnement respectueux pour finir à la détestation horrifiée devant cette quête du pouvoir absolu. Aucun ours n'est assez sauvage, aucune pente assez abrupte ou aucun homme assez fort pour empêcher cette Médée moderne d'atteindre son but. Pandolfo a très bien su rendre cette ambiance de tragédie théâtrale orchestrée par un cercle restreint de personnages et commentée par le chœur des bucherons. Contrairement au mythe de Médée, Rash déplace le climax de sa tragédie du fils vers le père. C'est probablement le seul souffle de légèreté dans ce récit aride. Même si la personnalité de Serena écrase l'histoire, le récit est riche de nombreuses autres thématiques modernes (la déforestation, le conflit entre un travail vital pour le bucheron et la sauvegarde de l'environnement pour les générations futures, les conditions de travail et leurs risques, la crise économique et sociale). Le graphisme de Risbjerg peut détourner certains lecteurs par son âpreté et son aridité. Pourtant l'essentiel est là et je me suis très vite approprié cette raideur du trait qui rend merveilleusement bien la dureté du caractère de Serena et les innombrables rudesses des conditions de vie des travailleurs. Cela fait même plaisir de rencontrer de tels graphismes avec une patte qui sort du classicisme habituel. Une très belle lecture qui m'a vraiment séduit par la justesse de son traitement.
Le Grand Mort
Je n'ai pas été convaincu par cette série malgré un graphisme et une mise en couleur que j'apprécie. J'ai péniblement réussi à lire les huit tomes malgré trois premiers tomes séduisants. Ensuite j'ai eu l'impression de lire plusieurs fois le même tome avec une surenchère de dramatisation factice avec les trois personnages principaux ( Gaëlle, Erwan et Pauline) de plus en plus fades et insipides. Tous les clichés contemporains y passent: mondialisation, chômage, épidémie, migration, théorie du complot. C'est vu au ras du sol sans l'ombre d'une réflexion sur le régalien ou d'une possibilité d'organisation. C'est parfois incohérent comme le traitement du bon violeur (Macare) qui agit pour la Cause et du vilain violeur qui a droit à une balle dans la tête. Enfin je n'ai pas du tout adhérer à la "philosophie" de la prêtresse/prêtre Macare qui fait tuer presque tout le monde comme pour une justice immanente afin de créer un monde nouveau utopique comme pour punir l'hybris d'une humanité qui a rompu l'harmonie cosmique. Le tome 8 est sur ce point assez surprenant dans un discours écolo-druido-chamano-cosmologique où tout est bien dans le meilleur des mondes avec une Blanche devenue mamie gâteau après avoir noyé des gamins qui voulaient jouer avec ses lunettes (où est l'hybris et la justice ?). Ce type de raisonnement porté par le/la "sage" Macare me rappelle tellement de propagandes meurtrières du XXème siècle que je ne peux avoir que d'immenses réserves sur cet ouvrage. En face les auteurs nous proposent un Erwan bien sympa qui se vide au fil des tomes pour en devenir insignifiant face à une Blanche ( "Tuer c'est mal!" houlà quelle puissance!) aux pouvoirs surnaturels ( encore de l'immanence?) démesurés mais qui ne sait pas ouvrir un paquet de gâteau ou faire cuire un œuf. Enfin ce type de pouvoir permet toutes les facilités scénaristiques en terme de fausse dramatisation puisque cela permet de guérir en un clin d'œil les cas les plus désespérés ( dans l'ordre Gaëlle, Erwan et enfin Pauline ouf j'ai presqu'eu peur pour eux!) toujours avec le même schéma. Pas pour moi.