J’ai entamé ma lecture sans avoir lu Le port des marins perdus, mais je vais m’y pencher à la vue de ce 1er bon contact.
Les filles des marins perdus m’a fait l’effet d’une bd feel good.
J’ai particulièrement apprécié le dessin et les couleurs, c’est clair, lisible, vivant et coloré, le format n’est pas un frein et les personnages sont bien croqués.
L’histoire est fluide, les 2 chapitres de cette aventure s’attachent chacun à une pensionnaire de cette maison close pas comme les autres, avec en toile de fond un autre fil narratif plus politique de l’époque (toujours non résolu). C’est bien réalisé, le principe m’a fait penser à Immergés de Juncker mais ici avec une trame temporelle linéaire.
Très sympa, j’ai passé un agréable moment en joyeuse compagnie.
MàJ tome 2 :
Les auteurs continuent dans la même veine, un plaisir de retrouver cet univers. Deux nouvelles pensionnaires sont mises à l’honneur, l’histoire amène les réponses aux questions en suspens du précédent. C’est toujours plein de charme et agréable à suivre.
Léger mais plus que sympa et très bien réalisé. Encore un tome comme ça et j’augmenterai ma note, une série pleine de fraîcheur.
MàJ tome 3 :
Bon bah comme promis je passe remonter ma note. Non pas que ce 3eme tome soit spécialement au dessus des autres mais il reste dans la lignée de l’univers.
Alors c’est sur, il ne faut pas être allergique au côté feel good ou autre facilité, les péripéties et les personnages n’en manquant pas. Un style dont je ne raffole pas d’habitude, mais ici c’est retranscrit avec tellement de talent que je suis emporté par l’aventure.
Bien chouette à parcourir, je prends beaucoup de plaisir à sa lecture.
Pour moi, cette lecture est devenue une évidence. Hugo Pratt se devait de rencontrer Antoine de St Exupéry tellement il y a de parallèles entre les deux hommes. A y bien réfléchir c'est même à se demander si l'aviateur romancier (ou le contraire) n'a pas servi de modèle sur de nombreux points au marin aventurier maltais. En tout cas cet amour des espaces lointains, cette attirance pour des peuples indomptés, cette vie de trompe-la-mort, cette relation complexe avec les femmes, cette fidélité dans leurs valeurs humanistes et bien sûr cette poésie qui sourde de leurs propos et engagements sont partagés par les deux personnages. Au cours de ces 60 pages qui laissent aux biographes le soin des faits et des dates précises, Pratt plonge à la compréhension la plus intime de l'auteur du "Petit Prince". C'est plus facile d'accès si on connait un peu la vie de l'aviateur et la complexité du personnage. J'ai lu il y a peu Le Prince des oiseaux de haut vol de Philippe Girard. Je trouve que les deux lectures se complètent bien pour aborder les différentes facettes de St Ex.
Enfin, j'ai découvert que cet album fut le dernier ou presque de Pratt comme si l'artiste voulait insister sur une possible fraternité qui unissait les deux hommes. Le graphisme épuré m'a toujours autant séduit. Il vise l'essentiel que l'on garde en mémoire quand il reste dix minutes à vivre.
Une très belle surprise à redécouvrir.
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Les Filles des Marins Perdus
J’ai entamé ma lecture sans avoir lu Le port des marins perdus, mais je vais m’y pencher à la vue de ce 1er bon contact. Les filles des marins perdus m’a fait l’effet d’une bd feel good. J’ai particulièrement apprécié le dessin et les couleurs, c’est clair, lisible, vivant et coloré, le format n’est pas un frein et les personnages sont bien croqués. L’histoire est fluide, les 2 chapitres de cette aventure s’attachent chacun à une pensionnaire de cette maison close pas comme les autres, avec en toile de fond un autre fil narratif plus politique de l’époque (toujours non résolu). C’est bien réalisé, le principe m’a fait penser à Immergés de Juncker mais ici avec une trame temporelle linéaire. Très sympa, j’ai passé un agréable moment en joyeuse compagnie. MàJ tome 2 : Les auteurs continuent dans la même veine, un plaisir de retrouver cet univers. Deux nouvelles pensionnaires sont mises à l’honneur, l’histoire amène les réponses aux questions en suspens du précédent. C’est toujours plein de charme et agréable à suivre. Léger mais plus que sympa et très bien réalisé. Encore un tome comme ça et j’augmenterai ma note, une série pleine de fraîcheur. MàJ tome 3 : Bon bah comme promis je passe remonter ma note. Non pas que ce 3eme tome soit spécialement au dessus des autres mais il reste dans la lignée de l’univers. Alors c’est sur, il ne faut pas être allergique au côté feel good ou autre facilité, les péripéties et les personnages n’en manquant pas. Un style dont je ne raffole pas d’habitude, mais ici c’est retranscrit avec tellement de talent que je suis emporté par l’aventure. Bien chouette à parcourir, je prends beaucoup de plaisir à sa lecture.
Saint-Exupéry - Le dernier vol
Pour moi, cette lecture est devenue une évidence. Hugo Pratt se devait de rencontrer Antoine de St Exupéry tellement il y a de parallèles entre les deux hommes. A y bien réfléchir c'est même à se demander si l'aviateur romancier (ou le contraire) n'a pas servi de modèle sur de nombreux points au marin aventurier maltais. En tout cas cet amour des espaces lointains, cette attirance pour des peuples indomptés, cette vie de trompe-la-mort, cette relation complexe avec les femmes, cette fidélité dans leurs valeurs humanistes et bien sûr cette poésie qui sourde de leurs propos et engagements sont partagés par les deux personnages. Au cours de ces 60 pages qui laissent aux biographes le soin des faits et des dates précises, Pratt plonge à la compréhension la plus intime de l'auteur du "Petit Prince". C'est plus facile d'accès si on connait un peu la vie de l'aviateur et la complexité du personnage. J'ai lu il y a peu Le Prince des oiseaux de haut vol de Philippe Girard. Je trouve que les deux lectures se complètent bien pour aborder les différentes facettes de St Ex. Enfin, j'ai découvert que cet album fut le dernier ou presque de Pratt comme si l'artiste voulait insister sur une possible fraternité qui unissait les deux hommes. Le graphisme épuré m'a toujours autant séduit. Il vise l'essentiel que l'on garde en mémoire quand il reste dix minutes à vivre. Une très belle surprise à redécouvrir.