Rose Hip Rose

Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)

L’espèce de loser habituel (enfin, de semi-loser pour être exact) va rencontrer un top canon bombe de fille, spécialiste genre GIGN ou SWAT (en moins musclé et plus raffiné que ces derniers). C’est « Rose Hip », un nom sorti d’on ne sait où, pour la « No Murder Angel », car elle n’utilise que des balles en plastique. Donc, elle ne tue personne.


Kodansha Seinen

L’espèce de loser habituel (enfin, de semi-loser pour être exact) va rencontrer un top canon bombe de fille, spécialiste genre GIGN ou SWAT (en moins musclé et plus raffiné que ces derniers). C’est « Rose Hip », un nom sorti d’on ne sait où, pour la « No Murder Angel », car elle n’utilise que des balles en plastique. Donc, elle ne tue personne. [J’aimerai ici aimablement signaler à l’auteur qu’une balle en plastique peut tuer, de même d’ailleurs qu’un coup de boule en plein torse] Bien sûr comme cette fille exceptionnelle est un quidam comme tout le monde et qu’elle n’a que 17 ans, elle va à l’école comme tout le monde. Ah, ben non, oups, elle est exceptionnelle, donc elle va bêtement perdre son temps dans une école classique, histoire de ne pas être disponible de suite en cas de coup dur... Heureusement, le scénariste veille, ce qui fait qui les coups durs surviennent quand elle n’est pas à l’école. Merci les truands de respecter les horaires scolaires, c’est trop cool, franchement. Et comme nous sommes dans un titre qui annonce clairement son parti pris pacifiste (« No Murder Angel »), le scénariste nous dégotte un slasher (serial killer à l’arme blanche) particulièrement grand guignolesque.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Janvier 2008
Statut histoire Série terminée (4 tomes au Japon) 4 tomes parus

Couverture de la série Rose Hip Rose © Pika 2008
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 4 avis)
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30/01/2008 | Katz
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Par PatrikGC
Note: 2/5
L'avatar du posteur PatrikGC

Comme les 3 précédentes personnes ont tout dit ou presque, je ne vais pas trop m'attarder. Le dessin est beau, les filles aussi. Le gore est aussi bien dessiné. Le public visé est plutôt ado-ado en chaleur, la principale demoiselle est faite pour. Elle sait aussi très bien tirer sur tout ce qui bouge, avec une facilité déconcertante pour slalomer entre les balles et les impacts, avec un résultat de zéro blessure (allez, parfois, juste une petite sur la joue ou le bras). On sent un réel potentiel, mais pas vraiment d'histoire construite. Néanmoins, on a plus que le minimum syndical en filles à gros seins, petites culottes, tirs dans le tas, explosions et autres démolitions de bâtiments et d'avions. Une réelle impression de gâchis, avec pourtant un bon dessin, de bonnes idées de base... Ces 4 volumes se laissent lire sans prise de tête. Ils contiennent 3 histoires +/- séparées, au final : - L'histoire principale (avec beaucoup de pan-pan et de boum) ; - Une histoire plus "écologique", presque "Club des 5" ou "Clan des 7" ; - Le mini-one-shot qui a servi de test à la série (mon préféré). A éventuellement lire pour se vider l'esprit et/ou zieuter du sang et des chairs éclatées et/ou admirer la plastique féminine, même s'il n'y a presque pas de nu dedans (sauf une exception gore notable).

05/10/2011 (modifier)
Par fonch001
Note: 2/5

Au niveau graphique, c'est du tout bon, comme pour GTO, l'œuvre majeure du mangaka, les dessins sont très soignés, les décors biens présents et les personnages aisément identifiables. Les déformations sont rares pour ne pas dire inexistantes. Bref j'aime bien. Les personnages sont intéressants au départ. Il y avait du potentiel humoristique comme scénaristique avec ces personnages bien pensés. Je leurs trouve d'ailleurs un petit quelque chose de City Hunter (sauf que l'assistante inutile serait ici le garçon et le nettoyeur serait ici la demoiselle). Malheureusement tout cela est gâché par une absence de scénario, sensé être compensé par une débauche de scènes ultra violentes. Ainsi le coté scato/vulgaire de GTO trouve son écho dans "Rose Hip Rose" dans le gore de certaines tueries... Si cela fait parti de l'histoire je trouve que l'auteur va un peut trop loin, transformant son shônen en seinen de façon un peu artificielle je trouve. Un potentiel inexploité et totalement massacré par l'auteur. D'ailleurs cette série s'arrête au milieu du tome 3 de façon assez abrupte et sans saveur du fait de l'arrêt du magazine de prépublication. La série redémarre alors pour 1 tome et demi dans une pseudo suite chez un autre magazine de prépublication... Mais tout cela est tellement artificiel, il n'y a pas de continuité réelle de l'histoire et d'ailleurs cette suite n'apporte absolument rien... cela ne peut que m'encourager à vous conseiller de passer votre chemin.

11/02/2008 (MAJ le 25/08/2008) (modifier)
Par lightjak
Note: 3/5

Etant fan de Torû Fujisawa, en ayant découvert GTO il y a de ça deux ans je me faisais une joie de redécouvrir l'univers graphique que j'avais beaucoup apprécié. Je suis assez d'accord avec les autres internautes. En effet la couverture avec la jolie blonde laissait transparaître un manga fort en action et a la fois en humour (comme on le connaissait bien dans GTO ^^). Il est vrai que les résumés proposés sur le net ne sont pas vraiment comme l'histoire. Néanmoins personnellement je ne m'attendais pas vraiment a ce que shoei fasse "partie de l'équipe" en quelque sorte. L'humour je l'ai retrouvé, l'action aussi, bon après c'est certain... La marque de fabrique de Mr Fujisawa est de "placer" parce qu'il n'y a pas d'autres termes de jolies jeunes demoiselles aux culottes très hum... échancrées pour ne parler que du 1er tome. Dans le second l'histoire se développe, Natsuki arrive, encore une jolie jeune demoiselle^^... Le problème c'est qu'en plus d'être une "murder angel" elle a le droit d'avoir été "structurée" par l'auteur avec des (excusez mon expression tout a fait désinvolte... mdr^^) "nibards" dignes de la grandeur du mont fuji. Bref pas très emballé par le premier j'ai quand même acheté le deuxième et l'histoire commençait a être plus acidulée surtout que l'on reste sur sa faim a la fin du tome. J'ai attendu qu'il sorte et je l'ai acheté aujourd'hui même, et... Vraiment dans le genre action et des doubles pages à pleurer tellement c'est beau ; on ne fait pas mieux. Après deux tomes difficiles à avaler (d'autant que je suis aussi sur "Tokko" et que l'histoire est quand même mieux ficelée que dans Rose Hip Rose). Je mets "pas mal" parce que le 3ème est fort. On a de l'humour à la fin, de l'action, des jolies filles sans les pages un peu trop "hardcore" pour les âmes sensibles et pour pimenter l'affaire une nouvelle mission. Franchement vivement le prochain. Je suis un réel fan de Toru Fujisawa et je peux comprendre que beaucoup n'ont pas beaucoup apprécié cette nouvelle parution néanmoins je le conseille tout de même pour la beauté du graphisme, tout ce qu'il faut c'est ne pas s'arrêter au deuxième tome !

17/05/2008 (modifier)
Par Katz
Note: 1/5

Peu importe le flacon, ce qui importe c’est l’ivresse. Ici, le flacon est plutôt magnifique. En effet, une jolie blonde sur la couverture, et un titre imprimé en relief sur la couverture (je crois bien que c’est la première fois que je vois ça sur un manga) : franchement, le flacon promet l’ivresse. Mais si ivresse il y a, c’est celle que peut vous provoquer un horrible tord-boyaux. Alors, certes, le tord-boyaux est plutôt bien dessiné, ce qui atténue donc l’impression d’avoir affaire à une nullité infâme. La qualité des dessins mis à part, c’est tout de même l’impression que j’en retire. Moralité de l’histoire : méfiez-vous des jolies blondes en couverture. Et aussi des résumés trompeurs. Voici par exemple celui auquel j’ai eu droit sur le site où j’ai commandé le charmant Rose Hip Rose : Shohei Aiba est un jeune Lycéen dont la principale préoccupation est de photographier les culottes des lycéennes dans les trains, pour approvisionner son site internet... Jusqu'au jour où il rencontre Kasumi Asakura. Sous son air de jeune lycéenne plus ou moins naïve, se cache Rose Hip, une combattante hors pair et le membre le plus efficace des brigades d'intervention de la police. Suite à un quiproquo, Shohei et elle se retrouvent à combattre un mystérieux "Bélier" terrorisant Tokyo. Recherches faites, il s’avère certes qu’il ne s’agit pas d’un résumé officiel (puisqu’il n’est pas présent sur le site de l’éditeur), mais est issu d’un (probable) communiqué de presse pour présenter la série. Il n’empêche qu’on peut le retrouver un peu partout sur le web. Et là où le bât blesse, c’est qu’il est absolument inexact en ce qui concerne le tome 1. À la lecture donc de ce « résumé », je m’attendais à trouver le loser habituel qui, suite à un quiproquo, se retrouve donc à faire équipe avec une sorte de James Bond au féminin. A priori, voilà qui pouvait s’avérer sympa. Pour faire un jeu de mots : la belle et le bête. Oui, sauf que non. Quand le premier tome s’achève, la belle et le pseudo-benêt ne semblent guère en passe de faire équipe. De ce point de vue, ce tome ressemble surtout à une (trop) longue introduction. Mais si ce n’était que cela... Le plus ennuyant, et le plus rageant, c’est que ce manga cumule les poncifs et les clichés, et pas des plus reluisants. De une, son héroïne, qui est traitée à la limite du vulgaire objet de fantasme sexuel (un peu comme Ray, d’ailleurs, sauf que dans Ray l’histoire est largement meilleure). Chaque chapitre s’ouvre par une pose de l’héroïne assise, jambes écartées, et dont les vêtements s’échancrent de plus en plus à mesure que les chapitres avancent. C’est dire tout le respect qu’éprouve l’auteur pour son « héroïne ». Étant à elle toute seule une unité d’élite, elle est donc vêtue d’une combinaison d’intervention telle qu’en portent les unités spécialisées. Enfin, presque comme celle des unités type SWAT ou GIGN. Faut pas déconner, non plus. Ici, on est dans le shonen racoleur et vulgaire. La femme n’y est qu’un morceau de chair chargé d’exciter la libido des mâles décervelés. Donc, notre « No Murder Angel » se voit affublée d’une combinaison assez particulière : au lieu d’un pantalon classique, elle est vêtue d’un short asymétrique, de longueur bermuda sur une jambe, et sans longueur sur l’autre (genre short ultra mini, ou culotte de maillot de bain). Et puis, comme son short est, oups, taille basse, et que les arsenaux de la police n’ont pas été en mesure de lui fournir un veston à sa taille, et ben, mince alors !, on voit son nombril. Manque de bol alors... Mais, vous inquiétez pas, hein, c’est pas grave. Car ce manque de protection ne l’empêche pas de passer au travers d’une verrière, qui se brise en mille morceaux, sans subir la moindre égratignure. Incassable, la fille... Si c’est comme ça, pourquoi le mangaka n’a pas cédé à son désir le plus évident : la dénuder totalement ? À cette question, on pourrait répondre : parce qu’il fallait bien faire semblant de la considérer comme une héroïne. Mais l’auteur se rattrape, heureusement !, grâce au porno-gore. Tendance à la limite de l’abject qu’on voit d’ailleurs fleurir de plus en plus. Vous prenez donc un affreux méchant, qui s’en prend aux femmes. Pourquoi aux femmes ? Pour le rendre plus méchant ? Non, parce que ça permet ainsi à l’auteur de balancer (au sens strict) un cadavre féminin totalement dénudé. Cadavre par ailleurs affreusement mutilé (ça va que c’est du noir et blanc un manga, sinon...), histoire de pas faire croire qu’on soit dans le registre « je montre des filles nues ». Mais non, bien sûr, c’est juste du réalisme policier. En fait, c’est doublement racoleur. C’est même puant. À part cela, dans un registre plus anecdotique, on fait de cette fliquette d’élite une lycéenne de 17 ans, histoire de faire baver le puceau pré- ou légèrement post-pubère, en lui laisser imaginer qu’il pourrait rencontrer ce genre de fille dans sa classe. On nous agrémente aussi d’un syndrome « Loïs Lane » inversé. À savoir qu’il suffit d’une paire de lunettes pour que le « héros » ne reconnaisse pas l’héroïne lorsqu’elle devient la super-flic (peut-être aussi d’une perruque, mais ce n’est pas très évident dans le manga avec cette absence de couleurs). De plus, le grand méchant est d’un ridicule achevé. Du genre à passer sa langue sur le côté non tranchant de sa lame, tout en ricanant « hin, hin, hin ». Histoire de montrer combien il est fou et méchant. Bouh, je frémis de peur. En bref : l’aspect « slasher » est totalement raté. Mais pour conclure par du lourd, notons que le « héros », devant le cadavre mutilé, a pour seul réflexe de prendre une photo sur son portable. Le découvrant, l’héroïne ne s’étonne pas un seul instant de son absence totale d’émotions. Non, pas du tout. C’est vrai, ce cadavre de femme, c’est juste un truc pour racoler les voyeurs, alors pourquoi lui montrer la moindre considération ? Pourquoi feindre la moindre humanité ? Remarquons juste, au passage, que cela a surtout permis de remontrer en gros plan une paire de seins dénudés. Vous l’aurez donc compris, je ne saurais féliciter Pika pour avoir mis tant de soin à publier un titre aussi répugnant.

30/01/2008 (MAJ le 11/02/2008) (modifier)