Lueur de nuit

Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)

Trois jeunes orphelins, Martin, Gabrielle et Émile, poursuivis pour avoir dérobé une miche de pain, trouvent refuge dans une mystérieuse et sordide abbaye...


Trois jeunes orphelins, Martin, Gabrielle et Émile, poursuivis pour avoir dérobé une miche de pain, trouvent refuge dans une mystérieuse et sordide abbaye. Bloqués à l’intérieur, ils découvrent un autre enfant, seul et visiblement traumatisé. Ce dernier tient dans sa main une chandelle qui, quand il l’allume, fait apparaître les silhouettes de ses parents décédés et provoque d’étranges phénomènes… Avec Lueur de nuit, Olivier Boiscommun revient à son genre de prédilection et signe probablement l’un de ses plus beaux albums - en couleurs directes, qui plus est. Un récit fantastique, personnel et sensible, mettant en scène des enfants de la rue confrontés à leurs destins, leurs doutes et leurs angoisses. (Texte : Glenat)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Octobre 2013
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Lueur de nuit © Glénat 2013
Les notes
Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)
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06/12/2013 | dut
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L'avatar du posteur Agecanonix

Je connais peu Boiscommun que j'avais découvert il y a peu sur Meutes que je n'avais pas trop aimé. Le dessin est magnifique, il donne beaucoup de caractère à ce conte fantastique et accentue l'étrangeté du récit avec élégance et finesse. De ce côté, rien à dire, j'ai trouvé la partie graphique pleinement satisfaisante. Au niveau narratif par contre, je suis plutôt déçu car je me retrouve devant un récit un peu creux et nébuleux qui aurait gagné à plus de développement. Un prologue étrange et fantastique en pleine tempête avec des personnages sur un frêle esquif, donne un peu le ton de ce que va être l'histoire, et comme souvent, ce prologue est relié à cette histoire un peu plus loin, mais la partie centrale du récit est très faible, indécise, vague, mystérieuse, peu consistante, avec des effets un peu forcés pour accuser l'aspect fantastique, en gros on en sait très peu sur ce qui se passe dans cette abbaye en ruines avec ces enfants. A la limite, ça m'a même semblé un peu fantaisiste, on a l'impression que c'est un mauvais rêve, sans doute faut-il l'interpréter ainsi... Je reste persuadé que ce sujet aurait pu être plus captivant si ce type de fantastique avait été plus solidement charpenté, un peu à la manière des nouvelles d'Edgar Poe.

27/10/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Original conte que celui-ci, illustré avec grand talent par ce véritable artiste du pinceau qu’est Olivier Boiscommun. L’histoire tient plutôt bien la route avec un sombre récit introductif puis un basculement vers un classique récit d’orphelins… avant que les deux histoires se rejoignent pour qu’enfin puisse se développer le cœur de l’intrigue. Peut-être le récit aurait-il mérité un peu plus de développements car, ici, bien des aspects restent mystérieux. A contrario, j’ai envie de dire que c’est ce qui fait son charme. Et puis les créations graphiques sont vraiment agréables à l’œil. Ce n’est sans doute pas un chef d’œuvre mais Boiscommun signe un album très plaisant et suffisamment original pour se démarquer du tout-venant.

21/05/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Une excellente introduction et une belle fin. Cependant, entre les deux, une aventure ésotérique pas très convaincante avec des dialogues plutôt assommants dans le genre argot fin XIXème siècle. Par ailleurs, le choix de la calligraphie ne s'est pas révélé très judicieux. Les couleurs directs sont par contre plutôt magnifiques. On est comme emporté dans un rêve qui se transforme parfois en cauchemar. Cela reste un conte qui emprunte à la littérature classique en commençant par Oliver Twist. La structure de la narration restera assez linéaire. Il n'y aura malheureusement pas de grandes surprises à l'horizon. Magie, mystère et poésie: un vrai cocktail qui a bien failli prendre. Le thème reste la disparition des parents ce qui entraînent parfois de bien lourds traumatismes chez l'enfant.

18/04/2014 (modifier)
Par Pierig
Note: 2/5
L'avatar du posteur Pierig

Des bruits ont couru que OG boiscommun déposait ses crayons après La Cité de l'Arche. Puis, Ô surprise, on le retrouve avec un nouveau one shot … Mais que vaut-il ? Objectivement, en mettant de côté mon admiration pour le travail de cet auteur, la réponse est : pas grand-chose. C’est en effet une réelle déception tant au niveau graphique que narratif. Dans l’absolu, les planches sont belles mais OG Boiscommun est un ton en dessous de ce qu’il est capable de faire. Certaines cases sont loupées et le travail sur la couleur méritait, par moment, davantage d’application. On sent qu’il ne force pas sont talent. Au regard de ce qu’il nous a déjà montré, on ne peut être que déçu. OG Boiscommun a de bonnes idées mais il a du mal à les mettre en musique. Il lui manque un chef d’orchestre pour transcender son récit qui démarre de manière archi-convenue, se développe poussivement et nous laisse sur notre faim car le cœur de l’histoire n’est qu’esquissé. Bref, voici un récit faible qui n’aurait certainement pas été publié s’il avait été écrit par un auteur débutant. Un nom fait vendre, c’est une évidence. J’ai l’impression de me trouver face à un travail de commande. A réserver pour les fans absolus de l’auteur.

31/12/2013 (modifier)
Par Jaydee
Note: 3/5

Il est vraiment agréable de retrouver le trait caractéristique d'O.G Boiscommun, qui plus est sur un one shot! Le dessin est caractéristique de l'auteur, le découpage judicieux et les couleurs réussies. J'ai particulièrement aimé les scènes de huis-clos, efficaces malgré la difficulté de l'exercice. Cependant, le scénario me parait vu et revu, je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages, et malgré la poésie du récit, je ne suis jamais vraiment rentré dans l'histoire. La faute certainement au manque de dialogues. Si je pense qu'il est positif pour la fluidité du récit de privilégier un bon découpage à de longs discours, je pense que sur un one shot comme celui-ci, l'histoire gagnerait en profondeur en étant plus bavard. En bref, une histoire plaisante, une bonne idée qui aurait pu mieux être exploitée.

06/12/2013 (modifier)
Par dut
Note: 4/5

Quel plaisir pour les yeux de lire du Boiscommun ! Ce trait reconnaissable au 1er coup d’œil, les couleurs directes qui flattent immédiatement l’œil... Cet auteur fait partie de mes dessineux préférés. Forcement j'achète les yeux fermés. Quitte à ne pas être forcément emballé par l'histoire, la lecture y est toujours agréable grâce à ce graphisme que j'affectionne tant ! Ici, dans "Lueur de Nuit" on suit l'aventure de trois jeunes orphelins qui se retrouvent dans une sorte de maison maudite. Le surnaturel y est donc naturellement de la partie. L'histoire se veut un peu poétique. J'aurais aimé que l'histoire des bougies et de Joshua soient un peu plus approfondies, ou encore l'histoire de ces 3 orphelins, mais difficile de ne pas survoler dans un one-shot. L'histoire est sympathique mais ne m'a pas complètement transporté, habituellement j’aurais mis un 3/5, mais pour moi le dessin de Boiscommun fait monter la note à 4/5.

06/12/2013 (modifier)