Gunfighter

Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)

Quelque part dans les plaines d’Arizona. Alors que les « longhorns », ces vaches américaines aux cornes interminables, ont besoin d’espace, l’arrivée des premiers barbelés, la « corde du diable » comme on l’appelait alors, ne fait qu’exacerber les conflits qui opposent deux familles de propriétaires terriens


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Christophe Bec École européenne supérieure de l'image [USA] - Les déserts Nord-Américains

Quelque part dans les plaines d’Arizona. Alors que les « longhorns », ces vaches américaines aux cornes interminables, ont besoin d’espace, l’arrivée des premiers barbelés, la « corde du diable » comme on l’appelait alors, ne fait qu’exacerber les conflits qui opposent deux familles de propriétaires terriens C’est dans ce contexte et dans le souffle d’une tempête qu’une bande de ranchers découvre un homme inanimé, agrippé à son colt... Qui peut bien être ce mystérieux Gunfighter ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 28 Août 2019
Statut histoire Série en cours (deux volumes prévus) 1 tome paru
Dernière parution : Plus de 3 ans

Couverture de la série Gunfighter © Glénat 2019
Les notes
Note: 3.2/5
(3.2/5 pour 5 avis)
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02/09/2019 | herve
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Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Du western classique et peut-être trop classique pour moi. Déjà, je n'ai pas trop accroché au dessin de Rouge. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. C'est bien fait, mais il y a quelque chose qui fait en sorte que je n'aime pas trop. Peut-être les couleurs ? Donc voilà j'aime pas trop le dessin et je ne sais même pas pourquoi ! Cela aurait pu passer si au moins le scénario était prenant, sauf qu'il m'a vite ennuyé. Aucune scène ne m'a captivé, aucun personnage ne m'a intéressé. J'ai l'impression d'avoir déjà vu plusieurs éléments du scénario dans de meilleurs westerns. Le rythme est lent et cela ne me dérange pas, s'il y a quelque chose qui m'accroche dans le scénario, et ici rien ne m'a semblé mémorable. Je lisais une scène et je l'oubliais aussitôt que je la finissais. Peut-être que je n'étais pas bien lorsque j'ai lu l'album. Je pourrais faire une autre tentative un jour, mais franchement comme je trouve la plupart des Bec que j'ai lus au mieux moyen, je pense juste que je ne suis pas fan du style d'écriture de cet auteur.

28/06/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Christophe Bec aborde le western, on peut être surpris car c'est un genre éloigné de ses séries habituelles, mais d'après ce que je vois dans ce premier album, il a l'air de bien le maitriser en échafaudant un scénario ultra classique centré sur un conflit entre fermiers et éleveurs de bétail. Le western revient en force depuis quelques temps, mais quand j'ai un album de cette qualité qui sort, je ne peux qu'être ravi ; certes Bec ne réinvente rien mais il assume en tant qu'excellente narration, ce qui donne une lecture très agréable. Il pose l'intrigue en douceur, sans trop se presser, laisse se dérouler l'action en parsemant ça et là des indices qui laisse à penser que ça va déboucher vers un conflit qui pour l'instant est larvé, il sème des éléments qui se mettent en place sans trop surprendre et qui ont été vus dans de multiples westerns hollywoodiens, on ne sait encore pas grand chose de ses personnages qui sont assez nombreux mais bien typés : le cattle king assoiffé de grandeur, le frère et la soeur fauchés qui survivent dans un ranch voisin, un gunfighter qui ne se livre pas trop pour l'instant, un old chap qui apporte de la sagesse, des fédéraux vindicatifs dont on ignore le but, plus quelques commerçants, fermiers et hommes de main... malgré ça, c'est très plaisant à lire, c'est pas parce qu'un récit semble classique qu'il faut s'en détourner ou le considérer comme banal, en tout cas moi j'y trouve de quoi me passionner, et pourtant des westerns j'en ai vu à l'écran et dans des séries télé et j'en ai lu pas mal. Dans ce type de sujet choisi, il n'y a de toute façon guère de nouveauté. Cette Bd m'a fait immédiatement penser à Open Range, ce très beau western signé Kevin Costner en 2003 (au thème très proche) qui lui aussi avait choisi un sujet très rebattu mais qui m'avait bien séduit, donc ici, je m'attend à ce que ça s'anime un peu plus par la suite, et si c'est semblable à ce qu'on voit dans Open Range, le final risque de pétarader sec, surtout que la dernière page installe un cliffhanger qui va dans ce sens. J'espère seulement que Bec ne va pas étirer inutilement ce récit et que ça se concluera dans un second album, voire à la rigueur dans un tome 3. Michel Rouge n'était pas revenu au western depuis le tome 3 de Marshal Blueberry, mais son dessin que j'ai toujours apprécié, même sur la reprise de Comanche, ainsi que dans Les Héros Cavaliers, a gardé ce mélange de force et de finesse, j'aime ce dessin sur un western qui voisine avec les styles de Meyer sur Undertaker et Swolfs sur Durango, Rouge a ici affiné un peu plus son trait, je le trouve moins épais que sur Les Ecluses du Ciel, sa composition d'images est parfaite, privilégiant les grands espaces et les visages bien maitrisés. Voici donc un très bon démarrage, prenant et captivant, tout est en place pour livrer un western de bonne facture, ou comment faire du neuf avec du vieux, je lirai la suite avec intérêt.

06/03/2020 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Je suis plutôt preneur des séries initiées par Christophe Bec. On le retrouve dans un genre qui n’est pas sa prédilection loin du fantastique. Du coup, cela a attiré grandement mon attention. J’ai quand même été un peu déçu par le classicisme de l’ensemble qui reprend bien les codes du genre mais sans apporter cette touche innovante qui parviendrait à renouveler le genre. Le scénario demeure assez banal avec ce gunfighter qui tient tête à un riche propriétaire afin d’aider les fermiers à sauver leur exploitation. De l’action, il y en a. C’est même plutôt haletant à suivre. Le savoir-faire de l’auteur est manifeste. Pour autant, les fans de western seront quand même satisfaits. La qualité est tout de même assurée grâce notamment à un scénario rythmé et maîtrisé. J’ajouterai que le style réaliste du graphisme me convient tout à fait. Je n’ai rien à redire sauf à ajouter que c’est soigné et précis. C’est également un plaisir de retrouver le dessinateur de Marshall Blueberry. En conclusion, un bon démarrage pour une nouvelle série certes traditionnelle mais bien menée.

04/11/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Si Rouge au dessin a déjà pas mal bourlingué dans le western (entre autre en ayant la lourde charge de reprendre le flambeau d’Hermann sur Comanche, avec un résultat un peu mitigé d’ailleurs), c’est je crois la première incursion de Bec dans ce genre a priori éloigné de ses terrains de jeu habituels. Ce tome inaugural ne nous apprend pas grand-chose sur le « gunfighter », qui reste encore mystérieux (et ténébreux). C’est plutôt le décor qui est planté. Avec un Far-West qui a un petit air de déjà-vu, un gros propriétaire s’imposant à de petits éleveurs, cherchant à leur acheter leurs terres (alors qu’une famille tente de résister face aux coups durs du destin et aux menaces du bonhomme, les deux familles semblant avoir été liées avant qu’un événement grave ne les pousse à se haïr). Tout ici transpire le classique. Que ce soit le titre de la série, la couverture de cet album, l’intrigue, ou le dessin. C’est globalement bien fichu, mais cela s’adresse avant tout pour l’achat aux amateurs de western souhaitant rester dans leur zone de confort. Annoncé comme un tome 1, j’espère juste que Bec ne créera pas une énième série à rallonge, avec rebondissements de plus en plus artificiels. En l’état, c’est une lecture relativement agréable, mais sans surprise. A emprunter plus qu’à acheter pour le moment, avant de voir ce que la suite va donner.

04/10/2019 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
L'avatar du posteur herve

J'ai été très agréablement surpris à la lecture de ce premier volume signé Christophe Bec, que j'avais plus l'habitude de lire dans des récits de science-fiction, souvent complexes à lire. Mais ici, le classicisme de Christophe Bec me surprend. Car j'ai découvert avec ce premier opus (le récit comprendra 2 volumes) un récit classique qui nous renvoie aussi bien vers des westerns que je regardais dans La Dernière Séance sur FR3 que vers des classiques de la bande dessinée. Comment ne pas songer à la série Comanche avec son ranch, surtout quand Michel Rouge signe l'illustration. Autant ce dernier ne m'avait pas convaincu lorsqu'il succéda à Hermann, autant il nous offre là de magnifiques planches. Je serai évidemment au rendez vous sur le second volume.

02/09/2019 (modifier)