Cassio

Note: 2.9/5
(2.9/5 pour 20 avis)

En historienne acharnée, Ornella Grazzi a une obsession : Lucius Aurelius Cassio, un jeune citoyen romain auquel on prêtait le pouvoir de pénétrer les esprits. Légende ou réalité, toujours est-il que cinq ans après sa venue à Rome, il en était l’un des citoyens les plus riches.


Au temps de Rome et de l'Empire Romain Institut Saint-Luc, Liège Rome

En historienne acharnée, Ornella Grazzi a une obsession : Lucius Aurelius Cassio, un jeune citoyen romain auquel on prêtait le pouvoir de pénétrer les esprits. Légende ou réalité, toujours est-il que cinq ans après sa venue à Rome, il en était l’un des citoyens les plus riches. Mais, une telle ascension devait bien s’arrêter, en l’occurrence sous les coups de couteau de quatre tueurs masqués ! Fin de l’histoire ? Rien n’est moins sûr : des textes ultérieurs font référence à Cassio et la découverte d’un document inédit révèle qu’il connaissait l’identité de ses assassins. Où commence et quand finira sa vengeance… ?

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Juin 2007
Statut histoire Série terminée (premier cycle en 4 tomes) 9 tomes parus

Couverture de la série Cassio © Le Lombard 2007
Les notes
Note: 2.9/5
(2.9/5 pour 20 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

13/06/2007 | herve
Modifier


L'avatar du posteur Noirdésir

J’avais emprunté le premier cycle de quatre albums. Je l’ai fini mais à l’arrache, tant cette lecture était devenue de plus en plus laborieuse, pénible. Je n’irai pas plus loin en tout cas. Graphiquement déjà je n’ai pas accroché. Pas aimé le dessin, passe-partout, manquant de profondeur, de nuance, avec pas mal de défauts. Je l’ai trouvé aussi inégal et plutôt moins bon à partir du troisième tome. Surtout que la colorisation aggrave ces défauts, lissant tout (là aussi le changement du préposé à la couleur à partir du tome trois m’est apparu néfaste). Dans le quatrième tome, dessin et colorisation sont un peu meilleurs que sur les albums précédents sur certains passages (en étant toujours inégaux et pas forcément à mon goût). Mais bon, une bonne histoire aurait pu me faire en partie oublier mes préventions. Hélas, c’est tout l’inverse qui s’est passé. En effet, j’ai trouvé cette histoire mal fagotée, totalement improbable et inintéressante, que ce soit dans ses grandes lignes ou dans ses détails. Sans trop spoiler, et parce qu’il y aurait sans doute trop de choses à dire, pas mal de choses m’ont gêné. D’abord les allers-retours entre époque contemporaine et flash-back à l’époque de Cassio au milieu du IIème siècle après J.C. hachent un peu le récit (surtout qu’il y a des redites, certaines scènes étant « remontrées » au fur et à mesure que l’on est sensé avoir de nouvelles informations sur les meurtriers de Cassio). Ces meurtriers justement, j’avoue n’avoir pas vraiment compris leurs motivations. On a l’impression que c’est le super complot du siècle, alors qu’en fait il n’y aurait que de vulgaires jalousies, petites mesquineries ? Ensuite une foule de facilités scénaristiques noient l’intrigue dans le n’importe quoi. Pêle-mêle : l’assistante de Tanhäuser, petite vieille plus forte que n’importe quel agent secret ; l’esclave de Cassio, omnisciente, adepte des sports de combats qui le protège au-delà de toute vraisemblance (déjà que Cassio, en plus d’être avocat brillant et beau gosse tombeur de nanas est super fort en combats); la façon dont Ornella arrive à reconstituer le passé avec de pauvres artefacts, etc. Le pauvre cliffhanger en fin de quatrième album ne suffit pas, je me fous depuis trop longtemps de l’histoire de Cassio.

11/05/2023 (modifier)
L'avatar du posteur bamiléké

Après avoir lu la série complète je pourrais faire mien les avis de Pol et surtout Agecanonix. Une vision globale de la série laisse à penser que le succès initial du premier cycle a entraîné les auteurs à alimenter une source rentable. Déjà le tome 3 sur Antinoé m'avait laissé perplexe car comme Cassio je n'ai jamais compris les motivations de sa criminelle autre qu'une jalousie féminine utilisée un million de fois. Si l'équilibre des deux époques est cohérent dans le premier cycle ce n'est plus le cas par la suite. Le cycle 2 fait la part belle à l'époque antique avec un défilé ininterrompu de beautés dans le lit de Cassio de telle façon que l'on ne comprend plus qui est qui et leurs motivations. La belle Ornella est reléguée au rang de potiche sexy dans une intrigue de plus en plus loufoque où le Vatican sert de bouche trou bien commode au vide scénaristique. Le cycle 3 revient à l'époque moderne sans que la belle Ornella n'ait beaucoup son mot à dire. Desberg nous propose une nouvelle orientation du scénario sortie du chapeau en fin de cycle 2. Si le cycle 2 jouait à fond sur l'érotisme, le 3 s'oriente vers une atmosphère bien plus violente et malsaine sur fond de rivalité fratricide entre immortels mais très très loin l'excellence d'un Bilal. Le tome 9 nous conduit droit à un final familial qui mêle pathétique, ridicule et mièvrerie. Cela explique que partie de 4, ma note finale donne un petit 2. Je n'ajouterai rien à ce qui a été écrit sur le graphisme très inégal d'une planche à l'autre. C'est particulièrement vrai au cycle 2 où j'ai trouvé certaines cases brouillonnes et bâclées. Une lecture qui devient compliquée au fil des tomes et que j'ai terminée avec soulagement.

19/03/2023 (modifier)
Par Benjie
Note: 3/5
L'avatar du posteur Benjie

Dès le début, j’ai bien accroché : l’intrigue sous forme de thriller reliant l’Antiquité au monde d’aujourd’hui, l’alternance des scènes entre la vie dans la Rome impériale et le travail d’une archéologue 2000 ans plus tard, et le découpage de la série en albums (à chaque album son meurtrier !). Ca c’est pour les quatre premiers tomes. Les tomes suivants sont un peu plus confus mais l’histoire finit par retomber sur ses pieds. Le scénario se complexifie, et s’ouvre sur de nouveaux thèmes. C’est plutôt intéressant sur le plan historique, même si l’héroïne n’est pas toujours très crédible dans sa pratique de l’archéologie. Globalement, c’est bien écrit, le scénario est fluide et la série est un bon moment de lecture... Seul point faible, pour moi, le dessin. Très réussi pour toutes les scènes montrant des scènes de rues et des bâtiments (vraiment bien !), beaucoup aimé aussi les couleurs mais beaucoup moins bien pour les personnages que je trouve assez fades.

21/08/2021 (modifier)
Par Solo
Note: 3/5
L'avatar du posteur Solo

J'ai passé de bons moments avec Cassio quand j'étais ado. Une aventure vengeresse qui se parcoure très bien, avec une préférence pour le premier cycle. Le scénario m'a plu et le déroulé du premier cycle est impeccable. Bien que les scènes se déroulant dans le présent semblent anecdotiques, cela donnait un recul simple mais satisfaisant. Le dessin n'est pas ce que je préfère mais il reste homogène et agréable. L'intrigue du 1er cycle est efficace : 4 meurtriers, qui sont-ils ? Cassio aurait survécu ? Si oui, comment est-ce possible ? Voilà les questions que se posent l'archéologue italienne de notre temps alors qu'elle sera justement pourchassée par des individus bien décidés à la stopper dans ses recherches. Le deuxième cycle m'a plu, sans y trouver de faits marquants. Une fois la lecture terminée, difficile de retrouver les mêmes saveurs une seconde fois. Cette série manque de certaines choses pour m'embarquer vraiment (à commencer par la profondeur du scénario et des personnages). Et puis le dessin est correcte, les corps sont esthétiquement beaux et les bâtisses géométriquement plantées... Mais bon, voilà, ça n'est pas ce qui m'emballe le plus! C'est trop propre et sans bavure peut-être, j'sais pas... Alors oui, ça finit un peu en plaisir one-shot de mon côté, mais je conseille la découverte!

14/06/2021 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

Bon ben je crois que je pourrais copier coller l'avis d'Agecanonix tant nous avons le même ressenti. De mon coté, par contre, je pense que je ma lecture n'ira pas au delà du 4e tome. Pourtant cela avait bien commencé. Empire romain, un assassinat, quatre assassins. De nos jours une archéologue découvre des éléments en lien avec cette histoire. On sent qu'elle va mener son enquête et démasquer les meurtries les uns après les autres. C'est assez prometteur. Mais plus on avance dans le récit, plus le scénario baisse en qualité. Si au début les alternances passé présent dynamisent le récit, et amènent un soupçon de suspens, ça devient n'importe quoi par la suite. Un complot incroyable dans le présent qui dépasse allègrement le cadre de notre jeune archéologue. On ne compte plus les personnages sortis de nulle part qui seront prêt à tout pour posséder le secret de Cassio. Un collectionneur passionné et mystérieux, les services secrets, un assistant peu scrupuleux, un riche malade et son médecin, une gouvernante qui joue double jeu... Ça devient risible. Trop de rebondissements qui complexifient bien inutilement une histoire qui aurait été bien plus interessante sans tout cela. Et à coté de ça, malheureusement, l'intérêt initial autour des évènements du passé, le meurtre de Cassio et la recherche de ses assassins ne tient pas ses promesses non plus. Trop de personnages secondaires qui arrivent pour quelques scènes avant de disparaitre. Trop de personnages dont on ne comprends pas les motivations. Pourquoi untel aide Cassio, pourquoi tel autre essaye de le tuer ? Aucune idée. L'intrigue est de plus en plus hachée avec les aller retours passé présent, et surtout elle est de moins en mois prenante... Il y avait vraiment moyen de faire mieux car l'idée de départ est pourtant pas mal.

13/11/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Etant intéressé par la qualité des scénarios de Desberg, je me réjouissais de passer un bon moment, mais ce ne fut pas trop le cas. Le 1er album est pourtant bien, le passage entre époque antique et époque moderne est bien dosé, l'ambiance est captivante ; c'est après que tout se complique, la confusion s'installe, la fluidité du récit s'en trouve affectée. Desberg prend plaisir à compliquer l'histoire et brouille les pistes avec trop de flash-back, trop de marivaudages et surtout beaucoup trop de personnages, dont on ignore si certains seront vraiment utiles au récit. Son héros, Cassio est une sorte d'être un peu trop parfait : médium, avocat, orateur, don de guérison, sait se battre... Quant à certains personnages comme ce Livion qui est détestable, on comprend mal ses motivations pour assassiner Cassio (à part la jalousie, mais c'est banal), même chose pour Antinoé (là, c'est plus obscur). Si bien qu'à la fin du tome 4, on n'est guère plus avancé ; on dirait qu'à la fin de ce premier cycle où tout aurait dû se terminer, Desberg s'englue ensuite dans une nouvelle direction, plus fantastique, étirant inutilement l'histoire alors qu'il n'a toujours pas satisfait le lecteur sur les assassins de Cassio. Desberg joue donc la carte du commercial avec les tomes suivants en incitant le lecteur à continuer une histoire devenue trop chargée d'incohérences et plombée par un manque évident de lisibilité. Graphiquement, c'est un peu limite ; par endroits, le dessin tient la route dans les décors ou les personnages féminins sensuels, mais en d'autres endroits, on sent une faiblesse dans la régularité (traits changeants, visages ratés, inégalité des décors dans certaines cases), sans compter que ce graphisme lorgne un peu vers celui de Marini, en beaucoup moins puissant et moins maîtrisé. Je suis vraiment déçu, et malgré tout ce méli-mélo, j'ai quand même envie de savoir la fin, mais je suivrai la série sans passion, uniquement pour voir comment Desberg va faire pour s'en sortir.

14/01/2014 (modifier)
Par AqME
Note: 4/5

Je fais une petite incursion dans la bande dessinée à moitié historique, à moitié fantastique, car j'éprouvais une certaine curiosité envers ce scénario qui semble à la fois si proche de la réalité et si éloigné. Il est vrai que je suis un néophyte en matière d'histoire, de tenues d'époque, de décors ou encore de langage, alors si j'induis certaines personnes en erreur sur cette série, j'en suis désolé. Le scénario de Cassio est assez intéressant. En effet, le premier tome reste très terre à terre, on voit une jeune archéologue qui trouve une des maisons d'un certain Lucius Aurélius Cassio qui aurait été assassiné par quatre assassins ayant des motivations différentes. Malheureusement, notre jeune aurait pu survivre à ses blessures et se venger. Fort de sa découverte, elle va tomber dans un cauchemar entre des personnes qui veulent s'emparer des secrets de Cassio et qui sont prêtes à tout pour récupérer des poudres. On voit bien que l'histoire est assez originale et que, même si le scénariste prend des libertés historiques, on reste quand même dans un décor très crédible. La narration est assez bien foutue. On tangue entre l'histoire de Ornella et de sa quête de vérité et l'antiquité avec l'histoire et la vie de Cassio. Le découpage en 4 tomes pour le premier cycle est bien trouvé, on découvre ainsi à chaque tome un nouvel assassin et on comprend les raisons de son meurtre. Mais la narration entre chaque tome est aussi bien trouvé et l'on est jamais perdu dans le temps. Effort appréciable de la part du scénariste et du dessinateur qui nous offre une histoire menée tambour battant sans jamais nous perdre dans une ellipse temporelle. Le dessin, par contre est assez moyen. Si les habits sont sympathique et les visages ne se ressemblent pas, on reste quand même dans du basique et cela fait assez bizarre pour un récit à moitié historique. Les contours sont très épais, et les émotions des personnages ne sont pas terribles. Certaines vignettes sont pauvres en décor, alors que d'autres fourmillent de petits détails . Du coup, c'est assez inégal, mais malgré tout cela ne m'a pas du tout gêné. Le tome 4 semble plus réussi au niveau des couleurs et des dessins, donc on peut espérer que le deuxième cycle sera mieux. Au final Cassio est une série assez passionnante pour le moment, avec un coté fantastique bien trouvé et peu exploré, et un décor historique bien exploité entre Rome Antique et ancienne Égypte. J'espère que la suite sera encore meilleure.

07/06/2011 (modifier)
L'avatar du posteur Fanfan Villeperdue

(Après lecture du premier cycle = tomes 1 à 4) L'histoire n'est pas mal, dans le genre polar historico-fantastique. Alors voilà, il ne faut pas le prendre trop au sérieux non plus... Ainsi, les découvertes de l'archéologue sont assez incroyables : avec trois péquins, elle trouve un monument funéraire avec des chambres intactes, des peintures (au style pas très crédible), des poudres médicinales d'époque, des papyrus (qu'elle lit à la volée dans le texte) ; et tout ce qu'elle trouve à faire, c'est jouer à l'apprentie policière sur le meurtre d'un type mort il y a deux mille ans ! Mais bon, bref, une fois endossé le costume du bon public, ce n'est pas désagréable à lire. Après tout, c'est du Desberg, il connaît son métier... Le dessin, en revanche, je n'aime pas du tout et ça m'a tarabusté dès les premières planches. Le coup de crayon n'est pas mauvais mais, pour tout dire, j'ai quasiment l'impression d'être abusé sur la marchandise. Par exemple, sur la majorité des cases, le dessinateur évite soigneusement de réaliser des arrière-plans ; les deux compères, le coloriste et l'ordinateur, mettront un petit degradé pour que ça ne fasse pas trop vide... Je n'ai rien contre le dessin minimaliste, mais là ce n'est pas ça : le parti-pris est plutôt semi-réaliste. Et dans ce cas, je préfèrerais avoir un peu plus de matière à me mettre sous les yeux. Au début du quatrième tome, un mauvais pressentiment à commencé à se faire sentir : attention, il y a encore pas mal de questions ouvertes, ça me paraît un peu chaud pour tout résoudre... Et effectivement, à la fin du tome 4, si l'on connaît les 4 assassins, des questions restent cependant sans réponse dans le passé (notamment : que s'est-il passé après la mort de Cassio ?) et presque toutes les questions restent sans réponse dans le présent. Ça m'a un peu agacé, et il me semblerait de très bon goût que le second cycle se boucle en maximum 2 tomes et de préférence en un seul... Bilan : 2,5 étoiles, arrondies à 3 parce que pour ce genre de BD, j'accroche d'abord sur le scénario ; et sous réserve que ça ne traîne pas trop en longueur à l'avenir. P.S., en clin d'oeil au post d'Herve ci-dessous : pour ceux qui apprécient les bandes dessinées du genre Murena, mon conseil... relisez Murena !

27/02/2011 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

J'ai failli mettre un 4 étoiles avant de me raviser. L'ensemble est fort divertissant et l'intrigue m'a réellement passionné. Mention spéciale pour un excellent premier tome. Par contre, le dessin est froid et un peu quelconque : c'était le gros point faible de la série. Par ailleurs, l'évolution du scénario dans les tomes ultérieurs semble se faire au détriment de la cohérence. Visiblement, il devait y avoir plus de 4 tomes mais l'éditeur n'a pas suivi du fait des ventes qui n'ont pas été supérieures à ce qu'on attendait. Il y a sans doute eu trop d'écart entre la parution du premier et du second tome. L'idée de faire se juxtaposer deux époques était fort intéressante mais elle a été bien mal exploitée. Franchement, je trouve que les aventures situées à la période contemporaine étaient peu palpitantes. Bref, tout ceci concourt à mon choix de notation. Encore une fois, c'est tout de même pas mal.

01/07/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Le début de la série m’a énormément plu. Un crime commis durant l’antiquité romaine sur un étrange avocat guérisseur, voilà qui avait de quoi m’intriguer. D’autant plus que ce premier tome se centre vraiment sur l’idée d’une enquête archéologique. Malheureusement, la suite m’a quelque peu déçu (tout en restant un travail soigné et correct). Plusieurs raisons à cela. Tout d’abord, la série retombe dans un style plus traditionnel. L’archéologue se retrouve confrontée à deux groupes « ennemis » décidés à s’emparer du secret du fameux Cassio. De plus, Desberg ne peut s’empêcher de relier son intrigue avec la chrétienté. Et, franchement, de ce côté-là, je commence à saturer. Il serait temps d’oublier le da Vinci Code, Le Décalogue, Le Triangle Secret et tous les autres. Ensuite, les tomes offrent des scénarios plus complexes, mais d’une complexité artificielle, selon moi. Desberg essaie de nous égarer avec des fausses pistes mais son intrigue en devient confuse et je ne sais plus alors qui est qui et qui dit quoi. Ce sentiment, je l’ai surtout ressenti dans le deuxième tome où les fausses pistes sont multiples mais aussi peu opportunes. Le dessin de Réculé n’est pas mauvais mais fort froid. De plus, je n’ai pu m’empêcher de voir dans le troisième tome certaines similitudes entre le « Dieu des sables » et … Darth Vador (graphiquement parlant). Cet aspect, pour le moins déstabilisant et certainement involontaire, a perturbé ma lecture (je ne pouvais continuer à lire « sérieusement » à chacune des apparitions de la statue de l’idole, perdant alors ma concentration et « sortant » de l’histoire). L’ensemble demeure cependant prenant et j’ai vraiment voulu connaître le fin mot de l’histoire mais le fait que l’on finisse par se retrouver en terrain connu (deux clans opposés, un complot lié à la chrétienté, de mystérieuses fioles) constitue tout de même une grosse déception. Pas mal, mais trop dans l’air du temps pour totalement me convaincre. Achat conseillé pour les amateurs du genre, que la surproduction actuelle n'aurait pas encore dégoutés.

09/04/2010 (modifier)