Les forums / BDs en anglais - vos avis

Par hevydevy Le 21/01/2008 - 16:59 (Modifier)

En France la saga de Slaine avait débutée par l’arc dessiné par Simon Bisley (the horned god, 4 tomes), et s’était poursuivie jusqu’au tome 11 (les toutes premières aventures n’ayant elles, jamais été traduites, noir et blanc oblige j’imagine). En 2005, Mills reprends les aventures de son héro, qui seront alors pré publiées dans le magazine anglais 2000AD, avant d’être compilées dans 3 volumes au format cartonné de plus de 100 pages chacun, intitulés « books of invasion ». L’histoire répartie en 6 tomes (2 par volume), réinsert Slaine dans sa continuité originale, le faisant de nouveau leader de son peuple. Il devra encore une fois faire face à ses ennemis jurés fomoriens (dieux-démons de la mer se nourrissant de la douleur et des larmes humaines), qui sont représentés dans cet arc sous la forme de parasites. Ainsi, pour évoluer sur la terre ferme ils ont besoins d’hôtes humains (appelés alors Golamh), dont ils prennent le contrôle en fusionnant avec eux. Les invasions de l’histoire sont quand à elles menées par le peuple humain atlantéen, à la recherche d’une terre promise sous l’influence des fomoriens. A leur tête « Gael », Golamh du seigneur « Odacon » et sa compagne égyptienne « Scota ». A travers cette invasion, Mills continue donc petit à petit à « fictionarisé » la mythologie celtique par l’intermédiaire de son héros. Dans sa post face, il explique pourquoi, à l’image de cette mythologie si particulière, les aventures de Slaine ont pu paraître à certains quelques peu anarchiques et partant dans tous les sens (c’est à dire les tomes 5 à 11 parus en France, auquel il se réfère en parlant du Dark Age de Slaine). Il a pourtant toujours été fidèle au « celtic dream », et il déplore qu’à cet époque, ses éditeurs et certain des dessinateurs associés à sa saga, ne partageaient pas son idéal. En la personne du « nouveau » Clint Langley, il a trouvé son parfait "golamh". Je dis « nouveau », car le dessinateur des Books of invasion n’a plus grand-chose à voir avec celui qui illustra le tome 8 français. Ici, on a affaire à des dessins peints photoréaliste, avec un niveau de détail dans les costumes et les décors tout à fait stupéfiant. Et là où ces techniques auraient pu donner quelque chose d’indigeste et de pénible à suivre, ici, grâce à un découpage souvent aéré par des cases en pleine page ou en « cinémascope », on se retrouve avec une grande fluidité de lecture. On atteint même un sommet de poésie dans le troisième tome où le dessinateur décrit le parasitage fantasmé de Slaine par Odacon par 6 pleines pages sans dialogue, se finissant sur une représentation de Slough Feg tout simplement sublime. Et la qualité du scénario est à la hauteur des dessins. Je pense même que c’est la meilleure histoire de Slaine tout court. Sûrement encore parce que Langley est un parfait illustrateur de l’inventivité bouillonnante de Mills. Mais aussi parce que son humour fait encore une fois mouche (le sort final réservé à Odacon rend toute sa noblesse au mot « bourrin »), et ce, sans même utilisé Ukko qui a la bonne idée d’être absent de plus de 75% de l’œuvre. Un must qui vous hantera longtemps après la lecture et qui ne laisse la place qu’à une seule question : quel éditeur français va prendre le relais ?


Par hevydevy Le 21/01/2008 - 10:58 (Modifier)

>>Alix avait écrit: >>Serenity, Those Left Behind >>de Joss Whedon (Auteur), Will Conrad (Illustrations), Laura Martin (Illustrations) >>Relié: 96 pages >>Editeur : Dark Horse Comics (novembre 2007) >>Langue : Anglais >> >>Fiche Amazon >>Fiche éditeur de la version cartonnée (personnellement j’ai lu la version souple) >> >>Mon avis : >> >>Une petite BD à réserver aux fans de la série télévisée « Firefly », et du film qui en est tiré : « Serenity ». >> >>La série télévisée mélange SF et ambiance western, et a convaincu les fans (dont je fais partie)… qui ont appris avec horreur que la série s’arrêtait avant même la fin de la 1ere saison, pour cause de résultats d’audience trop faibles. Une ollé collective et une pétition ont convaincu l’équipe de tournage de réaliser un film dont l’histoire se déroule plus tard que celle de la série TV. >> >>Cette petite BD ravira les fans puisqu’elle raconte ce qui s’est passé entre la fin de la série et le début du film. L’intrigue est assez basique, et le niveau général est en deçà de celui de la série ou du film, mais l’ensemble reste acceptable et fun. >> >>Le dessin est superbe et très dynamique. Les personnages de la série sont fidèlement représentés. >> >>Une petite BD sympa, à réserver aux fans de la série et du film… >> >>Note : Je suis entierement d'accord avec cette critique même si je pense que cette bd est quand même plus qu'acceptable (3 étoiles quand même) grace surtout au talent inégalé de dialoguiste de Whedon. En tout cas de quoi patienter jusqu'à l'arrivée de la prochaine mini série prévue pour cette année (et la traduction française de la saison 8 de Buffy enfin annoncée cf dernier comics box).


Par hevydevy Le 07/01/2008 - 17:58 (Modifier)

« Doc Frankenstein » une idée de Geof Darrow et Steve Skroce, écrit par Andy et Larry Wachowski (oui, les mêmes) et illustré par Skroce (les « youngblood » d’Alan Moore). Edité par « burlyman entertainment » (une autoproduction des frères Wachowski), visuels disponibles sur le site www.burlymanentertainment.com, parution mensuelle, euh non bimensuelle, en fait trimestrielle ou plutôt aléatoire …, actuellement 6 numéros sortis en format comics. Je ne sais pas si on devait se limiter dans cette section aux graphic novel, mais j’avais envie de faire du lobbying pour cette étonnante série. Reprenant là où Mary Shelley avait laissé sa créature (son parcours du pôle nord à un futur proche dans lequel est situé l’action est narré en flash-back), Doc Frankenstein est désormais représenté comme l’incarnation d’un messie pour les laissés pour compte, messie évidemment contesté et impitoyablement combattu par une organisation chrétienne futuriste faisant du Vatican une autre puissance nucléaire mondiale. Visuellement, Skroce reprends la figure Karlovienne du personnage (front proéminent cloué, sutures etc..) et impose un style d’une fluidité et d’une clarté remarquable (en plus d’être à la base un bon dessinateur, son expérience de story-boarder pour les 3 Matrix a probablement transcender son storytelling), qui en fait une bd vraiment très agréable à parcourir. Quand aux scénarios, pour faire court, c’est du Frank Miller en plus léger. On retrouve donc des dialogues et une narration qui font mouches à chaque case (comme pour Miller, on sent la recherche de la punch line ultime à chaque bulle) et l’impact émotionnel du Batman Dark Knight. En plus léger, car les Wachowski évoluent dans un monde qui, s’il est proche du pessimisme de l’univers de Martha Washington, n’hésite pas à s’ouvrir à la fantasy la plus débridée (présence de fées, de red necks garous) comme cette relecture hilarante de la bible dans le dernier numéro, où par exemple Jésus est littéralement le fils de Dieu (l’ange Gabriel n’étant là que pour détourner l’attention de Joseph pendant que Dieu fait son affaire). Après, il est vrai qu’à la simple évocation du nom « Wachowski », des millions de forumeurs du monde entier se transforment en factions armées afin de bien faire comprendre à l’adversaire –rayé la mention inutile selon votre camps- l’incroyable stérilité/génie des auteurs de la trilogie sur citée, preuves cinématicolittérarosubliminales irréfutables à l’appuie de monologues aussi long que cet avis (c’est pour dire). Mais ici, n’ayez crainte, pas de triple niveaux de lectures à devoir décortiquer l’encyclopédie universalis à la main, que du bonheur de lecture bien basique ! Ps : seul défaut, 6 numéros en … 3 ans (dont un an entre les 2 derniers), mais voyons le bon coté des choses, cela fait l’intégrale (partielle puisque la story line n’est pas bouclée) pour pas cher !


Par hevydevy Le 07/01/2008 - 16:02 (Modifier)

Voici enfin la nouvelle aventure de ce qui reste de la ligue près de 60 ans plus tard. Toujours l'oeuvre du tandem Moore/O'Neil, l'ouvrage se présente sous la forme d'un beau livre relié en simili cuir noir avec surcouverture et lunettes 3D incluses. Le fil rouge de cette histoire "d'espionage" est constitué de 88 pages de bd "classique" (dont 17 pages en 3D) réparties en 4 fois et entrecoupés du contenu du fameux "black dossier" (pour près de 190 pages en tout). Ce dernier tente de retracer l'historique des différentes ligues ayant existées en utilisant des supports divers et variés essayant de coller à l'époque (original du fasicule imprimé du premier acte d'une pièce perdue de Skespeare, tijuana bible, livres illustrés, cartes postales etc..). Et ici s'arrêtera ma description de cette histoire sinon ce serait spoiler sur certains nouveaux personnages que ce bon de 60 ans en avant a permis d'introduire. De toutes façons, et cela constitue ma principale frustration vis à vis de cette bd tant attendue, plus de 90% des références explicites ou implicites m'échappent ou me sont tout simplement inconnue. Ormi un personnage immanquable (que j'avais pourtant loupé, merci à ma tendre épouse) archiconnu de tous, il faut dire que les protagonistes mythiques évoqués dans ce nouveau tome sont beaucoup moins emblematiques que ceux utilisés pour les 2 premières aventures (en tout cas pour moi). J'attendrais donc la traduction française (pour certains passages littéraires très ardus-deuxième frustration) et l'analyse de Jesse Nevins (le décortiqueur de références officiel) pour mettre une note. Par contre,et c'est le principal objet de mon message, cette bd rend à nouveau brillamment compte de la volonté de Moore d'exploiter les possibilités exclusives de ce média, c'est à dire de faire quelque chose qui ne serait pas possible ni en littérature, ni au cinéma. La première chose qui me vient à l'esprit pour expliquer ce que je veux dire est l'exemple de promethea n°12 : toutes les pages de cet épisode misent bout à bout constituent une frise circulaire (puisque la dernière page peut s'enchaîner avec la première), chaque page contenant une carte de tarot explicitée par un dialogue entre l'héroine et 2 serpents, avec en bas de page une anédocte relatée par Alester Crowley alors qu'il passe de page en page du stade foetal jusqu'à son squelette mortuaire. Moore s'arrange bien sûr pour que l'anecdote fasse echo au dialogue à chaque page et pousse même le vice à illustrer le tout par une annagramme différente à chaque fois du mot promethea (intraduisible en français). Ce foisonnement complexe, qui constitue pour certain le principale défaut de Moore et qui peut être pris pour de simples exercices de style (et là il faudrait me redéfinir le mot simple pour me convaincre), se trouve être (dixit Moore lui même) le moteur de son oeuvre. Cette volonté de toujours faire nouveau, de repousser les limites du média, de se donner des défis ingérables pour le commun des scénaristes (il a eu besoins d'un pan de mur entier pour établir le synopsis complet de ce qu'aurait du être "big numbers") tout en restant lisible (et jamais élitiste) est bien au coeur de ce qui le fait avancé en tant qu'artiste. Illustrons ceci avec la section 3D de "black book" (ou j'essaye maladroitement de suivre sa pensée et de montrer que ses "exercices de style" découlent toujours d'un impératif de récit et jamais de l'inverse, c'est à dire trouver une idée qui colle à l'exercice de style) : - "Comment pourrait-on avec mon ami Kevin, visualiser en bd un "monde fabuleux" (le "blazing world" de l'almanach du tome 2) et le rendre justement fabuleux ?" - "Tiens ? Et si on faisait une section 3D, cela ne s'est peut être jamais fait ?" -"D'un autre coté de la 3D, on peut le faire au cinéma, qu'est ce qu'une bd me permettrait d'apporter en plus ?" - "En bd on peut regarder une case d'un seul oeil en fermant l'autre (le filtre correspondant ne laissant apparaître que certaines couleurs) et prendre le temps de faire l'inverse pour voir tout autre chose alors qu'il n'y a pas d'image nette avec les 2 yeux en même temps !". Et hop c'est parti ... Tout auteur complexe qu'il est considéré, il n'oublie jamais que la bd cela doit être avant tout du plaisir pour le lecteur et pour lui même.


Par Alix Le 28/11/2007 - 14:41 (Modifier)
Alix

Orbiter, de Warren Ellis Plus d'infos sur le site de l'éditeur Fiche Amazon Je découvre petit à petit l’oeuvre de Warren Ellis, et je dois dire que ses histoires SF me plaisent beaucoup. Elles sont intéressantes et pas bêtes pour un sou. « Orbiter » ne faillit pas à la règle. L’idée de base me plait beaucoup : une navette spatiale américaine qui avait mystérieusement disparu d’orbite il y a 10 ans refait soudainement apparition, de façon inexplicable. De plus sa structure est modifiée, et le seul membre d’équipage toujours présent semble fou. La plus grosse partie de l’histoire suit une équipe de scientifiques cherchant à expliquer ce mystère. Alors il faut quand même signaler que c’est assez technique. Vous voyez dans « Universal War One » quand Kalish se met à débiter des trucs super compliqués pour expliquer le wormhole ? Bon, ben là c’est un peu pareil, mais en pire Sourire Moi ça m’a plu, mais les fans d’action risquent de s’endormir. La fin est vraiment sympa, et revisite le mythe de l’alien avec originalité (ça me rappelle un peu le film « Contact », qui était certes un navet mais le concept est le même Sourire). Le dessin sert bien l’histoire, mais semble un peu approximatif sur certaines cases. Bref, moi ça m’a plu. Je pense que les fans de SF et de cet auteur devraient apprécier. Note :


Par Alix Le 26/11/2007 - 10:34 (Modifier)
Alix

The Night Driver Plus de détail ici Fiche Amazon Un excellent « road movie », publié aux USA par CinemaGraphix, une boite qui se spécialise dans les films et BDs au caractère cinématique et moderne graphiquement. « The Night Driver » est leur 1er projet BD, et… essai transformé ! L’histoire n’innove pas vraiment, mais utilise efficacement tous les poncifs du genre. La narration est aisée, l’intrigue captivante, j’avais vraiment l’impression de mater un bon téléfilm. La fin est vraiment réussie et inattendue, sans pour autant être idiote ou alambiquée. Le dessin n’est pas techniquement éblouissant, mais il fait assez moderne et surtout il est très lisible et adapté à l’histoire. Un bon polar, pas vraiment original, mais terriblement efficace. A conseiller aux amateurs du genre. Note :


Par Ro Le 12/07/2007 - 19:05 (Modifier)
Ro

Ah bien, ça va me servir. Alors je mets ici un petit post pour me rappeler de commenter Spiderman - Reign que j'ai acheté en anglais et qui paraitra probablement un jour en Français puisque c'est Batman - Dark Knight transposé à Spiderman... mais en moins bien quand même.


Par Maître Méchant Le 12/07/2007 - 12:11 (Modifier)

Message supprimé sur demande du posteur.


Par Alix Le 12/07/2007 - 11:52 (Modifier)
Alix

Batman: Crimson Mist de Doug Moench (Auteur), Kelley Jones (Illustrations), John Beatty (Illustrations) Broché: 96 pages Editeur : DC Comics (octobre 2001) Langue : Anglais Fiche Amazon Fiche éditeur, avec preview Mon avis : Bon, à la base, je n’aime pas du tout le mythe des vampires. Je trouve ça éculé au possible. Alors pourquoi avoir acheté « Crimson Mist », une BD dans laquelle Batman se retrouve transformé en vampire (!), je ne sais pas. En tout cas, je suis complètement passé à coté de l’histoire. Je trouve le postula de base ridicule et grotesque, et le déroulement de l’histoire ne fait que confirmer que décidément, cette BD c’est pas faite pour moi. Une BD à réserver aux fans de Batman ET des histoires de vampires peut-être ? En tout cas une BD à oublier en ce qui me concerne… Note :


Par Alix Le 12/07/2007 - 11:39 (Modifier)
Alix

Serenity, Those Left Behind de Joss Whedon (Auteur), Will Conrad (Illustrations), Laura Martin (Illustrations) Relié: 96 pages Editeur : Dark Horse Comics (novembre 2007) Langue : Anglais Fiche Amazon Fiche éditeur de la version cartonnée (personnellement j’ai lu la version souple) Mon avis : Une petite BD à réserver aux fans de la série télévisée « Firefly », et du film qui en est tiré : « Serenity ». La série télévisée mélange SF et ambiance western, et a convaincu les fans (dont je fais partie)… qui ont appris avec horreur que la série s’arrêtait avant même la fin de la 1ere saison, pour cause de résultats d’audience trop faibles. Une ollé collective et une pétition ont convaincu l’équipe de tournage de réaliser un film dont l’histoire se déroule plus tard que celle de la série TV. Cette petite BD ravira les fans puisqu’elle raconte ce qui s’est passé entre la fin de la série et le début du film. L’intrigue est assez basique, et le niveau général est en deçà de celui de la série ou du film, mais l’ensemble reste acceptable et fun. Le dessin est superbe et très dynamique. Les personnages de la série sont fidèlement représentés. Une petite BD sympa, à réserver aux fans de la série et du film… Note :


Par Alix Le 12/07/2007 - 11:15 (Modifier)
Alix

Last Exit Before Toll de Neal Shaffer (Auteur), Christopher J. Mitten (Illustrations), Dawn Pietrusko (Illustrations) Broché: 96 pages Editeur : Oni Press (19 novembre 2003) Langue : Anglais Fiche Amazon Fiche éditeur, avec preview Mon avis : Quelle histoire fascinante ! Un gars tombe en panne dans l’Amérique profonde, lors d’un voyage d’affaire. Et plutôt que de faire réparer sa voiture, il décide sur un coup de tête… de rester, de tout laisser derrière lui : boulot, famille, amis… Il s’intègre petit à petit au village, se fait de nouveaux amis, rencontre une fille… jusqu’à ce que la réalité le rattrape. L’histoire est lente, dépouillée d’action, à l’image de ce petit village paumé et de ses habitants. Mais je n’ai pas pu m’arrêter de lire avant de découvrir comment tout ceci allait se terminer. La fin de déçoit pas, et m’a laissé mélancolique et pensif. Le dessin fait un peu brouillon et « déjà vu », mais a au moins le mérite de bien servir l’histoire. A lire ! Je suis étonné que ça ne soit pas encore traduit en français, quand on voit le nombre de navets qui traversent la manche et l’atlantique. Note :


Par Alix Le 12/07/2007 - 10:58 (Modifier)
Alix

Exit Wounds (désormais paru en français) de Rutu Modan Relié: 168 pages Editeur : Drawn & Quarterly (juin 2007) Langue : Anglais Voir histoire (en anglais) sur le site Amazon France, ici Quelques pages sur le site de l'éditeur Mon avis : L’avis enthousiaste de Joe Sacco au dos du bouquin et la couverture classieuse m’ont convaincu de faire ce que je ne fais pourtant rarement : acheter une BD dont je n’ai jamais entendu parler, d’une auteure que je ne connaissais même pas. Le pari a payé, j’ai passé un excellent moment de lecture. Le contexte politisé (Tel Aviv, attentats suicides) ne sert que de toile de fond, et l’histoire elle-même est très « roman graphique ». Un homme part à la recherche de son père disparu, et découvre lors de son « enquête » de nombreux détails et faits surprenants sur ce personnage dont il ne connaît finalement pas grand chose. C’est facile à lire, très humain, et je trouve la fin vraiment belle (ah, cette dernière case !) Le dessin est plutôt du genre « ligne claire », dépouillé, et s’il n’impressionne pas techniquement, on peut quand même dire qu’il a un style bien à lui. Une belle découverte… une BD sur laquelle les éditeurs français doivent se jeter ! Note :


Par Alix Le 12/07/2007 - 10:54 (Modifier)
Alix

La règle actuelle fait qu’on ne poste pas de BD en anglais sur BDTheque. Ca se fera peut-être un jour, mais en attendant, j’ai décidé de créer ce sujet pour que les lecteurs puissent y poster ce genre d’avis. Bon, à la base je le fais surtout pour moi (je lis pas mal de trucs pas sorti en France), mais n’hésitez surtout pas à contribuer ! Les avantages : - Faire découvrir des chouettes BD aux lecteurs qui lisent l’anglais (rappelez-vous que la livraison est gratuite pour tout bouquin anglais sur Amazon France !) - Si jamais la BD sort ensuite en français, il suffira de la poster et de transférer les avis depuis le forum. Je poste le 1er dans quelques minutes Rire