UCC Dolorès

Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)

Western de l'espace.


Space Opera

Quoi de mieux qu’un vaisseau spatial pour voler de ses propres ailes ? C’est un grand jour pour sœur Mony. À 18 ans, il est temps, pour cette orpheline recueillie à la porte du couvent des Nouveaux Pionniers, de quitter le nid et de trouver sa voie. Mais à peine propulsée dans le monde extérieur, voilà que la jeune fille découvre être l’héritière du UCC Dolorès, un croiseur de guerre de l’armée confédérée ayant appartenu au général Mc Monroe, de sinistre mémoire ! Incapable de manœuvrer un tel engin, la candide Mony se met en quête d’un pilote et « trouve » Kash, vétéran taciturne et désireux de changer de vie. Ensemble, ils prennent la direction de la Frontière aux commandes du Dolorès, un vaisseau au passé mystérieux ! Pour son entrée au catalogue Glénat, Didier Tarquin nous régale en tant qu’auteur complet avec cette nouvelle série de SF où il repousse toujours plus loin les limites de son dessin virtuose et de sa maestria narrative. Une odyssée spatiale palpitante aux héros accrocheurs qui dynamite les codes du genre, évoquant aussi bien Star Wars que Firefly, Cowboy Bebop et Lanfeust des étoiles réunis ! (Site éditeur)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Janvier 2019
Statut histoire Série en cours - cycle(s) terminé(s) (premier cycle terminé en 3 tomes) 5 tomes parus

Couverture de la série UCC Dolorès © Glénat 2019
Les notes
Note: 2.83/5
(2.83/5 pour 6 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

16/01/2019 | Noirdésir
Modifier


L'avatar du posteur Agecanonix

Bon, le space opera et le galactique j'aime pas, ça m'ennuie, mais en ouvrant un album en bibli, le dessin m'a plu et je me suis dit, on verra bien ! J'ai eu raison de tenter parce que c'est très chouette. J'ai lu donc ce 1er cycle de 3 albums sur la base du dessin de Tarquin, c'est bien qu'il se sorte de l'univers Lanfeust pour aller vers autre chose, même si c'est très proche de Lanfeust des Etoiles. Mais le talent graphique de Tarquin s'exprime pleinement dans cette aventure galactique, il propose de belles pages et des décors extras, l'univers visuel élaboré par Tarquin et sa femme est assez spectaculaire, je crois que s'il n'y avait pas cet élément capital, cette Bd ne m'aurait pas intéressé. Sinon, c'est un space opera qui reprend tous les codes du genre sans se poser de questions, c'est du galactique certes mais c'est aussi un bon mélange de genres avec un cocktail réussi d'action et d'aventure et 2 personnages principaux très attachants. On sent une énorme influence de Star Wars avec le bar d'aliens qui ressemble à la cantina, ou la cour hétéroclite du gros potentat qui rappelle Jabba, de même que Kash fait penser à Han Solo, il a aussi un peu de John McLane en lui ; en fait, toute la série brasse une flopée de références à des films ou des Bd, ça va de Star Wars à Valérian, en passant par Predator ou Real Steel, et même un peu Absolom 2022... Le tome 1 est une mise en place de l'univers, et ça s'emballe ensuite très vite vers des péripéties mouvementées, le scénario s'étoffe malgré quelques zones de transition faiblardes, mais rien de grave. Il y a aussi bien évidemment un air de déja vu, mais ça ne me dérange pas quand c'est bien torché, ce qui est le cas ici. Les révélations sont livrées dans le tome 3 qui termine un cycle trépidant et alléchant, je regrette juste la disparition de Kash, je trouve que c'est dommage de se priver d'un tel personnage pour la suite. Voila donc un bon triptyque qui fait exception dans mon désintérêt des space operas, je ne sais pas si je lirai d'autres cycles, sans Kash, ça sera plus pareil, ce mec donnait une telle pêche à cette Bd, pour l'instant j'en reste là.

31/08/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Le Grand A

Didier Tarquin se lance avec sa femme Lyse dans une série SF de type space opera qui n’étonnera pas les connaisseurs de l’artiste. Cette fois il opère seul au commande, sans son compère Christophe Arleston, et pourtant, à la lecture du scénario on pourrait croire qu’il est de l’aventure. Arleston est féru des œuvres du romancier Jack Vance, cela transpire à travers toute sa bibliographie. Et de toute évidence c’est la même chose pour Tarquin. U.C.C. Dolores est un formidable pot pourri qui multiplie aussi bien les références à la culture populaire que les genres et les sous-genre de la science-fiction (comme pouvait le faire à l’époque un Lanfeust de Troy avec la fantasy). D’Albator à Dune en passant par les X-Men, Long John Silver, Star Wars, Blade Runner, Valérian, et pourquoi pas Cowboy Beebop et One Piece etc ; bref c’est du fast-food et on brasse beaucoup de choses dans cette série : de la bd, du manga, du comics… tout en gardant à l’esprit que c’est avant tout une histoire d’aventure galactique en même temps qu’un récit initiatique, donc une série réservée à un public assez large. Pour le moment j’aime bien. C’est vrai, sans que ce soit la franche rigolade il y a un petit zeste d’humour qui fait qu’on reste dans un scénario léger, avant tout fait pour divertir, et on l’est je pense : il y a beaucoup d’action, c’est bien rythmé avec des temps de pause très courts, il y a un voile de mystère sur les différents protagonistes qui fait de la série un bon « page-turner ». J’apprécie le trait de Didier Tarquin, fidèle à ce qu’on le sait capable de faire, l’expérience des années en plus. Sans en mettre plein la vue sur des double-page, ça foisonne, il y a du détail, de la recherche, c’est du sérieux. Pour les amateurs d’action musclée dans l’espace et n’ayant pas peur du mélange des genres, une série à recommander.

12/09/2020 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Didier Tarquin se lance avec son épouse Lyse dans une série sans Arleston au scénario, mais le lecteur ne sera pas vraiment dépaysé de l'univers d'un Lanfeust des Etoiles, même si le ton est ici un tout petit peu moins tourné vers l'humour et davantage vers l'aventure et l'action. UCC Dolorès mélange beaucoup d'influences. On y retrouve du Valérian, un peu de L'Incal, une grosse part de récits de pirates ainsi que de chasse au trésor des confédérés à la Blueberry. Le dessin est celui auquel Didier Tarquin a abouti après ses années d'expérience. Il ressemble comme deux gouttes d'eau à celui des derniers tomes de Lanfeust Odyssey, avec bien sûr les éléments plus SF et Space Opera de Lanfeust des Etoiles. C'est un style franchement maîtrisé, avec une foison de détails qui ne viennent pourtant pas impacter le dynamisme et la clarté des planches. Moi j'aime bien, même si c'est difficile de faire abstraction de l'univers de Lanfeust et de ne pas imaginer qu'on va le croiser lui ou le Troll Hébus au détour d'un astéroïde. Il n'y a dans le scénario de cette trilogie rien de surprenant : on est dans le divertissement pur et dur. Mais la mayonnaise prend plutôt bien et je trouve le récit accrocheur. L'intrigue laisse aussi la part belle au mystère sur l'origine de l'héroïne et les intentions de son "père" d'une part et de l'église qui l'a éduquée d'autre part, mais comme la série se terminera en trois tomes, on n'aura heureusement pas à attendre longtemps pour comprendre le fin mot de l'histoire.

14/08/2019 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Cette nouvelle aventure intergalactique s'inspire vraiment de La guerre des étoiles sur un air de conquête de l'Ouest. Il y a tout d'abord ce personnage qui ressemble à Jabba the Hutt. Mais bon, on peut aisément pardonner ce manque d'inspiration. C'est vrai que cela manque un peu d'originalité avec une histoire qui a un peu de mal à démarrer pour un premier tome. C'est juste une longue introduction. On est en effet embarqué dans une grande aventure dont on sent qu'elle va durer sur de nombreux épisodes. On aurait alors aimé un approfondissement des personnages mais ils sont également assez stéréotypés notamment notre paire d'héros la jeune Mony orpheline et fille d'un général de guerre (18 ans) et Kash le pilote. Pour le reste, c'est un très beau graphisme et le divertissement est tout de même assuré. Pas mal mais peut mieux faire.

23/06/2019 (modifier)

Un sentiment de déjà vu. :( Une fois de plus nous avons à faire à un héros ingénu, ça rappelle trop Lanfeust. J’attendais plus de cette nouvelle série. J’ai été vraiment déçu par certaines idées vraiment tellement proches de Star Wars, de X-Men qu’on pourrait crier au plagiat... Dommage, j’aime Tarquin et j’avais hâte qu’il propose quelque chose de différent de Lanfeust et qu’il s’émancipe d'Arleston et de la « mafia » Soleil.

20/02/2019 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Tarquin est un des piliers des éditions Soleil, et il intègre avec cette série (prévue pour le moment en 3 tomes) le catalogue Glénat. Même si l’on reconnaît ici facilement son style (graphique et scénaristique), qui lui, n’a pas changé. Dans un univers Science-Fiction, c’est en fait une sorte de western en mode Space-Opera que Tarquin nous concocte, certains noms, certains termes – mais aussi une ambiance générale – faisant clairement référence au far-west des années 1860 (post guerre de Sécession, avec une bande de loulous au look de rednecks). Autre univers fournisseur de clins d’œil – mis à part celui de « Lanfeust » bien sûr (ce qui n’est pas forcément pour me plaire), le classique du Space Opera, « Star Wars ». En effet, un chef de gang obèse rappelle furieusement Jabba le Hutt, et le duo de héros, Mony (qui passe quand même bien vite du look de nonne à celui de bombasse !) et Kash (pilote borderline qui la chaperonne malgré elle) font furieusement penser à Leila et Han Solo ! Alors, certes, ça se laisse lire, Tarquin est un vieux routier, et c’est relativement dynamique, bourré de clins d’œil donc, et son dessin, déjà bien rodé est bon. Reste que cela manque d’originalité, et que c’est un divertissement qui peine à sortir de l’ordinaire. Bien fichu mais pas transcendant pour le moment, à emprunter pour attendre la suite – sans trop d’impatience me concernant. Mais les amateurs de l’auteur et de ses univers y trouveront sans doute davantage leur compte.

16/01/2019 (modifier)