Ban Mãnis

Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)

1977. Alix Lepic, une jeune femme suisse se rend au Népal. Elle réalise des recherches sur le Ban Mãnis, que certains appellent le Yéti. André Taymans nous transporte à travers les paysages majestueux de la chaîne himalayenne pour nous conter le destin poignant d’une femme passionnée. Basé sur des faits réels, Ban Mãnis est le premier album de la collection « Bande dessinée » des éditions Flouzemaker.


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc, Bruxelles L'Himalaya L'Homme-singe La Montagne Le Népal Séries avec un unique avis

1977. Alix Lepic, une jeune femme suisse se rend au Népal. Elle réalise des recherches sur le Ban Mãnis, que certains appelle le Yéti. Au cours de son expédition, notre héroïne tombe amoureuse du pays, mais aussi de son guide. Son retour en Europe marquera cependant la fin de cette relation. 25 ans plus tard, la jeune femme retourne au Tibet ...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 24 Septembre 2009
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Ban Mãnis © Flouzemaker 2009
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

28/10/2009 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur Mac Arthur

S’inspirant d’un personnage réel, André Taymans a créé un très classique récit d’aventure, qui rend surtout hommage à un lieu : le Népal. Si cet album m’a bien plu, c’est surtout dû à la qualité du graphisme de Taymans. Son trait simple à l’encrage épais n’est pas sans rappeler Cosey. Et lorsqu’en plus le théâtre de ses aventures est une montagne himalayenne, la similitude est encore plus frappante. Mais il serait très réducteur de ne considérer André Taymans que comme un clone de Cosey. Depuis des années (des décennies, même), cet artiste multiplie les productions de qualité, et il a déjà prouvé à maintes reprises toute l’étendue de son talent en s’adaptant à d’autres styles avec une maitrise incroyable (regardez donc ses « Sibylline » et autres « Lefranc »). Ici, Taymans utilise son trait le plus naturel, le plus spontané, celui qu’il utilise sur sa série fétiche, « Caroline Baldwin ». Ce style convient très bien à cet univers, tant les deux sont aérés. Si l’histoire est plaisante à lire, elle est cependant loin d’être transcendante. La cause principale vient des nombreux raccourcis que l’auteur emploie pour nous conter ces deux expéditions au cœur de l’Himalaya, ainsi que pour nous expliquer la situation politique du Népal. En fait, cet album est beaucoup trop court, ce qui fait que ces expéditions sont … expédiées. C’est très regrettable, car j’ai tout de même senti tout l’amour que l’auteur porte à cette partie du monde, mais il ne parvient que très partiellement à me le transmettre. De plus, ses explications sur la situation politique du pays sont trop évasives pour que j’en cerne les enjeux véritables, n’étant pas initié au problème. Enfin, j’ai trouvé la conclusion de cet album trop prévisible. Mais, d’un autre côté, une fin différente m’aurait sans doute, elle aussi, frustré. Alors, bon … Pas mal, sans plus …

28/10/2009 (modifier)