Codeflesh

Note: 3/5
(3/5 pour 5 avis)

Cameron Daltrey est agent de probation dans la Cité des Anges. Sa spécialité ? Les criminels aux superpouvoirs, en particulier ceux qui ne se présentent jamais aux convocations de la justice.


Los Angeles

Cameron aime tellement son job, qu'une fois la nuit venue, il enfile le masque de Codeflesh, un justicier pas comme les autres, pour traquer ces "brebis égarées". Une double vie trépidante... Mais difficile à gérer.

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 03 Avril 2013
Statut histoire One shot (Suite possible) 1 tome paru

Couverture de la série Codeflesh © Delcourt 2013
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 5 avis)
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09/04/2013 | Jetjet
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Par Cacal69
Note: 2/5
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Déception est le premier mot qui me vient à l'esprit après ma lecture de ce comics. Pourtant les bases du récit sont intéressantes avec cet agent de probation, mais ici le côté fantastique gâche l'ensemble. Je n'ai pas aimé ces repris de justice aux physiques particuliers et aux étranges facultés, cela n'apporte rien à l'histoire. De plus, le côté vie privée de notre héros fait très cliché avec sa gogo danseuse, leur relation "je t'aime moi non plus" est d'une banalité affligeante et que dire des dialogues gratuitement grossiers. Une narration dynamique qui m'a permis de terminer ce comics, même la chute est sans saveur. Côté dessin, c'est un peu mieux, même si je n'en suis pas fan, malgré le stickers : par le dessinateur de Walking Dead pour aguicher le chaland. Un héros physiquement réussi avec sa cagoule blanche imprimée d'un code barre. Une bd qui va retourner rapidement à la bibliothèque.

29/10/2022 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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Je suis toujours intéressé de voir d’autre œuvre de l’un des dessinateur du génialissime Walking Dead. A noter que Corps de pierre réalisé par la même équipe à savoir Joe Casey et Charlie Adlard avait été une surprenante réussite. On retrouve une espèce de canevas commun à savoir l’humanisme de personnages qui sont obligés par la force des choses à se dépasser. J’avoue avoue avoir apprécié la lecture de ce héros, agent de probation de métier, qui joue au justicier. Par contre, la fin de l’intrigue m’a un peu laissé de marbre. Le masque orné d’un code barre est par contre une excellente idée. A la lecture, j’ai eu une réflexion sur le rôle de la justice. Visiblement, on préfère des gens qui règlent le problème par d’autres moyens non légaux. On banalise ce type de comportement en ne le remettant pas en question. Il ne faudra pas s’étonner qu’un jour, il puisse y avoir des conséquences. Mais bon, ce n’est que de la bd ou du cinéma avec le degré d’influence qu’on lui prête.

18/08/2016 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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L'idée qu'un type se déguise en super-héros uniquement pour le pognon est intéressante et de plus je trouve que certains super-vilains sont intéressants. Malheureusement, les chapitres sont trop courts et on dirait plus une suite d'histoires courtes qui ne font qu'effleurer de manière superficielle les possibilités du scénario alors que cela aurait été mieux de faire une histoire longue. L'anti-héros est sympathique, mais sans plus. Le dessin est correct. Je ne l'aime pas, mais je ne le déteste pas non plus.

17/08/2014 (modifier)

J'aime bien Adlard. Il a de nombreux détracteurs qui n'aiment pas son dessin. Je n'en fais pas partie. De ce point de vue là, ce travail de jeunesse, comprenez avant d'être célèbre et entièrement accaparé par Walking dead, est une réussite si on n'est pas allergique à son trait. L'univers urbain est bien glauque comme il faut. Les nombreux super méchants bien troussés etc. Le défaut vient plus du scénario. Non pas qu'il est mauvais. Il est plutôt inabouti. Il y a même de très bonnes idées. J'aime cette vision du mec qui pourchasse les super méchants non pas parce qu'ils sont le mal mais parce que c'est son job et qu'il y a du pognon à la clé (il est garant de caution). De même, il porte lui même un masque pas pour protéger son identité mais pour pouvoir castagner à sa guise comme il veut avec la violence nécessaire sans que les mecs bastonnés lui en veuillent au point de ne pas demander à son autre identité d'être garant. On n'est pas ici dans la vision à la spiderman qui gâche sa vie car "un grand pouvoir entraine de grandes obligations". Non ici le mec est prêt à tout sacrifier (ses amis, le sexe) pour le plaisir malsain qu'il a à tabasser les gens. C'est le meilleur aspect du bouquin qui apparait en filigrane. Le problème est que le bouquin est très court. 9 chapitres écrits sur différentes périodes et je crois des éditeurs différents. On a un peu l'impression de lire un recueil d'histoires courtes parues dans des fanzines. Ce format ne permet pas de développer suffisamment l'histoire et les persos pour que le bouquin soit passionnant. C'est agréable mais léger. On a donc 9 gars tabassés et cela représente 80 % du livre. Le reste est la tentative de donner du corps et du relief au personnage. C'est peu de place. Bref un petit 3/5

07/05/2013 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5
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Dans le système fédéral américain, il est courant que de dangereux criminels bénéficient de leur liberté sous caution. Ces sommes étant souvent élevées, de véritables petites entreprises se sont créées afin de subvenir aux besoins des personnes innocentes ou coupables avec la conséquence d'être arrêté pour avoir refusé de se présenter au tribunal où la somme doit leur être remise. Une vieille série TV illustrait parfaitement ce principe « L’homme qui tombe à pic » où un chasseur de primes s’engage à ramener au procès tout personne voulant s’y substituer en disparaissant dans la nature… C’est un peu le principe ici de « Codeflesh », un sympathique one-shot introduisant Cameron Daltrey qui prête l’argent et va également recueillir les malfrats par jeu ou passion. Le souci c’est qu’il n’est pas censé cumuler ses deux activités. Il agit donc dans l’ombre et de préférence de nuit à l’aide d’un masque intégral avec code-barre rappelant un peu le look de Rorschach des Watchmen dans le Los Angeles crasseux et craspec de la série Criminal. Ah oui il est peut-être utile de préciser que la plupart des malfaiteurs sont pourvus de pouvoirs télékinésiques ou surpuissants et sont dotés d’une tronche d’affreux jojos pas possibles dont on ne connaitra jamais réellement l’origine surnaturelle ou pas. Pas grave, Cam est dévoué à sa tâche et passe le peu de temps libre qui lui reste à s’entrainer physiquement quitte à délaisser la jolie stripteaseuse qui partage son existence… Le pitch est original, le pitch est simple, le pitch est direct. On ne s’embarrasse guère d’oripeaux pour décrire le quotidien d’un superhéros de la rue ordinaire qui agit pour son propre compte. Ce n’est pas un justicier, Cameron roule pour sa bosse malgré le fait que son associé lui rappelle sans cesse de prendre du bon temps et de vivre sa relation au grand jour et de tout dévoiler à sa petite amie de sa double vie. Décor planté, narration rapide et un Charles Adlard en grande forme avec un trait plus travaillé que sur sa série phare Walking Dead. Les couleurs sont aussi poisseuses que dans Criminal et le côté fantastique fait partie intégrante du décor dans un univers néanmoins contemporain et sans gadgets. Le coté fantastique est parfaitement intégré à la narration et les personnages sont bien plus fins qu'il n'y parait, une gageure réussie pour un récit au final si rapide à lire. Le récit est découpé en chapitres se succédant en autant de traques se finissant en bagarres aux poings entre le Codeflesh et ses malheureuses victimes… Et c’est relativement jouissif car le découpage privilégie l’action en illustrant la difficulté de mener une identité cachée. On pourrait considérer ce one-shot comme l’épisode pilote d’une série à venir mais l’essentiel et la particularité de ce superhéros particulier est parfaitement abouti sur les 110 pages du présent récit et je ne vois pas quelle évolution lui apporter. Il y a également un chapitre entier, le neuvième pour être précis qui possède une narration innovante sur une lettre d’aveux en parallèle avec une journée « type » mais je ne peux en dire davantage pour ne pas dévoiler le plaisir de lecture… En résumé Codeflesh confirme le talent conjugué de deux auteurs reconnus pour d’autres œuvres majeures qu’ils auront réalisé séparément mais dont l’union sincère permet ici un récit différent et savoureux et à mi-chemin entre le polar et le buddy movie. Très divertissant.

09/04/2013 (modifier)