Les forums / Shogun Mag : Le magazine de prépublication de mangas Français
>>Rody avait écrit: >>>>marcel avait écrit: >>>>C'est moi ou le Shogun Seinen de novembre n'est pas sorti ?... >> >>C'est un bimestriel et le numéro 3 est paru le 11 octobre (source : pressedefrance.com). Quoi ?... C'est bimestriel ?! Ah ben mince, je croyais que c'etait mensuel, moi... Ben merci alors.
>>marcel avait écrit: >>C'est moi ou le Shogun Seinen de novembre n'est pas sorti ?... C'est un bimestriel et le numéro 3 est paru le 11 octobre (source : pressedefrance.com).

Contrairement à ce que j'annonçais il y a quelques semaines, comme quoi après Shogun Shonen et Shogun Seinen allait sortir un troisième magazine Shogun Shojo, en réalité ce troisième magazine s'appellera Shogun Life. Son contenu, des romans graphiques dans le style manga, destiné aux filles mais aussi aux garçons amateurs de récits intimistes et des tranches de vie contemporaine.

Pour information, ShogunMag s'est scindé à partir de ce mois en 2 magazines : Shogun Shonen et Shogun Seinen.
Format plus petit, plus condensé, pour tout autant de pages, plus proche d'un gros album de manga donc.
Pour information, pour nos Patrick Bruel en herbe de BDtheque, le premier shonen du Shogun Shonen a pour sujet... le poker ! Accros des acronymes américains hold'em, all in, turn et autres river, vous allez être ravis (ou pas ?).

Tiens, pour l'anecdote, voici un détail qui m'a amusé dans la présentation du ShogunMag N°7 paru il y a peu de temps.
Vous ne le savez peut-être pas mais ShogunMag ne publie pas vraiment des mangas "à la française" mais plutôt "à l'européenne", avec des auteurs venus de différents pays d'Europe et pas seulement de France. Or, je réalise qu'ils vont chercher de nouveaux auteurs de plus en plus loin.
Et là, dans le ShogunMag N°7, ils annoncent fièrement avoir déniché un nouvel auteur pour leurs mangas, un auteur qui vient du... Japon !
Vive le manga "à la française" japonais !

Je viens de poster une news :
Les premiers albums de la collection Shogun, qui reprend des séries prépubliées dans le magazine depuis quelques mois, sortiront le 6 février et seront présentés en avant-première à Angoulême.
La plupart des séries du magazine devraient à terme paraître en album, mais les premières parutions se concentrent sur les valeurs sûres : "Holy Wars", "Lolita HR" et "Sanctuaire Reminded" (un remake de Sanctuaire de Xavier Dorison et Christophe Bec, par Stéphane Betbeder et Ricardo Crosa)
Un extrait de Sanctuaire Reminded :
>>Oui, c'est celui-là. >> >>Dessins : J. Rodriguez >> >>Scénario : D.Rieu >> Son scenar pour Lepage, Alex Clément est mort, etait deja tres fort.
>>Ro avait écrit: >>Lolita HR offre un dessin sympathique, travaillé et relativement original même s'il n'est pas exempt de certains petits défauts amateurs, une narration pas mauvaise, des personnages attachants et un scénario qui va se révéler original et bien raconté. Car les évènements de départ vont rapidement révéler des surprises, la jeune Lolita se révèlant au coeur d'une intrigue qui touche à sa nature même, et le jeune Mehdi verra le sort et une grosse surprise s'abattre sur lui. Nul doute que l'un et l'autre seront amenés à se rencontrer à un moment donné, mais quand, comment et quel en sera le résultat, c'est encore un mystère pour moi. >> >>En tout cas, voilà un récit bien mené, intéressant, intelligent et même assez original, ce qui ne gâche rien. Je le suivrai avec attention. C'est celui de Delphine Rieu ?... Pour le Shogun, j'ai arrete un numero 1... et acheterai peut-etre quelques albums (Sanctuaire, par exemple).

ShogunMag N°3 est sorti, les premiers albums véritables issus des récits du magazine paraitront à partir de Janvier prochain. Je peux donc donner maintenant un avis complet sur la plupart des histoires concernées.
A noter tout d'abord dans ce Shogun N°3 l'arrêt temporaire de deux séries, Lost Scion et Quantic Soul qui reviendront dans quelques mois et laissent la place à deux nouvelles séries Kenro et Kairi.
Kenro :
Une histoire assez classique d'équipes de force spéciales de la police dédiées à la chasse aux monstres surnaturels, gobelins, fantomes et autres vampires, avec pour décor Lyon en 2048. Combats entre bonshommes et jolies filles en armures avec gros flingues confrontés à des grosses bêtes avec de grands crocs ou des pouvoirs magiques. Et voilà qu'arrive un super gaillard, mignon et tout, qui a l'air de tout connaître et dont on ne sait pas bien s'il est du côté des méchants ou des gentils.
Ambiance à la Shadowrun (le jeu de rôles) avec un peu de Tokyo Babylon mais vraiment aucune surprise pour le moment.
Quant au dessin, il est dans le domaine du bon amateurisme, sans défaut majeur si ce n'est son manque d'originalité.
Bref à suivre mais je demande encore à être convaincu.
Kairi :
Pour sa part, cette nouvelle histoire-là se rapproche beaucoup d'un shojo même s'il ne s'adresse pas spécifiquement aux filles.
Son dessin est très pro, très fluide et joli malgré ses décors le plus souvent vides.
Quant au récit, il s'entame comme une petite histoire pour jeunes filles romantiques. Mais un évènement dramatique vient lui donner toute sa substance et son interêt en fin de premier chapitre.
Pour le moment, je trouve que c'est un bon début et je suivrais avec interêt cette série, même si je ne suis sans doute pas le public cible, car elle peut devenir assez originale et a toutes les qualités professionnelles pour convaincre.
Et voici pour les histoires qui seront publiées en albums :
En Janvier 2007 :
Holy Wars :
Note approximative : 2.5/5
Précédé d'un long article sur la mythologie judéo-chrétienne sur la base des anges et du livre d'Enoch, ce récit s'entame par la guerre sur la Terre antique entre les armées d'un ange déchu et de ses demi-démons contre les hommes et les anges.
Un récit épique dessiné à la manière des Chroniques de la guerre de Lodoss, la maîtrise technique du dessin en moins. C'est un scénario classique et déjà-vu mais la narration est bonne et le récit prenant. Il se base en outre sur une bonne connaissance de la Kabbale avec des explications parfois même un peu trop complexes. Rien d'original mais un moment de lecture pas désagréable et qui plaira aux amateurs de combats épiques entre personnages emprunts de puissance et de magie.
L'introduction de ce récit ne m'aura pourtant guère captivé. Combats multiples, armées qui s'affrontent, père qui se sacrifie pour ses deux fils, grand frère qui protège son petit frère rebelle, apparition rapide et assez peu utile pour le scénario d'un golem qui semble directement issu du jeu Shadow of the Colossus, ennemis et combattants de plus en plus puissants jusqu'au cataclysme final, etc.
Mais ce ne sera là que l'introduction, destinée à faire le lien entre le jeu vidéo sur téléphone portable qui sortira en même temps que le premier album et la suite du récit (marketing multi-supports adapté à la française). Car nous suivrons ensuite Caïn et Abel, noms originaux (hum) pour les deux frères héros devenus Holy Knights et combattant du côté du Bien et de la bien-pensance contre les hérétiques et les forces du Mal. Ces frères sont d'un cliché absolu, le grand frère sage et fort qui fait la morale à son petit frère, et le plus jeune un peu turbulent, à fleur de peau, dont on sent à peine qu'il va un jour commettre l'irréparable, peut-être par amour pour la belle et rebelle Ezechielle. Et autour d'eux une intrigue géopolitique matinée de démons, de pouvoir religieux et de remise en question d'une foi sans doute pas aussi inébranlable qu'elle ne le laisse paraitre.
Les jeunes amateurs de manga d'heroic-fantasy et de jeux vidéos façon Final Fantasy seront ravis mais le scénario ne sort vraiment pas du lot à mes yeux. En outre, des dialogues assez puérils et de nombreuses fautes d'orthographes intolérables plombent le niveau de l'oeuvre.
Récit très classique qui plaira peut-être à certains adolescents mais lassera le lecteur adulte.
Mind :
Une histoire quelque part entre fantasy, steam-punk et shonen de combat, avec l'annonce d'un enfant surdoué dans une matière qui se dénomme nanomagie, mélangeant magie et technologie.
Je n'ai pas accroché à ce manga.
Les personnages ressemblants, un dessin très moyen et une narration confuse voire très confuse m'ont empêché d'entrer dans l'histoire avant plusieurs pages, et pour le reste, rien ne m'a vraiment marqué ni intéressé.
En outre, les dessins de personnages et situations semblent plus qu'influencés par Dragon Ball Z, Hunter X Hunter et autres Naruto. Cela m'a fortement lassé ! A ce niveau là, ce n'est plus de l'influence : il n'y a quasiment pas une image dont je n'ai pas l'impression de voir décalquée une scène de combat de tel ou tel shonen célèbre !
Quant au scénario, il ne m'accroche pas et manque nettement de maturité et d'originalité à mes yeux. Et je le répête, il manque véritablement de clarté dans sa narration. Les pièces du puzzle peinent à se rassembler mais l'image d'ensemble ne me semblent vraiment pas sortir du lot de toute manière.
En Février 2007 :
Sanctuaire reminded:
Voilà l'histoire qui m'attirait le plus à ma découverte du magazine ShogunMag puisque c'est ni plus ni moins une adaptation retravaillée en manga de la BD Sanctuaire de Bec et Dorison.
Le dessin est bon voire très bon, maîtrisé et original. Il semble ne se rapprocher d'aucun style tout en empruntant à la fois au manga, au franco-belge et au comics. Fluide et plaisant à lire, je l'aime bien.
Quant au récit, autant je pensais faire une seconde lecture de Sanctuaire, autant le premier tome de ce manga en semble assez éloigné finalement.
Après un premier chapitre à l'époque du sous-marin Russe que les américains de la BD vont trouver au début du tome 1, il met en place très doucement les protagonistes, leur donnant des origines et relations nettement plus complexes et originales que dans la BD. Car Sanctuaire reminded semble chercher à se démarquer de Sanctuaire en jouant davantage sur les relations entre personnages, et en créant des intrigues préalables et originales qui se cristalliseront d'autant plus lors des évènements sous-marins à venir que les lecteurs de la BD connaissent bien.
Le seul véritable ennui est que cette mise en place est longue et même assez confuse. Car après un premier chapitre en guise de prologue, une deuxième chapitre introductif, la suite consiste encore en une autre introduction des personnages cette fois, les prenant chacun indépendamment des autres mais sans qu'on aie encore eu le temps de s'attacher à l'un ou à l'autre. Tant et si bien qu'on s'y perd un peu, que le rythme en pâtit et que celui qui n'a pas comme moi le véritable désir de voir ces personnages rencontrer enfin les évènements de Sanctuaire risque de se lasser avant même d'être enfin entré dans le vif du récit.
A suivre car cette série promet mais elle peine un peu à se mettre en place.
Lolita HR :
Sans doute la meilleure découverte à mes yeux parmi les récits issus du ShogunMag.
Son scénario mélange deux thématiques qui s'imbriquent assez peu au départ : d'un côté, une jeune chanteuse à succès, Lolita, rebelle et s'opposant aux majors de la musique et à leurs robots-chanteurs formatés, d'un autre côté une population contaminée par une maladie étrange et contagieuse et parquée dans des ghettos, ghettos où vit le jeune Mehdi, jeune fauché que la maladie n'a pas encore visiblement impacté.
Lolita HR offre un dessin sympathique, travaillé et relativement original même s'il n'est pas exempt de certains petits défauts amateurs, une narration pas mauvaise, des personnages attachants et un scénario original et bien raconté. Car les évènements de départ vont rapidement révéler des surprises, la jeune Lolita se trouvant au coeur d'une intrigue qui touche à sa nature même, et le jeune Mehdi verra le sort et une grosse surprise s'abattre sur lui. Nul doute que l'un et l'autre seront amenés à se rencontrer à un moment donné, mais quand, comment et quel en sera le résultat, c'est encore un mystère pour moi.
En tout cas, voilà un récit bien mené, intéressant, intelligent et même assez original, ce qui ne gâche rien. Je le suivrai avec attention.

Avec la sortie en Novembre du ShogunMag N°2, voici les chapitres 2 des mangas qui permettent de se faire une idée un peu plus nette de l'interêt de chacun d'entre eux.
D'abord, je voulais saluer de nouveau la qualité des articles en début de magazine. Portant ici sur l'art du dessin de manga, l'art du scénario et sur deux styles de manga (le Nekketsu (manga de combat) et le Yonkoma (strips comiques façon manga)), ils sont très pros, très intéressants et même franchement marrants par moment (j'ai adoré la description de Saint Seya et l'explication comme quoi cette série sado-maso serait à l'origine du boom du Yaoi )
Ci-dessous, je récupère mon avis initial sur chacune des 9 séries du Mag pour l'étayer après lecture du chapitre 2.
Mind : une histoire quelque part entre fantasy et steam-punk, avec l'annonce d'un enfant surdoué dans une matière qui se dénomme nanomagie, mélangeant magie et technologie.
Je n'ai pas accroché à cette première histoire. Les personnages ressemblants, un dessin très moyen et une narration confuse voire très confuse m'ont empêché d'entrer dans l'histoire avant plusieurs pages, et pour le reste, rien ne m'a vraiment marqué ni intéressé. A suivre car les éditeurs du magazine semblent faire confiance à cette série qui doit donc en cacher plus que ce que ce premier chapitre n'en laisse percevoir.
Le chapitre 2 est un peu moins confus mais j'ai toujours au beaucoup de mal à accrocher. Des dessins de personnages et situations qui semblent plus qu'influencés par Dragon Ball Z et Naruto m'ont en outre fortement lassé : à ce niveau là, ce n'est plus de l'influence... Pour le moment, le scénario ne m'accroche pas et manque de maturité et d'originalité à mes yeux.
Holy Wars : précédé d'un long article sur la mythologie judéo-chrétienne sur la base des anges et du livre d'Enoch, ce récit met en scène la guerre sur la Terre antique entre les armées d'un ange déchu et de ses demi-démons contre les hommes et les anges.
Un récit épique dessiné à la manière des Chroniques de la Guerre de Lodoss, la maîtrise technique en moins pour le moment. C'est un scénario classique et déjà-vu mais la narration est bonne et le récit prenant. Il se base en outre sur une bonne connaissance de la Kabbale avec des explications parfois même un peu trop complexes. Rien d'original mais un moment de lecture pas désagréable et qui plaira aux amateurs de combats épiques entre personnages emprunts de puissance et de magie.
L'interêt retombe pour moi dans le second chapitre qui n'est qu'une suite de combats et de situations assez clichés : père qui se sacrifie pour ses deux fils, grand frère qui protège son petit frère rebelle, ennemis et combattants de plus en plus puissants jusqu'au cataclysme final, apparition rapide et assez peu utile au scénario d'un golem qui semble directement issu du jeu Shadow of the Colossus, etc. Les jeunes amateurs de manga d'heroic-fantasy et de jeux vidéos façon Final Fantasy seront ravis mais pour le moment, le scénario ne sort vraiment pas du lot à mes yeux. En outre, des dialogues assez puérils et de nombreuses fautes d'orthographes intolérables plombent le niveau de l'oeuvre.
Love I.N.C : une reprise du thème très classique dans l'univers manga des associations scolaires, transposé ici dans une grande école de commerce Française où un "gentil pequenot naïf" débarque et se retrouve à devoir rejoindre une association très spéciale.
Rebuté au premier abord par le dessin un peu trop amateur, j'ai finalement vraiment accroché à ce récit bourré d'humour. Sympa !
L'effet de surprise est passé avec le second chapitre que j'ai trouvé nettement moins drôle que le premier. Oh, je continue à avoir une certaine affection pour ce manga-là et les mimiques du pigeon que le héros veut manger m'ont bien amusé. Mais pour le reste, je trouve que l'intrigue se tasse un peu et que le dessin est assez inégal.
Anarky : le récit qui m'a le plus déplu de ce magazine. Sur la base d'un conflit généralisé entre jeunes des banlieues et gouvernement français fasciste, ce premier chapitre accumule poncifs machos et violence gratuite, le tout servi par une narration très moyenne et un dessin que je n'aime pas.
Le second chapitre me fait ressentir de plus en plus de mépris pour ce manga à base de violence gratuite et d'intrigue immature. Je ne l'aime pas du tout.
Lolita HR : Ce récit mélange deux ou trois thématiques qui s'imbriquent pour le moment assez peu : d'un côté, une jeune chanteuse à succès, rebelle et s'opposant aux majors de la musique et à leurs robots-chanteurs formatés, d'un autre côté une population contaminée par une maladie étrange et contagieuse et parquée dans des ghettos, et pour finir un récit qui semble se focaliser sur la vie du jeune Mehdi dans l'un de ces ghettos où il vit la vie simple d'un jeune fauché que la maladie n'a pas encore visiblement impacté.
Un dessin sympathique, travaillé et relativement original, une narration pas mauvaise même si le premier chapitre ne permet pas aux différentes composantes de l'histoire de s'accrocher les unes entre elles, et un scénario relativement original et bien raconté. Bref, j'aime bien cette histoire, même si je ne sais pas encore vraiment où elle va mener.
Après lecture du second chapitre, j'accroche toujours bien à ce manga. Les personnages se font vraiment attachants, et le scénario ne manque pas d'originalité. Le dessin est également sympathique, pas formidable mais tout à fait agréable à lire. Je ne vois toujours pas tellement comment les deux intrigues parrallèles vont finir par se croiser mais cela ne gâche en rien la lecture.
Je mets une bonne dose d'espoir dans cette série qui sort du lot à mon avis.
Breath Effect : Un récit totalement basé sur une héroïne sexy qui passe son temps à montrer sa culotte, ses seins et à aguicher les gens autour d'elle. Cette histoire est racontée sur le plan de la rigolade, mais à mes yeux ça n'en reste pas moins pour le moment qu'une grosse opération de racolage sans vrai scénario derrière et à la narration moyenne.
Ce premier chapitre ne permet pas du tout de se faire une idée suffisante sur l'histoire puisqu'il n'y en a quasiment pas, à part de voir la minette faire saigner du nez tous les petits mâles autour d'elle à force d'exhiber ses charmes.
Le second chapitre est toujours introductif, on ne sait pas encore vraiment où le récit va nous mener mais... je n'accroche pas. Je trouve le dessin médiocre et l'humour exhibitionniste et outré, surprenant dans le premier chapitre, devient très vite lassant et surtout pas drôle du tout. C'est une histoire assez délirante avec des personnages déjantés un peu partout, mais je n'arrive pas du tout à entrer dans le trip. L'héroïne n'est pas attachante et l'intrigue parait très immature à mon goût pour le moment.
Quantic Soul : une histoire SF au dessin de belle qualité où les Etats-Unis se sont refermés sur eux-mêmes, reniant la technologie tandis que le reste du monde se développait brillamment. Dans ce monde futuriste, une expérience de physique quantique sur la téléportation humaine pourrait faire basculer le destin de l’humanité. Les personnages : une héroïne, jolie professeur d'histoire et de sociologie en blouse blanche, son père génie scientifique convoité par les puissants, et un jeune combattant un peu trop directement inspiré de Terminator 2 qui va sauver la belle.
Assez cliché, cette histoire bénéficie d'un dessin et d'un back-ground qui peuvent promettre de belles choses à condition de ne pas sombrer dans l'action facile et les trop grandes influences du cinéma d'action américain.
Les bonnes impressions que le premier chapitre m'avait fait se tassent dans le second qui n'est qu'une course-poursuite à base d'actions. Le dessin est toujours plutôt bon mais il me semble nettement moins travaillé que le premier chapitre. Quant à l'intrigue, la fin du chapitre semble mettre en scène un petit groupe de super combattants invincibles façon Cyberpunk avec gros flingues, ce n'est plus trop mon trip. J'attends de voir la suite car le début était tout de même assez prometteur.
Lost Scion : un récit difficile à cerner pour le moment. En effet, il commence comme un shonen de sport, avec des héros amateurs de beach-volley et de surf, mais se trouve soudainement entrecoupé d'un récit façon Chevaliers du Zodiaque avec un méchant dans son temple grec qui crée une tempête sur la plage de nos héros.
Drôle de début d'histoire dont je ne sais pas du tout où il va nous mener. Le dessin reste plutôt bon et la lecture agréable, donc... à suivre...
La narration du second chapitre est toujours assez embrouillé même si on finit par s'y retrouver un peu. Le dessin est tout à fait correct, surtout sur les personnages car par contre les véhicules même s'ils sont très rares ne sont pas du tout du même niveau. Cependant, ce second chapitre est toujours assez introductif et ce n'est que sur la dernière planche qu'il me semble qu'on va enfin rentrer dans le vif du sujet et quelques explications qui semblent bien utiles pour le moment.
Sanctuaire Evolution : peut-être l'histoire la plus notable de ce magazine puisque c'est ni plus ni moins une adaptation retravaillée en manga de la BD Sanctuaire de Bec et Dorison.
Le dessin est très bon, maîtrisé et original. Le récit amène pour le moment vraiment du neuf à celui de la BD, même si pour ce premier chapitre nous ne voyons que l'époque du sous-marin Russe que les américains de la BD vont trouver au début du tome 1. La narration utilise la même façon de raconter parfois un peu complexe qui m'avait un peu rebuté dans l'oeuvre de Bec et Dorison, mélangeant hallucinaion et réalité. Mais en tout cas, c'est une vraie oeuvre de qualité tant du point de vue du dessin que du scénario. Je suis vraiment très curieux de voir le résultat complet.
Sans doute la série dont j'attendais le second chapitre avec le plus d'interêt. Je ne suis pas déçu : le dessin est toujours excellent, très pro, et l'intrigue est toujours intelligemment menée. Par contre, le premier chapitre était une introduction, le second en est une autre. Je pense que le fait que j'accroche à cette série tient beaucoup au fait que j'attends de retrouver les évènements de la vraie série initiale Sanctuaire, et pour le moment, nous sommes encore loin du début de la BD initiale, je reste donc un peu sur ma faim. J'espère que cette longue introduction ne lassera pas les lecteurs qui n'ont pas lu Sanctuaire.
>>Rody avait écrit: >>>>fonch001 avait écrit: >>>>La langue française est en perpétuelle évolution, au grès de l'évolution de la culture et des moeurs. C'est pour cela que l'on parle de "langue vivante"! il y a 10 ans aucun "manga français" n'existait, cette définition était donc indiscutable. Aujourd'hui si la culture évolue, le language doit suivre. le fait est qu'il n'y en avait pas il y a 10 ans et qu'aujourd'hui des français font du manga. Aujourd'hui aucun terme n'est attitré officiellement à ces oeuvres. Les académiciens ont traduit "mail" par "courriel". Qui l'utilise? c'est la rue et l'usage populaire qui détermine le "bon français". On verra dans quelques mois/années quel terme sera retenu et sur toutes les bouches. Personnellement, je mise sur "manga".
>>Ro avait écrit: >>Je précise que Shogun Mag n'utilise pas le terme "manga français" : c'est moi qui l'ai fait, suite à des discussions préalables qui avaient eu lieu sur ce forum. Au temps pour moi.
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