XIII mystery

Note: 3.36/5
(3.36/5 pour 25 avis)

La Mangouste ? vous vous rappelez ? Et Steve Rowland, Billy Stockton, Betty Barnowsky, Jonathan Fly ? Eh bien, voilà leur histoire.... A voir aussi : XIII


Boucq Spin-off

Chaque tome de cette série permet de revenir sur un personnage secondaire de XIII. Dans ce premier volet, "la Mangouste" s'apprête à recevoir "Steve Rowland", tout en tenant Kim Rowland en otage, pour le tuer. En attendant son visiteur, "la Mangouste" raconte son passé à Kim Rowland. Passé qui le fait retourner en Allemagne de l'Est, d'où son tuteur l'a fait échapper pour rejoindre les USA, où il gagnera les galons de tueur professionnel auprès de Hans, son mentor, pour diverses missions dont la dernière, très particulière, le conduira jusqu'au fameux XIII. Les autres tomes s'intéressent à d'autres personnages, avec plus ou moins de succès en fonction des auteurs.

Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Octobre 2008
Statut histoire Une histoire par tome (Série terminée) 14 tomes parus

Couverture de la série XIII mystery © Dargaud 2008
Les notes
Note: 3.36/5
(3.36/5 pour 25 avis)
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03/10/2008 | herve
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Par herve
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
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Tome 1 : La mangouste Peu adepte des spin off - genre Nävis, Les Chroniques de Sillage ou encore La Jeunesse de Blueberry - mais passionné par cette série culte que représente XIII (je fais en effet partie de ceux qui l'ont découverte dans le magazine Spirou en juin 1984), je ne pouvais pas passer à côté de cette nouvelle série. En plus, ce one shot est scénarisé par Xavier Dorison à qui l'on doit notamment Le Troisième Testament et plus récemment le fantastique et très réussi Long John Silver. Cette aventure est un prétexte à découvrir le passé de "la Mangouste", personnage ô combien détestable de la série mère, mais qui devient presque sympathique dans cet album ! Le scénario est bien ficelé, avec des références évidemment à l'intrigue principale de XIII, mais le talent de Dorison - car il faut bien parler de talent- est d'avoir donné à la Mangouste un passé crédible et presque touchant, dans une Allemagne de l'Est sous le joug de l'Armée Rouge. Meyer a parfaitement tiré son épingle du jeu et sa vision graphique de "la Mangouste" reste très proche de celle de W. Vance. Seul peut-être, le personnage de Kim Rowland, me parait un peu "lisse" dans l'album. Par contre, le personnage du Mentor, Hans, est fantastique à plus d'un titre : de bonnes réparties pendant l'apprentissage de son élève, et son goût pour l'esthétisme et le cynisme m'a fait songer au mentor de Dorian Gray dans le roman éponyme d'Oscar Wilde. Un très bon moment de lecture, une superbe couverture, bref, une bonne bd qui réconciliera, sans doute, les déçus des derniers albums de XIII. tome 2 : Irina Ce second opus du spin off de XIII peut se lire comme un one shot. C'est toujours aussi réussi. Et Berthet arrive, au fil des pages, à nous faire oublier ses célèbres Pin-up, malgré un trait similaire. Par contre, Corbeyran n'a fait qu'épaissir l'article consacré à Irina dans l'album n°13 de XIII. En effet tout y était : son enfance en Biellorussie, son mariage, ses missions aux USA .... Corbeyran y ajoute seulement sa touche personnelle avec cette histoire de vengeance (même la présence de Jessica Martin ne nous surprend pas). Contrairement à l'album précédent où Dorison a pu construire un passé à la Mangouste (Van Hamme n'ayant pas décrit la jeunesse du tueur dans ce fameux n°13), j'ai senti Corbeyran coincé par ce carcan. C'est un peu dommage mais ne boudons pas notre plaisir, cet album est vraiment superbe et mérite toute sa place auprès de la série mère. tome 3 : little Jones Etrange sentiment après la lecture de cet opus. On ne sait si, malgré sa couverture,cet opus est dedié plus au futur général Wittaker qu'au fameux major Jones, dont on connait enfin le prénom dans le présent volume. Car le scénariste Yann a choisi une curieuse option, celle de décrire l'histoire de Jones dans une Amérique recréée, avec un clone d'Angéla Davis, un Roman Polanski dégénéré (auteur du "pal des vampires"), un Edgar Hooper -chef du FBI- bref des allusions qui finissent par lasser. Certes, au début de la série mère Jean Van Hamme avouait ne pas vouloir citer nommément les Etats-Unis mais, à ce niveau là, le parti pris de Yann me parait discutable. Certes il reprend, assez rapidememnt, le synopsis de Van Hamme sur Jones dans le "XIII mystery", mais il prend une certaine liberté avec la série mère : la présence de la mangouste sur la scène du crime me parait douteuse et le final est vraiment sujet à caution. Même si l'affaire Polanski -celle de 2010- revient sur le tapis, j'ai du mal à comprendre la présence de l'affaire Polanski -coté Sharon Tate- dans cet opus. J'ai eu en fin de compte l'impression de lire un catalogue, avec les personnages que j'ai déjà cités, auxquels j'ajoute un certain Martin Calvin X, autrement dit Martin Luther King, un général Standwell déjà antipathique et un colonel Carrington amateur de cigares, sans oublier l'infâme Franck Giordino. Ce dernier avatar de XIII se lit avec attention tant les dialogues sont nombreux et riches mais les références sont si nombreuses et si lourdes qu'elles finissent par lasser. Par contre le dessin d'Eric Hennninot ne souffre d'aucun défaut et vivement qu'il retourne à "Carhago", si le différent avec Christophe Bec est réglé. tome 4 : Colonel Amos Je viens de lire XIII mystery -Colonel Amos- dans la version prépubliée dans Casemate (en partie en couleur et noir et blanc). Et bien si l'intrigue concoctée par Alcante tient bien la route (c'est une honnête histoire d'espionnage), le lien avec la série mère est très lointain. Outre Amos, les sieurs Giordano et Heideger apparaissent dans ce spin off. Mais l'histoire pouvait tenir avec d'autres personnages. Seule la dernière case de l'album rappelle la série XIII. Quant au dessin de Boucq... et bien c'est du Boucq. Avec Hermann, c'est un des dessinateur qui a du mal à dépeindre de belles femmes... dommage. Par contre j'ai préféré lire la seconde partie en noir et blanc qui met son travail en valeur. Tome 5 : Steve Rowland Personnage principal du complot menant à la mort du président Shéridan, il ne pouvait faire l'économie d'un album de ce spin off. Fabien Nury a parfaitement suivi l'histoire de Steve Rowland, telle qu'elle est décrite dans "XIII mystery", la référence de Van Hamme, On y retrouve la pseudo supériorité de la race blanche, la puissance de la famille Rowland mais un autre regard sur l'assassinat de Shéridan, qui croise à la fois la vision de la série mère et de l'album "la mangouste", un des meilleurs de ce spin off. Quant au dessin de Guérineau, même s'il ne s'inscrit pas trop dans la droite ligne de la série mère, on finit par s'y habituer voire par croire à cette histoire par son trait assez réaliste. Tome 6: Billy Stockton Très surpris que ce personnage très secondaire ait été choisi pour être le héros de ce spin off. Après tout, il n'apparait que dans quelques pages de Toutes les larmes de l'enfer , qui sont revisitées ici par S. Cuzor et LF. Bollée. Et là quelle surprise, j'ai trouvé cet opus parfaitement maitrisé et s'intégrant intelligemment dans la saga originale. Décidément, LF. Bollée après le remarquable Deadline et le désormais incontournable Terra Australis, nous offre encore une fois un récit de qualité, d'autant plus étonnant que l'on ne s'y attend pas. D'un personnage quasi insignifiant, on passe de la conspiration des XX (voir dossier n°2 dans The XIII mystery : l'enquête), à XIII, en passant par la famille Allenby. Bref un scénario béton autour d'un personnage qui n'apparait même pas dans la bible dédiée à la série par Van Hamme et Vance (à savoir The XIII mystery : l'enquête) Le dessin de S. Cuzor s'inscrit parfaitement dans le style de la série mère et Cuzor a su retranscrire toute l’ambiguïté du personnage de Billy Stockton. Avec" la mangouste" , cet album figure certainement dans les meilleurs de ce spin off. Tome 7: Betty Barnowsky Très classique, aussi bien sur le fond que sur la forme. Le dessin de S.Vallée s'inscrit parfaitement dans la droite ligne de la série mère. En évoquant ici un épisode de la vie de Betty Barnowsky, Callède a peut-être manqué un peu d'originalité. Nous avons le droit à beaucoup de scènes d'actions,dans la jungle, en compagnie des derniers Spads, le tout sans d'humour. Cela se laisse lire mais cet opus n'est pas le meilleur de la série. Très peu de surprises, en fait dans cette histoire. Une aventure formatée qui n'apporte pas grand chose sur les personnages de la série mère. Les fans de XIII, comme moi, achèteront évidemment cet album, par habitude. Tome 8 : Martha Shoebridge Il fallait vraiment oser, faire de Martha Shoebebridge, docteur radiée de l'ordre des médecins, et n'apparaissant que sur quelques pages du désormais mythique "le jour du soleil noir" , et disparaissant au bout de quelques pages; une héroïne à part entière d'un spin off de XIII. C'est vraiment un pari , mais un pari réussi par Wilson (plus connu sur l'univers de La Jeunesse de Blueberry et de F. Giroud (scénariste de talent , par exemple pour la série innovante pour l"époque du "Décalogue") Certes, F.Giroud s'est fortement inspiré des éléments (assez peu nombreux) que lui a laissé Van Hamme dans le désormais incontournable n°13 de la série historique XIII, mais il a su enrichir le personnage avec une aventure sentimentale avec le futur président Walter Shéridan, qui fait de l'album un véritable préquel au premier volume de XIII , "le jour du soleil noir". Un très bel album aussi bien au niveau graphique( je suis d'ailleurs surpris de l'évolution du dessin de Wilson qui finit par coller à celui de de Wance en fin d'album) que scénaristique. En tout cas , malgré les grosses ficelles scénaristiques pour se raccrocher à la série mère, j'ai adoré la lecture de cet opus, qui, à mon avis, rejoint, les meilleurs de la série dérivée "XIII Mystery" A lire absolument pour les amateurs de XIII tome 9 : Felicity Brown Derrière une des pires couvertures de cette série (mais que fait l'éditeur ?) se cache un album de très bonne facture. Nous sommes plongés dans l'histoire de la fameuse Felicity Brown, entre "là où va l'indien" et "Pour Maria" de la série originelle XIII, une histoire ponctuée de meurtres et de cadavres, comme seul Matz, scénariste de talent habitué aux polars, aurait pu nous l'offrir. L'intrigue très bien menée et c'est avec un certain plaisir que nous retrouvons le marquis Armand de Préseau, Don Juan assez roublard, et le sinistre Colonel Peralta, très manipulateur. Malgré tout, cela se lit vite et j'avoue qu'il n'y a que très peu de surprise au final. Seule la course poursuite avec le FBI ajoute un élément supplémentaire au caractère de Felicity, qui en conclusion, ne force pas la compassion. Le dessin de Rossi se rapproche du style qu'il avait employé dans "Deadline",que j'avais adoré, d'où ma déception au vu de la couverture de l'album assez ratée, il faut l'avouer. Par contre, je ne peux que souligner la surprise de découvrir un cahier graphique assez conséquent de C.Rossi, réservé à cette première édition. Très belle surprise ! tome 10: Calvin Wax Dixième album de la série, cet opus répond parfaitement au cahier des charges de la série. Fred Duval nous livre un scénario impeccable voire implacable sur le numéro II de la conspiration des XIII. C'est machiavélique à souhait et le scénario repose sur un mécanisme d'horlogerie que n'a sans nul doute pas renié le gardien du temple, à savoir Jean Van Hamme. Avec l'imbrication de l'histoire de frères Shéridan, du docteur Martha et Dwight S. Rigby, j'ai lu une histoire cohérente, en parfaite adéquation avec la série mère. Bref, un album assez académique voire classique mais qui reste dans les canons de la série. J'ai vraiment aimé cet opus. Il faut aussi souligner le dessin de Corentin Rouge (je ne connaissais que celui de son père sur des reprises de "Comanche" ou de "Marshall Blueberry"), mis en valeur par le cahier graphique réservé à la première édition. Tome 11: Jonathan Fly Avec cet album consacré à Jonathan Fly, Luc Brunschwig nous replonge avec brio dans les meilleurs albums de Jean Van Hamme "le dossier Jason Fly" et "la nuit du 3 août". Il retrace habilement une partie de l'histoire des Etats Unis, à travers des personnages très reconnaissables , même s'ils ne portent pas leur nom véritable (on y croise Hoover, les époux Rosenberg, les défenseurs des droits civiques etc.). Mais on croise aussi dans cet opus de vielles connaissances comme David Dwight et son père Rigby Dwight, le jeune Zeke mais surtout le jeune Jason Fly. Entre histoire de gosses et règlement de compte entre adultes, le scénario tient sacrément la route. Du bout boulot signé Luc Brunschwig, comme à son habitude. Il s'en parfaitement fondu dans le monde imaginé par Van Hamme, en reprenant à son compte l'image du père, Jonathan Fly, avec sa préface dédiée à ses enfants. Après "Calvin Wax", encore un très bon album de la série "XIII mystery" Il ne faut pas oublier le travail d'Olivier Taduc qui nous offre un dessin qui n'est pas si éloigné que cela du style de William Vance. Tome 12: Alan Smith Certes ce douzième et avant dernier volume de ce spin-off n'est pas un des meilleurs de la série, mais il se situe au dessus de celui consacré à "Little Jones" ou encore à celui dédié à "Felicity Brown". En suivant le destin d'Alan Smith, nous suivons celui d'un véritable looser, qui échappe à la mort tant de fois dans cet opus que cela devient presque lassant. Alan Smith tombe dans tant de pièges que le final, assez réussi et surprenant, il faut l'avouer,finit par surprendre, ce qui sauve le scénario. Côté dessin,Buchet fait le job, en se rapprochant du style de la série mère, donnant une certaine homogénéité à cette série (contrairement à Berthet,qui signant un opus certes de qualité avec "Irina", mais avait conservé son style propre) Bref, un peu trop de rebondissements improbables pour essayer de coller à la série mère vient nuire à la fluidité du scénario. tome 13: Judith Warner C'est Jean Van Hamme en personne qui conclut (définitivement?)cette série de spin off consacrée aux personnages secondaires de la série XIII, et cela juste avant de nous offrir un second opus de "The XIII mystery, l'enquête". Cet album repose sur le nom de la jolie Judith, que l'on apercevait dans le diptyque "la nuit du 4 août", mais cet album aurait pu avoir comme titre celui de Jessica Martin, tant elle est présente dans les pages de l'album, tout comme dans le lit de Judith. Car Jean Van Hamme ne se refait pas: les scènes saphiques sont en effet nombreuses ! Vieux briscard de scénarii, Jean Van Hamme use (ou abuse) des références de "The XII mystery", en nous vantant la couverture sur quelques cases (on dirait à de la publicité à peine déguisée) et réemploie un certains nombres de protagonistes de la série mère comme David Rigby, Danny Finkelstein, et l'inévitable tueuse Jessica Martin, s'offrant même le luxe de se référer à l'album "Colonel Amos". L'album est assez dense, avec comme à l'accoutumée des fausses pistes, des poursuites et de l'action. Seule le geste initial de Danny Finkelstein, à la fin de l'album, ne me semblait pas en adéquation avec son caractère. Côté dessin Olivier Grenson a fait un bon travail, avec un dessin encore plus réaliste que sur sa série "Niklos Koda". En tout cas, cet album s'inscrit dans les meilleurs de la série. Tome 14: Traquenards et sentiments Je fais partie des fans de la première heure de la série XIII, je me souviens encore de la couverture du journal Spirou de juin 1984 où j'ai découvert ce mystérieux héros à la mèche blanche. Mon côté complétiste m'a poussé vers l'achat de ce qui touchait XIII; la série mère, sans ses auteurs fétiches mais aussi la série XIII mystery, avec ses albums plus ou moins réussis. Avec cet album célébrant le 40ème anniversaire signé Van Hamme, excusez du peu, je m'attendais à un feu d'artifice mais je suis tombé sur un pétard mouillé. Car le côté commercial assez minable en l'espèce l'a emporté sur la qualité éditoriale. En débutant la lecture de cet album, j'ai été déstabilisé par la forme. Je n'avais pas compris le lien entre les histoires, pensant naïvement , dans un premier temps, que les différents auteurs déroulaient une seule et même intrigue sur l'ensemble de l'album. En ne séparant pas chaque histoire, l'éditeur s'est vraiment foutu de la gueule du lecteur. C'est vraiment minable et cela vient gâcher la lecture. En outre, je dois dire que mise à part l'aventure se déroulant à Cuba où j'ai retrouvé avec plaisir El Cascador, j'ai eu du mal à trouver un intérêt à cet album. Philippe Xavier a un certain talent pour dessiner cette histoire, dans le style de Vance, mais j'avoue que Jigounov, Callède et Toussaint apportent leur professionnalisme à des intrigues sans trop d'intérêt. Et que dire des planches "hommages" à XIII complétement ratées - sauf celle de Marini, peut-être (et que diable vient faire cette adaptation manga dans cette galère) ? Bref ce quatorzième album de XIII mystery est l'album de trop. Dommage, car le titre choisi me rappelait le titre d'un hors série que j'avais acheté en janvier 2004, numéroté et signé par William Vance et Jean Van Hamme (tiré à 825 exemplaires), et qui m'avait laissé un bon souvenir. Je suis désolé de le dire mais ce dernier XIII mystery est à oublier, tant l'éditeur n'a pas respecté le vieux lecteur de XIII que je suis, ou que j'étais. Je baisse donc ma note pour cet album raté.

03/10/2008 (MAJ le 25/01/2024) (modifier)
Par Chelmi
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Chelmi

"XIII Mystery" le spin off de XIII... Les séries dérivées sont souvent malmenées par les bédéphiles qui les considèrent souvent, et pas toujours à juste titre, comme des opérations exclusivement commerciales dénuées de tout intérêt. C’est donc prudemment mais l’esprit ouvert que je me suis plongé dans ce tome 1... Tout d’abord, on est tout de suite rassuré par les illustrations qui sont vraiment de bonne facture. Meyer conserve l’essence et les codes graphiques de la série tout en arrangeant le trait à sa sauce. N’étant pas un adorateur de Vance, je trouve même que le rendu de Meyer est meilleur (Meyer/Meilleur... Joli ! ^^). Son encrage est beaucoup plus propre, un trait bien noir et clair. Idem pour la couleur (Meyer et Delabie), avec des tons bien plus adaptés au dessin: fini les couleurs veillottes de Petra. Vu que j’apprécie généralement les histoires de Dorison, j’étais peu inquiet pour le scénar. Mais, quand on s’attaque aux origines d’un personnage aussi emblématique que la Mangouste, on n’a pas le droit à l’erreur. L’auteur s’en sort très bien. Tout est raccord, cohérent et distrayant. Bon, ça ne brille pas par originalité, mais c’est sympathique et plutôt intéressant. Un petit bémol tout de même, le préambule sonne faux. La genèse du tueur est bien traitée mais l’introduction du récit ne colle pas. La Mangouste ne devrait pas se mettre à raconter sa vie dans les circonstances où il se trouve, ça ne lui correspond pas. Une pensé genre flash back aurait été plus crédible. Ce n’est qu’un détail qui ne gâche en rien la lecture. J’espère que les tomes à venir seront tous aussi bon.

02/01/2009 (modifier)