Les forums / Ro ?

>> Ro avait écrit :
>> >> Deretaline avait écrit :
>> >> Salut Ro, je viens de lire ton avis sur Watership Down et je me posais une question : qu'est-ce que tu entend par "il le fait avec la manière" quand tu parles de l'éditeur et de la récompense aux Eisner Awards (troisième paragraphe, première phrase) ?
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>> La récompense Eisner est juste une info au passage. Ce que l'éditeur fait avec la manière, c'est la publication du livre : il en a fait un très bel objet physique qui sublime son contenu.
Ah ben j'ai mis le theme Eisner Awards du coup

>> Deretaline avait écrit : >> Salut Ro, je viens de lire ton avis sur Watership Down et je me posais une question : qu'est-ce que tu entend par "il le fait avec la manière" quand tu parles de l'éditeur et de la récompense aux Eisner Awards (troisième paragraphe, première phrase) ? La récompense Eisner est juste une info au passage. Ce que l'éditeur fait avec la manière, c'est la publication du livre : il en a fait un très bel objet physique qui sublime son contenu.

Salut Ro, je viens de lire ton avis sur Watership Down et je me posais une question : qu'est-ce que tu entend par "il le fait avec la manière" quand tu parles de l'éditeur et de la récompense aux Eisner Awards (troisième paragraphe, première phrase) ?

>> Brodeck avait écrit : >> Ouah, Ro, comme tu l'as éparpillé façon puzzle, L'Aventurier de Tota ! Salut ! Outre le sentiment qu'on n'a pas ressenti le message de la BD de la même manière, ce n'est pas tant le message que le fait que je me sois senti distant et limite agacé par les protagonistes qui a fait que j'ai peu apprécié ma lecture. Tu mentionnes l'absurdité de la vie ou la vanité, ce que moi je nommais les "ambitions futiles" dans mon avis. Celle-ci je l'ai ressentie dans les quelques tentatives de construire quelque chose qui sont anéanties par la peste ou la mort. Mais cela m'est apparu comme l'un des nombreux thèmes brièvement abordés et pas comme un éventuel thème principal de l'album. Et c'est bien l'un des soucis que j'ai ressentis : j'ai trouvé que les messages potentiels du récit s'éparpillaient trop. Quant à tes citations sur "chaque heure blesse, la dernière tue" et le poème que tu cites, justement, j'ai trouvé que ce message était inversé dans la BD puisque tout du long le héros est torturé par le fait qu'il sait (ou croit savoir) quand il va mourir. J'ai donc eu l'impression qu'au contraire, toute sa vie a été morte et qu'il n'a ouvert les yeux que presque après sa mort. Mais de toute manière, comme je te le disais, c'est surtout l forme d'antipathie que j'ai ressenti envers les personnages qui m'a empêché d'apprécier cet album, ajouté à une logique interne trop lâchée et inconstante, et ce sentiment d'indécision ou de confusion de trop nombreux thèmes. Je ne dis pas que c'est une mauvaise BD, mais elle n'a pas su m'atteindre et m'a légèrement agacé par moment.
Ouah, Ro, comme tu l'as éparpillé façon puzzle, L'Aventurier de Tota ! En fait pour moi, il y a un grand fil conducteur, et c'était le point intéressant de l'album, c'est l'absurdité de la vie ou du moins le rappel implacable de la condition humaine, notre mort inéluctable : " Vulnerant omnes ultima necat ! " (toutes les heures blessent, la dernière tue ! "). Je ne veux pas faire mon pirate Triple-patte, mais cela renvoie à toute une tradition artistique comme nous le rappellent les natures mortes : " Vanité des vanités, tout est vanité ". Pour ma part, j'ai trouvé ce récit plutôt convaincant. J'ai apprécié justement cette narration différente des standards habituels, l'auteur prend en effet son temps pour dénoncer la vanité de ses protagonistes et instille cette mélancolie qui finit par tout contaminer. Si on ajoute à ce memento mori quelques planches marquantes et des personnages secondaires consistants, on obtient pour ma part un des bons albums de 2024. Belle et mélancolique histoire qui illustre bien ce poème de Théophile Gautier : " C’est un bâtiment pauvre, en grosses pierres grises, Sans archanges sculptés, sans nervures ni frises, Qui n’a pour ornement que le fer de sa croix, Une horloge rustique et son cadran de bois, Dont les chiffres romains, épongés par la pluie, Ont coulé sur le fond que nul pinceau n’essuie. Mais sur l’humble cadran regardé par hasard, Comme les mots de flamme au mur de Balthazar, Comme l’inscription de la porte maudite, En caractères noirs une phrase est écrite ; Quatre mots solennels, quatre mots de latin Où tout homme en passant peut lire son destin « Chaque heure fait sa plaie, et la dernière achève "

>> Noirdésir avait écrit : >> Dans ton avis sur Je veux danser comme Gene Kelly, lorsque tu écris "Autant cet album est grand et tout en auteur", doit-on comprendre qu'il manque un coup de hache ? C'est un grand auteur, c'est pour ça.

Dans ton avis sur Je veux danser comme Gene Kelly, lorsque tu écris "Autant cet album est grand et tout en auteur", doit-on comprendre qu'il manque un coup de hache ?

>> gruizzli avait écrit : >> Pour répondre rapidement à ton interrogation sur Claude Gueux, que j'avais étudié à l'école, Victor Hugo s'est inspiré d'un fait divers de l'époque. Hors dans son livre, il parle d'amitié entre Claude et Albin, là où dans la réalité il semble assez clair que la relation était homosexuelle. Victor Hugo a largement écarté cette partie de l'histoire, apparemment un peu prude sur la question. Si la BD le replace dedans, c'est donc inspiré par la réalité du fait divers autant que par l'ouvrage de Hugo (qui n'est de toute façon pas fidèle en tout point au fait divers). >> Voila ! D'accord merci. La BD n'indique pas clairement qu'il s'agit d'homosexualité, mais le discours passionné de Claude quand il réclame qu'on lui rende Albin laisse nettement entendre la chose.

Pour répondre rapidement à ton interrogation sur Claude Gueux, que j'avais étudié à l'école, Victor Hugo s'est inspiré d'un fait divers de l'époque. Hors dans son livre, il parle d'amitié entre Claude et Albin, là où dans la réalité il semble assez clair que la relation était homosexuelle. Victor Hugo a largement écarté cette partie de l'histoire, apparemment un peu prude sur la question. Si la BD le replace dedans, c'est donc inspiré par la réalité du fait divers autant que par l'ouvrage de Hugo (qui n'est de toute façon pas fidèle en tout point au fait divers). Voila !

>> gruizzli avait écrit : >> Dans ton avis sur Marée haute, je pense que tu as du confondre allure et alors : >> "Une jeunesse aux alors d'éternelles vacances puisque toujours à la plage." >> >> Ca alors ! Merci. J'ai de la fièvre aujourd'hui alors'je ne peux même incriminer le correcteur d'orthographe de mon pc...

Dans ton avis sur Marée haute, je pense que tu as du confondre allure et alors : "Une jeunesse aux alors d'éternelles vacances puisque toujours à la plage." Ca alors !
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