La Loi des Probabilités

Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)

Quiproquos improbables, timing impeccable, clins d’œil aux maîtres de la comédie visuelle, d’Hergé à Tati… La probabilité que l’on passe un bon moment est très élevée !


Ecole Pivaut, Nantes

À la suite d’un examen de routine, Martin Henry apprend qu’il ne lui reste que 3 mois à vivre. Sous le choc, ce cruciverbiste de profession, au quotidien un peu morne, redécouvre derrière son bureau une affiche de baleine. Un rêve sans cesse repoussé d’aller voir au Canada ces majestueux cétacés. Sans parler de son état, Martin parvient à convaincre sa femme de prendre des congés inopinés et les voilà partis à l’aéroport. Là, leur route va percuter, pour la première fois, celle de Séraphin Lanterne, assureur de son état, qui va sérieusement pimenter leur voyage. De fait, rien ne va se passer comme prévu.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Août 2023
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Loi des Probabilités © Futuropolis 2023
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 2 avis)
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01/09/2023 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Noirdésir

Une lecture sympa – très sympa même. Mais à laquelle il manque un je ne sais quoi pour la faire sortir d’un certain ronronnement, comme Rabaté sait pourtant souvent le faire avec causticité. Jouant sur une accumulation de « hasards » (bons ou mauvais) autour de Martin, le personnage principal, le scénario nous gratifie de quelques « probabilités » amusantes. Et de quelques clins d’œil à Tati (un Monsieur Hulot dévalant impassible un trottoir verglacé), à Hergé (un raseur nommé Séraphin Lanterne emmerde régulièrement Martin avec sa sollicitude collante). La narration est plaisante, mais comme je l’ai dit elle manque d’aspérités. Le dessin de Ravard est simple, mais très agréable. Il accompagne très bien le récit, et il ajoute une touche de douceur à cette « feel good story ».

20/02/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Raaaahhhhh, j’aurais tant aimé encenser cet album. J’adore le trait de François Ravard et Pascal Rabaté m’a déjà proposé des scénarios fantastiques. Les deux réunis m’avaient offert un pur moment de bonheur avec « Didier, la 5e roue du tracteur » et j’espérais retrouver cette magie ici. Mes attentes étaient donc élevées… Sans doute trop, malheureusement. Car si cet album n’est pas mauvais, si les auteurs se font plaisir en multipliant les références (Hergé et Tati, principalement), si le ton général doux et tendre me plait, si certaines scènes m’auront fait sourire… et clair, si c’est quand même bien fait, ben j’en espérais plus ! Au niveau visuel, François Ravard opte ici pour une colorisation toute en teintes bleutées. Le résultat est très esthétique mais au fil des planches, cela devient quelque peu monotone. Il m’a manqué cette luminosité incomparable que l’artiste est capable d’apporter lorsqu’il opte pour des couleurs plus franches. Au niveau du scénario, les personnages sont sympathiques mais je ne m’y suis pas spécialement attaché. Le concept même de ce récit, qui multiplie les heureux ou malheureux hasards, m’est apparu assez monotone. Certes, les rebondissements ne manquent pas mais tout semble se passer dans le calme. A deux reprises, je viens de parler de monotonie. Et c’est ce qui cloche chez moi. C’est doux, c’est tendre, parfois drôle mais trop souvent sur la même note (tant visuelle que scénaristique). Ça manque de peps, à mon goût. Pas mal, oui (faut pas déconner, dans l’ensemble, c’est quand même bien fait)… mais j’en espérais plus.

01/09/2023 (modifier)