Air Mail

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Les aventures trépidantes d'un as de l'aéropostale des années 20...


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Auteurs italiens Aviation La poste aérienne [USA] - Middle West

Nous sommes plongés dans les années 20... Son nom est Carence Man mais on le connaît mieux sous le surnom de Babel. Babel ?... un sourire charmeur et une petite moustache à la Clark Gable. Son job ?... il est pilote pour une compagnie postale qui effectue la ligne Saint Paul-Topeka-Saint Louis. Un mec, ce Babel. Il peut paraître irréfléchi mais il connaît très bien son métier de pilote. Et ce n'est pas facile avec ces zincs faits de toile et de bois et qui, souvent, ne tiennent l'air que par miracle. Mais il travaille en bonne compagnie, Babel. Il a en fait pour "équipage" la jolie blonde Bella Palmer, une compagne qui -avec lui- vit ses aventures. Et de l'aventure il va y en avoir. Les avions transportent des sacs postaux pleins de courrier... mais d'autres choses aussi. Et ça, ça va attirer une foule gangsters... mais Babel ne le sait pas encore...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 1984
Statut histoire Série terminée (Un 4e tome inclus dans l'intégrale) 3 tomes parus

Couverture de la série Air Mail © Mosquito 1984
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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19/09/2007 | L'Ymagier
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L'avatar du posteur bamiléké

Je suis un fan de Saint-Ex ou Kessel. Alors après la lecture de "Courrier Sud" "Vol de Nuit" ou Mermoz les aventures de Clarence Babel Man sont d'une fadeur totale. Je pense qu'il y avait beaucoup mieux à faire pour honorer les pionniers de l'aéropostale. Je ne suis jamais entré dans cette série. Le scénario est simpliste avec une jolie petite amie ex bad girl, des rencontres avec ses anciens collègues et une pirouette acrobatique finale pour la chute du vilain. Je trouve que même les avions sont dessinés de façon assez sommaires. J'ai le même désappointement pour les textes avec des dialogues assez faibles et trop de voix-off à mon goût. Il reste le dessin des personnages, fluide et élégant. Les décors intérieurs de l'époque Art Déco auraient mérité plus de détails dans le T2. C'est aussi le cas pour l'ambiance extérieure de l'orage. Sans être repoussante je ne trouve pas cette série attirante.

09/03/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Je n'ai pas lu l'intégrale de Mosquito en noir & blanc, j'ai eu l'occasion de lire les 3 albums Dargaud d'origine en couleurs, et je préfère d'ailleurs parce que je ne suis pas très fan du dessin en noir & blanc de Micheluzzi. Son trait est sobre et précis, mais je trouve que ça passe mieux en couleurs. La bande est parue dans le mensuel italien Orient Express en 1983, puis l'année suivante en France dans Charlie Mensuel, je n'en ai que de vagues souvenirs car je la lisais distraitement, donc autant dire que je l'ai vraiment redécouverte avec ces 3 albums. Cependant, je n'en raffole pas, c'est une Bd très classique qui se déroule dans un univers déjà vu ailleurs, notamment dans Les Anges d'acier , c'est l'histoire des pionniers de l'aviation aux Etats-Unis, où abondent exploits, suspense, humour et rebondissements mêlés à la Prohibition, aux gangsters, et à de jolies filles, le héros est audacieux et aime une belle blonde qui est la poule d'un mafieux, histoire de compliquer un peu plus ces aventures mouvementées. L'ensemble et l'univers d'époque sont reconstitués avec minutie, Micheluzzi allant même jusqu'à proposer les plans des avions pilotés par son héros. C'est agréable et sympa, mais je n'ai pas été vraiment captivé, dans un genre similaire, je préfère nettement Les Anges d'acier de Mora et De La Fuente, et même "Ian McDonald" de Parras (Tu n'es pas le bon dieu petit Chinois).

31/07/2017 (modifier)
Par montane
Note: 3/5
L'avatar du posteur montane

Micheluzzi renoue ici avec le monde de l'aviation qui lui est cher et qu'il avait déjà abordé avec sa série Petra Chérie également rééditée chez MOSQUITO. Cet éditeur qui a le mérite de remettre en valeur des grands dessinateurs italiens désormais oubliés propose ici une réédition de 4 volumes de cette courte série parue dans les années 80 chez DARGAUD, avec en sus une histoire totalement inédite en France. Micheluzzi nous entraine dans l'Amérique des années 20, celle de l'aéropostale, de la prohibition et des voyous, mais aussi des débuts du cinéma en Californie. Belles femmes et belles voitures sont au programme dans des histoires en noir et blanc, rythmées, qui mettent en scène un pilote de l'aéropostale quelque peu macho qui use et abuse de son pouvoir de séduction et se trouve impliqué bien malgré lui dans des aventures à rebondissement, surtout depuis qu'il a conquis le cœur de l'ancienne maitresse d'un truand notoire. L'originalité tient notamment à la narration que Micheluzzi avait déjà utilisée dans Marcel Labrume, à savoir que l'auteur s'adresse lui même à son héros, qui lui aussi prend les lecteurs à témoins. Voilà au final une série d'aventure très classique qui ravira les amateurs de De la Fuente et de Parras qui s'était déjà exercé dans ce type d'aventures aériennes.

19/04/2014 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 3/5

Pas mal, vraiment. C'est surtout la couverture du tome 1 qui, voici quelques années m'avait fait un clin d'oeil. Et c'est vrai qu'elle est jolie !... "Air Mail" ?... ce sont les "joies" de l'aéropostale des années 20. J'ai pris un réel plaisir à découvrir ces vieux "coucous" fort bien dessinés par Micheluzzi. Qui plus est, sa série est pétaradante à souhait. C'est vrai, les scénarios sont assez convenus, mais les développements apportés à ces derniers font qu'on ne s'ennuie pas une seconde. "Air Mail" ?... ça me fait un peu penser aux "Anges d'acier" de Mora-De la Fuente. Curieux d'ailleurs, ces deux séries, basées sur ce même thème des vieux "coucous" sont parues ensemble, en 1983. Un petit "plus" : bien que Babel en soit le héros, c'est quand même une sorte de bellâtre (pour l'époque) qui, tous comptes faits, n'est là que pour servir cette série construite sur et autour des avions. Et de ce côté là, Micheluzzi a une sacrée patte. In fine : bonne série, bon graphisme, bonne palette de couleurs ; un bon cocktail à savourer sans trop de poser de questions. Savoureux. Ma cote : 3,5/5

19/09/2007 (modifier)