Centurion

Note: 1.83/5
(1.83/5 pour 6 avis)

Le destin du plus grand centurion de Rome devenu malgré lui le jouet de la machiavélique déesse Diane.


Au temps de Rome et de l'Empire Romain

Au Vème siècle après Jésus-Christ, l'empire romain se meurt. Le christianisme triomphe mais il est encore dangereux d'outrager Diane en ses temples abandonnés. centurion couvert de gloire et hanté par la grandeur disparue de Rome, Caius Marcus Varro sait que pour cela, l'irascible déesse de la lune a décidé de transformer sa vie en cauchemar. Mais cet acharnement ne masquerait-t-il pas un dessein secret, alors qu'un monde nouveau est en train de naître dans les larmes et dans le sang.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 26 Août 2009
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série Centurion © Soleil 2009
Les notes
Note: 1.83/5
(1.83/5 pour 6 avis)
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25/08/2009 | Miranda
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L'avatar du posteur Agecanonix

Le personnage principal n'a rien à voir avec Caius Terencius Varro (ou Varron), consul de Rome au IIIème siècle av. J.C. surtout connu pour avoir été vaincu par Hannibal, mais dont Tite-Live a vanté certaines qualités militaires dans son Histoire de Rome. Ici, on est au Vème siècle de notre ère, à l'aube des invasions barbares, avec un certain Caius Marcus Varro, personnage fictif donc. Et pourtant, j'aurais préféré que les auteurs content l'histoire du vrai Varron plutôt que ce collage imparfait. C'est une sorte d'épopée mystico-historique qui ne m'a pas du tout convaincu. De nos jours, les Bd "romaines" sont devenues tellement nombreuses qu'il faut trouver le plus petit détail ou le petit plus qui va permettre de se démarquer de Murena, Les Aigles de Rome, Gloria Victis, Les Boucliers de Mars, Alix Senator, L'Expédition ou Vae Victis et bien d'autres encore. C'est pas avec cette Bd qui a été bien justement abandonnée, que ça va faire vaciller d'autres séries plus ambitieuses. L'aspect historique semble délaissé au profit de l'aspect ésotérique, voie facile pour justifier certaines actions. La narration est menée à trop vive allure, à tel point qu'on n'a pas le temps de digérer les différentes périodes de la vie de Varro. Rebondissemens, complots, retournements, mystères... tout ceci est mal fagoté, on se pose trop de questions et on n'a pas de réponses, la confusion règne. Là-dessus, le dessin n'est pas affreux, mais il est sans personnalité, pas esthétique, juste correct sur certains décors. Une déception, dommage, la vraie histoire de Varro aurait eu plus d'intérêt.

21/06/2022 (modifier)
Par Spooky
Note: 1/5
L'avatar du posteur Spooky

J'ai eu du mal à terminer cet album. Tout d'abord la narration est très, très rapide, il est difficile de comprendre réellement ce qu'il se passe, avec ces intervenants "simples" et "historiques", que le scénariste met en scène. On assiste à l'histoire d'un jeune érudit devenu officier dans l'armée romaine qui va s'en détourner et devenir un paria. Il y a des relents de Gladiator là-dedans... Au-delà de l'histoire, aussi confuse qu'échevelée, j'ai aussi eu du mal avec le dessin. Il me semble un peu faiblard, même pour un premier album. Les personnages ont des têtes bizarres, qui changent d'une case à l'autre, c'est le genre d'élément qui est rédhibitoire pour moi. La colorisation est elle aussi étrange, elle manque de personnalité. Cela s'arrange presque subitement dans le dernier quart de l'album, mais le mal était fait. Bref, une histoire sans grand intérêt, (des)servie par un dessin insuffisant.

01/10/2009 (modifier)

Etrange production que cet album. Le scénario nous présente quelques bribes de la vie d’un romain en cette fin de domination Romaine. D’abord petit notre héros découvre un lien particulier avec une déesse délaissée pour le christianisme dominant. De complots en complots, les têtes tombent mais ce jeune garçon s’en sort contrairement à sa famille. On le retrouve quelques années plus vieux en centurion, là encore des troubles politiques vont jouer en sa défaveur et son don de se mettre en situation délicate aura lieu. Puis encore un trou, on le retrouve dans une bâtisse isolé, fugitif j’imagine, mais il va être retrouvé. Il s’en sort encore avec l’aide d’un tout jeune garçon un peu naïf et téméraire. Les personnages qui tournent autour de lui disparaissent aussi vite qu’ils sont venus, et lui-même est difficile à saisir avec ces sauts temporels si importants. On participe également à nombre de conspirations, mais aucune n’est aboutie. Enfin lui qui se retrouve à être accusé d’avoir conspiré contre le pape, puis avoir tué le confident du pape, puis agressé un homme important en tant que centurion, puis déserteur, enfin meurtrier en cavale est encore vivant et s’en sort… Pas mal, dommage que l’on ne comprenne pas comment il s’en sort à chaque fois ! Son pouvoir de prescience est également peu exploité. Le dessin est dans les normes, le trait est correct, la colorisation sans surprise mais correcte. L’ensemble manque un peu de personnalité à mon gout, c’est fade. Les décors sont très sommaires voire basiques, à la limite tout cela sonne un peu comme le carton pâte des péplums Italiens des années 70. Au final bof, histoire bof, dessins bof, la lecture et l’achat ne paraissent pas obligatoires.

29/09/2009 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

J'ai un peu de mal à comprendre : cette série était-elle prévue au départ en de très nombreux tomes et l'éditeur a-t-il obligé les auteurs à s'en tenir à quelques-uns seulement ? Comment expliquer autrement un rythme de narration aussi échevelé ? Comment expliquer la nette impression de survoler à toute vitesse une succession d'intrigues différentes, sans jamais les laisser se mettre en place ni réussir à permettre au lecteur de se sentir le moins du monde concerné ? Pourtant, je croyais que ce récit allait m'intéresser. Il présente en effet Rome peu avant sa chute, alors que la menace des Huns se fait fortement sentir et que le pouvoir impérial vacille, exilé volontaire à Ravenne, tandis que le peuple romain a délaissé ses anciens dieux pour la chrétienté et la papauté. Contexte très intéressant mais hélas mal mis en valeur, tout juste effleuré. Ce qu'il reste, c'est un dessin moyen, un héros sans charisme, des intrigues trop vite expédiées et une narration qui rebute tant les sauts chronologiques sont nombreux. On croirait lire le résumé d'une saga sans grand intérêt mais pas la saga elle-même.

14/09/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 2/5
L'avatar du posteur iannick

Il fallait s’y attendre, « Centurion » est loin d’être une référence dans le genre historique. Dans cette même catégorie, « Murena », autre bd ayant pour cadre l’époque romaine est mille fois plus intéressante et instructive ! Mais revenons sur cette nouvelle série qui se déroule au Vème siècle, « Centurion » est une bd réalisée par Richard D. Nolane (au scénario) et Yann Gourhan (au dessin). Elle met en scène un jeune homme Caius Marcus Varro qui deviendra par la suite un des plus grands centurions romains. Notre héros a pour particularité d’avoir régulièrement des visions de la déesse Diane qui lui dicte son avenir et ceux des autres… seulement voilà, le polythéisme n’est plus bienvenu et ceux qui le pratique est montré du doigt par les catholiques… Ce qui me gène dans ce genre de récits historiques, c’est la présence de scènes ésotériques. Ces séquences sont la plupart du temps insérées dans des récits pour résoudre des énigmes facilement et rapidement, c’est une initiative que je n’apprécie guère de la part des scénaristes. Quant à l’histoire proprement dite, « Centurion » m’est apparue plus « aventureuse » qu’historique. Le lecteur suivra le héros dans ses nombreuses péripéties de sa jeunesse à l’âge adulte. Seulement voilà, Richard D. Nolane a divisé son scénario en trois-quatre gros chapitres où le bédéphile découvrira Caius Marcus Varro enfant, jeune adulte puis soldat sans qu’on sache exactement ce qu’il a fait entretemps (à chaque partie, Caius vieillit de 7 à 8 ans d’un seul coup). Par conséquent, je n’ai jamais eu le temps de bien m’attacher au personnage principal. De plus, l’aspect historique ne m’est pas apparu très intéressant car peu développé (les Huns y apparaissent instantanément et la ville de Carthage n’est guère présentée). Graphiquement, le trait de Yann Gourhan est –à mon avis- approximatif. Les visages changent souvent d’aspect, par moments, je ne savais pas qui est qui dans cette bd ! La mise en couleurs m’est apparue correcte mais sans plus. Au final, ce premier tome de « Centurion » m’a déçu. Moi qui aime les récits historiques, je n’ai rien découvert dans cette bd. De plus, les péripéties de notre héros sont doublées de scènes ésotériques qui m’ont vite ennuyé. Bref, je ne vous cache pas que j’attends impatiemment le prochain tome de « Murena » qui est annoncé en Novembre 2009, ça, c’est une excellente série ! Rien à voir avec ce pâle « Centurion » !

13/09/2009 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

Le gros défaut de ce premier tome c'est qu'il avance beaucoup trop vite. L'histoire commence en l'an 422, saute 7 années puis 19 et encore 3 pour arriver à l'an 451. Avec toute cette vitesse je n'ai pas eu le temps de m'attacher ni de vraiment connaître Caius Marcus Varro le personnage principal. De plus je n'ai pas trouvé ses aventures passionnantes et j'ai encore moins apprécié qu'il puisse communiquer avec la déesse Diane ; je n'aime pas trop le mélange d'Histoire - ici la chute de l'empire romain d'occident, - et de fantastique. Le dessin n'est pas mauvais mais pas non plus accrocheur et les couleurs sont un peu baveuses et trop criardes ; les visages quant à eux sont assez changeants et approximatifs. J'aurais préféré une aventure romaine normale qui ne mette pas tant en avant des personnages et évènements historiques.

25/08/2009 (modifier)