Les forums / La bd en libre téléchargement, un bien ou un mal ?

Par bigmac Le 08/12/2009 - 22:08 (Modifier)

Après relecture de tes posts, je te rappelle quand même que personne ne détient la vérité, « personnenedétientlavérité ». je pense d’abord que tu devrais cesser de t’octroyer la parole des autres par des pronoms indéfinis intempestifs. D’autre part, quand tu proposes de redéfinir ce qu’est un délit, essaye quand même d’appuyer ton propos à l’aide d’un dictionnaire. Quand on parle de patrimoine culturel, la question du droit est fondamentale, voire pléonastique ! De plus « les » lois visant à réguler le téléchargement illicite ne sont pas toutes appliquées de la même manière, elles peuvent être aussi modifiées en fonction des études et des débats qui peuvent être menés en public ou dans nos institutions. Il n’y a pas de modèles de téléchargeurs, quelqu’un peut télécharger peu et ne jamais rien acheter quand d’autres téléchargent à mort tout en participant à l’achat et au cautionnement de quelques artistes. L’important n’es tpas de télécharger ou non, mais de faire avancer le débat et de trouver des solutions à des problèmes qui divisent l’opinion. L’argument du délit relatif est pour moi improductif, en ce sens qu’une loi n’a de cesse d’être réformée voire abrogée en fonction des époques et des situations. Aujourd’hui, personne ne sait vraiment comment légiférer ou adapter l’ancien modèle économique aux nouvelles technologies, les problèmes sont énormes, et l’artiste et le consommateur sont pris dans l’engrenage. En cela, les forums, l’engagement citoyen d’un bord comme de l’autre demeure primordial. Avec le téléchargement, certains artistes et entreprises vont pouvoir tirer leurs épingles du jeu, mais combien sont laissés sur le tapis. Quand tu vois la disparition progressive des videoclubs, ne crois tu pas qu’à terme, ce ne sont pas les librairies qui sont en danger ? et surtout, tu ne peux reprocher à un modèle économique de s’en mettre plein les fouilles tout en revendiquant un téléchargement « gratuit » co- financés par de la publicité. Et quand aux cultures dites alternatives et non diffusées par les grands diffuseurs, ont-ils jamais vraiment percé sur la toile ? l’artiste est il donc condamné à bosser comme un forcené avant de pouvoir ériger son œuvre ? Je suis d’accord sur le fait que promouvoir le téléchargement libre peut être un engagement citoyen, mais comme un acte de révolte et de volonté d’affirmer nos droits fondamentaux d’avoir accès aux neuvième art à un juste prix qui permettent de faire vivre un artiste sans dépouiller son autre pendant, le lecteur. Perosnne n epense qu’il faille interdire la culture pour tous, mais plutôt d’améliorer l’accès à la culture pour tous tout en préservant les artistes. Ce sont ces deux sphères que je souhaiterais voir un jour rassemblés massivement dans la rue pour exiger plus de clarté dans la répartition des budgets d’entreprise et un grand débat national et/ou d’experts à ce sujet. Quand à trouver des artistes qui ne peuvent gagner leur vie d’artiste à cause du téléchargement, j’ai encore vu un exemple il ya quelques temps à la télévision d’une jeune chanteuse qui à peine lancée, s’est balancé sur la toile l’ensemble de son album par un tiers. Cette personne ne bénéficiant pas d el’appui de gros sponsors qui lui permettent de diffuser dans les boites, le sbars, etc…. elle ne gagne presque rien (sic) Alors je te parle pas d’une bd amateur. Magré tout ces désaccords, j’aboutissement de mes réflexions précédentes rejoignent les tiennes (je te reproche surtout ton ton vindicatif et réducteur, en fait), car les deux problèmes que tu poses sont bien le problème de l’accès à la culture pour tous et fiancés par tous confrontés à un modèle économique injuste et tout puissant. Alors oui, luttons efficacement pour proposer un modèle de société qui puisse prendre en compte avant tout l’intérêt du lecteur et celui des artistes, et le téléchargment contient à ce titre les germes de la révolte et une solution aux problèmes de société auxquels nous sont confrontés. Sur ce, à bientôt sur ce forum et passez tous une bonne soirée ! >>PersonneNeDétientLaVérité avait écrit: >>bigmac +1 ( "vous avez tort, faites comme moi, conformez vous !" ) >>Arguments idiots c'est un peu violent, surtout avec le raccourcis hilarant que tu exposes derrière! (il me semble avoir demander de la crédibilité, sinon le débat se fera de plus en plus lourd et inutile). >>Premièrement Alix: >>Je ne justifie aucun crime que ce soit et ce serait un comble que le téléchargement en soit un! Nous tentons donc, et faisons un effort dans l'utilisation des termes, d'EXPLIQUER (voir de justifier si tu veux...) un DELIT. Je parle donc du partage d'un patrimoine culturel (si tu avais vraiment lu mon post...) et toi tu me parle de droit, soit, mais est-ce bien la même chose de voler une voiture et de télécharger (donc de "voler" une donnée informatique)? Au sens du droit juridique stricte, oui puisque c'est un délit: le vol. Cependant 2 contres arguments à ton fabuleux exposé (je télécharge au début et je finis par violer qqu'un!): >>-un délit ici et maintenant (on revient à cette histoire de morale) n'en est pas un à 30km ou à quelques années prés et vice versa (par exemple: la légalisation du cannabis en hollande, le "délit" d'être juifs, intellectuel, homosexuel etc pendant le gouvernement de vichy...) >>-Quand tu vole une voiture, tu porte un préjudice directe au bien de la personne, en gros tu l'emmerde grave; or souvent quand tu télécharge une donnée, en tout cas une BD, elle est partagée par le propriétaire, qui a lui, payé cette BD!! On est plus donc dans cette logique de préjudice à la personne. Reste, me diras-tu, le préjudice apporté à l'auteur (voilà un viel argument idiot!), qui n'en est pas un si on fait l'effort de sortir de cette représentation (et c'est pour ça que bigmac parle de conformité): "je télécharge donc je n'achète pas". FAUX bien au contraire, le téléchargement contribue à la découverte de médias culturels variés souvent méconnus (publicité) et favoriserait même certains types de consommations d'une part et donnerait accès d'autre part au partage d'une culture peu relayée par les grandes firmes de distribution. >>Je concède tout de même aux detracteurs du téléchargement libre et gratuit que celui-ci peut porter un relatif préjudice à des grandes maisons de disques et studios cinématographiques (les 1ers détracteurs du téléchargement d'ailleurs) mais je le prend comme un acte de revanche (ils s'en mettent qu'en même pas mal, n'allons pas nous en faire pour eux!!) et pas comme une barrière à l'expression artistique, bien au contraire... >>Deuxièmement (je vous avez dit de vous accrocher). >>La plupart du temps, quand il est question de téléchargement, on a tendance à penser que tout est de la faute du téléchargement. Moi je pense que c'est plutôt cette notion d'accès à tous à la culture (qu'il faut nuancer tout de même) qui effraie, en effet trouvez-moi UN SEUL artiste qui prétend qu'il ne peut pas gagner sa vie à cause du téléchargement!! Bientôt on se verra reprocher au téléchargement, la "disparition" des pratiques artisannes et pourquoi pas des animaux en voie de disparition... >>Voyez-vous où je veux en venir? >>Nous sommes ici face à 2 problématiques distinctes: celle de la l'accéssibilité de la culture d'un côté et l'hégémonie d'UNE culture commerciale dominante de l'autre. >>Et oui, c'est toute un système de domination économique que le téléchargement vient mettre en cause, ce sont les profits des grandes multinationnales (celles-là même responsables de la difficulté à gagner sa vie en tant qu'artiste) qui sont en légère réduction. >>Sortez de vos représentations, de la domination de cette "morale" imposée, et faites vous vous-même détenteurs d'une culture alternative plutôt que de défendre fictivement, non plus les intérêts des artistes méconnus, mais ceux de la culture commerciale...


Par bigmac Le 08/12/2009 - 21:31 (Modifier)

D’abord qui es tu pour donner des bons points à autrui. Comment peux tu reprocher à quelques uns de tenir des propos fétides. De quel bord es tu ? jusqu’au ton usage de la sémantique peux t’amener ? tu reproches à Arzak une citation de Kant, pour appuyer ton propos de tartine beurrée, c’est confondant ! Tu parles de droit ou non à proférer de la morale, mais heureusement que la morale, ou devrais je dire les morales, participent encore de ce débat. C’est justement à partir de considérations morales que s’élaborent et se résolvent les problèmes de distribution, de répartition du budget… La morale comprend plusieurs acceptations , e til ne fau tpas mélanger la morale commune, institutionnelle, familiale, individuelle… Bref, la question culturelle que tu invoques est à mon sens avant tout morale, car elle permet d’adopter une posture et de défendre ses convictions, et ce contre vents et marées. La question culturelle qui en découle n’est pas celle que tu sembles vouloir vulgariser vulgairement : elle fait au contraire naître plusieurs débats dans le débats, soulèvent de sproblèmes complexes, de nombreux avis divergents, qu’il convient de prendre en compte avant de suggérer des esquisses de projets, de solutions aux problèmes que soulèvent de telles avancées technologiques pour les commerçants, les artistes, les lecteurs… Tu sembles vouloir imposer des convictions sans fondement, en rejetant toutes formes de dualités, alors que justement, un tel débat relèvent avant du conflits de nombreuses dualités, puisque nous avons tous un point de vue différent. Je pense enfin que les dernières phrases de ton propos sont contradictoires et révélateurs, il te faut un moment ou un autre choisir ton camp ! Alors cesse d’ériger la notion de « morale » ou de « droit » à tout le monde sans être capable d’en apporter une définition personnelle et précise, et je cite « un peu de crédibilité lorsqu’on parle de ces questions" >>PersonneNeDétientLaVérité avait écrit: >>Bonjour à tous >>Où sont les toilettes +10!! (sur la morale ET sur le téléchargement) >>arzak 0 sur la morale c'était bien marrant mais pas crédible (et la référence à Kant, bien qu'à mourir de rire, montre ton manque aberrant de connaissances sur le sujet! mais comme on dit "la culture c'est comme le beurre sur la tartine, moins on en a, plus on l'étale..."). >>La notion de "morale" est à prendre avec beaucoup de précautions, puisqu'elle est subjective et dépendante du point de vue que l'on adopte. Ainsi qui peut s'octroyer le droit de dire si telle ou telle chose est morale? On remarque souvent que ce qui est immorale ou plutôt ce qui est rejeté à une certaine époque par la "morale dominante" d'une société peut être parfois constitutif et parfaitement légitime dans la "morale d'aujourd'hui" et vice et versa (pour aller plus loin: la violence passées des maîtres à l'école aujourd'hui intolérable,l'enterrement des "suicidés" dans les cimetières catholiques à une certaine époque et bien d'autres exemples...). >>En bref, il ne s'agit pas ici d'une question morale et encore moins d'un jugement sur la "moralité" ou la "responsabilité" des personnes qui téléchargent (la BD ou autre d'ailleur) mais belle et bien d'une question culturelle: s'agit-il ici de cloisonner, de reserver un bien culturel (la BD) aux seules personnes ayant les moyens de s'offrir ce capital culturel ou de considérer ce capital comme étant commun? En gros si je suis "riche" je peux m'offrir le luxe de ma passion mais si je suis "pauvre" je l'ai dans le fion et en plus je suis blamé car je télécharge!! Les argument des détracteurs sont en plus de cela infondés, par exemple, le téléchargement c'est du vol ou les pauvres artistes n'ont plus de travail: est-ce la faute du téléchargement ou d'une industrie commerciale hégémoique qui, elle, n'a pas cesser de faire des bénéfices en dépit de l'augmentation des bandes passantes et du téléchargement en général par exemple. >>Un peu de crédibilité s'il vous plait, lorsque l'on parle de ces questions!!!


Par Alix Le 08/12/2009 - 20:04 (Modifier)
Alix

Je veux juste clarifier quelque chose avant de retourner à mon cidre... Quand je prétends être contre le téléchargement, je parle bien entendu de téléchargement illégal... Je suis bien d’accord avec tous ceux qui pensent que à terme, le téléchargement légal va transformer le paysage culturel, sans doute pour le mieux. Je n’achète ma musique que en ligne. J’achète pas mal de jeux sur Steam, Xbox live, Wiiware, et iPhone (encore cet aprèm dans le train, je me faisais chier, j’ai acheté Scrabble sur iPhone et je me suis éclaté comme un fou, j’ai failli rater mon arrêt Gêné ) J’ai même acheté quelques comics Bone pour mon iPhone. Bref, le téléchargement légal, j’adore. Tout le monde s’y retrouve, ou en tout cas les deux « bouts » dont parle roedlingen : les consommateurs et les créateurs. Les intermédiaires souffrent, c’est certain.


Par bigmac Le 08/12/2009 - 19:39 (Modifier)

dis moi chef, tu peux tu citer mes raccourcis hilarants que je viens de faire ? Je viens d eposter quelques posts ce soir, et tu résumes ma pensée à une phrase inerte et répondant au propos agressifs de certains. Tu ris en utilisant le même procédé que celui dont tu te moques. Et quel est ta conception du débat, celle d'effacer tout ce qui a été dit précedemment, pour asseoir ton avis compulsé en un seul post. J'iame débattre, mais ce n'es tpa sune raison pour me laisser insultant par des anonymes excités. Alors, je fais quoi. Je ne lis pas ton post et ne retiens que t aprmeièr ephrases pour en fair eune diatribe avant de proposer 2O lignes de propos unilatéraux ?C'est cela ta conception du débat ? >>PersonneNeDétientLaVérité avait écrit: >>bigmac +1 ( "vous avez tort, faites comme moi, conformez vous !" ) >>Arguments idiots c'est un peu violent, surtout avec le raccourcis hilarant que tu exposes derrière! (il me semble avoir demander de la crédibilité, sinon le débat se fera de plus en plus lourd et inutile). >>Premièrement Alix: >>Je ne justifie aucun crime que ce soit et ce serait un comble que le téléchargement en soit un! Nous tentons donc, et faisons un effort dans l'utilisation des termes, d'EXPLIQUER (voir de justifier si tu veux...) un DELIT. Je parle donc du partage d'un patrimoine culturel (si tu avais vraiment lu mon post...) et toi tu me parle de droit, soit, mais est-ce bien la même chose de voler une voiture et de télécharger (donc de "voler" une donnée informatique)? Au sens du droit juridique stricte, oui puisque c'est un délit: le vol. Cependant 2 contres arguments à ton fabuleux exposé (je télécharge au début et je finis par violer qqu'un!): >>-un délit ici et maintenant (on revient à cette histoire de morale) n'en est pas un à 30km ou à quelques années prés et vice versa (par exemple: la légalisation du cannabis en hollande, le "délit" d'être juifs, intellectuel, homosexuel etc pendant le gouvernement de vichy...) >>-Quand tu vole une voiture, tu porte un préjudice directe au bien de la personne, en gros tu l'emmerde grave; or souvent quand tu télécharge une donnée, en tout cas une BD, elle est partagée par le propriétaire, qui a lui, payé cette BD!! On est plus donc dans cette logique de préjudice à la personne. Reste, me diras-tu, le préjudice apporté à l'auteur (voilà un viel argument idiot!), qui n'en est pas un si on fait l'effort de sortir de cette représentation (et c'est pour ça que bigmac parle de conformité): "je télécharge donc je n'achète pas". FAUX bien au contraire, le téléchargement contribue à la découverte de médias culturels variés souvent méconnus (publicité) et favoriserait même certains types de consommations d'une part et donnerait accès d'autre part au partage d'une culture peu relayée par les grandes firmes de distribution. >>Je concède tout de même aux detracteurs du téléchargement libre et gratuit que celui-ci peut porter un relatif préjudice à des grandes maisons de disques et studios cinématographiques (les 1ers détracteurs du téléchargement d'ailleurs) mais je le prend comme un acte de revanche (ils s'en mettent qu'en même pas mal, n'allons pas nous en faire pour eux!!) et pas comme une barrière à l'expression artistique, bien au contraire... >>Deuxièmement (je vous avez dit de vous accrocher). >>La plupart du temps, quand il est question de téléchargement, on a tendance à penser que tout est de la faute du téléchargement. Moi je pense que c'est plutôt cette notion d'accès à tous à la culture (qu'il faut nuancer tout de même) qui effraie, en effet trouvez-moi UN SEUL artiste qui prétend qu'il ne peut pas gagner sa vie à cause du téléchargement!! Bientôt on se verra reprocher au téléchargement, la "disparition" des pratiques artisannes et pourquoi pas des animaux en voie de disparition... >>Voyez-vous où je veux en venir? >>Nous sommes ici face à 2 problématiques distinctes: celle de la l'accéssibilité de la culture d'un côté et l'hégémonie d'UNE culture commerciale dominante de l'autre. >>Et oui, c'est toute un système de domination économique que le téléchargement vient mettre en cause, ce sont les profits des grandes multinationnales (celles-là même responsables de la difficulté à gagner sa vie en tant qu'artiste) qui sont en légère réduction. >>Sortez de vos représentations, de la domination de cette "morale" imposée, et faites vous vous-même détenteurs d'une culture alternative plutôt que de défendre fictivement, non plus les intérêts des artistes méconnus, mais ceux de la culture commerciale...


Par bigmac Le 08/12/2009 - 19:30 (Modifier)

la stratégie argumentative usant des raisonnements inductifs/déductifs, çà plombe tous les débats et cela en devien lassant. de plus, je n'ai pas encore lu tous les messages sur ce forum, mais qui dit exactement çà en contexte ? de fait, où m'as tu entendu approcher cette vision des choses. Et pourquoi refuserais quelqu'un qui revendiquerait une telle idée ? Un libertaire idiot a t-il moins d'intérêt qu'un cynique mal plumé ? Moi, je prends bien la peine de te répondre. C'est dommage, car si tu lis bien les posts de chacun, il y a un consortium sur ce sujet, qu'il serait bon d'approfondir, surtout sur un forum aussi important que la bdthèque. Bref, dans ce que tu viens de dire, je ne vois pas de contradictions avec mon propos bien au contraire, >>Altaïr avait écrit: >>>>bigmac avait écrit: >>>> >>>>tu sais Altaïr, on pourrait passer un long moment à nous prendre pour des cons, mais le cynisme et la surenchère ne ferait pas avancer le débat. >> >> >>Désolée mais lire une tirade poujadiste du style "la culture est à tout le monde, alors téléchargeons sans nous poser de questions" au petit matin alors que je suis de mauvais poil (je le reconnais), ça ne m'inspire pas des monuments de finesse. >> >>Quand j'étais ado, j'étais fan de manga, on ne les trouvait qu'en import, et mes 40F d'argent de poche y passaient tous les mois. Le genre de truc qu'on télécharge facilement maintenant.... eh ben on se les prêtait entre amis, et on les payait. Et les BDs, je les empruntais à la bibliothèque. >> >>Après je ne suis pas contre toute forme de téléchargement. Il m'arrive d'en lire pour "goûter" une BD quand je doute qu'elle me plaise mais que je veux m'en assurer. J'ai lu tous les Berserk comme ça, et j'ai su que ça ne valait pas le coup d'acheter les tomes au-delà du 23. >>Et ça ne me viendrait pas à l'idée de pleurer sur le sort des "gros vendeurs". Je ne crois pas que les finances de Zep, Uderzo ou Van Hamme aient beaucoup à perdre du téléchargement. >> >>Par contre il y a peut-être un avenir dans le téléchargement légal, payant ou de style deezer. >> >>Bref, repenser un autre modèle qui rémunère les artistes, oui. prôner le téléchargement illégal sous prétexte d'égalité de l'accès à la culture, non. Clin d


Par PersonneNeDétientLaVérité Le 08/12/2009 - 19:23 (Modifier)

bigmac +1 ( "vous avez tort, faites comme moi, conformez vous !" ) Arguments idiots c'est un peu violent, surtout avec le raccourcis hilarant que tu exposes derrière! (il me semble avoir demander de la crédibilité, sinon le débat se fera de plus en plus lourd et inutile). Premièrement Alix: Je ne justifie aucun crime que ce soit et ce serait un comble que le téléchargement en soit un! Nous tentons donc, et faisons un effort dans l'utilisation des termes, d'EXPLIQUER (voir de justifier si tu veux...) un DELIT. Je parle donc du partage d'un patrimoine culturel (si tu avais vraiment lu mon post...) et toi tu me parle de droit, soit, mais est-ce bien la même chose de voler une voiture et de télécharger (donc de "voler" une donnée informatique)? Au sens du droit juridique stricte, oui puisque c'est un délit: le vol. Cependant 2 contres arguments à ton fabuleux exposé (je télécharge au début et je finis par violer qqu'un!): -un délit ici et maintenant (on revient à cette histoire de morale) n'en est pas un à 30km ou à quelques années prés et vice versa (par exemple: la légalisation du cannabis en hollande, le "délit" d'être juifs, intellectuel, homosexuel etc pendant le gouvernement de vichy...) -Quand tu vole une voiture, tu porte un préjudice directe au bien de la personne, en gros tu l'emmerde grave; or souvent quand tu télécharge une donnée, en tout cas une BD, elle est partagée par le propriétaire, qui a lui, payé cette BD!! On est plus donc dans cette logique de préjudice à la personne. Reste, me diras-tu, le préjudice apporté à l'auteur (voilà un viel argument idiot!), qui n'en est pas un si on fait l'effort de sortir de cette représentation (et c'est pour ça que bigmac parle de conformité): "je télécharge donc je n'achète pas". FAUX bien au contraire, le téléchargement contribue à la découverte de médias culturels variés souvent méconnus (publicité) et favoriserait même certains types de consommations d'une part et donnerait accès d'autre part au partage d'une culture peu relayée par les grandes firmes de distribution. Je concède tout de même aux detracteurs du téléchargement libre et gratuit que celui-ci peut porter un relatif préjudice à des grandes maisons de disques et studios cinématographiques (les 1ers détracteurs du téléchargement d'ailleurs) mais je le prend comme un acte de revanche (ils s'en mettent qu'en même pas mal, n'allons pas nous en faire pour eux!!) et pas comme une barrière à l'expression artistique, bien au contraire... Deuxièmement (je vous avez dit de vous accrocher). La plupart du temps, quand il est question de téléchargement, on a tendance à penser que tout est de la faute du téléchargement. Moi je pense que c'est plutôt cette notion d'accès à tous à la culture (qu'il faut nuancer tout de même) qui effraie, en effet trouvez-moi UN SEUL artiste qui prétend qu'il ne peut pas gagner sa vie à cause du téléchargement!! Bientôt on se verra reprocher au téléchargement, la "disparition" des pratiques artisannes et pourquoi pas des animaux en voie de disparition... Voyez-vous où je veux en venir? Nous sommes ici face à 2 problématiques distinctes: celle de la l'accéssibilité de la culture d'un côté et l'hégémonie d'UNE culture commerciale dominante de l'autre. Et oui, c'est toute un système de domination économique que le téléchargement vient mettre en cause, ce sont les profits des grandes multinationnales (celles-là même responsables de la difficulté à gagner sa vie en tant qu'artiste) qui sont en légère réduction. Sortez de vos représentations, de la domination de cette "morale" imposée, et faites vous vous-même détenteurs d'une culture alternative plutôt que de défendre fictivement, non plus les intérêts des artistes méconnus, mais ceux de la culture commerciale...


Par roedlingen Le 08/12/2009 - 19:10 (Modifier)
roedlingen

C’est marrant en lisant le titre, je me suis bêtement dit : bien pour qui, mal pour qui ? La réponse immédiate serait bien pour le « consommateur », mal pour le créateur pour de simples raisons économiques évidentes et pourtant cela me parait très réducteur. Et si ce n’était ni un bien ni un mal mais plutôt une évolution du système qui bouleverserait une fois encore les équilibres de la création ? Si l’on regarde le passé les créateurs anciens vivaient d’un mécène, puis sont venus les artistes libres acceptant la précarité au nom de l’art en refusant de se soumettre à un simple confort. Cela a bouleversé durablement la vie des artistes, qui ont par la suite fait évoluer leur droit face à leur création leur permettant d'en vivre. Regardons de plus près le téléchargement, c’est bien pour le jeune auteur qui n’est pas dans le système et cherche à se faire connaître, mais pour celui qui vend des millions d’album et fait des franchises ça doit être rageant. Pour nous lecteurs, celui qui a les moyens s’en fout complètement à court terme du téléchargement, ça ne l’empêchera pas d’acheter ses éditions limitées et ses BD, en revanche il l’aura un peu plus mauvaise en voyant le prix des albums augmenter régulièrement, pour celui qui n’a pas les moyens c’est en revanche grand bonheur, il aura accès à une forme de création qui lui était auparavant difficile d’accès (car n’allez pas me dire que vous avez tous une bibliothèque avec 50 000 BD à 10 m de chez vous qui se renouvelle avec toutes les nouveautés !) Finalement ce n’est ni bien ni mal ni pour le créateur, ni pour le lecteur. En revanche pour les intermédiaires ce n’est pas la même histoire Le phénomène d’un producteur tout puissant arrosant le marché de créations d’artistes qu’il paye à son gré n’arrive finalement il n’y a pas très longtemps. Or finalement étant donné ce qui se voit en ce moment c’est lui le seul perdant dans le téléchargement, les autres ne le sont que par ricochet. D’où mon avis, le téléchargement fera évoluer la réflexion sur la conception artistique. Nul doute qu’effectivement l’industrie actuelle ne survivra pas sans évolutions, mais si on regarde dans le passé l’art y a toujours trouvé son compte. Avant l’invention du disque il y avait plus de 20 ensembles musicaux professionnels sur Paris. Aujourd’hui grosso modo 3 arrivent à vivre, les meilleurs sont toujours là les autres se sont transformés et les ensembles amateurs ont été multipliés, ensembles dans lesquels interviennent souvent au moins un professionnel… le panorama a changé, mais le nombre de musiciens a-t-il été divisé par 10 ?... Bref je suis convaincu que l’Art (et donc les créateurs) n’en sortira pas affaibli car l’histoire est faite de ce genre d’évolutions, en revanche je suis convaincu que ce phénomène bouleversera la conception de la création…


Par Altaïr Le 08/12/2009 - 19:06 (Modifier)

>>bigmac avait écrit: >> >>tu sais Altaïr, on pourrait passer un long moment à nous prendre pour des cons, mais le cynisme et la surenchère ne ferait pas avancer le débat. >> Désolée mais lire une tirade poujadiste du style "la culture est à tout le monde, alors téléchargeons sans nous poser de questions" au petit matin alors que je suis de mauvais poil (je le reconnais), ça ne m'inspire pas des monuments de finesse. Quand j'étais ado, j'étais fan de manga, on ne les trouvait qu'en import, et mes 40F d'argent de poche y passaient tous les mois. Le genre de truc qu'on télécharge facilement maintenant.... eh ben on se les prêtait entre amis, et on les payait. Et les BDs, je les empruntais à la bibliothèque. Après je ne suis pas contre toute forme de téléchargement. Il m'arrive d'en lire pour "goûter" une BD quand je doute qu'elle me plaise mais que je veux m'en assurer. J'ai lu tous les Berserk comme ça, et j'ai su que ça ne valait pas le coup d'acheter les tomes au-delà du 23. Et ça ne me viendrait pas à l'idée de pleurer sur le sort des "gros vendeurs". Je ne crois pas que les finances de Zep, Uderzo ou Van Hamme aient beaucoup à perdre du téléchargement. Par contre il y a peut-être un avenir dans le téléchargement légal, payant ou de style deezer. Bref, repenser un autre modèle qui rémunère les artistes, oui. prôner le téléchargement illégal sous prétexte d'égalité de l'accès à la culture, non.


Par bigmac Le 08/12/2009 - 18:36 (Modifier)

tu sais, je sais que bon nombre d'artistes galèrent à cause du télécchargement illégal, mais c'est u nproblème à double tranchant et je ne vais pas me chamailler avec toi dans une bataille de chiffres ou de lettres. Cessons denous mordre par la queue et prenons le problème par un autre bout. Personne ne peut contester qu'un nombre important de distributeurs se font de la maille sur le dos des gens (non?). parallèlement, pour ceux qui ont pu faire des salons du livre comme Montreuil... Il est aberrant de voir autant de dessinateurs et d'auteurs faire du porte à porte. Est-ce la faute à la société, qui produit trop d'artistes et de génie ? Faut-il un nombre limités de talent ? Personne n'oserait dire cela (mais bon, pourquoi pas). Si je prends le problème à l'envers, et tu vas peut être me trouver utopique ou crétin (tout dépend du niveau de langue en fait), le téléchargement en tant qu'outil de technologie pourrait suppléer aux cout de la distribution, de la diffusion etc...ce qui compose la majeure partie du prix du livre. Et qu'en est-il de la rémunération d el'artiste. C'es tun débat de longue date. Moi je rejoins l'avis d'Alfred de Vigny qui au début du XIX, revendiquait une bourse pour chaque artiste. Argument populiste ? peut-être, mais pourquoi pas ? Cela se pratique bien en littérature. Par exmeple, ne pourrait-on pas envisager de créer une taxe qui permettrait de rémunerer ceux qui se rait considéré comme des artistes par le public ou par leurs pairs. Bien sûr, ce ne serait plus la course au veau d'or. Cela permettrait peut être, et je dis bien peut être, d'avoir un nombre plus restreint d'auteurs de qualités. J'ajoute à cela que les editions se composent grosso modo d'environ 15OOO personnes, on peut donc dire que progressivement, dans le temps, nous pourrions arriver à c emodèle de société sans foutre tout l emonde à la rue. Pour résumer, l'argent qui revient dans la poche des distributeurs, et je pense que tu le sais aussi bien que moi, pourrais très bien revenir dans la poche de l'artiste, et du lecteur. On signerait alors la mort du livre comme produit, et du public consommateur. NB: pour te répondre concrètement, voici le chiffre d'affaire "trimestriel" produit par le distributeur amazon et publié en février 2009: 6,7 milliards de dollars (sic) Quand on voit la vague de licenciement qui s'es tproduite le mois suivant... il est toujours difficile d'obtenir les marges exactes des grands distributeurs, rappelle toi la polémique sur les plateformes de distribution alimentaire, que personne en haut lieu n'a jamis été capable de quantifier véritablement. Ce que je sais, c'est que la concentration des editions et la toute puissance de grosses plateformes de distribution impose sa loi au plus grands nombres, pour le profit de quelques uns (qui s'entredéchirent pour savoir qui est le bon, la brute ou le méchant) >>Alix avait écrit: >>>>bigmac avait écrit: >>>> >>>>En 2007, le marché de la bande dessinée en France représentait 33,6 millions d'albums pour 320 millions d'euros, soit 6,5% du chiffre d'affaire de l'édition[ >> >>Mais tu parles de chiffre d'affaire... ca veut pas dire grand chose. Et les benefices alors ?Clin d


Par Alix Le 08/12/2009 - 17:53 (Modifier)
Alix

>>Miranda avait écrit: >>Seulement il y a plein de profiteurs ou voleurs, comme on voudra les appeler, qui justement gâchent le débat car au lieu de discuter de solutions on reste à parler de télécharger-c'est-pas-bien-c'est-mal. Heuu tu parles de qui la ?


Par Alix Le 08/12/2009 - 17:49 (Modifier)
Alix

>>bigmac avait écrit: >> >>En 2007, le marché de la bande dessinée en France représentait 33,6 millions d'albums pour 320 millions d'euros, soit 6,5% du chiffre d'affaire de l'édition[ Mais tu parles de chiffre d'affaire... ca veut pas dire grand chose. Et les benefices alors ?


Par Miranda Le 08/12/2009 - 17:49 (Modifier)
Miranda

>>bigmac avait écrit: >> >>je trouve tes arguments assez réducteurs, surtout quand on voit les mêmes prix s'afficher un peu partout, et le manga, qui n'est pas rien, en est un bon exemple. >>ainsi, pour toi, le lecteur, s'il n'a pas l'argent, peut aller se faire voir ailleurs, mais quand je vois toutes les daubes qui peuvent être publiées ou même des stocks entiers de bs pilonnées, je trouve ce propos sacandaleux ! >>quant à l'éducation des individus, commençons par préserver nos écoles et bibliothèques nationales, avant de reprocher aux pères et mères que nous sommes de ne pas avoir bien fait notre travail. Personne ne souhaite voler, mais quand tel entreprise vous propose de voler à domicile, tandis qu'une autre vous suce jusqu'à la moelle de sos, il ne faut guère demander au citoyen de vivre d'amour et d'eau fraîche. Télécharger peut être aussi un moyen de contestation à partir duquel de nombreux débats sur la marchandisation de l'art ont pu être lancés >> Je suis tout à fait d'accord avec toi. Seulement il y a plein de profiteurs ou voleurs, comme on voudra les appeler, qui justement gâchent le débat car au lieu de discuter de solutions on reste à parler de télécharger-c'est-pas-bien-c'est-mal. Triste


Par Alix Le 08/12/2009 - 17:48 (Modifier)
Alix

>>bigmac avait écrit: >>ainsi, pour toi, le lecteur, s'il n'a pas l'argent, peut aller se faire voir ailleurs, mais quand je vois toutes les daubes qui peuvent être publiées ou même des stocks entiers de bs pilonnées, je trouve ce propos sacandaleux ! Scandaleux ? Je ne comprends tout simplement pas ta logique "je trouve que c'est trop cher, donc je m'autorise le droit moral de voler", c'est tout... il va falloir argumenter dur pour me faire avaler cette grosse pilule. Mais je suis ouvert, je suis calme, j’écoute, alors restons calme. >>enfin, pour traduire ton dernier propos, quand tu étais ado, tu volais parce que tu n'avais pas de fric ou que tu reprochais à la société d'être injuste et qu'en grandissant, tu regardes ces mêmes jeunes en leur disant, vous avez tort, faites comme moi, conformez vous ! Tu dis "conformé", moi je dis "grandi" (ou "muri"). Je ne renie pas mon adolescence... mais je reconnais que j'en disais, des conneries... j’en faisais, aussi… je conduisais bourré par exemple... quel con quand même...


Par bigmac Le 08/12/2009 - 17:46 (Modifier)

En 2007, le marché de la bande dessinée en France représentait 33,6 millions d'albums pour 320 millions d'euros, soit 6,5% du chiffre d'affaire de l'édition[ quant à l'idée de posséder un livre objet, j'entends par là le support de lecture. J'ai besoin d'un contact avec l'objet et quand celui-ci me plaît, je l'achète pour une raison pure et simple: il me sers d'objet de réflexion sur mon imaginaire, c'est à dire que le lis, le relis, l'analyse, l'interprète, plusieurs fois, imagine ce que j'aurais fait, ce que je pourrais écrire ou dessiner... On ne peut comprendre une vraie oeuvre après une suele lecture, il faut la cotoyer plusieurs fois avant d'en saisir les subtilités et les nombreuses suggestions, en tout cas c'es tmon avis >>Alix avait écrit: >>>>bigmac avait écrit: >>>>tu sais Altaïr, on pourrait passer un long moment à nous prendre pour des cons, mais le cynisme et la surenchère ne ferait pas avancer le débat. >> >>Le ton de son message était peut être (sans doute) condescendant, mais elle soulève un point important. Il est possible de lire des BDs gratuitement. Et quand on me répond "ouais mais je préfère posséder l'objet lui-même", encore une fois les bras m'en tombent... mais il y a pleins de choses que j'aimerais posséder (quel monde matérialiste)... je n'en ai pas les moyens, basta ! >> >>>> Le monde des éditions est bien plus complexe, les profits sont énoormes... >> >>Heu tu as des exemples de chiffres ? Quand on voit la situation des Humanos, ou le fait que de nombreux éditeurs dépendent du volontariat, on se demande si c'est vraiment la belle vie pour tous les éditeurs...


Par Alix Le 08/12/2009 - 17:43 (Modifier)
Alix

>>Miranda avait écrit: >>Des voleurs y'en aura toujours, pour tout et partout, mais ils sont une minorité par rapport à ceux qui ne volent pas et qui payent leurs achats. Ben oui, du moment que ca reste une minorité, pas de souci... Mais quand je vois des gens déclarer sur un forum public que télécharger des BDs illégalement, c'est "normal" ou "compréhensible", ca me fait sortir de mes gons, désolé Sourire J'ai l'impression qu'il y a toute une portion de notre génération qui essaye de se convaincre que tout ce qui est livre, musique, jeux, BDs, etc... c'est de la "culture", et que la "culture", c'est pour tout le monde, même les "pauvres" qui n'ont pas les moyens de se la payer... La réponse à ce dilemme, c'est effectivement les bib', qui permettent aux moins chanceux d'entre nous d'avoir accès à la même culture, et aux auteurs et éditeurs de quand même être rémunérés...