Les derniers avis (14 avis)

Par Simili
Note: 4/5
Couverture de la série Chambre 121
Chambre 121

Je n'ai jamais montré d'appétence particulière pour le genre "strictement pour adulte". Je fuis même tout ce qui est hentai. Néanmoins il faut s'intéresser à tout, pour pouvoir juger de la chose... Je me suis donc lancé dans l'intégrale de cette Chambre 121 et je dois reconnaitre avoir été agréablement surpris. Le réceptionniste d'un hôtel est en charge de satisfaire les demandes "particulières" des client(e)s de la chambre 121. Voilà pour le pitch, et si ce n'est pas folichon je n'ai pu m'empêcher de penser que cela aurait fait un bon porno (à condition de mettre un peu de moyen dans la production). Les aventures de notre bonhomme sont assez variées, au gré des fantasmes de l'auteur, et il donne volontairement et allégrement de sa personne. Par contre elles ne sont forcément toutes de la même qualité et de fait ne suscitent pas chez le lecteur le même émoi. J'ai trouvé les dessins agréables et bien faits avec quand même une préférence pour les premiers chapitres. Inutile de dire qu'ils sont très explicites. J'ai beaucoup moins aimé les 6 petits récits supplémentaires (avant la chambre 121) qui relevaient plus à mon goût du porno amateur. Du genre "Oh excusez moi Madame, je me suis pris les pieds dans le tapis et suis tombé la b... en avant sur votre c.." Voyez le genre ... Au final Chambre 121 constitue donc une vraie œuvre pornographique, assez agréable à lire si on découpe par petit bout la lecture.

02/07/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Pêcheur et la Salamandre
Le Pêcheur et la Salamandre

Une histoire très sympathique aux allures de conte. Le Pêcheur et la Salamandre nous raconte, sans grande surprise, l'histoire d'un pêcheur et d'une salamandre (choquant, je sais). Plus précisément, c'est l'histoire d'un parcours initiatique, d'une part de la salamandre, qui, affamée, a volé l'offrande d'un dieu et doit désormais partir en quête d'un espadon royal pour racheter sa faute, et d'autre part du pêcheur ayant perdu sa famille et qui devra apprendre à se rouvrir aux autres. C'est une histoire simple et douce, brillant indubitablement par son dessin léché (avec une colorisation magnifique de surcroît) et sa forme proche du conte, donnant au récit une chaleur et une profondeur bienvenues. C'est une histoire qui parle avant tout d'évolution, du fait d'aller de l'avant, du fait de sortir du carcan dans lequel on s’enferme (une histoire de poisson hors de l'eau, si vous me permettez). Classique, mais pas besoin de réinventer la poudre pour être de bonne qualité. Pour l'instant, seul le premier tome du diptyque est sorti, difficile pour moi de pleinement me prononcer sur les qualités de l'œuvre (puisque pour le moment incomplète), mais ce premier tome est très prometteur.

01/07/2025 (modifier)
Par Holowynn
Note: 4/5 Coups de coeur du moment
Couverture de la série The Prism
The Prism

Je suis un simple lecteur, une simple personne qui n'y connaît peut-être pas grand-chose dans l'expertise d'une BD, mais qui passe un de ses meilleurs moments en la lisant. Une BD c'est fait pour s'évader et se divertir, ce que "The Prism" fait très bien ( à mon humble avis). Le simple fait d'être un fan de musique vous fait aimer ce genre de scénario, certes saugrenu mais tellement évasif, drôle et sans prise de tête. J'aime beaucoup "The Prism" chacun en donnera son avis pourvu qu'il le lisent. Le miens est ici, et je suis plus qu'heureux de découvrir la suite.

30/06/2025 (modifier)
Couverture de la série Metronom'
Metronom'

Voilà une série SF qui n’est pas forcément hyper originale, mais dont la lecture s’évère globalement agréable. Déjà par son rendu graphique. Le dessin de Grun est fluide et plaisant. Surtout, j’ai vraiment bien aimé les décors, qui nous plongent dans une ambiance d’usine désaffectée, un univers pollué, grisâtre, marron. Il y a dans ces décors urbains quelque chose du travail de Bilal sur La Trilogie Nikopol, ou de Ricci sur Urban, en plus noir et crasseux. Dessin et colorisation plutôt chouettes et à mon goût donc. Une société dominée par une dictature implacable, et quelques inévitables grains de sable qui essayent de se glisser dans la mécanique pour l’empêcher de fonctionner. Du classique donc, mais Corbeyran fait bien prendre la sauce, ménageant des surprises et des retournements de situation, évitant même les conclusions trop faciles : sans spoiler, j’ai bien aimé la fin, très noire. J’ai aussi bien aimé que Corbeyran glisse dans les dialogues et l’intrigue des questionnements essentiels sur le pouvoir, le droit à la résistance, le sacrifice individuel au profit d’une idée de la liberté, etc. Les personnages sont bien campés, et globalement crédibles (même si j’ai un chouia tiqué à propos des aptitudes quasi militaires du journaliste/héros/poil à gratter). Une lecture plaisante et recommandable donc.

30/06/2025 (modifier)