Tyler Cross

Note: 3.97/5
(3.97/5 pour 33 avis)

Tyler Cross transporte 17 kilos de came, d'une valeur d'un demi million à la revente au détail. Et il a exactement 21 dollars et 81 cents en poche. Il note l'ironie de la chose et se met en marche.


Dargaud Tueurs à gages [USA] - Dixie, le Sud-Est des USA

Quand Tyler Cross s'est rendu chez Di Pietro et que celui-ci lui a proposé 20 kg d'héroïne mexicaine, il a cru a une erreur. Son truc c'est les braquages, pas le trafic de stup. A priori la routine, mais tout ne se passe pas comme prévu. Après une tuerie qui tourne mal, Tyler Cross se retrouve dans une ville sous la coupe de la famille tyrannique.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 23 Août 2013
Statut histoire Une histoire par tome 3 tomes parus

Couverture de la série Tyler Cross © Dargaud 2013
Les notes
Note: 3.97/5
(3.97/5 pour 33 avis)
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28/08/2013 | herve
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Par Benjie
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Une fois de plus, ce qu’écrit Fabien Nury me plaît beaucoup. Cette histoire de gangster froid, taillé à la serpe (au sens propre comme au figuré) nous tient en haleine du début à la fin de chaque album. Il y a du rythme, de la violence, pas mal de sang et des dialogues froids et bruts, eux-aussi. Personnellement, j’aime beaucoup le dessin de Brüno, brutal, carré, aux aplats de couleurs vraiment top ! D’une efficacité incroyable ! Le scénario n’a rien de terriblement original, mais l’ensemble est puissant, différent des histoires de gangsters classiques. Un très bon polar noir, bien maîtrisé, avec une très bonne alchimie entre le dessin et le récit. Encore du très bon Nury/Brüno…

29/05/2021 (modifier)
Par herve
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Tome 1: Black Rock Avec Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle, le duo Nury et Brüno nous avait déjà livré un album remarquable. Encore une fois, leur nouvelle collaboration débouche sur une histoire qui ne restera pas inaperçue pour cette rentrée. En rendant hommage au cinéma américain des années 50 - je pense en particulier à l'ambiance de "Traquenard" de Nicholas Ray (1958 ) ou encore de celle d'"Un homme est passé" de John Sturges (1954), références d'ailleurs rappelées dans la très belle édition en noir et blanc, limitée à 1 200 exemplaires, publiée chez Dargaud. L'ensemble des canons du polar américain est présent dans cet album : le gangster, la belle, la ville aux mains d'une famille, une vengeance qui se dessine et des tueries en série que ne renieraient certainement pas un certain Quentin Tarantino. Cet album est simplement jubilatoire. Le scénario de Fabien Nury, même s'il reste très éloigné de son chef d'oeuvre Il était une fois en France, est de très bonne qualité. Le tout servi sur un dessin très élégant de Brüno, qui prend toute son ampleur dans l'édition en noir et blanc proposé par Dargaud. Un scénario puissant, un dessin superbe, bref un album très réussi et qui marquera sans doute cette rentrée. En outre, la voix off, style Le Tueur vient renforcer l'aspect romanesque de l'aventure. C'est certes un scénario classique, assez loin de ce que nous avait proposé Brüno avec son irrévérencieux et très déjanté Lorna, paru en mai 2012. A noter que deux versions sont proposées ; une, mise superbement en couleur par Laurence Croix; l'autre, plus sobre, en noir et blanc, comme les éditions Dargaud l'avaient fait avec "Atar Gull". Pour ma part, je n'ai pu résister à l'achat des deux versions. Un second one shot est d’ores et déjà prévu, qui, aux dires des auteurs, pourrait se situer chronologiquement avant le présent opus, album que j'achèterai évidemment les yeux fermés. Tome 3 : Miami Troisième aventure de "Tyler Cross", et troisième réussite pour le duo Nury-Brüno. Ayant pour décors Miami, cet opus est truffé de références cinématographiques et littéraires comme le souligne sur un ton très humoristique, Fabien Nury, dans le dossier réservé à l'édition noir et blanc de Canal bd. Cette aventure reprend l'ensemble des canons du genre, avec des traitres, des truands hauts en couleurs, des fusillades et des jolies filles. L'incipit, par ailleurs, m'a furieusement fait songer à l'épisode de la série Columbo, " Une ville fatale"(1971) où le pilier d'un immeuble en construction servait de tombeau. S'il fallait pinailler, je pourrai dire que certaines ellipses m'ont obligé de revenir parfois en arrière pour suivre l'histoire, que trop de gros plans coupent les visages, mais c'est juste pour relever un éventuel défaut. Depuis le lancement de cette série, je n'arrive pas à me départager entre l'achat de la version noir et blanc et celle en couleur, les deux versions ayant leur intérêt. J'ai donc opté pour les deux versions pour chaque volume. D'ailleurs, Brüno est un des dessinateurs dont j'achète systématiquement la version n&b, lorsqu'elle est disponible (comme Commando colonial ou encore Atar Gull). Il faut néanmoins souligner le travail de Laurence Croix qui, au niveau des couleurs, réalise un travail remarquable, j'en arrive même à découvrir une nouvelle histoire avec la version couleur, après avoir découvert cette aventure en n&b. Cet opus est digne des meilleurs polars des années 50, et le scénario se place, à mon avis au dessus du tome 1, et au niveau d'"Angola", le tome 2, qui avait placé la barre très haut. J'attendais ce troisième opus avec impatience, je n'ai pas été déçu.

28/08/2013 (MAJ le 29/03/2018) (modifier)

Boum Boum Pan Pan ! Voici Tyler Cross ! Dargaud épaissit son catalogue d'oeuvres de qualité avec cette pure bombe signée Fabien Nury et Brüno (qui avaient déjà collaboré avec Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle), dont le premier tome paru en 2013 fit l'effet d'un séisme de magnitude 10 sur l'échelle de Richter, à tel point que les critiques s'époumonaient d'éloges et rangeaient déjà ce petit joyau classieux et bien énervé parmi les classiques. Je rajouterais ma petite voix fluette à ce concert de dithyrambes, tellement on ne peut nier avoir là affaire à de la grande bande dessinée. Ce provisoire diptyque (Black Rock et Angola, en attendant les tomes suivants) se distingue d'emblée par son protagoniste. Une carrure de boxeur, une gueule carrée et anguleuse, ce bad boy coiffé d'un stetson et traînant son fusil à pompe rappelle immédiatement certains monstres sacrés du cinéma tels que Jack Palance, Clint Eastwood voire Humphrey Bogart. Mais non content d'être pourvu d'un charisme insolent, notre anti-héros ne manque pas de répondant : cynique et caustique, ses prises de parole sont très souvent savoureuses. Le ton dur, le verbe haut, à travers lui on aperçoit tout le génie de Fabien Nury dans la construction des dialogues. Mais Tyler Cross c'est aussi des intrigues et une atmosphère, très empreinte des films noirs d'après-guerre ; on peut considérer d'ailleurs cette BD comme une déclaration d'amour nostalgique au cinéma hollywoodien des années 50/60. En effet elle revisite certains grands classiques du 7ème art d'Outre-Atlantique, je pense aux films de gangsters dans le premier tome ( avec le narcotrafic, les braquages à main armée, les milieux mafieux...) et aux films de bagnards dans Angola. Derrière des scénarios que l'on peut considérer comme assez classiques se cachent en réalité une maîtrise impressionnante de son sujet, on sent des auteurs qui se sont exhaustivement documenté pour ne rien laisser au hasard. Dans cette série au dessin minimaliste qui renvoie à une esthétique expressionniste, tout se coordonne comme dans une machine parfaitement huilé, on est happé de la première à la dernière page dans les remugles de cet univers sordide où règne le vice et le crime. Non, clairement, ce polar-thriller, truffé de références (des films hard boiled à la James Ellroy au western façon Sergio Leone sans oublier la petite touche pulp de Tarantino) est un merveilleux hommage rendu à Hollywood, et un charmant petit nouveau dans le monde la BD franco-belge. Pour tout dire il a frôlé la note maximale, mais je préfère d'abord attendre de voir comment la série évolue avant de m'emballer. En tout cas , un peu comme Blacksad de Guarnido et Diaz Canalès (avec qui il partage le même cadre géographique et historique), le potentiel est là pour que le Petit Poucet devienne Gargantua.

22/05/2017 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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C'est avec la revue numérique "Pr Cyclope" que j'ai découvert "Tyler Cross" en feuilleton. Ma première surprise avec cette version papier fut donc de découvrir qu'il s'agissait d'une version colorisée ! Car la version numérique était proposée en noir et blanc, ce qui collait à merveille à cette histoire. Petite appréhension donc... mais vite dissipée. La mise en couleur assurée par Laurence Croix est efficace et donne chaleur et intensité au coup de patte minimaliste et contrasté de Brüno. (Bon après, j'aime tellement le noir et blanc... :P ) Et du côté du scénario, c'est Fabien Nury qui s'y colle. Cool, ça ! Moi qui suis ses différentes productions avec attention et plaisir, c'est tout content que je retrouve l'association de ces deux auteurs qui ont su me conquérir en douceur. J'avais déjà beaucoup aimé Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle et retrouver ce duo aux commandes d'un polar bien trempé, ça fait plutôt plaisir. Surtout qu'avec "Tyler Cross" on n'est pas déçu. Les codes du genre ont bien été assimilés et nous sont restitués à merveille ! Ça sent le Tarentino, les frères Cohen et tout le tiroir caisse classique des bons polars et autres thriller US. Une histoire au cordeau, bien sombre, avec des personnages tous plus retors les uns que les autres et prêts à tout pour mettre la main sur le grisbi qui sert de point de départ à cette histoire... Tous les ingrédients sont là et mitonnés avec soin pour nous proposer un album que vous ne lacherez pas avant d'en être arrivé à son terme. Du très bon polar à ne pas rater pour les inconditionnels du genre et à découvrir de tout urgence pour les autres. *** 2e tome *** Fabien Nury et Bruno remettent le couvert pour un deuxième tome tout aussi percutant que le premier ! On retrouve cette fois notre Tyler Cross qu'on croyait plus ou moins rangé directement dans une de ces prisons paumées dans le trou du cul des États-Unis, où la loi se résume au bon vouloir de celui qui la dirige. Comme dans le précédent opus, la brochette de personnages qui nous est proposée est des plus truculentes, tout en gardant ce côté classique en allant compter fleurette avec les codes établis du genre. C'est dur, impitoyable, violent et noir, comme tout bon polar qui se respecte. Une nouvelle fois, la qualité du scénario alliée au dessin toujours aussi efficace et stylé de Bruno enfoncent les derniers clous d'une bière fraichement sortie de l'atelier d'un croquemort qui connait son boulot ! Une série à lire pour tout amateur de polar !

04/10/2013 (MAJ le 21/05/2016) (modifier)
Par karibou79
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
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Merci Tyler Cross, maintenant j'ai une expression toute faite pour désigner quelqu'un de solide, froid, déterminé, pragmatique et surtout qui a une immense classe. Le dessin me rappelle la série animée Batman diffusée dans les années: minimaliste, anguleux, dynamique avec de beaux aplats. La narration est incroyable dans le sens où elle prend son temps mais enchaîne tout de même des scènes fortes, retours en arrière, moments calmes etc. D'autres séries en auraient fait un roman fleuve, ici cela tient dans un one-shot. Des 2 tomes, le 2ème est anthologique, nul doute qu'un 3ème est attendu par un paquet de monde.

02/02/2016 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
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Brüno a cette capacité évidente à me charmer par son trait si caractéristique et il a beau trifouiller tous les thèmes possibles et rebattus comme Lorna ou Jun ou des scénarios plus originaux comme Biotope ou Atar Gull, je ne peux que me plier et acquiescer au charme évident de ses créations. Ici avec Fabien Nury au scénario, on balance méchamment dans la première catégorie, section polars bien noirs. Il ne faut que quelques minutes pour replonger dans un univers à la fois immédiat rappelant les films de Sidney Lumet (12 hommes en colère) comme ceux plus récents par exemple d’Oliver Stone (U-Turn) ou de John Dahl (Red Rock West) où un paria se retrouve dans un village de ploucs inhospitaliers. Le schéma est bien connu et Tyler Cross, mélange taciturne et classieux de Lee Marvin et de Clint Eastwood n’y échappe pas. Ce qui distingue ce polar d’un autre outre ses qualités graphiques évidentes à admirer aussi bien sous les couleurs de Laurence Croix que d’un noir et blanc approprié selon le choix de l’édition, c’est avant tout le traitement narratif utilisé. On n’échappe pas à la voix off qui passe d’un personnage à un autre en y dévoilant moult points de vue, y compris celui d’un crotale ! Quelques flashbacks viennent étayer également ce joyeux bordel organisé autour de réglements de compte dans une ville gangrénée par une famille pourrie et autres rancoeurs. Tyler Cross n’a rien d’un saint, il est méthodique et appliqué et se comporte la plupart du temps pour satisfaire uniquement ses propres intérêts. Les personnages gravitant autour de lui ne manquent pas de saveur entre avocat véreux, flics corrompus et tyrans sadiques. Tous les clichés se concentrent en plusieurs points et les morts violentes mais jouissives se succèdent dans une époque rétro où porter un chapeau était signe d’élégance et où ces foutus gsm n’existaient pas. A Nury et Brüno la lourde charge de parsemer leur récit conventionnel par un humour noir et distingué de bon aloi. On ne s’ennuie pas une seule minute dans ce récit à la fois simple et définitif. Le style de Brüno s’est encore amélioré avec quelques cadrages arrogants et de superbes scènes de pose pour son héros qu’il affectionne et cela se ressent. Cela se ressent d’ailleurs tellement qu’une suite ou préquelle est d’ors et déjà prévue. Tout le plaisir des deux auteurs suinte chaque page de ce pur divertissement pour adultes et on en redemande avec plaisir puisque l’histoire se conclut tel un one-shot mais bien trop rapidement. Une œuvre indispensable de plus pour ce duo doué que je relirais avec un grand plaisir coupable ! Sans aucun doute le polar le plus recommandable de cette année 2013 ! Tome 2 : Angola 2 ans se sont déroulés depuis la première aventure de Tyler Cross et je viens seulement de m'en rendre compte. Le premier tome m'avait tellement plu que ses aventures étaient encore fraîches dans ma mémoire. C'est donc avec un plaisir et une confiance totale en ces deux auteurs que je me suis rué sur Angola dès sa sortie. Cette préquelle/séquelle (biffez la mention inutile) peut d'ailleurs se lire comme un one shot étant complètement détaché de l'autre récit. Tyler Cross se retrouve en très mauvaise posture dès le début du tome en purgeant une peine incompressible dans un pénitencier suite à un casse qui a mal tourné. Les conditions sont insoutenables, la mafia veut sa peau et Tyler Crosse la poudre d'escampette et la vengeance. C'est la poudre de gunshots qui va donc parler dans un milieu carcéral pourri et bien glauque avec une évasion et une vengeance à façonner. Encore un sans fautes pour le couple Brüno/Nury avec ce nouvel opus qui fait définitivement rentrer le personnage de Tyler Cross plus charismatique et iconique que jamais dans le monde de la bd franco-belge !!! Indispensable.

04/11/2013 (MAJ le 01/09/2015) (modifier)
Par Don Lope
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Pour bien planter le décor et ne pas vous prendre en traitre, je fais les présentations ; Don Lope: - Fan absolu de Fabien Nury ; je trouve qu'Il était une fois en France est la meilleure série de ces dernières années et globalement je trouve qu'à peu près tout ce que fait Nury est réussi ; j'achète ses BD les yeux fermés comme je le fais avec quelques rares auteurs (Ayroles, Mathieu, Lupano). - Fan de Brüno depuis Inner City Blues, en passant par Biotope, Commando colonial et même jusqu'à Lorna. J'aime sa touche, son dessin faussement minimaliste, les ambiances qu'il arrive à distiller. De facto, vous vous en doutez, j'ai aimé le premier Tyler Cross. L'ambiance western 50's, le côté redneck moderne, qui m'a fortement rappelé U-Turn, et le personnage principal avec son petit côté Parker... tout ça remplissait parfaitement le job. Mais cela n'était rien comparé à Tyler Cross tome 2. Ce nouveau tome est fabuleux, que cela soit dit. Il est d'une richesse et d'une inventivité folle. On a l'impression d'avoir lu une série entière de 4 tomes tant l'ensemble est dense et sans temps mort. On passe du pénitencier au bayou et du passé de Tyler Cross aux stratégies qu'il fomente dans sa tête avec une fluidité narrative déconcertante. Bruno est à son meilleur niveau, le côté pouilleux du bagne et du bayou allant comme un gant à son dessin. 100 pages de pur plaisir, bravo messieurs, encore. Mais ça va être dur de faire aussi bien...

31/08/2015 (modifier)

Beau, violent, superbe. Un polar très noir au dessin minimaliste et carré qui colle rudement bien à l'ambiance. Même si le scénario est plutôt classique, la mise en scène et le découpage sont vraiment superbes. J'aime décidément beaucoup ce que fait ce scénariste. Note : 4,5/5 (4/5 + coup de cœur)

10/01/2014 (modifier)
Par Tomeke
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Assurément Fabien Nury est un auteur que je suis. Une nouvelle fois associé à Brüno après le très bon Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle, il nous propose l’excellent Tyler Cross. Hyper cliché et déjà-vu, l’album mérite néanmoins son excellente cotation. Personnellement, je ne crois pas que les auteurs se soient dis qu’ils allaient nous pondre un polar d’un nouveau genre. Non, certainement pas, sinon, c’est raté ! Je pense plutôt qu’ils ont voulu nous faire une histoire de truands bien vilains et crapuleux, avec tout ce que cela implique dans l’utilisation des codes du genre. Et dans cet exercice, rien à redire, tout est parfaitement maitrisé ! C’est de la bombe du début à la fin, dans le rythme et la construction de l’histoire autant que dans les personnages et les répliques qu’ils utilisent. Tarantino en serait presque jaloux… Brüno arrose une nouvelle fois le scénar’ de Nury d’un trait simplifié mais hyper dynamique. Il a pour moi une vision de génie dans l’élaboration de son trait : il va à l’essentiel pour pouvoir mettre en évidence les expressions les plus importantes et appropriées à la situation mise en scène. Il ajoute à cet excellent travail une mise en page et une colorisation des plus réussies ; magistral tout simplement ! Non mais franchement, si vous ne l’avez pas encore lu, vous me donnerez votre impression du passage où le serpent nous fait une leçon d’humeur à la première personne… Conclusion simple, rapide, efficace : une tuerie, au sens propre comme au figuré. Un cadeau de choix en ces fêtes de fin d’année, pour le novice comme pour le lecteur aguerri !

23/12/2013 (modifier)