Imperium

Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)

Lucius Cornelius Sulla en quête de pouvoir absolu.


Au temps de Rome et de l'Empire Romain

Grèce. 85 avant JC. Alors qu’il vient de vaincre les armées du mythique roi grec Mithridate VI, Sylla, consul de Rome, exige de son adversaire un tribut un peu particulier : qu’il lui livre son médecin personnel, Narcès Créateur de la médecine par le poison, il serait à l’origine de la résistance surnaturelle de Mithridate. Sylla sait très bien le sacrifice personnel qu'une telle force exige en retour, mais pour l'obtenir, il doit se montrer prêt à risquer sa vie...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 12 Septembre 2018
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Imperium © Glénat 2018
Les notes
Note: 2.33/5
(2.33/5 pour 3 avis)
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17/09/2018 | Kanibal
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L'avatar du posteur Agecanonix

Nous voici devant un péplum qui vise une réflexion sur la quête du pouvoir, et le moyen de l'obtenir et de le conserver, c'est une sorte de variation romaine au service d'un propos philosophique, un péplum psychologique sans gladiateurs, sans batailles, sans orgies et sans sexe comme dans Murena ou Les Aigles de Rome. Autant dire que ce propos ne m'a pas du tout convaincu. Sur le plan historique, c'est respecté et une partie me semble vraisemblable, mais l'ensemble est alourdi par une histoire de résistance aux poisons qui n'est absolument pas passionnante, plombé par trop de dialogues pompeux et qui n'apportent pas grande chose d'intéressant. Là-dessus, le dessin de Régis Penet m'a semblé moins soigné, plus quelconque, en gros je l'ai trouvé moins performant que sur Marie des loups ou Fleurs carnivores qui avaient une vraie identité ; j'ai trouvé certains décors pas mal, mais le trait semble un peu rigide. C'est vraiment dommage parce que Sylla est le personnage central de cet album, il est un personnage romain beaucoup moins connu que César du grand public, et il aurait été intéressant de décrire son action en une sorte de biopic qui aurait pu avoir un sacré potentiel, plutôt que de construire tout un album sur une histoire de poisons. Général et dictateur de la République romaine avant César, de la fin du IIème siècle et du début du Ier siècle av. J.C., Sylla est surtout connu pour avoir vaincu Jugurtha en Numidie, pour ses campagnes victorieuses contre les Cimbres, et son inimité farouche avec Marius, autre politique romain de même poids, qui s'affronteront dans une guerre civile sanglante pour le pouvoir ; après la mort de Marius, Sylla est nommé dictateur puis consul, et il restaurera le pouvoir du Sénat avant de se désintéresser totalement des affaires et se retirer en 78 av. J.C. Voila ce que j'aurais préféré que les auteurs me content dans cet album, je pense qu'il y avait de la matière pour une chouette Bd et non pour un dégoisement sans saveur. Une vraie déception !

19/06/2022 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
L'avatar du posteur sloane

Contrairement à mon prédécesseur je ne trouve pas cet album si mauvais que cela. Certes ce n'est pas la BD du siècle voire de la décennie mais tout n'est pas à jeter. Oui le dessin n'est pas le plus virtuose. Quand le dessinateur fait un groupe de soldats on voit bien celui qui a été fait en dernier un peu à la va vite. La colorisation ne m'inspire pas de réflexion particulière. Le scénario n'est pas d'une grande complexité et il ne vous faudra pas tous vos neurones pour comprendre de quoi il retourne. A vrai dire ce futur empereur nous n'en voyons qu'une ou deux facettes et il aurait été plus intéressant de développer certains aspect du personnage. Une BD qui fait de son mieux mais elle peut peu, je ne conseille pas l'achat mais si vous l'empruntez personne ne devrait vous jeter la pierre.

29/03/2019 (modifier)
Par Kanibal
Note: 2/5
L'avatar du posteur Kanibal

En toute sincérité je pense que cet album prendra de la poussière dans ma bédéthèque, je ne vais pas le relire de sitôt, l'histoire ne m'a pas emballé, je n'ai éprouvé aucune sympathie pour les personnages. Certains passages frôlent l'invraisemblance. Exemple : la rencontre entre Sylla et la jeune bergère, celle-ci l'invite dans sa demeure et on apprend qu'elle a subi un viol par un officier romain la veille... Je veux bien croire que les relations étaient tout autres mais quand même... Il est aussi question d'une momie retrouvée mais malheureusement celle-ci n'apporte RIEN au récit . Sur le plan graphique c'est pas ce style que je préfère, par contre j'ai adoré la couverture.

17/09/2018 (modifier)