J'ai beaucoup aimé cette BD ! Elle a un côté enfantin, très léger, comme un film de Disney, avec une histoire très linéaire dont les surprises ne sont pas spécialement intéressantes mais qui a une vraie fraicheur d'ensemble.
Soyons honnête, si vous avez lu quelques livres ou BD, il n'y a aucun doute que vous sachiez vers où l'on se dirigera et sans grandes surprises. C'est effectivement très linéaire et très mignon, avec des sorties de situation parfois très tirée par les cheveux. Notamment parce qu'on ressort des personnages du chapeau sans grande raison.
Mais franchement, je dois dire que j'ai adoré ma lecture. C'est entrainant, frais, sympathique. Un petit Disney sans histoire d'amour mais avec les chansons, une morale simple mais efficace, des dessins sympathiques inspirées de l'art nouveau et des impressionnistes ... C'est joli, sympathique, dynamique. Je l'ai lu d'une traite et ma copine a fait de même dans la foulée, ce qui m'a indiqué que c'était vraiment efficace. Et parfois, ça fait du bien de juste se laisser porter par une simple histoire comme ici.
Je n'aurais pas grand chose de plus à en dire, c'est simplement une bonne idée bien retranscrite et qui fonctionne. Si vous vous attendez à quelque chose de fantastique, c'est pas vraiment le cas. Mais parfois, entre deux lectures plus prenantes et entre deux histoires denses, ça fait du bien d'avoir une BD dans ce style. J'ai aimé !
Une BD qui a du bon et du moins bon. La dédicace d'entrée indique que la BD a été difficile à faire pour l'auteur et je dirais que ça s'en ressent.
Cette BD navigue entre plusieurs sujets, plusieurs thèmes et reste très flou dans certains choix narratifs. On a par exemple l'idée du fantastique qui est disséminé dans le récit sauf que rien de tangible ne vient étayer ce que ça dit sur les personnages. Est-ce que la jeune femme est la mort, la peste, l'incarnation de la rage, une image de la violence de la maladie ? C'est flou, très flou -trop flou- et ça donne l'impression que la BD est un assemblage de beaucoup de choses dont tout n'est pas traité correctement.
La BD est riche en histoire, entre la jeune femme qui débarque comme la modernité dans un monde rural reculé, la question de la place des femmes, la question des rebouteuses et leurs pouvoirs face à un monde qui les craint mais a besoin d'elle, la douleur de la perte, les infections encore largement transmises à l'époque ... C'est dense, et je dois dire que j'ai du mal à voir le lien entre tout ça. Ce n'est jamais très complexe à suivre ni brouillon, c'est juste que la finalité de l'histoire semble aller dans un sens qui n'est pas vraiment celui de tout le reste de l'histoire.
La BD est servie par un dessin très efficace, qui convient bien à l'histoire. Il retranscrit la montagne des Pyrénées, tout comme l'atmosphère des petits villages et la vie paysanne de cette époque. C'est lisible et c'est un des gros points intéressant du livre !
En fait, je suis partagé sur cette BD. Il y a des bonnes choses dedans, mais la BD est franchement mal maitrisée et il manque quelque chose qui lierait l'ensemble de façon claire. En l'état, il y a beaucoup de pistes, une histoire qui semble finalement décousue avec beaucoup de bonnes idées. Étrange, pas désagréable à lire mais pas spécialement bon non plus.
Bon ben je pense avoir un problème avec Terry Moore. J'avais lu il y a longtemps sa série phare ''Strangers in Paradise'' qui m'avait ennuyé et j'ai décidé de lui donner une seconde chance avec cet one-shot qui avait de bonnes notes.
Comme l'indique ma propre note, je n'ai pas aimé. Pourtant, il y a des qualités dans cet album comme le dessin que j'aime bien, mais globalement le scénario m'a ennuyé. L'histoire mets en vedette Zoe qui vient d'une autre série de l'auteur, mais l'histoire peut se lire comme un récit indépendant sans problème du moment qu'on lit le résumé au dos du livre qui permet de bien comprendre qui est Zoe. C'est amusant de voir Zoe tuer des hommes bien méchants, mais bon au bout de moment j'ai fini par trouver le temps long. L'intrigue de Zoe qui veut venger son amie tué par un autre serial killer ne m'a pas trop intéressé non plus. Je pense que j'ai trop lu de polar parce que tout m'a semblé banal. Il y a quelques scènes qui surnagent comme la fin, mais la plupart du temps j'étais indifférent à ce qui se passait.
2.5
Un album qui se laisse lire, mais qui m'a semblé un peu trop conventionnel.
Tout le long du récit, j'ai eu l'impression de lire la version BD d'une de ses nombreuses comédies romantiques qui sortent chaque année. Le mot romantique est peut-être un peu fort vu qu'il ne semble pas avoir de sentiments amoureux entre les deux personnages principaux, mais le scénario repose tout de même sur le principe de deux personnes qui se rencontrent par hasard et vivent des aventures où ils vont rencontrer quelques personnages hauts en couleurs et parler des banalités de la vie. Franchement, il y a des scènes qui semblent sortir d'une bande annonce (surtout la scène avec la course poursuite et la grenade). SI vous lisez cette BD un jour, faites le jeu d'essayer d'imaginer la bande annonce d'une comédie en prenant des scènes de la BD et vous allez voir que c'est très facile !
Tout n'est pas mauvais dans le scénario, j'aime bien le fantôme d'Oscar Wilde, mais tout est trop exagéré et peu crédible pour me passionner. Le dessin est correct.
Je ne connaissais pas Miguel Nunez, dont la vie et les combats sont au centre de cette biographie/autobiographie (en effet l’album s’inspire de l’autobiographie de Nunez, les auteurs ayant décidé d’ajouter pas mal de choses/planches biographiques pour compléter le tout). Mais c’est un personnage hautement estimable, qui a fait preuve d’une grande force de caractère, d’une obstination, et d’un courage à toute épreuve, échappant plusieurs fois miraculeusement à la mort, mais endurant torture et longues périodes d’emprisonnement, fuyant les policiers franquistes dès qu’il était en liberté.
Au travers de son témoignage, c’est un pan de la guerre d’Espagne qui est éclairé, mais aussi de la longue période qui va suivre sous le joug de Franco.
Rien de nouveau du point de vue général, mais un nouveau témoignage à charge contre les dérives fascistes. Et surtout la mise en lumière d’un héros « ordinaire », oublié de l’Histoire, mais qui n’a jamais trahi ses idéaux de jeunesse.
La narration est assez dépassionnée, et le dessin en Noir et Blanc – inégal, mais intéressant – accompagne bien le récit. Un glossaire/dossier final complète très bien la lecture. On sent que les auteurs – par ailleurs amis de Nunez – partagent les idées de celui-ci. On sent aussi que les éditions Otium sont elles aussi engagées – très à gauche et pour la défense des idées et de l’image de ceux qui se sont battus et se battent contre les divers avatars du fascisme.
Si elle n’est pas forcément captivante, la lecture est en tout cas intéressante – et recommandable pour ceux que le sujet intéresse.
Mouais. Bof.
Voilà un album qui m’a franchement laissé, alors même que le sujet m’intéressait a priori.
Disons que plusieurs signaux avaient éveillé ma méfiance, avant même d’entamer ma lecture. Le nom de cette nouvelle collection (« µLes maîtres de guerre »), assez racoleur et fourre-tout. Et cette couverture, déjà vue des dizaines de fois dans des séries d’héroïque fantasy ! Résultat ma déception n’a en fait été que relative. Mais elle est bien réelle.
En fait, je n’ai rien appris sur le sujet – même si je ne suis pas vraiment spécialiste. Et plusieurs choses m’ont d’emblée chiffonné. Tous les Huns sont des mastocs qui ressemblent davantage à des Germains, et leurs chevaux sont eux-aussi plus grands que je n’imagine le vrais chevaux hunniques, sans doute plus petits et adaptés aux steppes et au tir à l’arc en chevauchant. Mais les auteurs voulaient vraiment que tout paraisse massif, pour accentuer la force et la violence des combats, autour desquels tourne le récit.
Je veux bien que la collection se concentre sur les « maîtres de guerre », mais présenter plus en profondeur (et donc sans doute en un peu plus d’un tome) la personnalité d’Attila, la culture hunnique (bien plus raffinée que ce que l’on imagine) n’aurait pas fait de mal.
Les combats eux-mêmes sont décevants. En effet, ne restent que quelques planches multipliant les effusions de sang, sans que réellement la stratégie, les alliances (avec les équilibres instables qui rendent parfois fragiles certains regroupements), ne soient développées. Du coup la notion de « maître de guerre » reste jusqu’au bout très floue. C’est ainsi que la bataille des Champs catalauniques est expédiée en fin d’album en quelques cases, sans explication digne de ce nom.
Le petit dossier final (un peu de texte et quelques images semble avoir essentiellement pour source Wikipedia. C’est quand même léger !
On a là plus une reconstruction partielle, partiale et décevante d’un personnage, le cœur du sujet n’est qu’effleuré, sans sortir de certains clichés je trouve.
Ça n’est clairement pas un album que je recommanderais à quelqu’un souhaitant apprendre – même rapidement et succinctement – quelque chose d’intéressant et solide sur Attila et/ou les Huns.
Commençons par ce qui est réussi et plaisant du début à la fin : le dessin. Vrancken nous propose quelque chose d’assez chouette à regarder (je trouve la colorisation de Vercouter un chouia moins réussie : elle lisse parfois un peu trop les détails).
Par contre l’intrigue m’a clairement moins convenu. Elle se laisse lire, mais j’ai rapidement été un peu perdu par tous ces personnages, ces divers lieux visités. Le départ est hyper classique et déjà vu, avec cet archéologue, ces recherches nazies dans les années 1930-1940. Avec des allusions ésotériques, ou à l’histoire juive et les textes de Flavius Josèphe. Le tout centré sur le Proche-Orient, et les intrigues liées à la seconde guerre mondiale, mais aussi aux prémices de la création d’Israël.
Tout ceci a déjà été pas mal traité en BD (par Micheluzzi dans Marcel Labrume par exemple), et donne un arrière-plan des plus fournis. Mais ici je n’ai pas trouvé palpitante cette lecture. La faute essentiellement à une intrigue assez fouillis, sans être non plus captivante. La faute surtout à une narration qui manque singulièrement de rythme.
Je suis resté sur ma faim en tout cas.
Note réelle 2,5/5.
Cet album signe le retour de Régis Loisel au dessin, après plusieurs années de pause durant lesquelles il s’était consacré uniquement à des scénarios.
Si le titre de cet album rappellera aux amateurs de films d’horreur le film de Wes Craven « La Dernière Maison sur la gauche », il comporte peu de points communs, si ce n’est la cruauté de certaines situations avec quelques homicides un brin sanglants. Pour le reste, on est plutôt ici dans la comédie, une comédie totalement déjantée où les auteurs ont donné libre cours à leur fantaisie. Et on sent bien qu’ils ont pris un malin plaisir à produire cette histoire mettant en scène une galerie de personnages hauts en couleurs dans des rebondissements aussi improbables qu’inattendus.
Néanmoins, même si ce récit recèle quelques atouts, il pourrait laisser perplexe une partie du lectorat (et c'est mon cas). Les mécanismes du rire sont parfois mystérieux, et malgré la folie et les trouvailles qui jalonnent « La Dernière Maison juste avant la forêt », ceux-ci semblent pour le moins inopérants. Et pourtant, tout avait si bien commencé…
Car en effet, les premières pages abordent avec le personnage de Pierrot, parfait crétin au physique repoussant qui se prend pour un Apollon, une thématique intéressante, celle du « déni de sale gueule », pourrait-on dire. Les miroirs lui renvoient une image très flatteuse, et on pourra soupçonner sa mère, dotée de pouvoirs magiques, d’y être pour quelque chose, celle-ci ayant par ailleurs réduit son queutard de mari à l’état de buste décoratif ! Bref, cette thématique est bien vite abandonnée pour être emportée par le tourbillon effréné de la narration, et on se dit que c’est presque dommage, qu’’il y avait là matière à produire une comédie efficace et jubilatoire avec ce seul sujet.
L’impression qui domine à la sortie de cette lecture est d’avoir mis la tête dans une centrifugeuse, sans être tout à fait sûr de comprendre ce qu’on a lu. Cette histoire aurait pu faire son petit effet dans L’Echo des savanes des premières années, où le foutraque joyeux était en vogue, où toute scène explicite évoquant la sexualité se voulait une provocation envers les « bonnes mœurs ». Mais aujourd’hui, les temps ont changé, et avec eux les stéréotypes. Les jeunes générations semblent avoir beaucoup moins d’interdits et abordent ces questions plus librement que leurs aînés, même si tout n’est pas gagné. En résumé, cette bande dessinée apparaît un peu datée dans son propos, parfois malaisant, avec des dialogues paresseux et inutilement outranciers.
Le seul élément qui ne nous fâchera pas totalement avec l’ouvrage est le dessin de Loisel. Son trait est toujours aussi enlevé et dynamique, l’expressivité des personnages semble décuplée dans ce contexte comique, et les atmosphères début XXe tout à fait réussies, notamment grâce au travail conforme sur la couleur de Bruno Tatti. Du Loisel comme on l’aime.
Cependant, si « La Dernière Maison juste avant la forêt » marque le « grand retour au dessin » de cette pointure du neuvième art qu’est Régis Loisel, on a du mal à être totalement convaincu de sa pertinence. Peut-être faut-il le prendre juste pour ce qu’il semble être, un projet potache purement récréatif, mais qui assurément ne restera pas comme une de ses œuvres marquantes.
Deuxième adaptation du récit de Perceval que je lis en peu de temps, ce qui ne va pas manquer de faire un comparatif entre les deux récits, évidemment. Même si je dois dire directement que par rapport au récit dans Perceval (Bruneau), le roman arthurien porte ici une autre considération et une thématique bien distincte, que l'autrice a intégré à la légende de base de Perceval.
Cette BD n'est donc pas une adaptation stricto-sensu de la légende surtout connue par Chrétien de Troyes, mais une réadaptation brodant sur la ligne directrice de l'histoire dont presque tout les points importants sont rappelés ici. Mais chacun détourné d'une autre façon, abordant l'histoire comme une métaphore de l'impulsivité de la jeunesse qui se brule dans des actions souvent inconsidérées et sans se soucier des conséquences de ses actes sur le monde. Perceval part à l'aventure sur un coup de tête, ne se soucie aucunement des différentes personnes qu'il croise et ignore son identité jusqu'à un final qui lie certains personnages ensemble. Ce final est la quête de la maturité, l'identité de Perceval arrive enfin et qui pourra désormais vivre en tant qu'adulte accompli, conscient d'avoir un impact sur le monde.
Cette idée est originale et permet de traiter un sujet annexe de la légende, ce que j'apprécie toujours. Les relectures et réinterprétations de mythes sont une très bonne façon d'exprimer notre monde par une vieille histoire. Cela dit, je n'ai pas été transcendé non plus. La faute à un dessin assez sommaire à mon gout et qui a une froideur dans le trait qui ne va pas spécialement avec le sujet. J'étais un peu frustré du trait qui m'a semblé bien moins beau que celui de Chevalier Gambette. Le comparatif est peut-être injuste mais la lecture des deux en peu de temps m'empêche de me l'enlever de la tête.
Une BD sympathique mais sur laquelle je ne reviendrais pas, j'en suis presque sur.
The Player who can't level up est l'un des premiers webtoons que j'ai lus, par curiosité pour découvrir ce medium. Il se déroule dans un univers quasiment identique au webtoon plus célèbre qu'est Solo Leveling, à savoir une Terre contemporaine où d'étranges portails sont apparus permettant à des aventuriers d'aller affronter des monstres comme dans les niveaux d'un jeu vidéo. Seuls certains élus peuvent franchir ces portails, et parmi eux encore plus rares sont ceux qui ont acquis d'incroyables pouvoirs et sont devenus riches et célèbres en progressant dans ces mondes de fantasy. Gygyu, lui, pensait pouvoir sortir de la misère en devenant un jour un de ces "players", mais il a vite déchanté en découvrant qu'il était physiquement incapable de progresser et dépasser le niveau 1. Jusqu'au jour où il met la main sur une, puis deux armes extraordinaires qui vont lui permettre de devenir légendaire malgré ce handicap initial.
C'est clairement une publication destinée aux geeks amateurs de manga, de webtoons et de jeux vidéo, plus particulièrement les MMORPG. Son pitch, très typique dans ce domaine, rappelle un isekai où un humain contemporain vit des aventures de fantasy dans des mondes parallèles. Sauf qu'ici, tout est organisé : une véritable industrie s'est mise en place sur Terre pour soutenir ces combattants et exploiter les richesses qu'ils rapportent des donjons. Le concept central de cette série, c'est que le héros reste coincé au niveau 1 malgré des années d'expérience. Ce handicap disparaît cependant très vite avec l'apparition de ces épées qui le rendent presque du jour au lendemain aussi puissant que les plus grands combattants humains. Un bon gros cheat code bien aidé par le scenarium.
Au début, c'est fun : voir celui qui était méprisé devenir super fort, rabattre leur caquet aux arrogants et épater tout le monde contre des ennemis toujours plus puissants a un côté défoulant. Mais l'idée s'essouffle rapidement et il ne se passe plus grand chose de réellement captivant, d'autant que, comme dans beaucoup de webtoons, le rythme narratif est étiré à l'extrême pour durer le plus longtemps possible.
Graphiquement, on retrouve le style typique des webtoons : très informatique, froid, avec des personnages mis en avant sur des décors sans substance. Il faut toutefois reconnaître que c'est ici plutôt soigné, avec de bonnes couleurs et une mise en scène assez efficace. L'adaptation du format numérique au format manga est également correcte, avec beaucoup de cases par page : on évite ainsi la narration trop aérée qui fait tourner les pages trop vite, même si on ressent parfois que certaines cases ont été un peu trop rapetissées par rapport à leur version originale.
Concrètement, ce n'est pas une série que je conseillerais d'acheter : elle s'épuise trop vite et déçoit sur la durée. En revanche, pour découvrir l'univers des webtoons, lire un ou deux tomes peut être une approche intéressante.
Note : 2,5/5
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Ecoline
J'ai beaucoup aimé cette BD ! Elle a un côté enfantin, très léger, comme un film de Disney, avec une histoire très linéaire dont les surprises ne sont pas spécialement intéressantes mais qui a une vraie fraicheur d'ensemble. Soyons honnête, si vous avez lu quelques livres ou BD, il n'y a aucun doute que vous sachiez vers où l'on se dirigera et sans grandes surprises. C'est effectivement très linéaire et très mignon, avec des sorties de situation parfois très tirée par les cheveux. Notamment parce qu'on ressort des personnages du chapeau sans grande raison. Mais franchement, je dois dire que j'ai adoré ma lecture. C'est entrainant, frais, sympathique. Un petit Disney sans histoire d'amour mais avec les chansons, une morale simple mais efficace, des dessins sympathiques inspirées de l'art nouveau et des impressionnistes ... C'est joli, sympathique, dynamique. Je l'ai lu d'une traite et ma copine a fait de même dans la foulée, ce qui m'a indiqué que c'était vraiment efficace. Et parfois, ça fait du bien de juste se laisser porter par une simple histoire comme ici. Je n'aurais pas grand chose de plus à en dire, c'est simplement une bonne idée bien retranscrite et qui fonctionne. Si vous vous attendez à quelque chose de fantastique, c'est pas vraiment le cas. Mais parfois, entre deux lectures plus prenantes et entre deux histoires denses, ça fait du bien d'avoir une BD dans ce style. J'ai aimé !
Un sombre manteau
Une BD qui a du bon et du moins bon. La dédicace d'entrée indique que la BD a été difficile à faire pour l'auteur et je dirais que ça s'en ressent. Cette BD navigue entre plusieurs sujets, plusieurs thèmes et reste très flou dans certains choix narratifs. On a par exemple l'idée du fantastique qui est disséminé dans le récit sauf que rien de tangible ne vient étayer ce que ça dit sur les personnages. Est-ce que la jeune femme est la mort, la peste, l'incarnation de la rage, une image de la violence de la maladie ? C'est flou, très flou -trop flou- et ça donne l'impression que la BD est un assemblage de beaucoup de choses dont tout n'est pas traité correctement. La BD est riche en histoire, entre la jeune femme qui débarque comme la modernité dans un monde rural reculé, la question de la place des femmes, la question des rebouteuses et leurs pouvoirs face à un monde qui les craint mais a besoin d'elle, la douleur de la perte, les infections encore largement transmises à l'époque ... C'est dense, et je dois dire que j'ai du mal à voir le lien entre tout ça. Ce n'est jamais très complexe à suivre ni brouillon, c'est juste que la finalité de l'histoire semble aller dans un sens qui n'est pas vraiment celui de tout le reste de l'histoire. La BD est servie par un dessin très efficace, qui convient bien à l'histoire. Il retranscrit la montagne des Pyrénées, tout comme l'atmosphère des petits villages et la vie paysanne de cette époque. C'est lisible et c'est un des gros points intéressant du livre ! En fait, je suis partagé sur cette BD. Il y a des bonnes choses dedans, mais la BD est franchement mal maitrisée et il manque quelque chose qui lierait l'ensemble de façon claire. En l'état, il y a beaucoup de pistes, une histoire qui semble finalement décousue avec beaucoup de bonnes idées. Étrange, pas désagréable à lire mais pas spécialement bon non plus.
Serial
Bon ben je pense avoir un problème avec Terry Moore. J'avais lu il y a longtemps sa série phare ''Strangers in Paradise'' qui m'avait ennuyé et j'ai décidé de lui donner une seconde chance avec cet one-shot qui avait de bonnes notes. Comme l'indique ma propre note, je n'ai pas aimé. Pourtant, il y a des qualités dans cet album comme le dessin que j'aime bien, mais globalement le scénario m'a ennuyé. L'histoire mets en vedette Zoe qui vient d'une autre série de l'auteur, mais l'histoire peut se lire comme un récit indépendant sans problème du moment qu'on lit le résumé au dos du livre qui permet de bien comprendre qui est Zoe. C'est amusant de voir Zoe tuer des hommes bien méchants, mais bon au bout de moment j'ai fini par trouver le temps long. L'intrigue de Zoe qui veut venger son amie tué par un autre serial killer ne m'a pas trop intéressé non plus. Je pense que j'ai trop lu de polar parce que tout m'a semblé banal. Il y a quelques scènes qui surnagent comme la fin, mais la plupart du temps j'étais indifférent à ce qui se passait.
La Nuit est belle
2.5 Un album qui se laisse lire, mais qui m'a semblé un peu trop conventionnel. Tout le long du récit, j'ai eu l'impression de lire la version BD d'une de ses nombreuses comédies romantiques qui sortent chaque année. Le mot romantique est peut-être un peu fort vu qu'il ne semble pas avoir de sentiments amoureux entre les deux personnages principaux, mais le scénario repose tout de même sur le principe de deux personnes qui se rencontrent par hasard et vivent des aventures où ils vont rencontrer quelques personnages hauts en couleurs et parler des banalités de la vie. Franchement, il y a des scènes qui semblent sortir d'une bande annonce (surtout la scène avec la course poursuite et la grenade). SI vous lisez cette BD un jour, faites le jeu d'essayer d'imaginer la bande annonce d'une comédie en prenant des scènes de la BD et vous allez voir que c'est très facile ! Tout n'est pas mauvais dans le scénario, j'aime bien le fantôme d'Oscar Wilde, mais tout est trop exagéré et peu crédible pour me passionner. Le dessin est correct.
Mille vies en plus
Je ne connaissais pas Miguel Nunez, dont la vie et les combats sont au centre de cette biographie/autobiographie (en effet l’album s’inspire de l’autobiographie de Nunez, les auteurs ayant décidé d’ajouter pas mal de choses/planches biographiques pour compléter le tout). Mais c’est un personnage hautement estimable, qui a fait preuve d’une grande force de caractère, d’une obstination, et d’un courage à toute épreuve, échappant plusieurs fois miraculeusement à la mort, mais endurant torture et longues périodes d’emprisonnement, fuyant les policiers franquistes dès qu’il était en liberté. Au travers de son témoignage, c’est un pan de la guerre d’Espagne qui est éclairé, mais aussi de la longue période qui va suivre sous le joug de Franco. Rien de nouveau du point de vue général, mais un nouveau témoignage à charge contre les dérives fascistes. Et surtout la mise en lumière d’un héros « ordinaire », oublié de l’Histoire, mais qui n’a jamais trahi ses idéaux de jeunesse. La narration est assez dépassionnée, et le dessin en Noir et Blanc – inégal, mais intéressant – accompagne bien le récit. Un glossaire/dossier final complète très bien la lecture. On sent que les auteurs – par ailleurs amis de Nunez – partagent les idées de celui-ci. On sent aussi que les éditions Otium sont elles aussi engagées – très à gauche et pour la défense des idées et de l’image de ceux qui se sont battus et se battent contre les divers avatars du fascisme. Si elle n’est pas forcément captivante, la lecture est en tout cas intéressante – et recommandable pour ceux que le sujet intéresse.
Les Maîtres de guerre - Attila
Mouais. Bof. Voilà un album qui m’a franchement laissé, alors même que le sujet m’intéressait a priori. Disons que plusieurs signaux avaient éveillé ma méfiance, avant même d’entamer ma lecture. Le nom de cette nouvelle collection (« µLes maîtres de guerre »), assez racoleur et fourre-tout. Et cette couverture, déjà vue des dizaines de fois dans des séries d’héroïque fantasy ! Résultat ma déception n’a en fait été que relative. Mais elle est bien réelle. En fait, je n’ai rien appris sur le sujet – même si je ne suis pas vraiment spécialiste. Et plusieurs choses m’ont d’emblée chiffonné. Tous les Huns sont des mastocs qui ressemblent davantage à des Germains, et leurs chevaux sont eux-aussi plus grands que je n’imagine le vrais chevaux hunniques, sans doute plus petits et adaptés aux steppes et au tir à l’arc en chevauchant. Mais les auteurs voulaient vraiment que tout paraisse massif, pour accentuer la force et la violence des combats, autour desquels tourne le récit. Je veux bien que la collection se concentre sur les « maîtres de guerre », mais présenter plus en profondeur (et donc sans doute en un peu plus d’un tome) la personnalité d’Attila, la culture hunnique (bien plus raffinée que ce que l’on imagine) n’aurait pas fait de mal. Les combats eux-mêmes sont décevants. En effet, ne restent que quelques planches multipliant les effusions de sang, sans que réellement la stratégie, les alliances (avec les équilibres instables qui rendent parfois fragiles certains regroupements), ne soient développées. Du coup la notion de « maître de guerre » reste jusqu’au bout très floue. C’est ainsi que la bataille des Champs catalauniques est expédiée en fin d’album en quelques cases, sans explication digne de ce nom. Le petit dossier final (un peu de texte et quelques images semble avoir essentiellement pour source Wikipedia. C’est quand même léger ! On a là plus une reconstruction partielle, partiale et décevante d’un personnage, le cœur du sujet n’est qu’effleuré, sans sortir de certains clichés je trouve. Ça n’est clairement pas un album que je recommanderais à quelqu’un souhaitant apprendre – même rapidement et succinctement – quelque chose d’intéressant et solide sur Attila et/ou les Huns.
Les Enfants du ciel
Commençons par ce qui est réussi et plaisant du début à la fin : le dessin. Vrancken nous propose quelque chose d’assez chouette à regarder (je trouve la colorisation de Vercouter un chouia moins réussie : elle lisse parfois un peu trop les détails). Par contre l’intrigue m’a clairement moins convenu. Elle se laisse lire, mais j’ai rapidement été un peu perdu par tous ces personnages, ces divers lieux visités. Le départ est hyper classique et déjà vu, avec cet archéologue, ces recherches nazies dans les années 1930-1940. Avec des allusions ésotériques, ou à l’histoire juive et les textes de Flavius Josèphe. Le tout centré sur le Proche-Orient, et les intrigues liées à la seconde guerre mondiale, mais aussi aux prémices de la création d’Israël. Tout ceci a déjà été pas mal traité en BD (par Micheluzzi dans Marcel Labrume par exemple), et donne un arrière-plan des plus fournis. Mais ici je n’ai pas trouvé palpitante cette lecture. La faute essentiellement à une intrigue assez fouillis, sans être non plus captivante. La faute surtout à une narration qui manque singulièrement de rythme. Je suis resté sur ma faim en tout cas. Note réelle 2,5/5.
La Dernière Maison juste avant la forêt
Cet album signe le retour de Régis Loisel au dessin, après plusieurs années de pause durant lesquelles il s’était consacré uniquement à des scénarios. Si le titre de cet album rappellera aux amateurs de films d’horreur le film de Wes Craven « La Dernière Maison sur la gauche », il comporte peu de points communs, si ce n’est la cruauté de certaines situations avec quelques homicides un brin sanglants. Pour le reste, on est plutôt ici dans la comédie, une comédie totalement déjantée où les auteurs ont donné libre cours à leur fantaisie. Et on sent bien qu’ils ont pris un malin plaisir à produire cette histoire mettant en scène une galerie de personnages hauts en couleurs dans des rebondissements aussi improbables qu’inattendus. Néanmoins, même si ce récit recèle quelques atouts, il pourrait laisser perplexe une partie du lectorat (et c'est mon cas). Les mécanismes du rire sont parfois mystérieux, et malgré la folie et les trouvailles qui jalonnent « La Dernière Maison juste avant la forêt », ceux-ci semblent pour le moins inopérants. Et pourtant, tout avait si bien commencé… Car en effet, les premières pages abordent avec le personnage de Pierrot, parfait crétin au physique repoussant qui se prend pour un Apollon, une thématique intéressante, celle du « déni de sale gueule », pourrait-on dire. Les miroirs lui renvoient une image très flatteuse, et on pourra soupçonner sa mère, dotée de pouvoirs magiques, d’y être pour quelque chose, celle-ci ayant par ailleurs réduit son queutard de mari à l’état de buste décoratif ! Bref, cette thématique est bien vite abandonnée pour être emportée par le tourbillon effréné de la narration, et on se dit que c’est presque dommage, qu’’il y avait là matière à produire une comédie efficace et jubilatoire avec ce seul sujet. L’impression qui domine à la sortie de cette lecture est d’avoir mis la tête dans une centrifugeuse, sans être tout à fait sûr de comprendre ce qu’on a lu. Cette histoire aurait pu faire son petit effet dans L’Echo des savanes des premières années, où le foutraque joyeux était en vogue, où toute scène explicite évoquant la sexualité se voulait une provocation envers les « bonnes mœurs ». Mais aujourd’hui, les temps ont changé, et avec eux les stéréotypes. Les jeunes générations semblent avoir beaucoup moins d’interdits et abordent ces questions plus librement que leurs aînés, même si tout n’est pas gagné. En résumé, cette bande dessinée apparaît un peu datée dans son propos, parfois malaisant, avec des dialogues paresseux et inutilement outranciers. Le seul élément qui ne nous fâchera pas totalement avec l’ouvrage est le dessin de Loisel. Son trait est toujours aussi enlevé et dynamique, l’expressivité des personnages semble décuplée dans ce contexte comique, et les atmosphères début XXe tout à fait réussies, notamment grâce au travail conforme sur la couleur de Bruno Tatti. Du Loisel comme on l’aime. Cependant, si « La Dernière Maison juste avant la forêt » marque le « grand retour au dessin » de cette pointure du neuvième art qu’est Régis Loisel, on a du mal à être totalement convaincu de sa pertinence. Peut-être faut-il le prendre juste pour ce qu’il semble être, un projet potache purement récréatif, mais qui assurément ne restera pas comme une de ses œuvres marquantes.
Perceval
Deuxième adaptation du récit de Perceval que je lis en peu de temps, ce qui ne va pas manquer de faire un comparatif entre les deux récits, évidemment. Même si je dois dire directement que par rapport au récit dans Perceval (Bruneau), le roman arthurien porte ici une autre considération et une thématique bien distincte, que l'autrice a intégré à la légende de base de Perceval. Cette BD n'est donc pas une adaptation stricto-sensu de la légende surtout connue par Chrétien de Troyes, mais une réadaptation brodant sur la ligne directrice de l'histoire dont presque tout les points importants sont rappelés ici. Mais chacun détourné d'une autre façon, abordant l'histoire comme une métaphore de l'impulsivité de la jeunesse qui se brule dans des actions souvent inconsidérées et sans se soucier des conséquences de ses actes sur le monde. Perceval part à l'aventure sur un coup de tête, ne se soucie aucunement des différentes personnes qu'il croise et ignore son identité jusqu'à un final qui lie certains personnages ensemble. Ce final est la quête de la maturité, l'identité de Perceval arrive enfin et qui pourra désormais vivre en tant qu'adulte accompli, conscient d'avoir un impact sur le monde. Cette idée est originale et permet de traiter un sujet annexe de la légende, ce que j'apprécie toujours. Les relectures et réinterprétations de mythes sont une très bonne façon d'exprimer notre monde par une vieille histoire. Cela dit, je n'ai pas été transcendé non plus. La faute à un dessin assez sommaire à mon gout et qui a une froideur dans le trait qui ne va pas spécialement avec le sujet. J'étais un peu frustré du trait qui m'a semblé bien moins beau que celui de Chevalier Gambette. Le comparatif est peut-être injuste mais la lecture des deux en peu de temps m'empêche de me l'enlever de la tête. Une BD sympathique mais sur laquelle je ne reviendrais pas, j'en suis presque sur.
The Player who can't level up
The Player who can't level up est l'un des premiers webtoons que j'ai lus, par curiosité pour découvrir ce medium. Il se déroule dans un univers quasiment identique au webtoon plus célèbre qu'est Solo Leveling, à savoir une Terre contemporaine où d'étranges portails sont apparus permettant à des aventuriers d'aller affronter des monstres comme dans les niveaux d'un jeu vidéo. Seuls certains élus peuvent franchir ces portails, et parmi eux encore plus rares sont ceux qui ont acquis d'incroyables pouvoirs et sont devenus riches et célèbres en progressant dans ces mondes de fantasy. Gygyu, lui, pensait pouvoir sortir de la misère en devenant un jour un de ces "players", mais il a vite déchanté en découvrant qu'il était physiquement incapable de progresser et dépasser le niveau 1. Jusqu'au jour où il met la main sur une, puis deux armes extraordinaires qui vont lui permettre de devenir légendaire malgré ce handicap initial. C'est clairement une publication destinée aux geeks amateurs de manga, de webtoons et de jeux vidéo, plus particulièrement les MMORPG. Son pitch, très typique dans ce domaine, rappelle un isekai où un humain contemporain vit des aventures de fantasy dans des mondes parallèles. Sauf qu'ici, tout est organisé : une véritable industrie s'est mise en place sur Terre pour soutenir ces combattants et exploiter les richesses qu'ils rapportent des donjons. Le concept central de cette série, c'est que le héros reste coincé au niveau 1 malgré des années d'expérience. Ce handicap disparaît cependant très vite avec l'apparition de ces épées qui le rendent presque du jour au lendemain aussi puissant que les plus grands combattants humains. Un bon gros cheat code bien aidé par le scenarium. Au début, c'est fun : voir celui qui était méprisé devenir super fort, rabattre leur caquet aux arrogants et épater tout le monde contre des ennemis toujours plus puissants a un côté défoulant. Mais l'idée s'essouffle rapidement et il ne se passe plus grand chose de réellement captivant, d'autant que, comme dans beaucoup de webtoons, le rythme narratif est étiré à l'extrême pour durer le plus longtemps possible. Graphiquement, on retrouve le style typique des webtoons : très informatique, froid, avec des personnages mis en avant sur des décors sans substance. Il faut toutefois reconnaître que c'est ici plutôt soigné, avec de bonnes couleurs et une mise en scène assez efficace. L'adaptation du format numérique au format manga est également correcte, avec beaucoup de cases par page : on évite ainsi la narration trop aérée qui fait tourner les pages trop vite, même si on ressent parfois que certaines cases ont été un peu trop rapetissées par rapport à leur version originale. Concrètement, ce n'est pas une série que je conseillerais d'acheter : elle s'épuise trop vite et déçoit sur la durée. En revanche, pour découvrir l'univers des webtoons, lire un ou deux tomes peut être une approche intéressante. Note : 2,5/5