Les forums / Plaidoyer pour la liberté de critiquer
>>C'est vrai que ce que tu avais dit précédemment a dû se graver inconsciemment dans mon esprit, mais je ne te vise pas particulièrement. En fait, je pense qu'il s'agit d'un malentendu. Possible, cela vient peut-être du fait que nous n'avons visiblement pas la même vision sur l'expression et l'application de notion de "censure". >> >>En effet, dans ton même post, tu disais: "Bien sur le fait d'acheter une BD ne m'élève pas pour autant au rang de critique mais me donne tout de même le droit de dire si j'ai aimé ou pas... tout simplement." >>Je suis entièrement d'accord avec toi, mais ce que je voulais dire, c'est que "le droit de dire si on a aimé ou pas" (qui est légitime) est limité. On ne dit pas tout ce qu'on veut. On ne critique pas au point de blesser. Là réside la notion de respect. >>On respecte le travail d'un auteur (même si on ne l'a pas aimé) parce qu'il se peut que l'auteur a passé du temps sur son travail, mais tout simplement aussi parce que c'est un autre être humain. C'est une évidence, je pense que ce point est clairement entendu par tous. On peut très bien dire ce que l'on pense d'une oeuvre sans pour autant dénigrer son auteur. >>Par là-même, je crois aussi répondre à Enclume. >> >>Et on ne se permet SURTOUT pas de faire de quelconques jugements de valeur sur l'état d'esprit ou les motivations de l'auteur quand il a fait la BD, parce qu'on ne peut pas se permettre de dire des choses qu'on suppute et pour lesquelles au fond on ne sait rien (notion de légitimité). Non certes, mais certaines BD portent des messages assez clairs pour que l'on les ressente. Parfois même la lecture d'une BD fait ressentir un sentiment ou une idée au lecteur qui n'avait pas été développée ou suggérée par l'auteur. Pourquoi le lecteur ne devrait pas parler de ce que la lecture révèle chez lui, même si ce n'est pas une intention volontaire de l'auteur?
>>Alix avait écrit: >>>>Alix avait écrit: >>Je comprends Nijal qui pense qu'il faut se "moderer". C'est tout simplement pour ca que les avis sont moderés sur BDT... on peut dire plus ou moins ce qu'on veut, mais pas n'importe comment... Le respect des auteurs et de leur travail est important... >> >>Notez que 99% des avis postés sur BDT sont acceptables selon moi, et qu'il est rare de voir des avis qui depassent les bornes... Idem et même souhait. Nous avons un système de relecture similaire pour ce qui est des chroniques, ce qui tend à modérer le propos quand le besoin s'en fait sentir, en particulier quant au ton employé (ne pas confondre avec les avis de la base en ligne qui sont postés en direct par n'importe qui, à commencer par moi quand l'envie me prend de parler d'un album en étant plus bref que dans le cadre d’une chronique et en m'autorisant une plus grande liberté/simplicité de ton). C'est à mon avis la moindre des corrections vis à vis des auteurs. Maintenant, il serait dommage que cela modère le fond de la pensée du chroniqueur. Dans de rares cas, nous nous sommes octroyés des lots chronique/contre-chronique. Ce fut le cas pour Antarès.
>>Alix avait écrit:
>>>>Alix avait écrit:
>>>>il faudrait un avis opposé quand meme, que la discussion puisse avancer (ou degenerer comme on dit dans le jargon)
>>
>>Ouaisss
>>Plus serieusement, un avis opposé a la majorité fait avancer les choses non
>>
>>Je comprends Nijal qui pense qu'il faut se "moderer". C'est tout simplement pour ca que les avis sont moderés sur BDT... on peut dire plus ou moins ce qu'on veut, mais pas n'importe comment... Le respect des auteurs et de leur travail est important...
>>
>>Notez que 99% des avis postés sur BDT sont acceptables selon moi, et qu'il est rare de voir des avis qui depassent les bornes...
Oui, "selon toi".
Parce que franchement, si on regarde surtout parmi les plus vieux avis, il y en a beaucoup plus qui mériteraient la censure...
Bon, dans les grandes lignes nous nous rejoignons avec juste, peut-être, des différences de formulation. Cela n’a rien de surprenant, ni de négatif, que les divers sites aient des approches qui diffèrent sensiblement. Certains parmi vous sont volages… Je le suis aussi et je ne me cantonne pas à BDgest, mais c’est vrai que c’est là-bas que j’ai posé mes bagages et que je ne "poste" que rarement ailleurs. Pour revenir au nœud, même si ça a tendance à dériver du sujet initial, la question n’a de réponse que par rapport à son objet. Oui, c’est d’un intérêt limité de chroniquer tous les tomes d’une série sans fin… Maintenant, pour reprendre une série connue pour ça et citée ci-dessous, je ne peux pas juger Le lièvre de Mars dans son ensemble. C’est faisable, mais je ne pourrai m’y résoudre sans le risque d'un jugement péremptoire, avec tout ce que cela comporterait de certitudes imbéciles. Il y a avant et après l’intervention des E.T., avec un tome de lancement dont je conserve un excellent souvenir (mériterait sans doute d’être relu me diriez-vous !). Il en va de même pour des séries comme XIII et Le chant des stryges… Il y a des cassures. Autre exemple, 30 jours de nuit et jours sombres ne sont pas de la même teneur, et par là même, méritent peut-être que l’on s’attarde sur les 2 albums. Cela en précisant que je ne sais pas si initialement la suite était prévue, ce qui apporte 2 approches possibles quant au travail du scénariste sur la réalisation de ce deuxième tome. Peut-on considérer comme une série les Adèles Blanc-Sec ou les Corto Maltese ? Bref, pour boucler la boucle, il n’y a pas, à mon sens, de vérité. A nous de faire preuve de pertinence dans nos choix – pas toujours simple !

>>Alix avait écrit:
>>il faudrait un avis opposé quand meme, que la discussion puisse avancer (ou degenerer comme on dit dans le jargon)
Ouaisss
Plus serieusement, un avis opposé a la majorité fait avancer les choses non
Je comprends Nijal qui pense qu'il faut se "moderer". C'est tout simplement pour ca que les avis sont moderés sur BDT... on peut dire plus ou moins ce qu'on veut, mais pas n'importe comment... Le respect des auteurs et de leur travail est important...
Notez que 99% des avis postés sur BDT sont acceptables selon moi, et qu'il est rare de voir des avis qui depassent les bornes...
>>JJJ avait écrit: >>>>Alors certes on pourra rétorquer: "Oui, mais j'ai payé la BD, et je me contente d'exprimer mon RESSENTI!" >>>>Non. Quand on achète une BD, on le fait en connaissance de cause, on est RESPONSABLE, on prend le risque d'être déçu. S'il est parfaitement illégitime de critiquer -comme on l'a vu- les motivations et "l'état d'esprit" d'un auteur, il est par ailleurs irrespectueux de critiquer négativement une oeuvre de façon INCONSIDEREE. Pour le dire autrement, avoir payé une BD ne justifie le manque de respect, ce que beaucoup semblent avoir oublié quand ils disent. >> >>Jusque là ton post ne m'a pas dérangé, maintenant oui. Ta phrase ressemble trop à celle que j'ai écrite plus bas pour que je ne me sente pas visé, bien que je considère que le sens en soit altéré dans ton post. >>Personnellement sur un forum je dis ce que je veux tant que cela ne nuit à personne. C'est à mon sens à ça, que sert la liberté de s'exprimer. Ce serait sympa de ta part de faire pareil à mon encontre, parce que là ce que tu écris ça me met grave les boules. >> >> C'est vrai que ce que tu avais dit précédemment a dû se graver inconsciemment dans mon esprit, mais je ne te vise pas particulièrement. En fait, je pense qu'il s'agit d'un malentendu. En effet, dans ton même post, tu disais: "Bien sur le fait d'acheter une BD ne m'élève pas pour autant au rang de critique mais me donne tout de même le droit de dire si j'ai aimé ou pas... tout simplement." Je suis entièrement d'accord avec toi, mais ce que je voulais dire, c'est que "le droit de dire si on a aimé ou pas" (qui est légitime) est limité. On ne dit pas tout ce qu'on veut. On ne critique pas au point de blesser. Là réside la notion de respect. On respecte le travail d'un auteur (même si on ne l'a pas aimé) parce qu'il se peut que l'auteur a passé du temps sur son travail, mais tout simplement aussi parce que c'est un autre être humain. Par là-même, je crois aussi répondre à Enclume. Et on ne se permet SURTOUT pas de faire de quelconques jugements de valeur sur l'état d'esprit ou les motivations de l'auteur quand il a fait la BD, parce qu'on ne peut pas se permettre de dire des choses qu'on suppute et pour lesquelles au fond on ne sait rien (notion de légitimité). Et pour répondre à Erik, quand on poste une critique, c'est qu'on a généralement du plaisir à se faire lire par les autres? Eh bien, certaines personnes ressentent du plaisir à savoir que les autres ont vu comment elles ont bien "descendu" un auteur. C'est cela "se faire mousser". Et attention, cela peut arriver à tout le monde!
>>Alors certes on pourra rétorquer: "Oui, mais j'ai payé la BD, et je me contente d'exprimer mon RESSENTI!" >>Non. Quand on achète une BD, on le fait en connaissance de cause, on est RESPONSABLE, on prend le risque d'être déçu. S'il est parfaitement illégitime de critiquer -comme on l'a vu- les motivations et "l'état d'esprit" d'un auteur, il est par ailleurs irrespectueux de critiquer négativement une oeuvre de façon INCONSIDEREE. Pour le dire autrement, avoir payé une BD ne justifie le manque de respect, ce que beaucoup semblent avoir oublié quand ils disent. Jusque là ton post ne m'a pas dérangé, maintenant oui. Ta phrase ressemble trop à celle que j'ai écrite plus bas pour que je ne me sente pas visé, bien que je considère que le sens en soit altéré dans ton post. Personnellement sur un forum je dis ce que je veux tant que cela ne nuit à personne. C'est à mon sens à ça, que sert la liberté de s'exprimer. Ce serait sympa de ta part de faire pareil à mon encontre, parce que là ce que tu écris ça me met grave les boules.

>>Nijal avait écrit:
>>Certes.
>>
>>Comme on l'a déjà dit, la liberté d'expression, c'est bien beau.
>>Mais une chose n'est pas évidente pour tout le monde, c'est que "trop de liberté d'expression tue la liberté d'expression!"
>>
>>Bien souvent, -et c'est regrettable-, beaucoup d'aviseurs se permettent non seulement de critiquer le travail d'un auteur, mais aussi l'état d'esprit dans lequel l'auteur a fait la BD, ou la force de ses motivations.
>>
>>Par exemple, je me souviens avoir lu ici une discussion -intéressante par ailleurs- entre les traditionnels intervenants BDthèque et Régis Loisel, à l'occasion de la parution du dernier tome de sa série Peter Pan. Quelqu'un s'était permis de dire que M.Loisel, par lassitude, avait volontairement "bâclé" sa fin, ce qui a provoqué l'irritation dudit auteur.
>>
>>Et ce genre de choses, on le remarque souvent dans les avis. Or, personne n'a légitimement le droit de porter un quelconque jugement sur les motivations (artistiques, mercantiles, ...) ou l'état d'esprit d'un auteur.
>>C'est pour cela qu' "censure" renforcée, non seulement sur BDthèque, mais aussi sur les autres sites, est légitime et souhaitable.
>>
>>Sinon, en ce qui concerne la critique "stricto sensu" du travail des auteurs proprement dit, beaucoup d'avis tombent dans une virulence pour ainsi dire navrante, puisque comme le disait un intervenant, certains prennent un malin plaisir -inconsciemment ou non- à montrer leur virtuosité à "descendre" un auteur, bref à "se faire mousser".
>>
>>Alors certes on pourra rétorquer: "Oui, mais j'ai payé la BD, et je me contente d'exprimer mon RESSENTI!"
>>Non. Quand on achète une BD, on le fait en connaissance de cause, on est RESPONSABLE, on prend le risque d'être déçu. S'il est parfaitement illégitime de critiquer -comme on l'a vu- les motivations et "l'état d'esprit" d'un auteur, il est par ailleurs irrespectueux de critiquer négativement une oeuvre de façon INCONSIDEREE. Pour le dire autrement, avoir payé une BD ne justifie le manque de respect, ce que beaucoup semblent avoir oublié quand ils disent.
>>
>>Quand un avis dit:
>>"Le dessin est ignoble, infâme, une insulte à la vue, on se demande si l'auteur se moque de nous!"
>>On voit deux manquements: "ignoble", "infâme" et "insulte à la vue" sont des termes tout à fait irrespectueux (même si les deux premiers peuvent être légitimes), et l'expression "on se demande si l'auteur se moque de nous" est une expression illégitime (attention à la nuance: "irrespectueux" n'équivaut pas à "illégitime", mais le résultat est le même: on censure)
>>
>>Alors certes sur BDthèque (par exemple), on peut dire que de ce côté-là, la censure fait un travail relativement correct, mais ce n'est pas forcément le cas de tous les autres sites de bandes-dessinées.
>>
>>Voilà pourquoi même si sur le principe, Erik, je suis d'accord avec ta "profession de foi", il convient de la fortement nuancer.
Profession de foi, c'est un grand mot ! Mais j'avais réellement envie de m'exprimer sur ce sujet. Peut-être avais-je des remords vis à vis de certains auteurs que j'ai descendu dans mes avis quelquefois critiques...
Les auteurs subissent les critiques des lecteurs, c'est certain. Ils peuvent le prendre mal également; on l'a vu. Mais d'autres auteurs pensent que la critique leur est utile.
Juste une question: je n'arrive pas à comprendre comment un aviseur pourrait se faire "mousser? C'est un concept qui me dépasse...
>>Nijal avait écrit: >>Quand on achète une BD, on le fait en connaissance de cause, on est RESPONSABLE, on prend le risque d'être déçu. S'il est parfaitement illégitime de critiquer -comme on l'a vu- les motivations et "l'état d'esprit" d'un auteur, il est par ailleurs irrespectueux de critiquer négativement une oeuvre de façon INCONSIDEREE. Pour résumer donc on dit du bien ou on se tait... Mais si tout est bon, plus rien n'est mauvais, et donc plus rien n'est bon alors, non ?
Certes. Comme on l'a déjà dit, la liberté d'expression, c'est bien beau. Mais une chose n'est pas évidente pour tout le monde, c'est que "trop de liberté d'expression tue la liberté d'expression!" Bien souvent, -et c'est regrettable-, beaucoup d'aviseurs se permettent non seulement de critiquer le travail d'un auteur, mais aussi l'état d'esprit dans lequel l'auteur a fait la BD, ou la force de ses motivations. Par exemple, je me souviens avoir lu ici une discussion -intéressante par ailleurs- entre les traditionnels intervenants BDthèque et Régis Loisel, à l'occasion de la parution du dernier tome de sa série Peter Pan. Quelqu'un s'était permis de dire que M.Loisel, par lassitude, avait volontairement "bâclé" sa fin, ce qui a provoqué l'irritation dudit auteur. Et ce genre de choses, on le remarque souvent dans les avis. Or, personne n'a légitimement le droit de porter un quelconque jugement sur les motivations (artistiques, mercantiles, ...) ou l'état d'esprit d'un auteur. C'est pour cela qu' "censure" renforcée, non seulement sur BDthèque, mais aussi sur les autres sites, est légitime et souhaitable. Sinon, en ce qui concerne la critique "stricto sensu" du travail des auteurs proprement dit, beaucoup d'avis tombent dans une virulence pour ainsi dire navrante, puisque comme le disait un intervenant, certains prennent un malin plaisir -inconsciemment ou non- à montrer leur virtuosité à "descendre" un auteur, bref à "se faire mousser". Alors certes on pourra rétorquer: "Oui, mais j'ai payé la BD, et je me contente d'exprimer mon RESSENTI!" Non. Quand on achète une BD, on le fait en connaissance de cause, on est RESPONSABLE, on prend le risque d'être déçu. S'il est parfaitement illégitime de critiquer -comme on l'a vu- les motivations et "l'état d'esprit" d'un auteur, il est par ailleurs irrespectueux de critiquer négativement une oeuvre de façon INCONSIDEREE. Pour le dire autrement, avoir payé une BD ne justifie le manque de respect, ce que beaucoup semblent avoir oublié quand ils disent. Quand un avis dit: "Le dessin est ignoble, infâme, une insulte à la vue, on se demande si l'auteur se moque de nous!" On voit deux manquements: "ignoble", "infâme" et "insulte à la vue" sont des termes tout à fait irrespectueux (même si les deux premiers peuvent être légitimes), et l'expression "on se demande si l'auteur se moque de nous" est une expression illégitime (attention à la nuance: "irrespectueux" n'équivaut pas à "illégitime", mais le résultat est le même: on censure) Alors certes sur BDthèque (par exemple), on peut dire que de ce côté-là, la censure fait un travail relativement correct, mais ce n'est pas forcément le cas de tous les autres sites de bandes-dessinées. Voilà pourquoi même si sur le principe, Erik, je suis d'accord avec ta "profession de foi", il convient de la fortement nuancer.

>>Ro avait écrit:
>>En ce qui me concerne, je vois l'intérêt d'une critique tome par tome quand on parle d'une série avec des histoires en un tome : Percevan, Spirou et Fantasio, Les Schtroumpfs, etc... et même Les Tuniques Bleues. Pour ce genre de série, j'aime à lire et parfois à écrire des avis pour des tomes spécifiques.
>>Par contre, pour les séries à suivre, et pire encore les mangas qui se suivent sur des dizaines de tomes, je ne comprends pas du tout l'intérêt d'un avis par tome. A quoi sert-il de savoir que les tomes 1 à 4 sont bons si les suivants sont mauvais mais qu'ayant entamé la série on est obligé de les acheter et lire si on veut savoir la suite et la fin de son histoire ? Je préfère nettement avoir un avis global jugeant une fois pour toute s'il vaut mieux lire ou éviter une longue série à rallonge parce que seul le début est bien et ça part en couilles après ou l'inverse.
Farpaitement d'accord avec ça, je n 'aurai pas dit mieux.

>>Alix avait écrit:
>>>>luc Brunschwig avait écrit:
>>>>Enfin voila... difficile de demander aux lecteurs de nous juger sur un ensemble alors qu'on leur fournit un travail tome par tome, par contre, il serait bien, après des années de confiance commune qu'on accepte l'idée qu'un tome n'est qu'une pièce d'un tout, du moins, dans mon cas.
>>
>>Je suis d’accord.
>>Moi l'avisage par avis me pose aussi un souci avec les notes (puisqu’on met des notes)
>>
>>Quand j'ai crée BDT, je m'y connaissais finalement assez peu en BD (on ne rigole pas). Par contre je regardais beaucoup de films, lisais beaucoup de romans. Et pour moi, ce découpage d'une histoire en tome était artificielle, et une contrainte du monde de l'édition. On publie un film ou un roman en un seul morceau la plupart du temps (oui, il y a des exceptions).
>>
>>Et de même on parle d'un film dans son ensemble. Un film peut-être tout mou au début, et monter en puissance. La fin met tout en place et rend l'ensemble génial. Ou alors au contraire souvent la fin déçoit et gâche tout.
>>
>>Du coup, pour moi, une série telle que La Quête de l'Oiseau du Temps est beaucoup plus que la somme de ses parties. Les 2 premiers tomes ont un peu vieilli, et ne sont pas terribles, mais la série dans sa globalité mérite 5/5. Les sites qui font une moyenne des notes de chaque tome ne me conviennent pas du tout. Un 1er tome mou et introductif ne devrait pas faire baisser la moyenne d’une série géniale.
>>
>>Voila, c’est dit !
Je suis totalement d'accord avec toi. J'ai d'ailleurs remonter récemment ma "note" sur la série La Quête de l'Oiseau du Temps. Je n'avais pas du tout aimé les deux premiers tomes mais les suivants m'ont beaucoup plû. Du coup, j'ai donné une note d'ensemble pour l'oeuvre.
C'est vrai également qu'il y a peu de sites où l'on peut donner une appréciation pour la série entière. Je trouve que pour cela bdthèque est très appréciable. Mais cela ne veut pas dire que les autres sites sont nuls...

>>F. Mayaud - Edgarmint avait écrit:
>>>>Erik
>>
>>Salutations voisins,
>>
>>Juste en passant, ce sujet ayant attisé ma curiosité de par son libellé… Participant à la rédaction des chroniques sur BDgest, je suis un peu surpris par l’affirmation « Le site bdgest présente l'inconvénient de pratiquer une critique par tome ce qui n'a pas de sens quand il existe 50 tomes pour une série (je pense aux tuniques bleus par exemple). » dont la véracité me semble pour le moins discutable, avec un petit côté cheveu sur la soupe. Mais j’admets que le post rapide sur le net comporte ce risque de raccourcis malvenus, moi-même, …
>>
>>Pour revenir à la chronique de plusieurs tomes d’une série, il va de soi que l’intérêt peut être limité. Après, il est vrai qu’il y a une volonté indéniable dans notre paroisse de coller à l’actualité, ce n’est pas secret-défense ! Alors, je reconnais qu’il a pu arriver que des chroniques se suivent sur plusieurs tomes et que la pertinence de ce choix paraisse discutable – difficile d’être parfait ! Cependant, dans certains cas, ce fut l’occasion d’échanges, intéressants ou non, question de point de vue, du fait d’une évolution relevée à juste titre ou non par le chroniqueur. Ce fut le cas pour Le Sourire du clown. L’occasion de souligner que l’échange qui s’en suivi fut avec l’auteur d’une correction absolue et l’opportunité pour moi de l'en remercier ! Cet exemple n’est pas isolé, loin s’en faut.
>>
>>Pour le reste, je rejoins les arguments développés ici, à savoir toute cette « richesse » qu’apportent les chroniques/critiques/avis sur le net pour faire des choix de lecture. Concrètement, sans le net, je serais passé à côté de pas mal de BD de qualité et quelques déceptions, il faut bien le reconnaître, on s’affine avec le temps. Après, il est évident que chacun a ses propres critères, ses affinités avec tel ou tel site, parce ce qu’il a atterri là plutôt qu’ailleurs ou parce qu’au fur et à mesure de ses évolutions, il a opté pour tel autre… La même remarque est valable pour les chroniqueurs, critiques et « posteurs ponctuels d’avis », nous sommes tous plus ou moins enclin à suivre untel ou untel, question de ressenti. Après, chacun a ses techniques de pêche, mais ce qui est certain est que le net à ouvert les vannes et donné de l’éclairage à bien des titres de l’ombre.
>>
>>Enfin, il est certain que la chronique est un domaine on ne peut plus subjectif, c’est ainsi… Le souvenir que je conserve de ma première lecture de Léon La Came n’a pas grand-chose à voir avec la jubilation qui accompagna, quelques années plus tard, ma seconde tentative. That’s all folks !
>>
>>Au plaisir de vous lire.
Bonjour,
J'ai effectivement été rapide dans ma "formulation" et je ne voulais pas être blessant vis à vis de votre site. Je m'en excuse.
Bdgest présente également des avantages que n'a pas bdthèque (eh oui!). Je citerai simplement un seul exemple: le vote de 5 bds à la fin de chaque mois. Si je n'ai jamais laissé d'avis sur votre site, j'ai par contre participé à tous les votes. Et je ne dis pas cela pour me rattraper...
Mais mon propos se concentrait surtout sur le fait que je préfère nettement donner un avis sur l'ensemble d'une série que tome par tome même si certains peuvent y trouver un quelconque intérêt.
>>
>>
>>

>>luc Brunschwig avait écrit: >>Enfin voila... difficile de demander aux lecteurs de nous juger sur un ensemble alors qu'on leur fournit un travail tome par tome, par contre, il serait bien, après des années de confiance commune qu'on accepte l'idée qu'un tome n'est qu'une pièce d'un tout, du moins, dans mon cas. Je suis d’accord. Moi l'avisage par avis me pose aussi un souci avec les notes (puisqu’on met des notes) Quand j'ai crée BDT, je m'y connaissais finalement assez peu en BD (on ne rigole pas). Par contre je regardais beaucoup de films, lisais beaucoup de romans. Et pour moi, ce découpage d'une histoire en tome était artificielle, et une contrainte du monde de l'édition. On publie un film ou un roman en un seul morceau la plupart du temps (oui, il y a des exceptions). Et de même on parle d'un film dans son ensemble. Un film peut-être tout mou au début, et monter en puissance. La fin met tout en place et rend l'ensemble génial. Ou alors au contraire souvent la fin déçoit et gâche tout. Du coup, pour moi, une série telle que La Quête de l'Oiseau du Temps est beaucoup plus que la somme de ses parties. Les 2 premiers tomes ont un peu vieilli, et ne sont pas terribles, mais la série dans sa globalité mérite 5/5. Les sites qui font une moyenne des notes de chaque tome ne me conviennent pas du tout. Un 1er tome mou et introductif ne devrait pas faire baisser la moyenne d’une série géniale. Voila, c’est dit !
Contrairement à ce que pense Ro, que je salue au passage... je préfère et de loin, une critique sur la globalité qu'une critique tome par tome... je m'explique : je pense toujours mes séries dans leur globalité, chaque tome étant une nouvelle pièce qui peut se lire d'une façon si on le prend indépendamment du reste et d'une toute autre façon si on le met en perspective par rapport à l'ensemble des autres pièces. Ainsi, j'aime l'idée que la vision d'un tome un évolue avec la lecture d'un tome 2... de même pour le Sourire du Clown, le tome 2 a été pensé dans sa sécheresse et sa dureté en opposition avec la poésie qui se dégageait du tome 1. Si on considère simplement la sécheresse émotionnelle du tome 2, on peut regretter la disparition de la poésie du tome 1, ou alors, on peut justement ce dire que la disparition de cette poésie est le sujet de ce tome 2... Je ne sais pas si je suis bien clair, mais une chose est sûre, la globalité est pour moi plus importante que le tome ou même le cycle, dans le cas par exemple d'une autre de mes séries, Makabi. Sur le premier cycle, on avait une conclusion qui pouvait apparaître à beaucoup comme classique (en deux mots, le gentil tue le méchant) sauf qu'avec le début du second cycle, les lecteurs découvrent que contraire aux autres personnages de ce type de série qui tue et poursuive leur vie, le sujet de Makabi, c'est précisément les conséquences de ce meurtre sur le héros, comment ça va me bousculer, le sortir de la vie routinière dans laquelle il était installé... Enfin voila... difficile de demander aux lecteurs de nous juger sur un ensemble alors qu'on leur fournit un travail tome par tome, par contre, il serait bien, après des années de confiance commune qu'on accepte l'idée qu'un tome n'est qu'une pièce d'un tout, du moins, dans mon cas.
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