Les derniers avis (73 avis)

Par Lodi
Note: 1/5
Couverture de la série Le Vieil Homme et son chat
Le Vieil Homme et son chat

Le dessin est vraiment nul : pauvre et moche à la fois ! Dire qu'on trouve une tonne de meilleures bd avec des chats ! Si aucun chat ou quelque autre animal ne doit être abandonné, on peut se dispenser de cette lecture.

25/12/2025 (modifier)
Par Lodi
Note: 4/5
Couverture de la série Jésus aux Enfers
Jésus aux Enfers

BD qui relève un défi : faire de la théologie, de la philosophie, et montrer l'enfer. Sans sombrer dans ces hérésies jumelles : l'ennui ou le sadomasochisme des tourments alloués aux damnés. Il faut dire qu'on ne voie que les limbes…. Jésus remet en cause le choix de Satan, qui remet en cause la bonté de Dieu, avec comme argument imparable l'enfer. Les captifs sont à plaindre, les monstres font leur job de monstre, Jésus est une sorte de héros, Satan un opposant de bon niveau, mais subtilement, ils sont fraternels. Parce que question : à qui peuvent-ils vraiment parler, avec qui aller au fond des choses, sauf avec l'autre ? Et puis, finir sur une croix ou seigneur des enfers n'est pas follement folichon, cela me semble créer une solidarité obligée. Jésus est plus ou moins comme on l'imagine, un peu moins incarné puisque chez les morts, cependant, l'enfer a ce qu'il faut d'étrangeté, bravo au dessinateur ! Satan change d'apparence, peut-être pour désorienter ou séduire, comme on dit, peut-être pour se désennuyer un peu… Et le lecteur, par la même occasion. Excellent donc.

25/12/2025 (modifier)
Par Aslepios
Note: 5/5
Couverture de la série Rebis
Rebis

J’ai été beaucoup touché par cette bd ! Très belle écriture d’une identité queer presque subie construite par le rejet extérieur. Je recommande chaudement.

25/12/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
Couverture de la série Magical quadra
Magical quadra

J'ai arrêté ma lecture au cours du deuxième tome tellement j'en avais marre. J'aime bien le genre magical girls, autant les séries normales que les parodies et c'est peut-être en partie pourquoi je n'ai pas accroché. J'ai déjà lu ou vu des parodies de magical girls mieux faites. Là j'ai l'impression que l'auteur a juste une idée de gimmick et va l'exploiter au maximum même si ce n'est pas marrant. Les gags tombent à plat. Si je prends comme exemple une autre série humoristique avec un quadra japonais, dans 'From bureaucrat to villainess'' le héros agissait comme un bon père de famille alors qu'il est censé être la méchante rivale riche d'un jeux vidéos ce qui créait un décalage rigolo alors qu'ici le gag c'est que le petit vieux est super-fort lorsqu'il se transforme en magical girl. Je pensais qu'on allait voir comment un employé de bureau dans la quarantaine allait devenir une magical girl, mais ce n'est pas le cas. Aussi, dans ''From bureaucrat to villainess'' le scénario devenait vite un peu plus profond que des gags sur le quadra qui n'agit pas comme son personnage le devrait. Bon peut-être que par la suite le scénario de cette série va évoluer en mieux, mais le début m'a tellement ennuyé que j'ai juste pas envie d'en lire plus pour voir si ça va être le cas. Ajoutons que le dessin est vraiment moyen avec mention spéciale à l'héroïne dont les gros seins sont moches.

25/12/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Soloist in a Cage
Soloist in a Cage

2.5 Un manga qui a fini par me décevoir. Le premier tome est pas trop mal. Même si l'univers créé par l'auteur n'est pas des plus originaux, mais il y a des bonnes trouvailles tant au niveau du dessin que du scénario et il y a une bonne ambiance. Malheureusement, les deux tomes suivants sont moins bons. La quête de l'héroïne après son évasion ne m'a pas trop passionné et vers la fin je trouvais que c'était un peu long alors que la série ne dure que 3 tomes. Je n'ai pas ressenti de tension lorsque les personnages étaient en danger. Dommage parce que cela commençait bien et je voulais vraiment apprécier cette série. Heureusement que la narration est fluide et que le dessin est vraiment bon, cela m'a aidé à finir une série que je ne pense pas relire un jour. Le gros point positif est que le format est plus grand qu'un manga ordinaire et cela permet d'admirer le dessin.

25/12/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série #DRCL Midnight children
#DRCL Midnight children

Je suis moi aussi mitigé face à cette relecture très personnelle de l'histoire de Dracula. Au moins, on peut dire que le traitement de l'auteur est original quoiqu'un peu trop. Je ne suis pas trop fan de Mina qui est fan de catch et en fait je n'aime pas trop le fait que la plupart des personnages soient maintenant des ados. À la limite, ça pouvait passer lorsque l'action se passait dans le collège, mais j'ai un peu décroché lorsqu'on fait un bond dans le passé avec ce Jonathan Harker de 16 ans qui a l'air d'en avoir moins et qui s'en va tout seul faire un boulot important. Cela se laisse tout de même lire sans problème et j'avais toujours bien envie de savoir ce que le mangaka allait imaginer ensuite. La mise en scène est très artistique et parfois même un peu trop. Il y a des passages qui ne font pas trop de sens et qui semblent exister juste pour faire de jolies scènes oniriques. J'ai été surpris d'apprendre que ce manga parait dans un magazine seinen parce que le style du dessin ressemble plus à ce que l'on retrouve dans un magazine féminin. Mention spéciale pour Luke/Lucy qui semble sortir d'un vieux manga shojos des années 70. Une curiosité à emprunter à la bibliothèque si vous voulez un Dracula très différent de ce que l'on retrouve habituellement.

25/12/2025 (modifier)
Couverture de la série Stranger Things - Le voyage
Stranger Things - Le voyage

Quand j’ai ouvert Stranger Things : Le Voyage, j’ai immédiatement été plongé dans un thriller maritime oppressant. Être coincé sur un cargo avec une créature monstrueuse m’a tout de suite fait penser à Alien, mais transposé sur l’océan glacial plutôt que dans l’espace. La tension monte à chaque page. J’ai beaucoup aimé que Michael Moreci et Todor Hristov, les mêmes auteurs que Stranger Things : Kamchatka, aient réussi à créer un second one shot dans l’univers de Stranger Things. Les dessins de Hristov m’ont vraiment immergé dans l’ambiance. Les couleurs froides et sombres renforcent le sentiment de danger et d’isolement, et chaque planche me donnait presque l’impression de voir un film. Le seul petit bémol que j’ai ressenti, c’est que certains personnages secondaires manquent un peu de profondeur. J’aurais aimé pouvoir m’attacher davantage à eux, mais la tension constante rattrape largement ce point.

25/12/2025 (modifier)
Par Charly
Note: 4/5
Couverture de la série Légendes des Contrées Oubliées
Légendes des Contrées Oubliées

Dès les premières pages, j’ai eu l’impression de partir en voyage. Au début, tout semblait simple, presque tranquille. Mais très vite, j’ai senti que quelque chose se préparait. Il y a eu des moments où j’ai eu le cœur qui battait un peu plus vite, surtout quand les héros se retrouvent face à des choix difficiles. J’ai aimé me laisser surprendre. Parfois, j’étais perdu, mais ça ne m’a pas dérangé : ça faisait partie de l’aventure. À la fin, j’ai refermé la BD avec ce sentiment d’avoir vécu quelque chose d’important. Ce qui m’a touché, ce sont les idées derrière l’histoire. On parle de traditions, de secrets, de ce que les légendes peuvent faire à un peuple. J’ai senti une réflexion sur la peur et sur le poids du passé. Il y a aussi des moments sombres, où je me suis demandé : « Et moi, qu’est-ce que j’aurais fait à leur place ? ». Ce n’est pas juste une histoire de héros contre des monstres. C’est plus profond, et ça m’a fait réfléchir. Au début, je ne savais pas trop quoi penser des héros. Mais au fil des pages, j’ai appris à les aimer. Firfin m’a fait sourire avec son côté malin. Les nains, eux, m’ont impressionné par leur courage, même quand tout semble perdu. J’ai aussi eu des frissons avec certains personnages mystérieux. Parfois, j’avais envie de leur faire confiance, parfois non. Et c’est ça qui m’a plu : je me suis senti proche d’eux, comme si je faisais partie du voyage. Le dessin m’a donné une sensation étrange au début. C’est très détaillé, presque trop parfois. J’ai dû m’arrêter pour regarder chaque case. Mais plus j’avançais, plus j’ai compris que c’était ça qui donnait cette ambiance unique. Les couleurs sont un peu anciennes, mais elles collent parfaitement à l’histoire. J’ai adoré les paysages, qui m’ont fait rêver, et les créatures, qui m’ont parfois fait frissonner. À la fin, j’ai eu l’impression d’avoir traversé un monde entier.

25/12/2025 (modifier)
Couverture de la série Fire Punch
Fire Punch

Bon, j'adore le travail de Fujimoto, j'ai déjà avisé la totalité de ses créations éditées en français, ne me restait plus que Fire Punch, la première œuvre du bonhomme dont on m'a parlé, celle dont j'ai entendu beaucoup de positif depuis si longtemps, celle qu'on m'a répété de lire maintes et maintes fois, ... Et que je n'avais ironiquement jamais lue jusqu'à présent. Verdict ? C'est du très bon... Mais également très imparfait. Allez, on accroche sa ceinture, c'est parti ! Dans cette histoire, le monde est ravagé par une nouvelle ère glaciaire, l'humanité est au bord de l'extinction, des gens dotés d'étranges pouvoirs jouent les élus divins, les prophètes ou, malheureusement, les batteries permettant au reste de l'humanité de tenir le coup. Agni, notre protagoniste, est doué d'un pouvoir de régénération. Sa capacité régénératrice est telle qu'il semble incapable de mourir, même après avoir été décapité, même après été immolé par des flammes qui consument tout ce qu'elles touchent jusqu'à destruction absolue. Et que se passe-t-il quand, un jour dramatique, un être qui jamais ne peut disparaitre entre en contact avec des flammes qui consument jusqu'à destruction totale de ce qu'elles ont touché ? Eh bien on obtient un feu éternel, un feu conscient puisque le pauvre Agni ne peut pas mourir, un feu souffrant car Agni brûle déjà depuis plusieurs années sans jamais s'éteindre, sans jamais perdre de vue son objectif : vivre et se venger. Enfin, "vivre", en tout cas, envers et contre tout. Une histoire de vengeance, de recherche d'un but, de souffrance et de désespoir humain, une histoire sur les pires aspects de l'humain aussi. Les personnages de cette histoire sont abjects, cruels, immoraux, comme souvent dans les récits post-apocalyptiques, l'humanité poussée dans ses derniers retranchements révèle ses tendances les plus sombres. Viols, ségrégations sexistes, meurtres à foison, cannibalisme, fanatisme, ... les personnages sombrent progressivement dans la folie ou bien ont déjà sombré il y a bien longtemps. Le sujet du fanatisme, de la facilité qu'ont les gens à croire des mensonges pour se rassurer et se persuader que tout ira bien, que tout a un sens, le fait que les mensonges (aussi légers soient-ils) peuvent avoir des conséquences désastreuses est assurément le sujet le plus proéminent de la série, par ailleurs. Bon, je trouve les personnages complexes et immoraux intéressants, l'histoire est simple, barrée mais prenante, j'ai un faible pour les récits sur la fin des choses (alors le post-apo j'aime beaucoup), c'est par Fujimoto dont j'apprécie habituellement l'écriture, pourquoi donc est-ce que je ressors mitigée de cette lecture ? Eh bien parce que l'œuvre est malheureusement fouillie, ou en tout cas je l'ai ressentie ainsi. Surtout dans la deuxième moitié des albums, j'ai vraiment ressenti que certains événements s'enchaînaient trop rapidement, que la psychologie des personnages (toute intéressante qu'elle soit sur le papier) prend parfois des directions un peu trop expédiées, que le côté fantastique de cette histoire prenait parfois trop le dessus, que les pouvoirs et explications devenaient parfois trop loufoques (en tout cas suffisamment pour me faire sortir du récit) - je pense notamment à tout ce délire autour se l'arbre, qui donne un final intéressant mais dont la justification et l'arrivée soudaine dans le récit m'ont vraiment semblé tirés par les cheveux. Il y aussi que les dessins, que je trouvais assez joliment travaillés au début de la série, m'ont semblé moins impactants sur la fin. Il y a toujours de très belles cases, la mise en scène reste travaillée, mais j'ai regretté la disparition de grandes cases extrêmement détaillées et les quelques folies de mise en scène que l'on avait notamment avec Togata jouant les "réals". Tiens, Togata, parlons-en ! Je ne serais pas négative sur le personnage, au contraire il est facilement mon préféré de cette histoire, je regrette juste un détail de la traduction VF à son égard puisque Togata est ici genré au féminin, par lui-même à plusieurs reprises, même après son coming out narratif, ce qui est très bizarre quand le personnage s'avère être une très bonne représentation d'un homme transgenre. Bon, par "bonne représentation" ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, les personnages sont tous immoraux et Togata ne fait pas exception. Pour vous faire un résumé rapide visualisez un sociopathe immortel passionné de cinéma, véritablement habité par une passion pour le septième art, et qui ne recule devant aucune dépravité, aucune cruauté, pour réaliser lui-même le film parfait. Il a un pet au casque, la narration littéraire se plie à sa volonté lorsqu'il est là et se permet un paquet de références cinématographiques, il est drôle, perturbant, tragique aussi (avoir un corps qui se régénère en permanence quand on n'est pas à l'aise dedans c'est on ne peut plus génant), ... bref, j'aime beaucoup Togata, je note d'ailleurs après lecture que c'est après son départ de la série que j'ai fini par pleinement me sentir détachée du récit, mais voilà je regrette ce défaut de traduction préférant visiblement le genré au feminin, même après découverte narrative de sa nature transgenre. C'est pas nouveau que la VF décide d'éclipser le côté trans d'un personnage, j'ai bien vérifié que ce n'était pas le cas en VO, ça fait chier, donc petit défaut à mentionner. Bref, l'histoire est intéressante, dérangeante même à plusieurs moments, mais se perd un peu narrativement vers la moitié, les délires incestueux du protagoniste m'ont un peu agacée sur la fin, il y a beaucoup de choses à dire sur cette série et pourtant j'en ressors vraiment mitigée. Je comprends pourquoi cette série a fait parler d'elle, pourquoi on m'en a dit tant de bien, mais je comprends aussi pourquoi ce n'est pas cette série là qui a pleinement fait exploser la popularité de Fujimoto. On reconnait déjà les prémisses d'autres de ses futures histoires mais in fine je préfère justement ces histoires antérieures, que je trouve plus finement travaillées, plus abouties. La série est bonne mais pas sûre que je la relise de si tôt.

25/12/2025 (modifier)
Couverture de la série La Branche Lincoln
La Branche Lincoln

Mouais. Disons que ça se laisse lire, paresseusement. On reste ici sur un créneau déjà bien encombré, mais qui peut avoir ses amateurs. A savoir un jeune héritier qui se retrouve au cœur d’un vaste complot, et qui va faire face à de multiples dangers – mais qui va bien sûr s’en sortir à chaque fois. Ça sent on le voit le déjà vu, dans Largo Winch par exemple, pour citer la tête de gondole du genre. Mais ici Herzet n’a pas forcément le talent de Van Hamme pour faire passer une foultitude de facilités scénaristiques. Surtout, il en fait trop, abuse de certains clichés, et multiplie les révélations improbables (en particulier cette attaque de parachutistes allemands aux États-Unis durant la seconde guerre mondiale, ou l’obscure affaire autour de la mort de Staline en URSS). Du coup on a beaucoup de mal à croire à ce complot d’un cartel de grands industriels, qui utilisent des informations secrètes d’un « shadow cabinet » américain (la « Branche Lincoln » donc) pour s’enrichir, en encourageant les conflits). Les clichés sont eux-aussi trop nombreux. Le héros infaillible, que rien n’avait préparé à affronter ce qui lui tombe dessus, et qui va s’avérer très fort en close combat, tireur d’élite (évidemment il avait été sélectionné en tir aux J.O. !), échappant aux fusillades, multiples tentatives d’assassinat, à des hordes de tueurs surentrainés, des services secrets et se moquant des enquêtes policières. Il est forcément accompagné d’une femme, journaliste, forcément jolie, et forcément toujours dénudée ou vêtue d’une mini-jupe. Un personnage tellement transparent qu’elle ne joue aucun rôle réel dans l’intrigue. Mais le héros lui-même est transparent, on ne s’attache pas à lui, il est froid, ne se pose pas trop de question. La narration n’est pas non plus emballante, les événements étant souvent plus « racontés » que « vécus », c’est parfois verbeux. Quant au dessin, c’est du classique pour le genre. Inégal, pas toujours réussi, plutôt s’améliorant au fil des tomes. Je ne suis a priori pas fan du changement en cours de série pour la colorisation. On a donc là une série à réserver aux amateurs du genre, du style « Largo Winch », mais je n’y ai pas trouvé mon compte.

25/12/2025 (modifier)