L'Immortel (Ongaro)

Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)

Immortel, mais inachevé.


Après l'apocalypse... Auteurs italiens Fumetti Immortels

Vir cherche à connaitre ses origines. D'où vient-il ? Est-il immortel ? Nous découvrons avec lui un monde post apocalyptique dans lequel quelques humains tentent de survivre.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Mars 1980
Statut histoire Série abandonnée 1 tome paru

Couverture de la série L'Immortel (Ongaro) © Editions du Fromage 1980
Les notes
Note: 2.5/5
(2.5/5 pour 2 avis)
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15/10/2021 | Noirdésir
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L'avatar du posteur Agecanonix

Ah c'est marrant cet album, ça me replonge dans des lectures d'ado du temps où je lisais un paquet de petits formats. Il s'agit d'un remontage adapté pour l'édition en album (assez rare à l'époque pour des bandes de petits formats) puisque cette série est parue d'abord en Italie en 1978 puis dès 1978 et 1979 en France dans le pocket Antarès, une publication Mon Journal (ou Aventures et Voyages), qui publiait une trentaine de pockets chaque mois dans tous les genres : aventure surtout, mais aussi SF, sport, western, humour, jungle, policier, historique... et dont les plus célèbres seront Akim, Cap'tain Swing, Marco Polo, Ivanhoé, Lancelot, "Brik", Safari, Pirates, "En Garde", "Carabina Slim", Mister No, "Sunny Sun", "Janus Stark", "Atémi" etc... il y avait même un pocket pour les filles du nom de Shirley. Tous ces titres ne diront rien aux moins de 30 ans, mais c'est de ma génération, je dévorais tous ces pockets, à l'époque dans les années 70, c'était la grande mode. Dire que c'était considéré comme de la BD de merde et qu'aujourd'hui, ces pockets sont hyper recherchés par des collectionneurs avides et font l'objet d'un marché démentiel, on marche sur la tête... On y trouvait pas mal de matériel italien, parfois espagnol mais ça faisait vivre aussi des auteurs français qui se formeront et apprendront le métier. Pour Ongaro, j'ai de suite reconnu son dessin, c'est bien ce que je lisais dans le pocket Antarès, il y eut 12 épisodes entre 1978 et 79. La mise en page ne trompe pas, c'est du dessin à 3 strips ou cases par page, le trait est plutôt soigné, Ongaro s'était fait la main sur des séries western chez Aventures et Voyages qu'on verra dans le pocket La Route de l'Ouest. Plus tard, il bossera pour Larousse sur ses séries éducatives. Par contre, cette histoire d'immortel, c'est complètement excentrique et psychédélique, je ne suis pas parvenu à me passionner pour cette histoire. Il est question d'un extraterrestre sans doute venu d’un monde lointain. En fait, il ignore tout de son passé, tout ce qu’il sait, c’est qu’il est immortel, qu’il s’appelle Vir et qu’il a une mission à accomplir. Il est sur la planète Terre, bouleversée par d'effroyables événements, dont une partie de la population, considérée comme contaminée, a été reléguée dans des zones elles-mêmes contaminées et interdites à toute personne saine. Avec sa compagne, la belle terrienne Sibyl, ils tentent de survivre dans ce monde dévasté. Ce concept sera repiqué avec des variantes dans la superbe Bd Storm. Au final, cette bande est un sympathique souvenir qui me rappelle des années euphoriques, mais le sujet est brouillon ou mal exploité, et ça n'est guère intéressant. J'aime seulement le dessin qui est typique des auteurs italiens de petits formats dans les années 70.

15/12/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai mis cette série en SF, parce que c’est ce qui domine, mais c’est assez improbable et souvent inclassable, tant l’intrigue pioche un peu partout les références (on peut passer en quelques pages du polar classique avec voiture de flic au western pur et dur, tout en gardant en thème dominant une sorte de SF, l’intrigue se déroulant dans un univers post-apocalyptique. Nous suivons ainsi Vir, personnage amnésique, cherchant à découvrir ses origines (il semble extra-terrestre). Toujours est-il qu’il possède de singuliers pouvoirs de régénération, qui font de lui quelqu’un de quasi immortel – d’où le titre. Paolo Ongaro – comme pas mal d’auteurs italiens de l’époque – a participé à de nombreuses publications collectives (en France à l'Histoire du Far West), et c’est sa première production « personnelle » que je lis. Mais les éditions du Fromage n’ont publié ici qu’une partie des histoires de notre intriguant immortel, la suite restant à ma connaissance inédite en Français. Du coup, alors même que l’intrigue est assez barrée, je ne connaitrai jamais le fin mot de l’histoire de Vir, ni des causes de cette séparation du monde entre les régions touchées par des rayonnements atomiques (où se déroule l’intrigue) et celles qui en sont préservées – et que quelques dialogues évoquent vers la fin de l’album. Quant au dessin, dans un Noir et Blanc classique, il est plutôt bon, clairement influencé par la SF américaine. La couverture, en couleur elle, affiche des influences d’époque (publié en France en 1980, cette histoire a été écrite au milieu des années 1970), avec des couleurs un peu psychédéliques, et une bombasse qui n’est pas sans rappeler certaines héroïnes de Pichard (comme Paulette). Mais, même si quelques belles femmes peu vêtues traversent l’album, il n’y a là rien d’érotique. Note réelle 2,5/5.

15/10/2021 (modifier)