Une fausse bonne idée.
Les illustrations évoquent parfois Chris Ware ou des jeux vidéo comme les Sims, lorsqu'elles présentent ces maisons via des vues aériennes, cela n'est alors pas dénué d'intérêt. Mais le plus souvent, l'on frise la négation du style, un peu comme si l'ordinateur et la palette graphique remplaçaient un artiste plus qu'effacé.
L'humour et l'ironie du sort peuvent plaire, l'ensemble m'est, pour ma part, tombé des mains avant la fin. A réessayer lorsque mieux luné ? Bien que cela existe néanmoins.
Me baladant dans les allées d' une brocante, je flâne à un stand de BD quand je tombe sur cet album. La couverture est spéciale et donne le ton de tout ce qui va suivre niveau graphisme... Je déroule rapidement les pages, curieux, curieux... Peut-être que le scénar est intéressant et parfois, une lecture concentré permet de mieux appréhender le dessin, voir finalement de l' apprécier...
Le prix étant ridicule, j' en fais l' acquisition en lot avec d' autres BD. Je me la mate un soir...
Alors bon, comment dire sans être trop méchant ?... Le scénar est bof de chez bof et un peu brouillon ( le côté vaudou est tellement mal inséré qu' il est difficile d' en comprendre la finalité ) mais le pire reste le dessin ! Un genre de tag/graph graphique lourd à regarder au fil des cases ! C' est délavé, fluo en même temps, photo-monté et colorisé vraiment bizarrement... On dirait presque dans certaines cases à une copie ratée de RanXerox qui serait passé au lave-linge. Bref, c' est moche ! Je soupçonne d' ailleurs l' auteur d' avoir réalisé ces planches sous substances...
À lire pour l' expérience, à fuir pour apprécier ! Bon sur ce... Je file me remettre du collyre...
Je suis désolé mais je suis allergique à ce type de scénario. En effet construire un scénario avec des enfants d'une cité ayant 10/12 ans qui provoquent des situations qui les mettent en fort danger, cela me dépasse.
Ainsi je considère que commencer un récit par des bambins qui sautent d'un garage haut de 2,5 m ou plus pour prouver leur courage est une incitation au danger très contestable.
C'est peut-être du vécu de l'auteure dans les années 80 mais je trouve que les situations qu'elle propose sont à la fois superficielles quand elle parle de la violence parentale et très discutables quant aux comportements décrits.
Dans une cité vidée de ses adultes, éducateurs de rue ou grands frères je ne comprends pas bien le sens du récit de Peggy Adam surtout pour un jeune lectorat.
Si c'est pour montrer les bêtises que des gosses faisaient en 85 je ne vois pas trop l'intérêt sauf à suggérer un "Faites ce que je dis pas ce que j'ai fait" dont la portée éducative est proche de zéro.
Comme le graphisme assez simpliste ne me séduit pas vraiment, j'ai refermé cette série avec soulagement.
Ouch ! C'est ce que j'appelle une erreur de casting... Mais que viens faire cette série dans la collection Kbooks de chez Delcourt ??? Franchement, là, je comprends pas... Que ce soit graphiquement ou scénaristiquement, on est loin des autres productions proposées depuis le lancement de la collection, du genre The Druid of Seoul Station ou encore du très bon Solo Leveling.
Jihan un jeune lycéen, découvre du jour au lendemain qu'il possède un étrange pouvoir : il perçoit le monde comme un jeu vidéo. Faire ses devoirs ? Paf ! Il gagne des points d'XP ! Aider sa mère pour les courses ? Paf ! Points d'XP ! Etc, etc. Mais bien sûr tuer des monstres rapporte plus... Bref vous l'aurez compris, le scénario est tout sauf original, surtout que la narration est bien lourde, comme si on s'adressait à quelqu'un n'y connaissant rien en jeu vidéo. Sauf que, même moi qui ne suis pas le public cible pour ce genre de manga, j'ai quand même eu l'impression qu'on me prenait pour un demeuré et que les explications de Jihan sur ce qui lui arrive sont fastidieuse et bavardes.
On aurait pu espérer que le dessin sauve un scénario à l'encéphalogramme plat, mais non. On dirait que le dessinateur Sang-A vient de découvrir les trames de bases et le dégradé 2 couleurs sous Paint ! Franchement c'est moche ! Il a pourtant le sens des proportions, ses personnages font pourtant montre d'un savoir faire au niveau des raccourcis, mais cette colorisation basique et le manque de dynamisme de ses compositions noient le tout dans un gloubiboulga longuet et assez indigeste.
Bref, passez votre chemin, si le sujet vous intéresse Kbooks propose des séries bien plus efficaces.
Pfooouuuu, malgré mon envie de soutenir les auteurs locaux, je dois bien avouer que cette lecture a été tout sauf réjouissante.
Déjà, le dessin est très limité techniquement. Les femmes dénudées ne nous apparaitront jamais autrement que de face, par exemple, comme si l’auteur n’avait pas la maîtrise pour nous proposer autre chose. Pourtant, ce dessin très moyen, je lui trouve un certain charme. Il me fait légèrement penser à Tardi… allez savoir pourquoi…
Mais l’histoire, Bons Dieux !?! Elle fait très années ’80, très Metal Hurlant, avec les craintes habituelles liées à l’énergie nucléaire (ici une personne irradiée va se retrouver dotée de pouvoirs surnaturels). Ca ne serait pas encore trop grave si le scénario n’était pas aussi vide et si les dialogues avaient sonné un peu plus juste. Mais là, franchement, je me suis profondément ennuyé.
Reste le fait que l’auteur utilise la ville de Liège comme théâtre de son ‘thriller horrifique’ pour éveiller un soupçon d’intérêt chez moi. Mais même si l’on reconnait aisément tel ou tel endroit de la principauté, c’est largement insuffisant pour dire autre chose que « je n’ai pas aimé ».
Je n'ai pas du tout aimé cette série tellement je la pense bourrée de clichés sur les relations Noirs/Blancs en Afrique.
J'ai trouvé le scénario d'un manichéisme désolant. Il vaut mieux regarder des séries TV SudAf pour se rendre compte de la progression de la bourgeoisie Noire que de rester coincé à ce type de discours haineux.
Un polar dépaysant en Afrique du Sud pourquoi pas mais il y a tellement de clichés made in Hollywood que je pense Starsky et Hutch bien plus moderne.
Le personnage du lieutenant Shane qui se promène vêtu comme un clochard mal rasé tout au long de l'histoire me fait douter de la connaissance des auteurs sur le ressenti des Africains dans ce domaine.
Le secret de la liaison Shane/Amy est une fable dans ce type de villa qui possède au moins 5 employés dont au moins un parlera immédiatement au maître de maison ou au papa de la belle.
La coquette Amy qui ne change jamais de coiffure tout au long du récit me fait bien rire et Sam ne ressemble pas du tout à un métis comme le voudrait le scénario.
Quant à la fameuse scène du bidonville/township où les balles de Kalachnikov évitent soigneusement les sexy policiers Blancs pour n'atteindre que les vilains bandits Noirs, j'ai laissé tomber.
À vouloir introduire une telle quantité de thèmes : mixité sexuelle Noirs/Blancs, injustices sociales, sorcellerie, relent d'Apartheid, VIH, j'ai trouvé la série comme un fourre-tout émotionnel et cinématographique.
Le graphisme est de qualité mais trop classique pour modifier mon ressenti.
Manichéen, moralisateur... En seulement quelques pages le politique prend déjà le pas sur le scénario et l'univers, c'est lourdingue ! On voit tout de suite où sont les priorités de l'auteur... Bref, inintéressant !
Dommage parce que graphiquement c'était assez joli, mis à part le design des personnages qui du coup se ressemblent trop et son difficilement identifiables.
J'ai vraiment eu du mal à m'intéresser à cette série ado (c'est assez fréquent avec les séries ado US). L'autrice qui est une vedette aux USA dans le monde des médias propose une série très Girl Power avec deux thématiques fortes : l'homosexualité et l'accomplissement de soi souvent contre le cadre familial ou social.
J'ai eu l'impression au moment de la lecture que cette histoire pour des problématiques de 15/16 ans a probablement pour cible un public bien plus jeune.
En effet de nombreux éléments me le font penser. Premièrement le scénario est d'une mièvrerie sucrée incroyable. L'autrice pioche dans une romance d'ersatz de petite sirène mode US politiquement correct qui m'a vite tapé sur les nerfs. Ensuite, j'ai trouvé le niveau de lecture, quand il y avait du texte, digne d'un CM1/CM2 pas trop costaud.
L'autrice travaille essentiellement sur le visuel en alignant les cases énormes avec un dessin sorti d'une animation standard vue mille fois sur tous les écrans du monde. C'est moderne assez dynamique mais sans originalité et interchangeable avec la plupart des graphismes d'animation. J'ai eu l'impression que son travail majeur a été de trouver le plus de tenues à la mode pour ses héroïnes. Cela a pour effet de produire un pavé dont l'empreinte carbone dément sûrement les intentions pseudo écolo du récit.
Pas du tout mon truc.
Un album que j'avais dans ma bibliothèque et que j'avais oublié de lire... Un scénario que j'ai trouvé très statique, avec beaucoup de séquences "discussion" et trop peu d'action. Dommage, le personnage principal n'est pas inintéressant. Le dessin ne m'a pas convaincu non plus, ni le trait ni les couleurs ne m'ont plu. Bref, pas grand chose à en dire et une grosse déception.
Je suis désolé de faire entrer une série avec une seule étoile mais je n'ai pas du tout accroché à cet ouvrage. Cette galerie de pseudo extraterrestres sous toutes les formes ressemble plus à un exercice pour étudiants en Beaux Arts qu'à autre chose.
Les dialogues se veulent spirituels mais j'ai trouvé ce surgelé d'idées vraiment loin de la grande cuisine. C'est censé être drôle et intello je n'y ai trouvé qu'ennui.
Pas mon truc.
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La Couleur des choses
Une fausse bonne idée. Les illustrations évoquent parfois Chris Ware ou des jeux vidéo comme les Sims, lorsqu'elles présentent ces maisons via des vues aériennes, cela n'est alors pas dénué d'intérêt. Mais le plus souvent, l'on frise la négation du style, un peu comme si l'ordinateur et la palette graphique remplaçaient un artiste plus qu'effacé. L'humour et l'ironie du sort peuvent plaire, l'ensemble m'est, pour ma part, tombé des mains avant la fin. A réessayer lorsque mieux luné ? Bien que cela existe néanmoins.
Night Taxi
Me baladant dans les allées d' une brocante, je flâne à un stand de BD quand je tombe sur cet album. La couverture est spéciale et donne le ton de tout ce qui va suivre niveau graphisme... Je déroule rapidement les pages, curieux, curieux... Peut-être que le scénar est intéressant et parfois, une lecture concentré permet de mieux appréhender le dessin, voir finalement de l' apprécier... Le prix étant ridicule, j' en fais l' acquisition en lot avec d' autres BD. Je me la mate un soir... Alors bon, comment dire sans être trop méchant ?... Le scénar est bof de chez bof et un peu brouillon ( le côté vaudou est tellement mal inséré qu' il est difficile d' en comprendre la finalité ) mais le pire reste le dessin ! Un genre de tag/graph graphique lourd à regarder au fil des cases ! C' est délavé, fluo en même temps, photo-monté et colorisé vraiment bizarrement... On dirait presque dans certaines cases à une copie ratée de RanXerox qui serait passé au lave-linge. Bref, c' est moche ! Je soupçonne d' ailleurs l' auteur d' avoir réalisé ces planches sous substances... À lire pour l' expérience, à fuir pour apprécier ! Bon sur ce... Je file me remettre du collyre...
Les Sales Gosses
Je suis désolé mais je suis allergique à ce type de scénario. En effet construire un scénario avec des enfants d'une cité ayant 10/12 ans qui provoquent des situations qui les mettent en fort danger, cela me dépasse. Ainsi je considère que commencer un récit par des bambins qui sautent d'un garage haut de 2,5 m ou plus pour prouver leur courage est une incitation au danger très contestable. C'est peut-être du vécu de l'auteure dans les années 80 mais je trouve que les situations qu'elle propose sont à la fois superficielles quand elle parle de la violence parentale et très discutables quant aux comportements décrits. Dans une cité vidée de ses adultes, éducateurs de rue ou grands frères je ne comprends pas bien le sens du récit de Peggy Adam surtout pour un jeune lectorat. Si c'est pour montrer les bêtises que des gosses faisaient en 85 je ne vois pas trop l'intérêt sauf à suggérer un "Faites ce que je dis pas ce que j'ai fait" dont la portée éducative est proche de zéro. Comme le graphisme assez simpliste ne me séduit pas vraiment, j'ai refermé cette série avec soulagement.
The Gamer
Ouch ! C'est ce que j'appelle une erreur de casting... Mais que viens faire cette série dans la collection Kbooks de chez Delcourt ??? Franchement, là, je comprends pas... Que ce soit graphiquement ou scénaristiquement, on est loin des autres productions proposées depuis le lancement de la collection, du genre The Druid of Seoul Station ou encore du très bon Solo Leveling. Jihan un jeune lycéen, découvre du jour au lendemain qu'il possède un étrange pouvoir : il perçoit le monde comme un jeu vidéo. Faire ses devoirs ? Paf ! Il gagne des points d'XP ! Aider sa mère pour les courses ? Paf ! Points d'XP ! Etc, etc. Mais bien sûr tuer des monstres rapporte plus... Bref vous l'aurez compris, le scénario est tout sauf original, surtout que la narration est bien lourde, comme si on s'adressait à quelqu'un n'y connaissant rien en jeu vidéo. Sauf que, même moi qui ne suis pas le public cible pour ce genre de manga, j'ai quand même eu l'impression qu'on me prenait pour un demeuré et que les explications de Jihan sur ce qui lui arrive sont fastidieuse et bavardes. On aurait pu espérer que le dessin sauve un scénario à l'encéphalogramme plat, mais non. On dirait que le dessinateur Sang-A vient de découvrir les trames de bases et le dégradé 2 couleurs sous Paint ! Franchement c'est moche ! Il a pourtant le sens des proportions, ses personnages font pourtant montre d'un savoir faire au niveau des raccourcis, mais cette colorisation basique et le manque de dynamisme de ses compositions noient le tout dans un gloubiboulga longuet et assez indigeste. Bref, passez votre chemin, si le sujet vous intéresse Kbooks propose des séries bien plus efficaces.
Poupée d'orgueil
Pfooouuuu, malgré mon envie de soutenir les auteurs locaux, je dois bien avouer que cette lecture a été tout sauf réjouissante. Déjà, le dessin est très limité techniquement. Les femmes dénudées ne nous apparaitront jamais autrement que de face, par exemple, comme si l’auteur n’avait pas la maîtrise pour nous proposer autre chose. Pourtant, ce dessin très moyen, je lui trouve un certain charme. Il me fait légèrement penser à Tardi… allez savoir pourquoi… Mais l’histoire, Bons Dieux !?! Elle fait très années ’80, très Metal Hurlant, avec les craintes habituelles liées à l’énergie nucléaire (ici une personne irradiée va se retrouver dotée de pouvoirs surnaturels). Ca ne serait pas encore trop grave si le scénario n’était pas aussi vide et si les dialogues avaient sonné un peu plus juste. Mais là, franchement, je me suis profondément ennuyé. Reste le fait que l’auteur utilise la ville de Liège comme théâtre de son ‘thriller horrifique’ pour éveiller un soupçon d’intérêt chez moi. Mais même si l’on reconnait aisément tel ou tel endroit de la principauté, c’est largement insuffisant pour dire autre chose que « je n’ai pas aimé ».
Sangoma - Les Damnés de Cape Town
Je n'ai pas du tout aimé cette série tellement je la pense bourrée de clichés sur les relations Noirs/Blancs en Afrique. J'ai trouvé le scénario d'un manichéisme désolant. Il vaut mieux regarder des séries TV SudAf pour se rendre compte de la progression de la bourgeoisie Noire que de rester coincé à ce type de discours haineux. Un polar dépaysant en Afrique du Sud pourquoi pas mais il y a tellement de clichés made in Hollywood que je pense Starsky et Hutch bien plus moderne. Le personnage du lieutenant Shane qui se promène vêtu comme un clochard mal rasé tout au long de l'histoire me fait douter de la connaissance des auteurs sur le ressenti des Africains dans ce domaine. Le secret de la liaison Shane/Amy est une fable dans ce type de villa qui possède au moins 5 employés dont au moins un parlera immédiatement au maître de maison ou au papa de la belle. La coquette Amy qui ne change jamais de coiffure tout au long du récit me fait bien rire et Sam ne ressemble pas du tout à un métis comme le voudrait le scénario. Quant à la fameuse scène du bidonville/township où les balles de Kalachnikov évitent soigneusement les sexy policiers Blancs pour n'atteindre que les vilains bandits Noirs, j'ai laissé tomber. À vouloir introduire une telle quantité de thèmes : mixité sexuelle Noirs/Blancs, injustices sociales, sorcellerie, relent d'Apartheid, VIH, j'ai trouvé la série comme un fourre-tout émotionnel et cinématographique. Le graphisme est de qualité mais trop classique pour modifier mon ressenti.
Shangri-La
Manichéen, moralisateur... En seulement quelques pages le politique prend déjà le pas sur le scénario et l'univers, c'est lourdingue ! On voit tout de suite où sont les priorités de l'auteur... Bref, inintéressant ! Dommage parce que graphiquement c'était assez joli, mis à part le design des personnages qui du coup se ressemblent trop et son difficilement identifiables.
La Fille de la mer
J'ai vraiment eu du mal à m'intéresser à cette série ado (c'est assez fréquent avec les séries ado US). L'autrice qui est une vedette aux USA dans le monde des médias propose une série très Girl Power avec deux thématiques fortes : l'homosexualité et l'accomplissement de soi souvent contre le cadre familial ou social. J'ai eu l'impression au moment de la lecture que cette histoire pour des problématiques de 15/16 ans a probablement pour cible un public bien plus jeune. En effet de nombreux éléments me le font penser. Premièrement le scénario est d'une mièvrerie sucrée incroyable. L'autrice pioche dans une romance d'ersatz de petite sirène mode US politiquement correct qui m'a vite tapé sur les nerfs. Ensuite, j'ai trouvé le niveau de lecture, quand il y avait du texte, digne d'un CM1/CM2 pas trop costaud. L'autrice travaille essentiellement sur le visuel en alignant les cases énormes avec un dessin sorti d'une animation standard vue mille fois sur tous les écrans du monde. C'est moderne assez dynamique mais sans originalité et interchangeable avec la plupart des graphismes d'animation. J'ai eu l'impression que son travail majeur a été de trouver le plus de tenues à la mode pour ses héroïnes. Cela a pour effet de produire un pavé dont l'empreinte carbone dément sûrement les intentions pseudo écolo du récit. Pas du tout mon truc.
Les aventures de Boro - Reporter photographe
Un album que j'avais dans ma bibliothèque et que j'avais oublié de lire... Un scénario que j'ai trouvé très statique, avec beaucoup de séquences "discussion" et trop peu d'action. Dommage, le personnage principal n'est pas inintéressant. Le dessin ne m'a pas convaincu non plus, ni le trait ni les couleurs ne m'ont plu. Bref, pas grand chose à en dire et une grosse déception.
Les Ovniens
Je suis désolé de faire entrer une série avec une seule étoile mais je n'ai pas du tout accroché à cet ouvrage. Cette galerie de pseudo extraterrestres sous toutes les formes ressemble plus à un exercice pour étudiants en Beaux Arts qu'à autre chose. Les dialogues se veulent spirituels mais j'ai trouvé ce surgelé d'idées vraiment loin de la grande cuisine. C'est censé être drôle et intello je n'y ai trouvé qu'ennui. Pas mon truc.