Incognito (Brubaker) (Incognito)

Note: 2.82/5
(2.82/5 pour 11 avis)

Zack Overkill est ce qui se fait de mieux en matière de supercriminel : hyperviolent, amoral et surpuissant. Il a pourtant choisi de raccrocher et de balancer ses anciens partenaires en échange d'une immunité totale. Il doit désormais réfréner ses pulsions meurtrières et vivre une vie d'employé modèle, sous peine d'être lâché par son agent de probation. Mais combien de temps pourra-t-il tenir ? (descriptif éditeur)


Des méchants super ! Icon Comics Les polars de Brubaker et Phillips Marvel

Zack, petit employé de bureau insignifiant vit mal son boulot. D'autant plus qu'il était auparavant un super criminel dénué de tout scrupule. Mais maintenant traité pour inhiber ses pouvoirs et suivi par un contrôleur qui le déteste, il se sent comme mort. Jusqu'au jour où un petit évènement lui fait refuser sa vie et le pousse vers l'alcool puis la drogue pour s'échapper. Sauf que la drogue contre les effets de son traitement. Enfin, Zack se sent vivant ! Il utilise alors ses pouvoirs pour combattre les petits truands. Pas par sens de la justice mais par goût de l'adrénaline. Pour le plaisir. Sauf que ses anciens partenaires ne l'ont pas oubliés et qu'ils vont pouvoir retrouver sa trace.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Avril 2010
Statut histoire Série terminée (en fait 2 "mini séries") 2 tomes parus

Couverture de la série Incognito (Brubaker) © Delcourt 2010
Les notes
Note: 2.82/5
(2.82/5 pour 11 avis)
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13/04/2010 | Aerth
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L'avatar du posteur Noirdésir

Je ne suis pas forcément fan des super héros américains. C’est sans doute ce qui fait que j’ai un peu moins apprécié cette série que les autres collaborations de ce duo, plus purement axées polar. Mais ça reste lisible quand même (avec une préférence pour le premier tome, plus important en termes de pagination et parce qu’il expose l’univers). La narration de Brubaker et le dessin de Phillips (mais aussi la colorisation de Staples) jouent à fond la noirceur – au point parfois que certains passages sont difficiles à appréhender, à tous points de vue. Le héros a un comportement ambivalent, inhérent à son statut d’ancien grand délinquant récupéré par une organisation luttant contre le crime, SOS. Je ne suis pas aussi enthousiaste que certains concernant ces albums (qui peuvent tout à fait se lire comme deux one-shots), mais la lecture n’est pas déplaisante.

03/08/2023 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
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Au fil de mes lectures je fais de plus en plus connaissance avec ce duo d'auteurs. Qu'on se le dise c'est du tout bon. Les scénarios sont tortueux à souhaits mais tout de même lisibles et nous entrainent dans les bas fonds de nos sociétés. Tueurs à gages, méchants vraiment méchants, ou plus exactement des personnages de vilains surtout très allumés, on se demande ce que foutent les hôpitaux psychiatriques aux USA. J'oubliais la gente féminine forcément accorte pour répondre aux exigences des jeunes mâles en quête de sensations. Je ne suis pas dupe de toutes les ficelles employées mais curieusement ça fonctionne. Ce qui retient le plus mon attention, c'est surtout l'aspect psychologique du personnage principal pour qui l'on éprouverait presque de l'empathie. Après bien sûr il n'est pas question de cautionner ses errances où pour se calmer il va casser quelques tronches dans les rues... Un scénario qui respecte les codes du genre et qui est très agréable à lire avec un dessin plutôt bon malgré le fait que parfois j'ai eu un peu de mal avec quelques traits un peu gras et épais à mon goût ainsi qu'une colorisation parfois "flashy". Pour autant voilà un bon diptyque qui ne s'étale pas sur un trop grand nombre de tomes ce qui est fort heureux. Une lecture divertissante et pas prise de tête que je recommande.

29/04/2018 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5
L'avatar du posteur Jetjet

Bof…pas terrible terrible, une impression de redite, ennui, déjà vu… Si j’avais dû me fier aux seuls avis postés ici, je ne me serais surement jamais intéressé à cette œuvre du prolifique duo Brubaker/Philips et elle serait vraiment restée incognito. Pourtant malgré ce titre et ce qui est distillé plus bas, cette série possède tous les atouts pour ne pas le rester. Le premier tome qui peut prétendre à être lu comme un one-shot unique est un savoureux condensé de polar et d’humour noir tout en développant une mise en abyme de la condition de super héros ou de super vilain plus particulièrement. D’ailleurs n’ayons pas peur des mots, depuis les one shot Wanted et Superman Red Son du même Mark Millar je n’avais jamais retrouvé une œuvre aussi fun et originale sur les superslibards que cette série ! Zack Overkill est un super méchant qui a été contraint d’abdiquer et de recommencer une toute nouvelle vie sous une identité tenue secrète de ses anciens alliés. Seulement bosser aux archives dans une administration c’est foutrement emmerdant lorsqu’on a touché du doigt le divin et les expériences illicites les plus excitantes !!! Mais Zack est surveillé constamment donc à défaut de se jouer de la vie d’autrui comme il pouvait le faire autrefois, il va utiliser son vieux masque pour jouer les justiciers et se taper les jolies blondes salopes du service comptable de sa boite ! Oui mais voilà lorsqu’on est doté d’une force surhumaine et qu’on se promène d’immeuble en immeuble ce genre d’exploits passe difficilement inaperçu et réveille les consciences, aussi bien d’un côté que de celui des anciens amis trahis. Zack va donc malgré lui se retrouver dans une aventure où il va retrouver ses origines et beaucoup de connaissances ainsi qu’un nouveau souffle à son existence… La voix off si caractéristique des polars trouve un second souffle en rendant sympathique un personnage qui n’est pas censé l’être. Le tout est fait avec une légereté que je n’avais pas vu venir. Zack est un personnage dont le passé trouble va se révéler au fur et à mesure mais c’est trop tard : le lecteur a de l’empathie pour ce personnage qui s’amuse comme un gosse, culbute sa collègue bourrée déguisé en père Noël ou en imitateur masqué et se fait manipuler par son collègue. Pourtant l’histoire va clairement avancer sur ses origines non sans distiller des scènes d’action d’une tension et d’une maitrise absolue comme cette attaque dans le centre commercial. Zack n’est pas le seul et on en veut pas mal à sa peau ! Brubaker nous trimballe d’un versant à l’autre avec une facilité déconcertante, appuyant les origines de ces êtres surpuissants et différents avec beaucoup de crédibilité et de vraisemblance. Le résultat est tout simplement prodigieux car on sent Philips peut être s’amuser davantage à dessiner ces dessins flashy dans des situations improbables et jubilatoires (voir la manière dont Zack chute de son appartement dynamité dans le second tome). Les auteurs jubilent et entrainent le lecteur dans leurs délires. Ce n’est jamais ennuyeux ni déjà vu mais complètement divertissant et excitant ! Le second tome est un peu en deçà car il utilise des codes déjà mis en places dans le premier volume mais reste très agréable à lire. Les diverses révélations s’enchainent crescendo rendant la lecture palpitante comme un bon vieux pulp des années 50 dans un monde contemporain et crédible. Brubaker tisse un univers palpitant à travers quelques flashbacks et des enchainements qui coulent de source sans oublier les femmes fatales chères à ces deux auteurs ! :) J’ai trouvé ça très fort et surtout très frais car il est de plus en plus difficile de trouver des histoires originales sans passer par la case Marvel et ses trames inutilement alambiquées. Incognito est un pamphlet prèt à déguster qui se boit comme un apéro bien frais. Du pur fun qui dépasse Criminal dans un domaine où je n’attendais rien de ce duo. Reste à lire Sleeper dont Incognito s’inspire pas mal mais j’ai réellement hâte d’en lire la suite. Très très chouette pour peu qu’on se laisse porter par le talent de ces deux auteurs, Incognito porte vraiment mal son nom et mérite toute votre reconnaissance. S’il y a bien un récit qui ne doit pas rester incognito c’est bien celui-ci, I BELIEVE IN ZACK OVERKILL le plus cool des super méchants !

12/11/2012 (modifier)

Bof… pas terrible terrible, l’’Incognito’ de Brubaker et Phillips… Un début d’histoire très confus. Les questions sont nombreuses et paraissent artificiellement maintenues pour créer un semblant de mystère. Par ailleurs, le récit tarde à véritablement démarrer. L’idée de départ n’était pas si mauvaise : un ex super vilain a été contraint d’entrer dans la peau de monsieur tout le monde pour échapper à ses anciens collègues. Mais il manque malheureusement quelque chose à ce comic book pour être marquant. Le dessin est correct, sans plus. Personnellement, les couleurs très contrastées m’ont plu. Bref, oubliez cet album.

03/04/2011 (modifier)
Par Ubrald
Note: 1/5
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Une impression de redite, sur les problèmes existentiels des super héros ; il va falloir que les auteurs anglo-saxons finissent par trouver un autre thème pour renouveler le genre. Un effet un peu trop fouillis à mon goût autour de la trame principale, j’attendais plus de Brubaker. Certes, il n’a pas non plus été aidé par le graphisme : un dessin brouillon vraiment bâclé (le contour des mains souvent non terminé, des visages féminins avec des yeux mal placés etc..) et une colorisation de très bas niveau. J'ai stoppé ma lecture aux deux tiers. Bref, pour ma part une déception …

11/12/2010 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
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« Incognito » est une bonne BD en soi, mais elle m’a malheureusement trop rappelé Sleeper, une autre BD des mêmes auteurs que j’ai lue récemment. Même histoire de super héros malgré lui se retrouvant coincé entre deux camps. Même ambiance noire. Même dessin (forcément !). Du coup malgré des qualités évidentes (Ed Brubaker est un conteur de génie !) j’ai moins accroché, et j’imagine que d’ici quelques mois, ces deux séries n’en formeront plus qu’une dans mes souvenirs. Voila, « pas mal sans plus » donc. A découvrir si vous êtes fan des auteurs, et voulez lire tout ce qu’ils publient. Sinon je pense qu’il vaut mieux s’intéresser à Criminal, leur série phare selon moi !

19/10/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Ce premier tome peut se lire comme un one shot, même s’il appelle à une suite, surtout pour ceux qui seraient curieux de connaître les aventures de ces personnages aux super pouvoirs, personnages que l’on ne peut pas forcément qualifier de super-héros, car ils sauvent autant qu'ils détruisent. Et pour ce qui est de me ravir, point de collants et de capes ! Accoutrements qui me font douter de la virilité des super-héros malgré leur excitante musculature et leur « package » éloquent. Pour l’instant rien de vraiment neuf dans le genre, mais la manière dont est menée l’histoire est assez prenante et le discours à la première personne de Zack me comble, j’adore quand les auteurs me permettent l’accès direct aux pensées intimes des personnages, suivre un récit de l’intérieur est ce que je trouve de plus intéressant voire même de plus d’excitant, comme méthode narrative. Il y a certes beaucoup d’action, ce qui va de pair avec ce genre de récits, mais elle s’alterne efficacement avec des scènes calmes qui lui ôtent un éventuel air de lecture juste bourrine. J’ajoute une petite remarque personnelle. Dans le vocabulaire des grossièretés le mot « enculé » est certainement celui avec lequel j’ai le plus de mal, et pourtant…, depuis que je lis des bds et surtout des comics c’est à profusion que les auteurs nous le servent, au point qu’aujourd’hui, dans ce comics et sorti de la bouche d’une femme, la nommée Ava Destruction, il me fait enfin sourire et je le trouve presque charmant… Pour ce qui est du plaisir visuel il est bien présent, ce comics est de bonne qualité. Coloré vivement avec une bonne utilisation du noir intense pour les ombres, qui lui donne un joli contraste. Les visages sont expressifs et les décors en accord avec le reste, ni trop légers, ni trop fouillés, avec de bonnes perspectives. Par contre les cases qui séparent les chapitres elles sont d’une catégorie supérieure, en couleurs directes elles donneraient presque un petit sentiment de frustration, imaginant ce qu’aurait pu être le comics entièrement de cette qualité. Très agréable lecture, mais qui attendra la suite et éventuellement un peu plus d'originalité pour effectuer un achat.

03/10/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

Après la lecture du premier tome. Vivement la suite, même si le premier tome peut se lire comme un one shot. On est clairement dans le superlatif à l'américaine. Parfois ça me gave mais ici c'est maîtrisé. Ce récit ne fait pas dans compromis, j'ai trouvé le scénario intelligent et rythmé. La lecture fut distrayante et donc aisée. Le dessin est très typé comics, réaliste pour les personnages, des décors parfois simplifiés et une colorisation expédiée grâce à des applats. Malgré des impressions de déjà vu, j'ai trouvé que l'ensemble avait une vraie personnalité et un fort potentiel. Ma principale crainte étant comme toujours de voir la série partir dans la longueur... En l'état, c'est du tout bon, j'attends la suite pour connaitre le réel potentiel de cette série. Note affinée : 3.5/5

15/08/2010 (modifier)
Par jurin
Note: 1/5

Mon achat a été conditionné par la participation d’E. Brubaker. Malheureusement je n’ai pas du tout adhéré à l’histoire, je me suis ennuyé pendant plus de 150 pages ! C’est confus, inintéressant, très peu de suspens et ce n’est pas le dessin de Philips qui a relevé le niveau de cette BD. Alors que je trouve « Criminal » très chouette, cette histoire abracadabrante d’un super vilain repenti est très brouillonne.

25/04/2010 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Voilà une histoire dans laquelle il a été bien difficile d'entrer. En effet la narration qui abuse de la voie off et les petits sauts passé - présent qui permettent de situer les personnages dans le contexte ne sont pas des plus simples à suivre. On a droit pèle mêle au vécu des protagonistes, un peu de super-héros déchu, du complot et surtout des organisations gentilles et vilaines qui s'arrachent le contrôle de la situation, et qui s'observent l'une l'autre. Pas l'entrée en matière la plus palpitante, ni le background le plus novateur et accrocheur qui soit. Le dessin aussi m'est apparu bien sombre et pas toujours très lisible. Cela dit le dernier tiers de l'album relève nettement l'intérêt de la BD. Les flashbacks ne sont plus du tout introductifs, mais font réellement avancer l'histoire grâce à d'intéressantes révélations bien amenées. Enfin un peu de piment et d'originalité dans cette histoire ! C'est même très bien trouvé, rythmé et bien moins ennuyeux que le début. Cela aurait presque pu relever la note d'une étoile, mais le début a été trop laborieux pour moi.

21/04/2010 (modifier)