Il y a longtemps que je t'aime
L’aventure à la fois introspective et sensorielle d’une Robinson Crusoé au féminin !
La BD au féminin Les naufragés
Partie en croisière avec Alain, son mari de longue date, Annie se réveille sur une île déserte après un violent naufrage. Malgré ses peurs, elle survit comme elle peut, seule dans la nature. Face à elle-même, elle commence à questionner le rôle qu'elle s'est assigné dans sa propre vie, et celui qu'elle a laissé son mari jouer. Qui est-elle vraiment, de quoi a-t-elle vraiment envie ? La rencontre inattendue avec un indigène, loin des conventions sociales, va accentuer sa découverte d’elle-même et lui permettre de réinventer son désir.
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Editeur
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Genre
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Public
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Type
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| Date de parution | 13 Mars 2024 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Je suis d’accord avec Mac Arthur pour dire que cet album est original et possède de réelles qualités. Mais j’ai été constamment désarçonné par le récit, et ne suis en fait jamais complètement rentré dedans. Cette gêne explique ma note, reflet d’un plaisir de lecture qui n’a pas été au rendez-vous (mais c’est affaire de goût, et je suis sûr que d’autres apprécierons davantage cette histoire, et la manière dont elle est narrée). Deux êtres isolés sur une île déserte, qui se rencontrent, se rapprochent (seule la femme parle, l’homme reste muet et ne fait que lui faire découvrir la nature environnante – et lui redonner foi en un amour charnel), alors que la femme monologue beaucoup, nous livrant ses réflexions sur son couple, dialoguant à distance avec son mari – qui ne peut évidemment pas l’entendre. Ça se laisse lire, mais Marie Spénale ne m’a pas rendu facile et intelligible son histoire. Quant au dessin, il est lui aussi assez spéciale. Habillé de couleurs pétantes, assez psychédéliques, il est à la fois simple et poétique, jouant sur des formes évoquées, comme si l’on caressait les choses et les idées pour se resourcer, à l’instar de nos deux Robinson. Je suis hélas resté à côté de ce récit. Note réelle 2,5/5.
Très étrange ce récit. A un point tel que je me suis dit à un moment de ma lecture que je ne savais pas trop ce que l’autrice voulait me raconter… mais qu’elle me le racontait vachement bien ! En partant d’un personnage d’une femme d’âge mûr échouée sur une île déserte, en proposant un graphisme très personnel et extrêmement coloré, Marie Spénale nous parle de l’amour, du sentiment amoureux, du désir, de la passion et du confort, du temps qui use tout. Annie, son personnage, se lance dans de longs monologues durant lesquels on découvre son passé de couple, la routine dans laquelle elle s’est finalement retrouvée enfermée, elle qui rêvait d’aventure. Elle qui rêvait d’aventures mais qui angoisse sur son île, qui galère à se construire un abri. Elle qui semblait satisfaite d’un amour routinier redécouvre le désir (de plaire autant que d’aimer). L’élément déclencheur : non seulement cet échouage mais aussi et surtout la rencontre avec un jeune homme. Celui-ci ne prononçant pas le moindre mot, Annie se sert de cette relation pour pratiquer sa propre psychanalyse… tout en voyant en lui un objet de désir, une douce parenthèse, une fuite en amour. Un nouveau départ ? Ce récit est très personnel, tant par son aspect graphique (il faut aimer le rose et les couleurs flashantes) que par les réflexions tenues. Le symbolisme est omniprésent et prête à interprétations de la part du lecteur. C’est très clairement le genre de livre que je n’aurais jamais acheté sur la seule base de sa couverture et de son synopsis. Mais c’est une lecture que je ne regrette pas. J’ai trouvé le personnage d’Annie très touchant et le traitement du sujet désarçonnant mais encore accessible et intéressant. Vraiment pas mal du tout, en définitive.
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