Les Petits Hommes

Note: 2.68/5
(2.68/5 pour 19 avis)

Dans le village de Rajevols, une mysterieuse météorite réduit en miniatures toutes les personnes qui la touchent qui contaminent à leur tour toutes les personnes qui les touchent. Bientôt tout le village est réduit. Tous unis, ils décident de recréer une ville à leur taille dans les citernes désaffectées du chateâu d'eslapion.


Institut Saint-Luc, Liège Journal Spirou Petit peuple

Des petits hommes ! Pourquoi ? Comment est-ce arrivé ??? C'est simple, tout a commencé à Rajevols et tout le monde y était de taille normale, quand un beau matin... pas de doute, un jeune chercheur venait de découvrir, dans son jardin, un fragment de météorite, qu'il apporta à un ami savant. Et c'est le lendemain que tout à commencé... c'était l'épidémie !!! Les premiers qui avaient touché la météorite furent réduits en miniatures, d'autres touchèrent les petits hommes, et par simple contact lors d'une poignée de main par exemple, lors d'un baiser donné, le phénomène de miniaturisation se répandit comme une traînée de poudre parmi toute la population du village de Rajevols, et tous unis, ils recréent une ville à leur taille, dans les citernes désaffectées du château d'Eslapion. .

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 1972
Statut histoire Une histoire par tome (+ 5 tomes d'inédits repris dans les intégrales) 44 tomes parus

Couverture de la série Les Petits Hommes © Dupuis 1972
Les notes
Note: 2.68/5
(2.68/5 pour 19 avis)
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14/01/2002 | toce
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L'avatar du posteur Noirdésir

C’est avec beaucoup de nostalgie que j’avise cette série – et sûrement aussi pas mal de mansuétude, car c’est une série que j’aimais beaucoup quand j’étais très jeune, mais que j’ai peu relue depuis (à part les trois premiers albums, que j’avais achetés à mon fils – il est vrai un peu aussi pour avoir le plaisir de m’y replonger). Alors, que reste-t-il, au final ? Eh bien d’abord un dessin sympa, Pierre Seron étant un des meilleurs « continuateurs/imitateurs (plagieurs ?) » du grand Franquin, avec un dessin très classique, du franco-belge à la sauce Journal de Spirou. Pour ce qui est des histoires proprement dites, c’est très inégal, et pas mal de choses sont datées et n’ont pas forcément bien vieilli. Mais le point de départ est intéressant, et les premiers albums restent sympas, pour un jeune lectorat s’entend. Mais il aurait fallu arrêter depuis longtemps, et je ne sais pas si ça passe tant que ça la barrière de l’âge (à part pour les vieux nostalgiques qui ont biberonné avec). A découvrir avec vos enfants en bibliothèque (s’ils n’ont pas viré cette série de leurs rayonnages), en privilégiant les premiers albums.

24/04/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je n'ai jamais été fan de cette série apparue dans le journal Spirou en 1967, et puis un jour, alors que je n'étais déjà plus un enfant, j'ai eu l'occasion d'en lire quelques albums et de découvrir ce petit monde en réduction. Le point de départ est fort original ; cette petite communauté bénéficie d'une avancée technologique utilisée pour se déplacer, notamment de petits engins volants très sophistiqués. Ces aventures sont teintées de science-fiction et de fantastique, les petits hommes voyagent dans le temps et l'espace, et leur taille peut parfois les servir ou les gêner. Ils rencontrent leurs homologues en taille au Triangle des Bermudes ou dans une vallée préhistorique, un peuple primitif, les Beurks, visitent la planète Ranxerox et découvrent les mystères du Trou Blanc... bref, une succession de péripéties qui a dépassé largement les 40 albums chez Dupuis, et dont la qualité est inégale. Sinon, c'est une bonne série destinée aux très jeunes lecteurs, bien servie par le graphisme de Seron, très influencé par celui de Franquin, mais aussi proche des graphismes de Gos et Jidéhem. Ses personnages n'ont pas la personnalité délirante de ceux du créateur de Gaston, mais il y a dans cette bande typique du journal Spirou, comme Le Scrameustache ou Sophie, une réelle imagination, une narration rapide et des trouvailles amusantes qui contribuent à son succès. De la science-fiction humoristique idéale pour les enfants, mais en cas d'achat, devant tant d'albums, il vaut mieux préférer les 16 ou 17 premiers.

28/09/2013 (modifier)
Par McClure
Note: 3/5
L'avatar du posteur McClure

Je viens de relire plusieurs albums de cette série que j'aimais bien enfant. Le graphisme, dans le style Spirou, est de très bonne qualité, des trouvailles graphiques parsement les bouquins, c'est frais et vif, du bon boulot. Les histoires prennent pied das un background technico SF un peu à la Yoko. C'est certes un peu daté, mais pour autant les scénarii tiennent la route, sont bien amenés et avec un rythme travaillé. Je pense que ça a pris quelques rides mais ça reste suffisament actuel pour nos enfants. Pas si mal

12/03/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Le genre typique de séries qui dure trop longtemps. Les premiers albums ne sont pas très passionnant, Je trouve que cela s'améliore lorsque Seron est seul. Il y a des bons concepts originaux et certains albums se lisent agréablement. Malheureusement, il y a plusieurs albums qui sont moins bons et les derniers sont vraiment mauvais. Il est aussi le genre d'auteur qui préfére le divertisement à la cohérence et il y a beaucoup de facilités. Le genre de série à emprunter à la bibliothèque. Je conseil surtout les albums 12, 13, 14, 16, 17, 18, 23, 24, 25, 27, 28, 34 et 35.

02/10/2007 (modifier)

J'ai découvert, par hasard, au détour de la bibliothèque de mon comité d'entreprise, et attiré par les nombreux dessins d'avions très réalistes, les "petits hommes" et leurs aventures. Bien que sympathiques et distrayants, ces albums ne m'avaient jamais réellement accroché. J'ai bien eu un coup de coeur en retrouvant dans "Voyage entre deux mondes" des gens que je connaissais, dont un de mes amis, qui avait en plus un rôle plus que réduit dans le scénario. Ses fonctions actuelles et la discrétion due au respect que je lui porte, ne me permettent pas de vous dire de qui il s'agit (d'autant qu'il n'est pas seul), ce qui tend à prouver que les auteurs s'appuyaient au moins sur certaines anecdotes vécues pour agrémenter leur scénarios. Mais même après cette découverte, des plus amusantes, je n'ai pas trouvé d'intérêt à continuer la série. A lire éventuellement pour passer le temps... Sans plus...

06/06/2007 (modifier)
Par bab
Note: 3/5
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Bon il faut bien dire ce qui est et "Les petits hommes" ne sont plus ce qu’ils étaient. Cependant ils ont eu à mes yeux leur période de gloire, qui représente la première moitié de la collection. Autant donc, j’ai trouvé les premiers albums géniaux, rigolos, inventifs, arrivant à verser dans la SF comme dans le quotidien de ces hommes réduits à la suite de la chute d’une météorite, autant je trouve que les albums plus récents sont un peu lourds scénaristiquement et surtout ne se renouvellent pas du tout. La première moitié de la collection met en images des histoires enlevées et originales avec une mise en page graphique parfois vraiment originale et des dessins qui se rapprochent du style marquant de Franquin (Vous ne trouvez pas que Renaud ressemble furieusement à Gaston ?). Et puis Cédille (avec Natacha !) a fait partie et a alimenté mes premières rêveries de jeune pré-pubère. Que de souvenirs… Je prends toujours du plaisir à relire ces premiers épisodes, mais ça fait bien longtemps que je me contente de lire dans les rayons les derniers tomes sortis. Il y a un moment ou il faut savoir s’arrêter et passer à autre chose…

06/06/2007 (modifier)
Par Kalish
Note: 3/5

"Les petits hommes" font parties de ces séries de chez Dupuis type Les Tuniques Bleues, Le Scrameustache ou autre Sammy ; 50 volumes avec de très grosses inégalités. Ca va du très bon ("la planète Ranxerox") au très mauvais ("Bingo" ou "Miss Persil"). Il faudra donc faire une petite sélection. L'idée de base est vraiment sympa : au contact d'une météorite, des hommes deviennent minuscules et reproduisent une civilisation à leur échelle avec une technologie plus poussée. Ensuite, afin d'exploiter à fond la série et de trouver de nouvelles aventures, l'auteur donne à sa météorite la capacité de prolonger la vie. Tout ceci nous permet donc de rencontrer des petits hommes de la seconde guerre mondiale, du moyen âge ou de l'époque préhistorique. Ajoutez à ça un dessin à la Franquin, un héros sosie de Gaston avec un caractère à la Prunelle et toute une pléiade de personnages attachants et vous obtenez de petites histoires assez sympathiques à suivre. De plus Seron essaye parfois de se renouveler de façon originale. Dans "Melting pot" par exemple il dessine les jouets de son fils traînant sur ses planches, à la fin la totalité des dessins sont bouffés par son rat. Personnellement j'ai découvert cette série très jeune avec "Bébé Tango", c'est à dire l'un des albums les moins bons, mais il m'a tout de même donné envie de connaître le reste et je ne fus pas déçu. Certains albums, notamment ceux où apparaissent les prisonniers du temps sont vraiment géants. A lire au moins donc la première partie jusqu'au 26, 27. Seron aurait d'ailleurs dû s'arrêter là, sa série serait à mon avis devenu culte.

06/06/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

A la suite de la chute d'une météorite, certains habitants d'un petit village sont réduits à la taille de lilliputiens. Ils décident alors de créer leur propre communauté... Malgré sa simplicité, quel chouette postulat de départ !... Les "petits hommes" font ainsi leur apparition dans l'hebdo Spirou n° 1534 du 7 Septembre 1967. J'avais alors 13 ans. J'ai de suite apprécié cette série qui est un habile mélange de science-fiction, d'aventures, de fantastique, de "policier" même. Un habile mélange, dis-je, qui joue très bien sur deux "tons" : celui de ces petits hommes qui doivent recréer un monde à leur(s) mesure(s) et celui de la confrontation avec le monde des "grands" parmi lesquels on va trouver -bien entendu- certaines personnes sans scrupules. J'ai bien aimé ce petit monde qui -rapidement- va se doter de perfectionnements modernes, de nouvelles inventions, de gadgets électroniques... J'ai écrit "j'ai bien aimé" car -avec plus de 40 albums édités- j'ai ressenti, comme qui dirait, une vraie surdose. Trop, je pense, c'est trop. Si le dessin est toujours très bon, je ne ressens plus de véritable "découverte" depuis belle lurette; et encore moins d'attachement(s) à cette petite société. La série -à mes yeux- me paraît tourner en rond avec -parfois- quelques bonnes idées nouvelles. Surprenante au départ, bien construite, attachante, alors novatrice... une série qui ne fait plus mes "beaux jours d'acheteur" depuis pas mal de temps. Très bon pour les premiers opus et quelques-uns par la suite. A noter : le dessinateur qui signe du pseudo de Hao est en réalité Mittéï.

13/11/2006 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 2/5
L'avatar du posteur JAMES RED

Une des vieilles séries du journal Spirou (commencée dans les années 70) et il faut bien dire que ce n'est pas terrible. Bon, l'idée de départ est assez originale, mais 40 albums cela fait beaucoup et on ne peut pas dire qu'il n'y a que des chefs-d'oeuvre. Le dessin, quant à lui, ressemble beaucoup à du Franquin. D'ailleurs, celui-ci évoquait un véritable plagiat et n'était pas très admiratif du travail de Séron. Au final, les premiers albums ne sont pas trop mauvais, il faut sans doute s'en contenter...

28/02/2006 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
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Note approximative : 2.5/5 Ah, j'aimais bien avant. J'aimais bien les premiers épisodes. J'aimais bien l'idée de ces petits hommes et de leurs histoires où se mêlait pas mal de SF. Mais maintenant, non seulement les premiers épisodes me plaisent moins (peut-être parce que j'ai vieilli), mais surtout les plus récents, sortis tous tellement vite que j'en avais presque du mal à suivre leurs parutions, sont affublés d'un scénario la plupart du temps délirant et souvent franchement grotesque. Le niveau du dessin reste le même, tandis que les histoires atteignent les profondeurs de l'inintérêt à mes yeux. Bon, à la décharge de cette série, je pourrais quand même insister sur quelques expériences sur la forme même de la Bd qui ne sont pas inintéressantes (albums La Planète Ranxerox (aux planches à 90° par rapport à la normale), le Trou Blanc (presque totalement en noir et blanc), le Pickpocket (où la série le Scrameustache rencontre la série des Petits Hommes, par exemple). Il y a donc quelques originalités dans cette série qui d'une certaine manière apporte un petit plus, mais dommage que les scénarios laissent tellement à désirer sur... les 20 derniers albums au moins...

27/11/2003 (modifier)