Le Petit Noël

Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)

Le Petit Noël vit des aventures trépidantes et pleines de tendresse avec son ami robot l'Elaoin Sdretu à Champignac! Une façette de l'oeuvre de Franquin revisitée par deux fidèles.


Albums jeunesse : 6 à 10 ans Best of 1950-1959 Franquin Phénix

Noël est un petit garçon qui vit à Champignac-en-Cambrousse, le village de Spirou et Fantasio. Il s'ennuie tout seul. Mais un jour, il rencontre un robot fantastique, qui ne connaît pour seul langage que des onomatopées: l'Elaoin Sdretu! Il va découvrir en lui un super copain et vivre quantités de péripéties.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Décembre 1959
Statut histoire Strips - gags 3 tomes parus

Couverture de la série Le Petit Noël © Marsu Productions 1959
Les notes
Note: 3.29/5
(3.29/5 pour 7 avis)
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02/11/2007 | Nijal
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Par Peter7580
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

C'est un merveilleux comte de Noël pour enfant à la fois tendre et naïf. Un excellent équilibre entre histoire et pédagogie, caractère et sensibilité amenant progressivement avec chaleur de l'humanité et de la poésie dans le quotidien. Un peu de recul fait du bien. Les personnages sont bien campés et l'Elaoin a une forte personnalité pour une machine. A noter que elaoin sdrétu n'est pas un assemblage de lettres au hasard mais les lettres des deux premières colonnes de caractères d'une linotype.

02/02/2022 (modifier)
Par gruizzli
Note: 2/5
L'avatar du posteur gruizzli

Profitant du déménagement et des réorganisations de mes bibliothèques, je tombe parfois sur des petites BD oubliées dans mes étagères. C'est le cas du Petit Noël et de l'Elaoin, une BD que j'avais depuis des années dans les stocks. Et en la relisant, je trouve que c'est un peu trop gentillet et mignon pour moi. Ça sent la bonne volonté, le conte gentil de Noël pour enfant, mais malheureusement je trouve que ça ne dépasse pas beaucoup ce postulat de base. Les histoires sont mignonnes, mais ça sent un peu trop le vieux à mon gout. C'est le genre de série que j'avais lu étant bien plus jeune et pour laquelle j'ai une certaine tendresse aujourd'hui, mais peu de souvenirs et pratiquement pas d'envie de relecture. La série est assez mineure au final, et je n'en ai pas eu plus l'intérêt que ça. A lire par curiosité, si vous tombez dessus ou si vous avez envie de vous faire l'intégrale des publications de Franquin. Mais pour ma part, c'est un bof.

05/10/2021 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

J'ai trouvé l'an dernier chez un parent qui vidait son grenier ce garçonnet à qui le merveilleux apparaît sous la forme de l'étrange Elaoin, dans un lot de Spirou des années 50, c'est en effet une petite création peu connue du père de Gaston Lagaffe qu'il a réalisée pour un mini-récit du journal Spirou dans son numéro de Noël 1959. Je n'ai pas vu la reprise par Stibane, et je préfère garder à l'esprit cette version de Franquin où l'on reconnaît là son talent pour les jolis contes à dormir debout, remplis de poésie et de charme enfantin ; j'avais déjà eu un aperçu de son humour poétique dans certaines histoires de la série Isabelle. On mesure ainsi la variété d'inspiration d'un auteur comme Franquin qui peut aller du gag délirant à la Gaston, en passant par ce charmant petit personnage, jusqu'à l'humour désespéré et pessimiste de ses Idées Noires. D'autre part, ce genre de récit très lisse et très mignon est typique d'une époque, et m'a rappelé aussi les contes de Noël que dessinait Mittéï dans le journal Tintin durant les années 60, ainsi que des petites bandes un peu dans le même esprit, comme "Petit Biniou", un petit berger rêveur imaginé par Dupa bien avant Cubitus ; ces bandes n'ont hélas pas fait l'objet d'albums et n'ont pas la chance d'être connues.

24/11/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Je ne connais pas cette histoire, mais j'ai lu du Petit Noël dans 'Le monde de Franquin' et dans l'album 0 du "Marsupilami" alors je vais mettre la note sur ses récits. Tout d'abord, on retrouve la poésie de Franquin dans l'histoire de Noël qui passe Noël avec des bonshommes de panneaux de signalisation et celui de Pâques. Quant aux gags avec le Marsupilami, ils sont bien marrants, même si on est loin du génie qu'on retrouve dans les Gaston Lagaffe. Le dessin varie selon les époques. Personnellement, je préfère le style des premières histoires car je trouve que ça va très bien avec l'univers du Petit Noël. Dommage que Franquin n'aie pas développé le personnage et l'ait relégué au rang de figurant dans son oeuvre. Cette série avait un bon potentiel je trouve.

26/11/2007 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

Le Petit Noël ?... un de mes rares coups de coeur. C'est... tout simple... et magnifiquement poétique. Une superbe -mais petite- perle un peu perdue dans cet énorme univers qu'est la BD. Noël ?... c'est un petit gamin coiffé d'un bonnet rouge "tricoté coeur". Il habite à Champignac, avec sa maman, dans une petite maison. C'est un garçonnet vraiment gentil, toujours prêt à aider son prochain ; quelqu'un de "mignon tout plein"... mais qui se sent bien seul, un peu à l'écart des autres enfants... Sa vie ?... toute simple : l'école, la maison, son petit village... mais aussi -et surtout- ses rêves. Car pour Noël, ceux-ci prennent souvent forme de réalité. Noël ?... je l'ai redécouvert en feuilletant mes bons vieux hebdos Spirou. Il y fait sa première apparition dans le n° 1027 du 19 Décembre 1957 ; ce sous la forme d'un récit complet de quelques pages : "La Bûche de Noël". Puis plus rien jusqu'au n° 1078 du 11 Décembre 1958. Et là, je plonge avec ravissement dans un superbe conte de fin d'année : "Les Etranges amis de Noël". Une fois de plus, notre petit ami s'apprête à passer un triste réveillon. Il est seul à la maison et décide de sortir. Il promène sa tristesse dans les rues vides de son village mais fait la rencontre de panneaux de circulation dont personnages et petites voitures s'animent... rien que pour lui. Noël va ramener ce petit monde chez lui et passer une formidable nuit de jeux. Un des plus beaux contes dessinés qu'il m'ait été donné de lire. Vraiment. De nouveau une année passera avant de retrouver Noël dans un mini-récit. Dans le Spirou n° 1131 du 17 Décembre 1959 paraît "Noël et l'Elaouin" ; une curieuse petite machine "vivante" qui rend service. Noël ?... un petit personnage à part dans l'univers de Franquin. Une sorte de projection d'une partie de sa jeunesse ?... je ne sais. Franquin (sans oublier Jidéhem pour certains scénarios) ne le fera apparaître qu'au moment de certaines fêtes (Noël, Pâques) ; le fera même rencontrer le Marsupilami. Noël ?... c'est tendre, poétique, délicat... et simplement splendide. Malheureusement ce personnage n'occupe qu'une place modeste (je n'ai pas dit "mineure") dans l'univers de Franquin. Qui plus est, il fera l'objet de plusieurs éditions chez divers éditeurs, de reprises, de formats divers. Et, malgré cette faible production, il est assez difficile de les trouver toutes. Outre les parutions dans l'hebdo Spirou, on peut trouver le "petit Noël" dans : - "Noël et l'Elaouin", album noir et blanc édité chez Ruddler en 1978 ainsi qu'aux éditions Bédérama en 1982 (en couleurs). - Aux Editions Dupuis, dans la série "Collection du Carroussel" (albums cartonnés format à l'italienne" : "Joyeuses Pâques pour le Petit Noël" et "Les Etranges amis de Noël". - Dans "Retrouvailles" chez Marsu Productions en 1990 par Stibane et Serdu (bof !...). - Dans "Les Noëls de Franquin" édité en 2006 chez Marsu Productions (je conseille). Le "Petit Noël" ?... une oeuvre charmante, faite de magnifiques idées superbement mises sur papier par un des maîtres de la BD. Vraiment à (re)découvrir. Ma cote perso : 4,5/5. Rare de ma part.

04/11/2007 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Je ne connais du Petit Noël que les planches de Franquin, celles de Noël et le Marsupilami avant tout puis celles de Noël et l'Elaoin. Côté graphisme, rien à redire, c'est du pur Franquin. Il est parfaitement agréable à lire mais pas aussi beau et impressionnant que ce qu'il arrive à faire en toute simplicité dans des séries comme Gaston Lagaffe. Côté histoire... c'est mignon. Mignon et un peu gentillet. Car le Petit Noël, comme tous les récits que Franquin voulait destiner aux enfants, comme les Tifous par exemple, suinte de bons sentiments. Le Petit Noël est le petit garçon ultra-gentil et bien élevé, un vrai boy scout angélique et tout sourire, le genre de héros assez insignifiant s'il n'était pas accompagné de "seconds rôles" qui ont plus d'envergure et d'intérêt, comme bien sûr le Marsupilami et l'Elaoin. Ce sont eux qui font vraiment la force des histoires et des gags du Petit Noël, qui amènent la touche de folie et d'humour. Mais le ton reste toujours assez doux-sucré, un peu trop "mignon" à mon goût.

03/11/2007 (modifier)
Par Nijal
Note: 3/5

Vous avez aimé l'atmosphère bon enfant de Boule et Bill ? Vous apprécierez les aventures tendres de Noël, petit garçon un tantinet mélancolique, à l'éternel bonnet rouge, et de son robot un peu gaffeur, le fameux Elaoin Sdretu. Franquin donne vie à ces deux personnages en 1959 dans une aventure intitulée "Noël et l'Elaoin", qui sera republiée en 1978 et 1982. En 1990, Serdu et Stibane donnent une suite aux aventures des deux compères dans un récit de 34 pages intitulé "Retrouvailles". C'est la republication de cette aventure en 1994 dans le désormais célèbre lot de BD Shell, que l'Elaoin et le petit Noël (agrémenté de dix pages du "Marsupilami") se feront connaître du grand public. Le personnage central des gags, l'Elaoin Sdretu, est un robot de forme cubique, sans tête ni jambes ni roues, et qui se déplace en sautillant sur une sorte de pneu rebondissant. Pour s'exprimer, il a le choix entre les "onk, onk", "spouk, spouk", "groin, groin" et autres onomatopées d'un goût tout à fait certain. Il ne trouve rien d'autre à faire que de manger du métal (il est le grand frère de Robert le Robot en quelque sorte) et de tout recracher en petits exemplaires. L'intérêt des aventures se trouve dans la relation d'amitié entre le Petit Noël, petit garçon à l'air fatigué mais vraiment touchant, à l'image d'un Cédric mais en plus mélancolique, et ce petit robot assez débile il faut bien l'avouer. Serdu et Stibane restituent bien le ton tendre (mais pas mielleux) et la grande humanité que Franquin avait voulu conférer à ces aventures. Malheureusement, les deux auteurs ne renouvelleront pas leur collaboration sur ces deux personnages, et le petit Noël et l'Elaoin Sdretu attendent depuis 17 ans que quelqu'un reprenne le flambeau. C'est bien dommage. P.S. : à noter que le curieux nom d'"Elaoin Sdretu" vient en fait des premières lettres du clavier d'une linotype !

02/11/2007 (MAJ le 03/11/2007) (modifier)