Questor

Note: 2.71/5
(2.71/5 pour 7 avis)

Ils sont les Questeurs Associés : Idomeneus & Aeson. Ils ont été chantés par Homère et sont entrés dans la légende en prenant la ville de Troie ! Lassés par la guerre et les Dieux, ils se sont reconvertis pour servir la justice et sont devenus les meilleurs enquêteurs du monde grec ! Mais un héros peut-il toujours être à la hauteur de sa légende ?


Au temps de la Grèce Antique Institut Saint-Luc, Liège L'Atlantide Lanfeust Mag

Bienvenue dans un nouveau monde de Troie ! Un monde où la mode est au panthéon taille basse ! Et où les divinités ne se font pas prier pour casser les pieds des plus intrépides ! Et quand les Dieux menacent, mieux vaut agir dans l'instant plutôt que de remettre à Plutarque ! Ils sont les Questeurs Associés : Idomeneus & Aeson. Ils ont été chantés par Homère et sont entrés dans la légende en prenant la ville de Troie ! Lassés par la guerre et les Dieux, ils se sont reconvertis pour servir la justice et sont devenus les meilleurs enquêteurs du monde grec ! Mais un héros peut-il toujours être à la hauteur de sa légende ? Ils sont les Questeurs Associés : Idomeneus & Aeson. Ils ont été chantés par Homère et sont entrés dans la légende en prenant la ville de Troie ! Lassés par la guerre et les Dieux, ils se sont reconvertis pour servir la justice et sont devenus les meilleurs enquêteurs du monde grec ! Mais un héros peut-il toujours être à la hauteur de sa légende ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Avril 2011
Statut histoire Série terminée (un cycle terminé, pas d'autres cycles prévus) 3 tomes parus

Couverture de la série Questor © Soleil 2011
Les notes
Note: 2.71/5
(2.71/5 pour 7 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

28/04/2011 | Miranda
Modifier


L'avatar du posteur Le Grand A

Quand j’ai lu le quatrième de couverture, forcément je me suis dit qu’il y aurait de l’humour, mais j’étais loin de penser qu’on pencherait autant dans ce sens. Le récit s’ouvre sur le saccage de la mythique cité de Troie où deux grecs, le puissant héros Idoméneus Decalionide et son porte-bouclier Aeson, lassés du conflit et dégoûtés du massacre qui s’ensuit, décident de tourner le dos à la guerre et de poser les armes pour servir la justice et ainsi racheter leurs fautes passées. Curieux de se rendre compte que la guerre c’est mal tout ça après 10 ans de conflit, mais enfin passons… Après cette introduction j’ai cependant été très vite décontenancé car on fait un saut dans le temps de 20 ans ! Nos deux questeurs (enquêteurs) sont déjà célèbres, fortunés et pensent déjà à une retraite bien méritée dans leur villa où tous les soirs c’est soirée bacchanales avec les filles de joie du coin. Jusqu’au soir où la farouche mais rondement jolie (quel cul ! ) étrangère Klytië ne leur propose un dernier contrat que les deux vétérans devenus bedonnant entre-temps, ne peuvent refuser. Décontenancé je suis, car je m’attendais à lire une sorte de buddy movie où les histoires et enquêtes de nos deux larrons se dérouleraient juste après Troie. Ils parcourraient le monde Grec et au-delà à la recherche de fortune, gloire et justice, feraient des rencontres, affronteraient des créatures mythologiques, etc. Vous vous rappelez la série télé Hercule, avec Kevin Sorbo, affublé de son fidèle acolyte Iolas, ou encore Xéna la guerrière et Gabrielle ? Et ben je m’attendais un peu à lire ce genre d’histoire, avec en plus un humour made in Soleil. Bon là on est juste 23 ans plus tard, ce qui fait que nos héros ont de la bedaine, se sont bien empâté, et leurs idéaux de justice se sont envolés depuis un bail, ce qui permet de bien joué sur le registre humoristique du coup. Humour qui ne plaira pas à tout le monde : énormément de calembour made in Soleil (du cul, jeux de mots un poil lourdingue parfois), mais j’ai plutôt apprécié. Jean-Luc Sala a de l’imagination, ne jouons pas les pisse-froid. J’ai plus été choqué par les anachronismes du type « civilisation grecque », « démocratie athénienne » (à l’époque de Troie?!), mais comme c’est de la Fantasy pour de rire ça ne sert à rien de juger cette série sur le registre du sérieux. Il faut prendre ce récit à la déconnade malgré l’once de drama et de violence bien dosée. J’avais déjà découvert Nicola Saviori dans le, hélas, abandonné Akron le Guerrier, et déjà j’avais apprécié son trait tout en rondeur mais aussi riche visuellement, propre, sans bavure. Je trouve que son dessin est tout à fait approprié à la maison Soleil tant on sent le gars qui aime dessiner de grandes épopées fantastiques, et en même temps se faire plaisir avec de jolies pépés à poil ("A poil Kyltië ! À poil la reine Xanthe ! À poil la princesse !" ^^ Raaaaaaah Lovely ce tome 3 !…), ainsi que des trombines qui frisent la caricature. Une suite et un tome 4 sont normalement prévus. Mais en lisant cette trilogie comme une intégrale, car il n’y a ici qu’une seule et même enquête (d’ailleurs, youhoooouu Soleil ! Ce serait cool une intégrale), j’ai passé un chouette moment. Cette série ne pète pas plus haut que son cul, l’humour est particulier, on adhère ou pas, mais ce n’est pas dénué de sentiments ou de moment épiques, et le duo Saviori-Bassini fait plus que le taf, ces deux-là possèdent une patte visuelle bien reconnaissable. Comme point faible je retiens l’intrigue en elle-même, cousue de fil blanc et sans suspens, on aurait aimé quelque chose de plus consistant (parce que là on a que le gras d'Idoméneus ^^). On veut la suite ! Moïra ! Moïra ! Moïra !

11/07/2018 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Déjà en lisant les 4èmes de couverture, on voit tout de suite où on est tombé, ça sent le délirant à plein nez, et effectivement, on n'est pas déçu. La Bd se sert de vrais éléments propres à l'Antiquité grecque et de vrais noms de personnages pour tourner celle-ci en dérision, tout en abordant le sujet toujours fascinant de l'Atlantide. C'est un vrai festival de drôlerie à tous les étages, car les auteurs alignent jeux de mots, calembours et allusions qu'ils font éclater en sorte de feu d'artifice. Certaines allusions sont assez fines ("Tout le monde se méfiera lorsqu'un Grec fera un cadeau") et voisinent sans mal aux côtés des plus mauvais calembours et des jeux de mots forcés d'aspect surtout potache. En fait, j'ai eu l'impression de trouver une sorte d'équivalent à Krän, "Questor" étant à la Mythologie grecque ce que Krän est à la fantasy, même si cette dernière possède un côté plus déjanté. Car ici, il y a quand même quelques moments sérieux. Mais ce qui constitue un obstacle dans cette Bd, c'est son dialogue un peu trop envahissant ; au contraire, dans ce type de bande parodique, il faut limiter les bulles, et là il y en a trop, certains personnages s'écoutent un peu trop parler. C'est dommage parce que ça ralentit l'action. Sinon, le plus intéressant, c'est que malgré son caractère humoristique, la série possède un dessin des plus attrayant, avec de jolis contours, un trait fluide qui semble très soigné dans les décors de Troie d'abord, puis surtout ceux de l'Atlantide qui correspondent tout à fait à la vision merveilleuse qu'on s'en fait ; j'ai bien aimé aussi la représentation savoureuse des Colonnes d'Hercule. Au final, une série distrayante, avec de bonnes idées, au joli graphisme, mais alourdie par son textuel.

14/02/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Série Soleil type avec ce mélange d’humour et de fantasy sur fonds de mythologie, ce (premier ?) triptyque nous entraine sur l’Atlantide en compagnie de deux enquêteurs (questor en grec ancien) tantôt gaffeurs et courageux, tantôt subtils et libidineux (ou l’inverse). Le dessin tout en rondeur convient parfaitement aux plastiques généreuses des héroïnes mais ici, c’est clairement le texte qui prend le pas sur le trait. Les dialogues prennent même le pas sur tout, et sur l’action en premier. Les bons mots et mauvais jeux de mots foisonnent dans un découpage très dense. Soyez prévenus : il y a de la lecture ! A titre personnel, j’ai bien aimé sans être totalement séduit. L’intrigue est bien tournée. Les rebondissements arrivent à point nommé. Les traits d’humour sont omniprésents. C’est donc plaisant à lire… mais pas super-marquant (et, il faut bien l’avouer, parfois un peu lourd). Ces trois premiers tomes formant une sorte de cycle, je pense que je vais m’arrêter là, même si je ne regrette pas mon achat.

28/08/2012 (MAJ le 23/04/2014) (modifier)

Quand j'ai feuilleté dans le Lanfeust mag, j'ai eu un mauvais a priori, avec des machines en Grèce antique, puis le dessin m'a accroché donc je me suis mis à le lire et franchement les gags sont très bons (mon gag préféré est celui du GPS vers la fin de l'album) et avec les machines tout compte fait ça passe. J'ai pris plaisir à lire cet album. Bon c'est sûr que celui qui s'intéresse aux scénarios sérieux style Blast, Alpha ou Largo Winch peut aller voir ailleurs, là c'est pas sérieux du tout enfin presque. Et tant mieux, ça fait du bien un album comme ça de temps en temps. J'ai hâte que le tome 2 sorte, tout ce que j'espère c'est que le scénario soit d'aussi bonne qualité que Cross Fire. La note que je mets sur cinq pour : - le scénariste : 4/5, c'est du très bon album mais pas culte pour autant. - le dessinateur : 5/5, un trait vraiment maîtrisé, j'adore, et la mise en scène, j'adore beaucoup. - le coloriste : 4/5, il fait un travail de dingue mais parfois c'est un peu trop sombre. En gros, c'est un bon trio. Bon trio = bon album. Par Zeus, va l'acheter chez ton libraire.

17/05/2011 (modifier)
Par Pasukare
Note: 1/5
L'avatar du posteur Pasukare

Au premier feuilletage, je n'ai pas aimé le dessin trop caricatural, ni les couleurs, trop flashies. Mais j'ai tout de même souhaité donner une chance à cette série et me concentrer sur le scénario, des fois que... Etrange BD tout de même qui commence sur un ton plutôt sérieux, en total décalage avec le dessin pour le coup, avec un arrière plan la fin de la guerre de Troie et les problèmes de conscience d'un certain Idoménéus qui décide d'abandonner la guerre et les massacres pour se faire "enquêteur". Le ton est presque grave et la narration en voix off agréable. Et puis patatras, on se retrouve 20 ans plus tard, changement d'ambiance et de ton, pour moi ça devient du grand n'importe quoi (et par là même totalement en adéquation avec le dessin). Le pire je crois, c'est le concours de jeux de mots qui commence, si je ne m'abuse, avec des créatures "qui s'incrustent assez" à la page 29 (jeu de mot auquel j'ai souri, j'avoue). Mais au fil des cases, il y en a de plus en plus, comme si les auteurs avaient décidé de placer tous ceux qu'ils avaient trouvés un soir de beuverie. A la page 35 j'ai fait une indigestion et laissé tomber ma lecture. Un verre ça va... deux verres, bonjour les dégâts !

03/05/2011 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

De Troy à Troie, il n’y avait qu’un pas aujourd’hui franchi. J’ai eu ma dose de ce type d’humour (et même l’overdose). Jeux de mots bidon, narration trop verbeuse et humour lourd. J’étais demandeur à une époque de ce genre de production type arlestonien mais, maintenant, ça me saoule un peu. Comme le souligne Miranda, l’histoire met bien du temps pour démarrer. Sa lecture m’a fait penser à l’Agence Barbare où une paire de drôles de zozos s’engagent dans une enquête fantastique/farfelue qui les dépasse. Le récit semble décoller un peu sur la toute fin. Il était temps ! Un bon point quand même : les dessins. La galerie parle d’elle-même. C’est bien foutu, ça a de la gueule. Sans moi pour la suite . . .

28/04/2011 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

« Questor », « Questor », « Questor »… La couverture me faisait vaguement penser à celles de la série Lanfeust De Troy, et en effet la ressemblance ne s’arrête pas là, on est dans le même esprit, avec un humour fait de jeux de mots agrémentés parfois de références d’actualité. Du coup les impressions sont mitigées, au début j’ai été ravie, ensuite ça m’a agacée et pour finir je me suis dit qu’Arleston n’avait pas le monopole de ce genre d’humour que j’apprécie énormément, léger, potache, parfois approximatif mais souvent percutant. Cela dit, Jean-Luc Sala reste en peu en-deçà, comme s’il s’était mis des limites à ne pas dépasser pour ne pas en faire trop, c’est presque dommage car si j’ai souvent souri j’ai nettement moins ri. Ce qui m’a dérangée ce n’est pas cette similitude de style, c’est que l’histoire met beaucoup trop de temps à démarrer et à devenir réellement intéressante, si bien que jusqu’aux trois-quarts de ma lecture je me demandais si j’aurais envie de lire la suite. Heureusement sur la fin les évènements s’accélèrent et enfin le suspense pointe son nez. C’est aussi un récit à prendre au second degré, les personnages se sortent des difficultés bien trop facilement ce qui peut s'avérer un peu énervant par moments, mais le ton étant celui de l’humour ce petit défaut est vite pardonné. L’histoire est portée par un dessin des plus approprié, aux visages expressifs, caricaturaux et drôles. Les couleurs informatisées sont parfaitement appliquées, il n’y a rien à redire, Nicola Saviori est un dessinateur à la hauteur qui sublime cette histoire aux débuts un peu trop lents. Il faut attendre la suite pour pouvoir porter un jugement plus juste, et même si je ne trépigne pas d’impatience de la lire, elle sera la bienvenue sur mes étagères.

28/04/2011 (modifier)